Guy XII de Laval

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Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Politicien

Fichier:Blason Guy XII de Laval-Châteaubriant.svg
Armes portées par Modèle:Souverain- de Laval lors du rôle d'armes du second traité de Guérande (1381). Ecartelé d'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur ordonnés 2 et 2 et chargée de cinq coquilles d'argent (Laval) et de gueules semé de fleurs de lys d'or (Châteaubriant). .

Modèle:Souverain- de Laval, Jean de Laval, né (après 1327 et mort le Modèle:Date de décès au Château de Laval, baron de Laval et de Vitré, vicomte de Rennes, de Gavre<ref>Gavere est une commune de Flandre-Orientale liée au comté d'Alost, à ne pas confondre avec Le Gâvre, près de Nantes.</ref> et d'Acquigny<ref>Première moitié. le 20 mai 1411, Étienne Osmont s'intitule : Vicomte d'Acquigny en la partie Monsieur de Laval.</ref>, châtelain du Désert, et gouverneur de Bretagne<ref>En l'absence de Modèle:Souverain- de Bretagne.</ref>. Il fut ainsi nommé au baptême par Modèle:Souverain3, duc de Bretagne, son oncle, prit, en succédant à son frère aîné, le nom de Guy suivant la loi de sa maison.

Pierre Le Baud, rappelle que dès le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le comte Modèle:Souverain- aimait les bons chantres et musiciens dont il entretenait plusieurs à ses despens.

Sa position de grand féodal fortuné, impliqué dans les conflits de succession en Bretagne, le plonge au cœur des antagonismes de la guerre de Cent Ans. Son nom est uni à ceux de Bertrand du Guesclin et de Modèle:Souverain3. On doit remarquer que tous les trois appartenaient à la maison de Laval : Modèle:Souverain- en était le chef ; Olivier de Clisson avait pour femme Catherine de Laval<ref>Par le contrat de mariage de Clisson, il fut dict et convenu qu'au cas que par faute d'hoir procréé dudict seigneur de Laval, la maison de Laval tombast à la dicte Catherine, ledict seigneur de Clisson prendroit le nom, cry et armes de Laval.</ref> et du Guesclin, Jeanne de Laval-Tinténiac, cousine et future femme de Modèle:Souverain-.

Famille

Jeanne de Laval possédait Meslay, Montsûrs, Olivet, Courbeveille, Bouère, dans la baronnie de Laval, Aubigné et plusieurs autres lieux en Bretagne : Châtillon, Tinténiac, Bécherel et Romillé. Ce mariage fait rentrer dans les mains de Modèle:Souverain- de Laval des biens qui étaient sortis par le don en parage fait en 1292 à André de Laval, fils de Modèle:Souverain3. Modèle:Souverain- récompensa sa baronnie, morcelée par les mariages. II racheta aussi de Jean L'Archevêque les seigneuries de Saint Ouën et de Juvigné.

Modèle:Souverain- de Laval par son second mariage, est l'ancêtre d'un nombre incalculable de roturiers, nobles et souverains de toute l'Europe.

Descendance

Modèle:Loupe

Histoire

La Guyenne

Malgré ses liens l'attachant à la Bretagne, il se tient écarté de la Guerre de Succession de Bretagne jusqu'en 1356. Il demeure en Guyenne, gardant plusieurs places appartenant à sa femme. Le douaire d'Isabeau<ref>André Duchesne, Histoire de la maison de Montmorency, Modèle:P..</ref>, sa belle-sœur fut à la mort de Modèle:Souverain- de Laval, et à la suite d'un accord signé à Château-Gontier, assigné sur les terres d'Acquigny<ref>Première moitié.</ref>, de Sainte-Marguerite, de Crèvecœur<ref>Cette baronnie de Crèvecœur, qui resta longtemps unie à celle d'Acquigny, avait son chefmois situé sur la rivière d'Eure, près de La Croix-Saint-Leufroy</ref> et de Frego, en Normandie. Au même moment, des guerres désolaient la Normandie à cette époque, le château d'Acquigny fut pris par le parti de Modèle:Souverain3.

Guerre de Succession de Bretagne

La Guerre de Succession de Bretagne ne s'arrête pas, la veuve de Montfort, Jeanne la Flamme, reprenant la lutte au nom de son fils, le futur Modèle:Souverain2. Rennes est à nouveau assiégée en 1357, par le duc de Lancastre, l'événement étant resté célèbre de par la présence de Bertrand Du Guesclin<ref>Daniel Pichot, La naissance d'une capitale, in Histoire de Rennes, PUR, Modèle:P..</ref>.

Après la Bataille de Poitiers en 1356 dans lequel Modèle:Souverain2 est fait prisonnier, Modèle:Souverain- se jette dans Rennes avec le vicomte de Rohan et d'autres seigneurs, pour défendre cette place assiégée par le Henry de Grosmont, duc de Lancastre<ref>Dom Morice, Histoire de Bretagne. t. I, Modèle:P..</ref>. Cette opération est sans doute effectuée pour Couanier de Launay<ref>Modèle:CouanierLaunayHistLaval</ref> sur la demande de son oncle Pierre de Laval, alors évêque de Rennes.

Modèle:Article détaillé

Par la suite, Bertrand Du Guesclin est fait prisonnier par John Chandos, chef de l'armée anglaise. Sa rançon est de Modèle:Unité. Le roi de France paie Modèle:Unité, Modèle:Souverain- de Laval répond du reste<ref>Couanier de Launay, Histoire de Laval, 818-1855, Modèle:P..</ref>.

Sa mère Béatrix de Bretagne lui apporta, le Modèle:Date-, les Modèle:Nombre de rente qui lui appartenaient sur les recettes des foires de Champagne : rente que, le Modèle:Date-, il céda à Olivier de Clisson, en sa qualité de mari de Béatrix de Laval, sœur de Guy, et dont la donation fut confirmée par lui et sa mère le Modèle:Date-<ref name="Du Bois">Essai sur l'histoire de la ville de Vitré et de ses seigneurs, Louis François Du Bois</ref>. Le Modèle:Date-, Modèle:Souverain-, assisté d'un grand nombre de seigneurs, consentit à ce que les ermites de l'ordre de Saint-Augustin demeurent à perpétuité à Guinefolle, dans le faubourg de Vitré, et y possèdent des maisons, des jardins et d'autres propriétés.

Après que le prieuré de Cunault eut été repris sur les Anglais par Modèle:Souverain3 et Bertrand Du Guesclin, il en avait eu la garde avec Geoffroy de Bresé, chevalier poitevin. Le Modèle:Date, Modèle:Souverain- écrit d'Avignon au duc d'Anjou d'user de tout son pouvoir pour obtenir la restitution du prieuré au titulaire Jean de Durfort, parent d'Hugues, cardinal diacre de Sainte-Marie in Porticu. Il fait la même demande, le 5 novembre de la même année, en faveur de Guy du Pin, son chapelain, pourvu alors du prieuré.

Le chartrier de la Roë<ref>Vol. 183, f. 17.</ref> contient aussi du sire de Laval et de Chasteaubrient un acte donné à Vitré, sous son signet le Modèle:Date, par lequel il donne à Guillaume de la Fontaine et à Olivier du Boishamon, commission de s'informer de la légitimité d'une rente de 20 s. sur la coustumerie de Marcillé dont les chanoines de la Roë réclamaient les arréages depuis neuf ans.

Pour l'Art de vérifier les dates<ref>Chronologie historique des sires, puis comtes de Laval, 1784, t. II, Modèle:P.. C'est uniquement dans l'édition publiée par Nicolas Viton de Saint-Allais, que l'histoire de sires, puis comtes de Laval est racontée.</ref>, quoique les guerres continuaient en Bretagne, il ne paraît pas que Modèle:Souverain- de Laval y ait pris beaucoup de part jusqu'à la bataille d'Auray.

Modèle:Souverain- fut aussi sollicité par Modèle:Souverain2 pour ramener la paix entre Jeanne de Penthièvre, duchesse de Bretagne et Jean de Montfort. C'est un fait à relever pour préciser le rôle de Modèle:Souverain- dans cette longue lutte où sans doute, suivant les instructions du pape, le sire de Laval chercha, mais inutilement, à pacifier les deux partis, Modèle:Date<ref>Lettres d'Modèle:Souverain-, n. 973, 1.344, 1.345, 1.430.</ref>. Modèle:Article détaillé

Avec Du Guesclin

En 1370, comme les Anglais couraient la France sous la conduite de Robert Knoles, le roi Modèle:Souverain2 lui donna commission de lever deux compagnies d'hommes d'armes pour s'opposer aux passages et ravages de ces ennemis. En même temps, le roi rappela Bertrand du Guesclin et le mit à la tête de son armée avec le titre de connétable.

Fichier:Guesclin retrato.JPG
Du Guesclin est fait connétable par le roi
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Bataille de Pontvallain et couronnement de Modèle:Souverain2

Apprenant le retour de Bertrand du Guesclin, les troupes anglaises s'étaient éloignés de Paris et se dirigeaient vers la Bretagne, pour y prendre leurs quartiers d'hiver. Le Modèle:Date, lors de la bataille de Pontvallain, le connétable de France Bertrand Du Guesclin, opérant par surprise, défait les troupes anglaises de Robert Knolles commandées par son lieutenant Thomas Granson, permettant ainsi la libération (pour quelque temps) de la province du Maine et des forteresses angevines tenues par les Anglais. Robert Knolles dut alors se replier en Bretagne. Cette défaite des Anglais est due en grande partie à la valeur de Modèle:Souverain- de Laval ; et le roi Modèle:Souverain- le reconnut lui-même par le don qu'il lui fit de quatre mille livres d'or avec une pension de trois cents livres par mois pour son état<ref>Archives de Laval, et chambre des comptes de Paris.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Modèle:Souverain- suit en 1371 Bertrand Du Guesclin en Poitou. Il prend part aux conquêtes que le Connétable effectue sur les Anglais. Contrairement aux habitudes de la chevalerie française, Du Guesclin ne procède pas par grandes campagnes avec tout l'ost français, mais préfère reconquérir méthodiquement des provinces entières, assiégeant château après château. Il va chasser les Anglais de la Normandie, de la Guyenne, de la Saintonge et du Poitou.

Georges Minois, historien du Moyen Âge, qualifie ainsi les victoires et la reconquête menées par Bertrand Du Guesclin : « Certes, il ne conduit qu'une petite troupe de quelques centaines d'hommes, mais il obtient avec eux des résultats plus importants qu'avec une grosse armée, coûteuse, lourde, encombrante et lente<ref>Du Guesclin de Georges Minois, édition Fayard, 1993, Modèle:P..</ref>. » Cette tactique victorieuse est menée pour trois raisons majeures :

  • Premièrement, Modèle:Souverain- est avare de son argent, le connétable doit se contenter de peu de moyens ;
  • Deuxièmement, cela lui permet de tirer le maximum de ses maigres effectifs : il a obtenu plus de résultats en un mois de campagne (Modèle:Date-) que Robert Knollys, le meilleur capitaine d'Modèle:Souverain-, en six ;
  • Troisièmement, ce type de guerre, guerre d'embuscades, autrement dit, guérilla avant l'heure, est la mieux adaptée aux circonstances, puisqu'il s'agit de reprendre des châteaux dispersés, qui commandent routes et carrefours ; son petit groupe, mobile, souple, avec un noyau d'élite breton<ref>Dont les sires de Laval (Modèle:Souverain- de Laval, de Rohan et Clisson.</ref>, bien soudé, anticipe les actions des « commandos » du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en frappant vite, à l'improviste, en restant insaisissable, en entretenant l'insécurité chez l'ennemi et en le décourageant petit à petit. Cette stratégie s'avère très payante.

Au commencement de 1373, toutes les régions comprises entre la Loire et la Garonne reconnaissent l'autorité de Modèle:Souverain-. Les sires de Laval, de Clisson et de Rohan reçoivent enfin la reddition de la Roche-sur-Yon, qu'ils assiègent depuis près d'un an<ref>Dom Morice, Dom Lobineau.</ref>. Après cette campagne militaire, ces seigneurs retournent dans leurs possessions.

En 1374, Du Guesclin se marie avec Jeanne de Laval, cousine de Modèle:Souverain-, ajoutant ainsi à la fraternité d'armes, un lien familial.

Marche contre Modèle:Souverain- de Bretagne

En 1373, Modèle:Souverain3, duc d'Anjou, gendre de Jeanne de Penthièvre, duchesse de Bretagne, et du Guesclin, rentrent en Bretagne avec de grandes forces, dans la vue de punir le duc Modèle:Souverain3 de ses pratiques secrètes avec l'Angleterre.

Modèle:Souverain- Laval se joint aux seigneurs bretons soulevés contre Modèle:Souverain- de Bretagne ; et, tandis que le vicomte de Rohan s'empare de Vannes, et Clisson d'autres villes, Modèle:Souverain- marche contre Rennes dont il se rend maître. Modèle:Souverain- fait continuer les travaux commencés par Modèle:Souverain- de Bretagne pour la construction de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle de Rennes, fondée à la suite de la bataille d'Auray. Le chœur et une partie des dortoirs et des cloîtres sont achevés par ses soins.

Ces échecs obligent Modèle:Souverain- de Bretagne à se retirer en Angleterre. Le but du roi Modèle:Souverain- est de réunir le duché de Bretagne au domaine royal de France comme un moyen assuré d'établir la tranquillité du royaume, avec promesse de faire bonne part aux seigneurs alliés ; et, pour cela, il leur demande les places et forteresses qu'ils y possèdent<ref>Bertrand d'Argentré indique le vicomte de Rohan et Clisson commencent à prêter l'oreille à ces offres, mais que Modèle:Souverain- de Laval répond Modèle:Citation</ref>.

Devant les manœuvres de Modèle:Souverain-, Modèle:Souverain- de Laval, dans une conférence qu'il tient en son hôtel avec les deux autres seigneurs, leur remontre la conséquence de la prétention du roi<ref>Modèle:Citation Bertrand d'Argentré, Histoire de Bretagne.</ref>. rappelant tous les avantages dont ils seraient privés par la réduction de la Bretagne en simple province du royaume de France. Le résultat de cette allocution est le prompt départ<ref>Ils quittent la cour sans dire adieu, et se retirent dans leurs places, sous prétexte de les garder et de pourvoir aux besoins de la Bretagne menacée par les Anglais</ref> des barons pour la Bretagne.

Le retour de Modèle:Souverain- de Bretagne

Modèle:Souverain-, débarque avec des troupes anglaises à Dinard le Modèle:Date dans un climat d'allégresse et reprend le contrôle du duché. Les seigneurs de Laval, de Châtillon et du Guesclin informent de ce retour le duc d'Anjou. La lettre de Modèle:Souverain-<ref>Dom Morice, Preuves, II col. 226, 227.</ref> exprime la confiance que lui inspirent les premières déclarations du duc et l'espoir de voir promptement la Bretagne purgée d'Anglais.

Une trêve est signée avec la France dès le 14 octobre. Les Anglais prennent quatre places fortes maritimes et dix châteaux, places fortes stratégiques, pour garantir la dette contractée par Modèle:Souverain- pour cette reconquête de son duché <ref group=note>Ce « retour triomphal » du duc de Bretagne en ses terres est le thème de la chanson traditionnelle An Alarc'h (« Le cygne » en breton), qui est reprise par différents artistes contemporains comme symbole de l'indépendance bretonne, notamment Gilles Servat et Alan Stivell</ref>. En Modèle:Date les représentants des États, dont Modèle:Souverain- est au premier rang, inquiets de la présence anglaise envoient une supplique au roi afin qu'il accorde son pardon au duc et lui permette de conserver son héritage<ref>Jean-Pierre Leguay & Hervé Martin op.cit Modèle:P.128</ref>.

Traité de Guérande (1381)

Modèle:Souverain- meurt en Modèle:Date, la réconciliation avec Modèle:Souverain2 est alors possible et donne lieu au second traité de Guérande le Modèle:Date. Les députés qui le négocièrent sont, de la part du roi, le sire de Coucy ; le sire de Raineval ; Arnaud de Corbie, premier président au parlement de Paris ; Anseau de Plaisans, sire de Montferrand et messire Jean de Rais : de la part du duc, Modèle:Souverain- de Laval ; Charles de Dinan, sire de Montafilant; Guy de Rochefort, sire d'Assérac ; et messire Guillaume Levesque<ref>Archives de Laval.</ref>.

Modèle:Souverain- rend l'Hommage<ref>Hommage simple plutôt que lige, Auray 1364, Laurence Moal, Modèle:P., voir aussi Histoire de Bretagne : Tome quatrième (1364-1515) d'Arthur Le Moyne de La Borderie, Modèle:P.11</ref> à Modèle:Souverain- et peut gouverner en paix son duché.

Campagne de Flandre

Modèle:Souverain- fait la campagne de Flandre à partir de 1381 avec le vicomte de Rohan et Modèle:Souverain3. Modèle:Souverain- participe au Passage de Comines, puis tous trois combattent à la Bataille de Roosebeke, où l'oriflamme fut portée par le sire de la Trémoille<ref>André Favin, Théâtre d'honneur, Modèle:P.</ref>. Jean Froissart, parlant de cette campagne, indique que la maison de Laval avait pour cri de guerre Saint-Py-Laval. Il s'agit d'une méprise pour Couanier de Launay<ref>Histoire de Laval 818-1855, Modèle:P.</ref>.

Gouverneur de Bretagne

Le duc Modèle:Souverain3 étant réconcilié avec la France, accompagne le roi Modèle:Souverain2, en 1382, dans son expédition de Flandre. Avant son départ, il donne commission à Modèle:Souverain- de Laval, par lettres scellées le 22 juillet de la même année, de gouverner la Bretagne en qualité de son lieutenant-général, avec pouvoir d'agir comme sa propre personne, de donner des grâces, d'établir des gouverneurs et des capitaines dans toutes les places, d'accorder des trêves et d'agir, en un mot, comme le duc lui-même<ref>Couanier de Launay, Histoire de Laval 818-1855, Modèle:P..</ref>.

Protection du connétable de Clisson

La rivalité avec les Penthièvre et Modèle:Souverain3 demeure malgré la mort de Jeanne de Penthièvre en 1384. Le chef de cette maison est désormais son fils Modèle:Souverain3 prisonnier en Angleterre.

Les biens de la famille de Penthièvre sont administrés par le Connétable de France Modèle:Souverain3 dont la fille Marguerite de Clisson est devenu l'épouse de Modèle:Souverain- de Chatillon. Marguerite est aussi la fille de Catherine de Laval.

Modèle:Souverain- de Laval était avec Beaumanoir et le Connétable de France Modèle:Souverain3, le Modèle:Date au château de l'Hermine, lorsque Modèle:Souverain- de Bretagne fait arrêter secrètement Clisson, dans le but de le faire mourir<ref>S'étant aperçu de la trahison, Modèle:Souverain- de Laval indique à Modèle:Souverain- : Ah, monseigneurn par Dieu, que voulez-vous faire ? N'ayez nulle mâle voulenté sur beau-frère le connétable. Le duc lui ordonne de se retirer, et fait aussi emprisonner Beaumanoir. Modèle:Souverain- de Laval reste au château. Instruit le soir par Bazvalen, commandant du château de l'ordre que celui-ci avait reçu de noyer Clisson pendant la nuit, il l'engage à en suspendre l'exécution.</ref>.

Peu après, le duc de Bretagne négocie avec Modèle:Souverain- :

  • il se contente d'une rançon et fixe celle-ci à Modèle:Nombre d'or,
  • il exige la remise de toutes les places qui appartiennent à Clisson dans la Bretagne,
  • il demande la rupture du mariage proposé à Modèle:Souverain3.

Laval promet tout ; la rançon est payée ; mais le connétable de Clisson à peine libre va porter ses plaintes au roi de France. Il rachète Jean de Penthièvre, et Modèle:Souverain- se rend garant de dix mille francs d'or sur sa rançon<ref>dom Morice, Preuves, II. col. 329.</ref>.

La Bretagne est alors au bord de la guerre civile. Modèle:Souverain- quitte alors la Bretagne pour venir habiter dans le Maine. Le conflit dure jusqu'à la réconciliation de 1395.

Administration du duché de Bretagne

Le Modèle:Date-, Modèle:Souverain- figure parmi les barons dans l'acte d'assignation de douaire faite à Jeanne de Navarre, duchesse de Bretagne. Au cours de l'année 1398, un bourgeois de Vitré, nommé Pierre Pilet, accuse Guillaume, seigneur de Marcillé-Robert, d'avoir fait tuer par ses fils un des parents de l'accusateur. Il échéait gage de bataille : il fut jeté par Pilet. Malgré l'édit de 1306 qui défendit les duels juridiques, le baron de Laval accorda la permission de combattre. Comme Guillaume fit valoir son âge avancé<ref>I1 suffisait d'avoir 40 ans pour être dispensé du duel personnel.</ref>, il obtint la faculté de se faire remplacer par le bâtard du Plessis qui tua Pierre Pilet. Les comtes d'Alençon et la baron de Laval transigèrent en Modèle:Date- au sujet de la mouvance d'une partie du Vandelais, dont Jean de Laval avait été seigneur, et dont Modèle:Souverain- était héritier du chef de Jeanne de Laval, sa dernière femme.

Il fait, en 1401, un accord avec Modèle:Souverain3, pour délimiter leurs juridictions réciproques.

La duchesse Jeanne de Navarre, veuve de Modèle:Souverain3, ayant accordé son mariage avec Modèle:Souverain3, roi d'Angleterre, et se disposant à l'aller joindre, invite, en 1402, le duc de Bourgogne, Philippe le Hardi, à venir la trouver.

Le duc se rend, le [[1er octobre|Modèle:Abréviation discrète octobre]] à Nantes, où la duchesse lui remet, le Modèle:Date-, la tutelle de ses enfants et la régence du duché pendant la minorité de l'aîné. Plusieurs seigneurs bretons<ref>Dont Modèle:Souverain-</ref>, le comte de Penthièvre à leur tête, s'opposent à cette disposition, et redoutent les inconvénients qui peuvent surgir du séjour du jeune duc en Angleterre. Le duc de Bourgogne part de Nantes le Modèle:Date-. Il obtient, malgré l'opposition de quelques seigneurs, que la régence de Bretagne lui soit confiée et que les enfants de Modèle:Souverain- lui sont remis en garde. Modèle:Souverain- de Laval est nommé administrateur des biens des enfants mineurs de Modèle:Souverain3, et reçoit procuration pour administrer le duché pendant l'absence du duc de Bourgogne. Il est en même temps établi capitaine de Jugon<ref>Qui a Bretagne sans Jugon, a chape sans chaperon.</ref>, place alors très importante.

Modèle:Souverain- a besoin de recourir à une levée de deniers pour pourvoir aux dépenses de son administration, et essuie un refus de la part de Raoul de Coetquën<ref>Soi-disant chambellan du duc de Bretagne.</ref>. Il doit recourir contre lui à la voie des armes<ref>Il lance sur les terres de Coetquën des compagnies sous la conduite des sires de la Feuillée, de Chaources, d'Averton, de Brée, d'Orange, de Fontenailles, etc.</ref>. Coetquen se plaignit au parlement de Paris<ref>Abbé Angot, « Saint-Gervais et Saint-Protais de Brée, monographie paroissiale. », 1884 [1]</ref> que plusieurs chevaliers sur les ordres de Modèle:Souverain- auraient emmené prisonniers ces sujets<ref>Charles Maucourt de Bourjolly, Histoire de Laval.</ref>.

En 1404, curateur du duc Modèle:Souverain3 depuis la mort du père de celui-ci, Modèle:Souverain- est déchargé de ses fonctions par Modèle:Souverain3 par lettres-patentes du 14 janvier, en raison des faiblesses dues à son âge. Jean confirme les officiers qu'il a institués, et le met à l'abri de toute recherche.

Décès

Modèle:Souverain- de Laval acquiert le domaine du Saint-Ouën-des-Toits en 1408<ref>Abbé Angot, Dictionnaire de la Mayenne, tome III, Modèle:P.. </ref>.

Il décède au château de Laval<ref>Jean Froissart dit de lui, qu'il aima souverainement l'honneur de la France, et Pierre Le Baud qu'« d'avoir été moult prod'homme vers Dieu et les hommes. Car il estoit merveilleusement dévot aux églises, et aumosnier aux pauvres. Il disoit chacun jour des heures canoniales, et aima les bons chantres et musiciens dont il entretenoit plusieurs à ses dépens et qui chacun jour disoient le service devant luy en sa chapelle. Aussi ayma-il le bien du commun peuple, lequel il garde et défendit à son pouvoir d'oppression tant qu'il vesquit et après sa mort à différence de ces prédécesseurs, il fut surnommé Guy si Dieu me doict bonne vie, pour ce que tel estoit son serment. ».</ref> le Modèle:Date, et est inhumé à l'abbaye de Clermont<ref>Et non à l'église des Cordeliers de Laval, comme l'affirme André René Le Paige, ou Duchêne, d'après Chopin.</ref> à côte du grand autel, vis-à-vis, de Béatrix de Bretagne, sa mère. Jeanne, sa femme, lui survécut vingt et un ans, étant morte le Modèle:Date.

Un bâtisseur

Modèle:Souverain- de Laval, et sa femme, tous les deux dans leur vieillesse s'adonnèrent aux œuvres de piété et firent plusieurs fondations importantes. Ils sont à l'origine :

On trouve le nom de Guy dans trois chartes<ref name="Du Bois" /> en faveur de l'hospice Saint-Nicolas de Vitré : en 1384, pour la réunion à la chapellenie d'une messe fondée en 1393 et de revenus qui y étaient attachés, à la charge imposée au prieur de confesser les malades et de pourvoir à leur sépulture ; en 1385, pour faire délivrer de la forêt de Vitré du bois mort à ce prieur, qui est encore Jean de La Courbe ; et en 1387, pour la délivrance an même ecclésiastique de la dîme des pains dépensés au château de Vitré.

Notes et références

Notes

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Références

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Articles connexes

Source partielle

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