Giorgio De Chirico
Giorgio De Chirico<ref>S'écrit en français De Chirico avec une majuscule en l'absence du prénom ou Chirico seul pour éviter le redoublement « de De Chirico. »</ref> (prononcé : Modèle:MSAPI), né le Modèle:Date à Vólos en Thessalie (Grèce), et mort le Modèle:Date à Rome (Italie), est un peintre, sculpteur et écrivain italien dont les œuvres, unanimement admirées des surréalistes jusqu'en 1925, ont ensuite été rejetées tout aussi unanimementModèle:Sfn. Il est l'un des fondateurs du mouvement de la peinture métaphysique.
Biographie
Son père, EvaristoModèle:Sfn, amateur d'art et de voile, ingénieur de Palerme chargé de la construction de lignes de chemin de fer, lui fait découvrir la Grèce antique. Sa mère, Gemma Cervetto, née à Smyrne, en Turquie, d'une famille italienne de la noblesse génoise, est chanteuse d'opéraModèle:Sfn. Giorgio De Chirico a un frère cadet, Andrea Francesco Alberto De Chirico, connu comme l'écrivain, peintre et compositeur Alberto Savinio.
À l'âge de Modèle:Nobr, De Chirico est inscrit à l'Institut polytechnique d'Athènes puis à l'académie des Beaux-arts, où il suit des cours de dessin et de peinture. Après la mort de sa sœur, puis de son père, en 1905, avec sa mère et son frère cadet Andrea (Alberto Savinio), il quitte la Grèce pour Milan puis Munich. Il fréquente l'académie des Beaux-arts où il suit sans enthousiasme les cours du peintre Carl von Marr (1858-1936). De Chirico lui-même reconnaîtra ces formations sans importanceModèle:Sfn. Il découvre les œuvres de Friedrich Nietzsche et Arthur Schopenhauer et les tableaux d'Arnold Böcklin, qui est Modèle:Citation, et de Max KlingerModèle:Sfn.
À Florence, durant l'automne 1910, De Chirico commence une série de tableaux dont le mot « énigme » revient souvent dans les titres : Énigme d'un soir d'automne, L'Énigme de l'oracle, L'Énigme de l'heure… Suivant son frère, Andrea De Chirico, devenu peintre lui aussi, Giorgio s'installe à Paris et fréquente les « samedis » de Guillaume Apollinaire, où il rencontre PicassoModèle:Sfn. Il expose ses premières œuvres au Salon d'automne de 1912 et 1913. Apollinaire trouve le peintre Modèle:Citation, mais après la visite d'une exposition que De Chirico a personnellement organisée dans son atelier de la rue Notre-Dame-des-Champs, Apollinaire donne, dans Les Soirées de Paris, un compte rendu plus enthousiaste : Modèle:CitationModèle:Sfn
En 1910, il a rencontré et est devenu un ami de la famille des éditeurs Emilio Bestetti, et a commencé à travailler comme illustrant pour la maison d'édition Bestetti Edizioni d'arte à Rome et à Milan. En 1924 et 1932 a participé à Biennale de Venise et 1935 à Quadriennale de Rome.
Un peintre italien vivant alors à Paris, Ardengo Soffici, qui sera à l'origine des mouvements picturaux d'avant-garde en Italie, écrit en 1914 : Modèle:Citation
De Chirico reprend à son compte le qualificatif « métaphysique » et, de retour en Italie, à Ferrare, en 1915, il fonde le mouvement Pittura metafisica avec le peintre futuriste Carlo CarràModèle:Sfn. Malgré sa fréquentation des milieux nationalistes de l'avant-garde culturelle italienne, notamment le peintre Ardengo Soffici déjà nommé, et le futuriste Giovanni Papini, deux expositions organisées à Rome suscitent l'hostilité des critiques d'art. On l'accuse d'« incapacité picturale » et cette accusation est doublée de réactions xénophobes : Modèle:Citation De Chirico réagit en étudiant la peinture de la Renaissance, de Raphaël et du TitienModèle:Sfn.
Sans renier la métaphysique, De Chirico prône le retour à la tradition. Pour lui, il devient nécessaire de réapprendre les techniques picturales et graphiques, de s'appuyer sur les deux principes fondamentaux de la peinture que sont la couleur et le dessin, et de copier les maîtres. La copie, De Chirico en fait une pratique constante, non pas pour imiter, refaire ou contrefaire, mais pour Modèle:CitationModèle:Sfn,Modèle:Sfn. C'est devant une toile de Titien que De Chirico a la « révélation de la grande peinture ».
Il se convertit alors à un style néoclassique (puis néoromantique et néobaroque) exaltant les valeurs du métier artisanal et de l'iconographie traditionnelle. Dans un article de 1919, intitulé Il Ritorno al mestiere (Le Retour au métier), De Chirico se définit comme pictor classicus : Pictor classicus sum, telle est désormais sa deviseModèle:Sfn. Il voit la peinture d'avant-garde italienne comme un phénomène de décadence éthique travestie de l'idée illusoire du progrès. Il encourage donc les jeunes peintres à un retour à la tradition et l'étude assidue des grandes œuvres du passéModèle:Sfn.
En 1923, le groupe Valori plastici rompt avec le futurisme en publiant une sorte de manifeste Le Néo-classicisme, dont le Modèle:Citation. C'est alors que De Chirico adhère à Valori plasticiModèle:Sfn. Il peint ses séries de Villes romaines, Fils prodigue et Argonautes à la grande déception d'André Breton : Modèle:Citation
La rupture définitive avec les surréalistes intervient en 1928. En réponse à sa nouvelle exposition organisée par Paul Guillaume (Marchand de sculpture africaine et de peinture contemporaine avec qui, en 1913, Chirico a signé un contrat d'exclusivitéModèle:Sfn), les surréalistes organisent une contre-exposition à laquelle ils donnent pour titre Ci-gît Giorgio De ChiricoModèle:Sfn. Dans un compte rendu de cette exposition, Raymond Queneau conclut Modèle:Citation. Cinquante ans plus tard, De Chirico répondra : Modèle:Citation
La polémique n'empêche pas De Chirico de poursuivre son œuvre dans une voie plus académique mais aussi plus rémunératrice. Il s'entoure d'aides pour reproduire ses propres tableaux et investir ainsi les marchés européen et américain de l'Art, déclinant à l'infini ses tableaux dans son style « métaphysique ».
Analyse de l’œuvre
On distingue généralement trois périodes dans l'évolution de Giorgio De Chirico :
- les années 1910, dont les œuvres dites « métaphysiques » l'ont consacré comme symbole de la modernité,
- les années 1920-1930, période romantico-baroque, au cours de laquelle De Chirico revient sur des positions qu'il avait précédemment dénoncées,
- les années après 1940, qui voient le retour à une « néo-métaphysique » où se multiplient les répliques et les copiesModèle:Sfn.
La période « métaphysique »
« Par un clair après-midi d'automne j'étais assis sur un banc au milieu de la Piazza Santa Croce à Florence. J'eus alors l'impression étrange que je voyais toutes les choses pour la première fois. Et la composition de mon tableau me vint à l'espritModèle:Sfn. » C'est ainsi que De Chirico raconte comment lui est venu L'Énigme d'un après-midi d'automne peinte en 1910.
Dans une lettre de Modèle:Date- à son ami Modèle:Lien, De Chirico tente d'expliquer la transformation qu'il ressent : Modèle:Citation.
Jusqu'en 1917, De Chirico ne cessera de peindre des tableaux à l'apparente simplicité mais à forte suggestion prémonitoire, jouant sur des chromatismes sans nuances et des perspectives parfois aberrantes : horizons bas et lointains, éléments architecturaux monumentaux côtoyant au premier plan des objets les plus incongrus (gant, mannequins de couturier, empreinte de poisson ou de coquillage, artichauts, locomotives), désertification (« désertion » ?) des espaces malgré les têtes sculptées, bustes ou statues en pied. De Chirico a créé un univers où les objets se mettent à faire des signesModèle:Sfn.
La peinture De Chirico est « métaphysique » parce qu'elle transpose la réalité au-delà de la logique habituelle ; elle joue sur le contraste entre la précision réaliste des objets et de l'espace représentés, et la dimension onirique que le peintre leur donne. Il travaille sur la capacité du rêve à générer des mondes à partir d'un élément connu. Comme il aime à le dire, De Chirico compose des « images révéléesModèle:Sfn». L'Inquiétude du poète (parfois intitulé L'Incertitude…) compte parmi les œuvres les plus représentatives de cette période « métaphysique » : la rencontre fortuite d'un corps de femme, d'un régime de bananes et d'arcades, symboles érotiques, opposée au train en partance et à la représentation du corps féminin par l'intermédiaire d'une statue, engendre la profonde nostalgie d'un rendez-vous manqué.
Modèle:Citation bloc<ref>Sull'arte metafisica - Estetica metafisica, dans Valori plastici, Modèle:Numéros, avril-mai 1919, cité par Modèle:Harvsp</ref>.
Au début des années 1920, De Chirico délaisse la peinture à l'huile pour la peinture a tempera : les pigments minéraux sont mélangés à de l'eau et à du jaune d'œuf, technique traditionnelle employée par les peintres du Quattrocento. La tempera permet un séchage rapide de la couleur qui est absorbée par la couche de préparation collante recouvrant le support. L'effet « décroché » ainsi obtenu rapproche la peinture de la fresque et renforce l'aspect religieux et mystérieux mais, en même temps, elle aplatit les formes. À la fin des années 1930, dans un souci de rendement, il emploie la technique de l'« huile emplastique » qui conjugue la rapidité de séchage de la tempera tout en conservant la brillance de l'huile. Ce procédé très en vogue chez les peintres français des {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }} et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle faisait pourtant l'objet de critiques acerbes de la part de Chirico. Il ne voyait dans le baroque qu'un « art de femmelettesModèle:Sfn».
Les Énigmes
Ariane
C'est au musée du Louvre de Paris que De Chirico découvre l'Ariane allongée, un moulage en bronze du marbre hellénistique du Vatican de le Primatice (Primaticcio Francesco dit)<ref>1543 (Modèle:Dunité), aujourd'hui au château de Fontainebleau. Reproduction dans Dossier de l'art, no 160, février 2009, Modèle:P..</ref>, ainsi qu'une copie en marbre réalisée par Cornelis van Cleve, et exposée dans les jardins de Versailles. Cette Ariane devient la figure mythique au cœur de la série Méditation, réalisée entre 1912 et 1913Modèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Les mannequins
Les mannequins qui peuplent les toiles de Chirico sont les personnages les plus énigmatiques et les plus emblématiques de la période « métaphysique », bien qu'ils soient présents et représentés jusqu'à la fin de sa vie. À connotation intellectuelle, ils sont un croisement entre les automates des {{#switch: e
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}}, ceux du commerce exposés en vitrine et la statuaire africaineModèle:Sfn.
Anecdote
- En 1923, d'une plate-forme d'autobus, Yves Tanguy aperçoit le tableau Le Cerveau de l'enfant exposé dans la vitrine de la galerie de Paul Guillaume. Il saute du bus en marche pour le voir de plus près. Sans le savoir, André Breton reproduit la même réaction, six ans plus tard, quand, apercevant ce même tableau, il saute lui aussi de l'autobus en marche. À force d'insistance, Breton réussit à acheter ce tableau qui restera chez lui jusqu'à sa mort<ref>Agnès Angliviel de la Beaumelle, Yves Tanguy, Éditions du CGP, Paris, 1982, Modèle:P..</ref>.
Œuvres
Peintures (huiles sur toile, sauf indication contraire)
- 1909 :
- Le Centaure mourant Modèle:Dunité. Collection Galleria dell'Annunciata, Milan.
- Combat de centaures Modèle:Dunité. Galleria Nazionale d'arte moderna.
- Le Départ des Argonautes, été 1909.
- L'Énigme de l'oracle, d'après Arnold Böcklin.
- Portrait du frère de l'artiste Modèle:Dunité. Berlin, Staatliche Museen.
- Triton et SirèneModèle:Sfn.
- Ulysse et Calypso Modèle:Dunité). Kunstmuseum, Bâle.
- Le Vol du centaure
- 1910 :
- L'Énigme d'un après-midi d'automne Modèle:Dunité. Collection particulière.
- L'Énigme de l'oracle<ref>Reproduction dans José Pierre, L'Univers surréaliste, Somogy, Paris, 1983, Modèle:P..</ref>
- Sérénade Modèle:Dunité. National galerie, Berlin.
- 1911 :
- L'Énigme de l'heure Modèle:Dunité. Collection particulière.
- La Mère de l'artiste Modèle:Dunité. Galleria nazionale d'arte moderna, Rome.
- Le Retour du poète Modèle:Dunité. Collection particulière<ref>Reproduction no 66, dans Le Surréalisme 1922-1942, catalogue de l'exposition du Musée des Arts Décoratifs, Paris, 1972, Modèle:P..</ref>.
- Portrait de l'artiste par lui-même, sous-titré Et quid amabo nisi quod ænigma est ? (Et qu'aimerai-je sinon l'énigme ?) Modèle:Dunité. Nuova galleria del Sogno, Lugano.
- 1912 :
- L'Énigme de l'arrivée et de l'après-midi Modèle:Dunité. Collection particulière.
- La Lassitude de l'infini Modèle:Dunité. Collection particulière.
- La Méditation matinale Modèle:Dunité. Collection particulière.
- Place d'Italie Modèle:Dunité. Collection Jesi, Milan.
- 1913 :
- La Grande Tour ou La Tour rouge Modèle:Dunité. Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf.
- L'Incertitude du poète ou Incertitude du poète Modèle:Dunité. The Tate Gallery Londres.
- Les Joies et les énigmes d'une heure étrange Modèle:Dunité. Collection particulière.
- Mélancolie d'un après-midi.
- La Mélancolie d'une belle journée Modèle:Dunité. Bruxelles, musées royaux des Beaux-Arts de Belgique.
- La Nostalgie de l'infini
- Place avec Ariane Modèle:Dunité. The Metropolitan Museum of Art, New York.
- Portrait de Madame L. Gartzen Modèle:Dunité. Collection particulière.
- La Récompense du devin
- Le Rêve transformé Modèle:Dunité. The Saint-Louis Art Museum, Saint-Louis (Missouri).
- La SurpriseModèle:Sfn.
- 1914 :
- L'Angoisse du départ
- Le Cerveau de l'enfant Modèle:Dunité. Moderna museet, Stockholm.
- Chant d'amour ou Chanson d'amour Modèle:Dunité.
- La Conquête du philosophe Modèle:Dunité. Art Institute of Chicago, Chicago.
- La Destinée du poète Modèle:Dunité. Collection Ruth Stephan Franklin, Greenwich.
- L'Énigme de la fatalité
- L'Énigme du jour Modèle:Dunité. Museu de arte contemporãnea, São Paulo.
- L'Ennemi du poète Modèle:Dunité. Collection particulière.
- Gare Montparnasse ou La Mélancolie du départ Modèle:Dunité. Museum of Modern Art, New York.
- Mystère et mélancolie d'une rue
- Portrait (prémonitoire) de Guillaume Apollinaire Modèle:Dunité. Centre Georges Pompidou, Paris.
- 1915 :
- Le Double Rêve du printemps Modèle:Dunité. The Museum of Modern Art, New York.
- Le Duo ou Les Mannequins de la tour rose
- L'Inquiétude de la vie ou L'Astronome Modèle:Dunité. Houston (Texas), The Menil collection.
- Méditation matinale Modèle:Dunité. Galerie Krugier & Cie, Genève.
- Portrait de Paul Guillaume Modèle:Dunité. Musée de Grenoble.
- Le Prophète Modèle:Dunité. New York, Museum of modern art.
- Le Vaticinateur Modèle:Dunité. The Museum of Modern Art, New York.
- 1916 :
- Intérieur métaphysique (avec grande usine) Modèle:Dunité. Staatsgalerie, Stuttgart.
- Le Langage de l'enfant Modèle:Dunité. Collection particulière.
- La Mélancolie de la chambre, crayon, œuvre dédicacée « à Paul Guillaume, cordialement G. de Chirico » Modèle:Dunité. Collection particulière.
- La Mélancolie du départ<ref>Reproduction dans Pierre, op. cit., Modèle:P..</ref>
- Les Muses inquiétantes Neue Pinakothek, Munich.
- Nature morte évangélique I Modèle:Dunité. Museum of Modern Art, Osaka.
- La Révolte du sage Modèle:Dunité. Estorick Collection of Modern Italian Art, Londres.
- Le Salut d'un ami lointain Modèle:Dunité. Collection particulière, Italie.
- 1917 :
- Andromaque
- Les Bains mystérieux Museo d'arte moderna di Ca' Pesaro, Venise. Reproduction dans Dossier de l'art, op. cit., Modèle:P..
- La Chambre enchantée
- Grand intérieur métaphysique Modèle:Dunité. Reproduction dans Beaux Arts Magazine, no 335, mai 2012, Modèle:P..
- Le Grand Métaphysicien<ref name="r186">Reproduction dans Gabriele Crepaldi, L'Art moderne 1900-1945, Gründ, 2006, Modèle:P..</ref>.
- Intérieur métaphysique Modèle:Dunité. Collection particulière.
- Les Jeux du savant<ref name="r186" />
- Les Mathématiciens
- Les Muses inquiétantes
- La Muse métaphysique
- Rêve de Tobie Modèle:Dunité. Collection particulière.
- La Révélation du solitaire ou Intérieur métaphysique Modèle:Dunité. Collection particulière.
- 1918 :
- Le Revenant (Modèle:Dunité), collection particulière (en 1972).
- Hector et Andromaque
- 1919 :
- Autoportrait Collection particulière.
- Autoportrait (avec statue de profil) Collection particulière.
- Mélancolie hermétique Modèle:Dunité. Musée national d'art moderne, Paris.
- Paysage métaphysique Modèle:Dunité. Hulton Collection, Londres.
- Portrait de l'artiste avec sa mère Modèle:Dunité. Musée national d'art moderne, Paris.
- Le Retour du fils prodigue Modèle:Dunité. Collection particulière.
- 1920 :
- Portrait avec l'ombreModèle:Sfn.
- 1921 :
- Peruginesca Milan, Civico museo d'arte contemporanea di Palazzo Reale.
- 1922 :
- Le Fils prodigue Modèle:Dunité. Civico museo d'arte contemporanea, Milan.
- Paysage romainModèle:Sfn.
- Ulysse au bord de la mer Modèle:Dunité. Collection particulière.
- Villa romaine ou Villa italienne, tempera sur toile Modèle:Dunité. Collection particulière.
- 1923 :
- L'Autoportrait avec un buste de MercureModèle:Sfn.
- Le Départ du chevalier errant II, d'après Arnold Böcklin, L'Île des mortsModèle:Sfn.
- 1924 :
- Autoportrait à la palette, avec l'inscription latine « la gloire éternelle me sera attribuée »
- Autoportrait avec son frère Collection particulière. Reproduction dans Dossier de l'art, op. cit., Modèle:P..$
- Hector et Andromaque (deuxième version) Modèle:Dunité. Galleria Nazionale d'Arte Moderna, Rome.
- 1925 :
- Autoportrait (en train de se transformer en statue), tempera sur toile Modèle:Dunité. Collection particulière, Italie.
- Le Condottiere Modèle:Dunité. Collection particulière.
- Le Poète et sa muse Modèle:Dunité. The Philadelphia Museum of Art, Philadelphie.
- "Les Philosophes grecs Modèle:Dunité. Huile sur toile, Collection Nahmad, Suisse.
- 1926 :
- Composition avec autoportrait Béziers, musée des Beaux-Arts. Tableau volé le Modèle:Date-.
- Les Époux Modèle:Dunité. Musée de Grenoble.
- Les Rivages de la Thessalie
- Romaines Moscou, musée Pouchkine.
- 1927 :
- Les Archéologues Modèle:Dunité. Galleria Nazionale d'arte moderna, Rome.
- L'Esprit de domination Modèle:Dunité). Collection particulière.
- Gladiateurs et lion
- Les Meubles dans la vallée Collection Pallini, Milan.
- 1928 :
- L'Archéologue au temple, gouache sur toile Paris, Galerie Daniel Malingue.
- La Cohorte invincible
- L'École des gladiateurs Milan, Civico museo d'arte contemporanea.
- Le Gladiateur au repos Modèle:Dunité.
- Les Gladiateurs Collection particulière.
- 1929 :
- Combat de gladiateurs dans une chambre Modèle:Dunité. Collection particulière, Rome.
- L'Homme invisible
- 1930 :
- Cheval blanc ou Cheval et Gladiateurs Modèle:Dunité. Paris, musée national d'art moderne.
- L'Énigme du départ ou L'Énigme d'un départ Modèle:Dunité. Collection particulière.
- 1934 :
- Baigneuses sur la plage
- Deux chevaux sur la plage Collection particulière.
- 1936 :
- Banlieue de la ville paranoïa-critique.
- 1938 :
- Place d'Italie et Ariane.
- 1940 :
- Roger et Angélique Modèle:Dunité. Collection particulière.
- 1942 :
- Autoportrait en costume rouge Modèle:Dunité. Collection particulière.
- Hector et Andromaque Modèle:Dunité. Collection particulière.
- 1945 :
- Autoprotrait nu Modèle:Dunité. Galleria Nazionale d'arte moderna, Rome.
- Portrait d'homme (d'après Titien), huile sur carton Modèle:Dunité. Fondation Giorgio et Isa de Chirico, Rome.
- 1946 :
- Autoportrait en costume du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Dunité. Galleria Nazionale d'arte moderna, Rome.
- Hector et Andromaque (troisième version) Collection particulière.
- 1948 :
- Bains mystérieux avec statue Modèle:Dunité. Collection privée.
- La Chute de Phaéton, tempera sur toile (Modèle:Dunité), Fondation Giorgio et Isa De Chirico, Rome.
- 1950
- L'Addio del'amico che parte all'amico che rimane Modèle:Dunité. Tornabuoni Art, Paris. Reproduction dans Connaissance des arts Modèle:N°, décembre 2019, Modèle:P..
- 1957 :
- Bacchus, d'après Guido Reni Fondation Giorgio et Isa de Chirico, Rome.
- 1958 :
- Le Cygne mystérieux Collection particulière.
- Nature morte aux petites tomates rouges Modèle:Dunité. Fondazione Giorgio e Isa De Chirico, Rome.
- 1959 :
- Autoportrait dans un parc Modèle:Dunité. Fondation Giorgio et Isa de Chirico, Rome.
- 1960 :
- Scène mythologique, d'après Rubens Modèle:Dunité. Fondation Giorgio et Isa de Chirico, Rome.
- 1961 :
- Les Muses inquiétantes, version différente du tableau de 1918 : à l'horizon, la tour et le train en marche ont remplacé le château de Ferrare Modèle:Dunité. Collection particulière, New York.
- 1962 :
- Piazza d'Italia Modèle:Dunité. Collection particulière, Italie.
- 1967 :
- Soleil dans une chambre.
- 1968 :
- Offrant au soleil Modèle:Dunité. Fondation Giorgio e Isa De Chirico, Rome.
- Place d'Italie, Gran Gioco Modèle:Dunité. Galleria Muciacia.
- Retour d'Ulysse Modèle:Dunité. Fondation Giorgio e Isa De Chirico, Rome.
- Œdipe et le Sphinx
- 1969 :
- Les Gladiateurs sur le Paladin Collection particulière.
- Intérieur métaphysique avec soleilModèle:Dunité. Fondation Giorgio e Isa De Chirico, Rome.
- 1970 :
- Composition métaphysique avec tête de Jupiter Modèle:Dunité. Paris, musée national d'art moderne.
- La Lassitude d'Orphée, d'après Raphaël, Le Parnasse Modèle:Dunité. Fondation Giorgio e Isa De Chirico, Rome.
- 1971 :
- Intérieur métaphysique avec soleil éteint
- Place d'Italie avec soleil éteint Modèle:Dunité. Musée national d'Art moderne, Paris.
- La Place mystérieuse
- 1973 :
- Antigone consolatrice Modèle:Dunité. Paris, musée nationale d'art moderne.
- Bains mystérieux le matin Collection particulière.
- La Fontaine des bains mystérieux, construite dans le jardin du Palazzo dell'Arte de Milan
- Les Masques Modèle:Dunité. Collection particulière.
- Le Retour d'Ulysse Modèle:Dunité. Paris, musée national d'art moderne.
- 1974 :
- Le Peintre des chevaux, d'après Raphaël, Saint Luc peignant la Vierge
- 1975 :
- Tête d'animal mystérieux Modèle:Dunité. Paris, musée national d'art moderne.
Lithographies
- Soixante-six lithographies traitant de soleils et de lunes pour illustrer une réédition de 1930 de Calligrammes de Guillaume ApollinaireModèle:Sfn.
- Dix lithographies traitant des Bains mystérieux, pour illustrer une édition de 1934 de Mythologie de Jean Cocteau.
Sculptures
- Cheval et cavalier, 1967, bronze<ref>Collection particulière. Reproduction dans Dossiers de l'art, op. cit., Modèle:P..</ref>
- Pénélope et Télémaque, après 1970, bronze (1/9) Modèle:Dunité. Collection particulière.
Écrits
- Il ritorno al mestiere, in Valori plastici, Modèle:Numéros, novembre-Modèle:Date-Modèle:Sfn.
- Sull'arte metafisica - Estetica metafisica, article paru dans Valori plastici, Modèle:Numéros, avril-Modèle:Date-Modèle:Sfn.
- Arnoldo Böcklin, article paru dans Il Convegno, Modèle:Date-Modèle:Sfn.
- Il senso architettonico nella pittura antica, article paru dans Valori plastici, Modèle:Numéros, mai-Modèle:Date-Modèle:Sfn.
- Max Klinger, article paru dans Il Convegno, Modèle:Date-Modèle:Sfn.
- Salve Lutetia, article paru dans Bulletin de l'effort moderne, no 33, Modèle:Date-Modèle:Sfn.
- Le Survivant de Navarin, Le Fils de l'ingénieur, publiés à la suite d'une monographie écrite par Waldemar George, Chirico avec des fragments littéraires de l'artiste, Éditions des Chroniques du jour, 1928Modèle:Sfn.
- Modèle:Ouvrage ; rééd. par Henri Parisot dans la collection « L'Âge d'or », Paris, Flammarion, 1964.
- Une aventure de M. Dudron, couverture illustrée par Mario Prassinos, Paris, Fontaine, coll. « L'Âge d'or », 1945.
- Mémoires, 1962, Milan, Rizzolo Editore ; traduction en français (revue par Chirico) de Martin Tassilit, Paris, La Table Ronde, 1965. Nouvelle édition Paris, Flammarion, 2009 Modèle:ISBN.
- Poèmes Poesie, textes français et italiens (retrouvés et prés. par J.-Ch. Vegliante), Paris, Les Langues néo-latines (choix), puis : Solin 1981.
- L'Art métaphysique, textes réunis et présentés par Giovanni Lista, Paris, L'Échoppe, 1994.
- Monsieur Dudron, Paris, Éditions La Différence, 2004.
- À partir de 1911, Chirico a tenu des carnets d'impressions et de souvenirs. Il en a vendu quelques-uns à André Breton (restés inédits à ce jour), Paul Éluard, Jean Paulhan et Picasso<ref>Dossier de l'art, no 160, février 2009, Modèle:P..</ref>.
Œuvres de Giorgio de Chirico dans les musées
- Museo Novecento de Florence
- Galerie nationale d'Art moderne et contemporain, Rome
- Musée d'Orsay, Paris
Bibliographie
- Dossier de l'Art Modèle:N°, De Chirico février 2009
Notes et références
Articles connexes
- Bestetti Edizioni d'arte
- Alberto Savinio, son frère cadet, peintre et musicien
- Collection Verzocchi
- Réalisme magique
- Maison musée de Giorgio De Chirico