Hector Giacomelli

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Modèle:Autre Modèle:Infobox Artiste

Hector Giacomelli, né à Paris le Modèle:Date et mort à Menton le Modèle:Date de décès, est un aquarelliste, graveur et illustrateur français.

Il est connu surtout pour ses peintures d'oiseaux et la précision de ses dessins de végétaux. Il a été l'illustrateur de Jules Michelet, André Theuriet, François Coppée, Alfred de Musset

Biographie

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Médaillon d'Hector Giacomelli, Paris, cimetière Montmartre.
Fichier:Hector GIACOMELLI, cimetière Montmartre.JPG
Tombe d'Hector Giacomelli, Paris, cimetière Montmartre.

Né à Paris le Modèle:Date- d'un père italien professeur de chant<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Hector Giacomelli est d'abord graveur avant de devenir dessinateur pour l'orfèvrerie et les bijoux<ref name=":0">Joseph Uzanne, Album Mariani, Librairie Henri Floury, Paris, Modèle:Vol., 1897, Modèle:P..</ref> de 1844 à 1854.

Il se passionne pour l'œuvre d'Auguste Raffet, qu'il rencontre dès 1837<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et dont il publie le catalogue raisonné en 1862<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Vers l'âge de trente ans, une maladie grave le force à s'éloigner de Paris<ref name=":0" />. Il s'installe à la campagne à côté de Tours en 1853<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Voisin d'Alfred Mame, il s'intéresse à l'ornementation et l'illustration des livres, dessine des plaques de reliures<ref name=":2" />. Il dessine et peint les plantes, les insectes et les oiseaux (petits passereaux notamment) autour de sa maison de campagne.

Il a un fils, Georges Giacomelli (1855-1950), qui épouse en 1887 Marie Lecoq, fille de Félix Lecoq, inspecteur général des écoles vétérinaires de France, et nièce du botaniste Henri Lecoq<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

En 1863, il s'installe à Versailles, puis en 1890 à Clermont-Ferrand<ref name=":2" />, où il fait construire un chalet non loin du château de L'Oradou. Ce château acquis par Henri Lecoq en 1869 est lieu de décès de son épouse Adèle Popelin le Modèle:Date-.

Il meurt le Modèle:Date- à Menton, à la villa del Sol, où l'accueillait sa famille<ref name=":2" />.

Son corps est transporté à Paris et inhumé au cimetière Montmartre dans la Modèle:32e, avenue Saint-Charles (Modèle:4e ou Modèle:5e), dans une tombe ornée d'un petit médaillon de bronze le représentant.

Il y repose avec<ref>Son père Joseph Giacomelli, maître de chapelle (selon l'acte de décès d'Hector à Menton), ne repose pas à Montmartre, du moins son nom ne figure pas sur la stèle.</ref> :

  • sa mère Anne Rebours (1801-1875) ;
  • sa femme Adèle Popelin (1821-1895) ;
  • son fils Georges, et ses petits-fils ;
  • Félix Giacomelli (1893-1916), aviateur, mort pour la France, sous-lieutenant de l'escadrille C39.

L'illustrateur

Fichier:Los pájaros y la primavera, de Giacomelli.jpg
Les oiseaux et le printemps, gravure de Fortuné Méaulle d'après Giacomelli (1883).
Fichier:2018 PAR 16843 0073 000(giacomelli hector recueil de 20 photographies de ses oeuvres fin xixe).jpg
Aquarelle reproduite dans un recueil de 20 photographies des œuvres d'Hector Giacomelli, localisation inconnue.

Giacomelli se fait notamment connaître par l'illustration du texte de La Sainte Bible selon la Vulgate, parue en 1866 chez Mame, qu'il produit avec Gustave Doré.

Dans le domaine de l'illustration naturaliste, avec un souci du détail apprécié des éditeurs et des lecteurs, il travaille pour L'Oiseau et L'Insecte de Jules Michelet en produisant des images, qui en feront un illustrateur recherché jusqu'aux États-Unis.

Il contribue par ses dessins et aquarelles Modèle:Incise à plusieurs journaux, tels que Le Monde illustré, Le Magasin pittoresque, L'Illustration ou encore La Nature, un périodique de vulgarisation spécialisé dans les sciences<ref name=LaNatIllustr2019>Modèle:Article.</ref>.

À l'époque, ces journaux, et notamment le journal La Nature auquel Giacomelli a contribué de 1879 à 1886 par 21 illustrations ; Modèle:Citation figurant surtout des oiseaux, exigeait de ses illustrateurs qu'ils marient un talent de vulgarisation scientifique à l'émotion esthétique voire au pittoresque Modèle:Incise, ainsi qu'une certaine modestie, puisque contrairement aux articles, les illustrations n'étaient que rarement signées<ref name=LaNatIllustr2019/>. Dans la revue La Nature, Giacomelli est cependant particulièrement apprécié et mis en valeur : ses illustrations sont toutes publiées en pleine page, ce qui est exceptionnel<ref name=LaNatIllustr2019/>. Et ce sont ses dessins qui semblent inspirer la logique des séries de textes publiés (série des nids d'oiseaux, correspondant à 12 illustrations livrées par l'artiste, accompagnant douze textes, plus fournis que d'habitude, et tous écrits par Émile Oustalet alors considéré comme ornithologue de premier plan)<ref name=LaNatIllustr2019/>. Hormis pour la première de ces illustrations, gravée par Fortuné Méaulle qui ne travaille qu'épisodiquement avec La Nature, ce sont Smeeton-Tilly puis E. A. Tilly, comptant parmi les meilleurs graveurs attitrés de la revue, qui traduiront la plupart de ses dessins gouachés et/ou aquarellés en gravures prêtes à être publiées<ref name=LaNatIllustr2019/>.

Il illustre aussi à titre privé les livres que lui apportent les bibliophiles fortunés. Il est l'un des organisateurs de l'Exposition des estampes du siècle de 1887 et de la section rétrospective des beaux-arts de l'Exposition universelle de Paris de 1889.

Hector Giacomelli a illustré entre autres :

La série des saisons : produite pour la revue La Nature, de la fin de premier semestre 1882 au début du premier semestre 1883, il s'agit de quatre œuvres à caractère principalement esthétiques bien qu'accompagnées par un article de vulgarisation scientifique (aquarelles reproduites en gravure dans la revue qui les présente comme offertes au lecteurs). La première est légendée : « Le Printemps. Lilas, aubépine et papillons blancs ; Composition inédite de Modèle:M.<ref>Composition inédite de Modèle:M. », La Nature, premier semestre 1882, Modèle:P..</ref>. Elle est suivie de « L'Été ; rose et Lucane cerf-volant<ref>H. Giacomelli (1882), L'Été. – Rose et Lucane Cerf-volant ; La Nature, deuxième semestre, Modèle:P..</ref> ; « L'Automne. – Branches de vigne et colimaçons.<ref>H. Giacomelli (1882) L'Automne. – Branches de vigne et colimaçons. ; La Nature, deuxième semestre, Modèle:P.</ref> ; L'Hiver. – Le grillon domestique<ref>H Giacomelli (1882) « L'Hiver. – Le grillon domestique. – Composition inédite de M. Giacomelli », La Nature, premier semestre 1883, Modèle:P.</ref>.

Le collectionneur

Giacomelli est également un collectionneur réputé : Modèle:Citation, écrit Henri Beraldi, Modèle:Citation

Après sa mort seront dispersés de nombreux tableaux, dessins et aquarelles notamment signés Noël François Bertrand, Auguste Bigand, Karl Bodmer, Charles-François Daubigny, Eugène Delacroix, Auguste Raffet, ainsi que des sculptures, notamment d'Antoine-Louis Barye, Pierre-Jules Mêne et Auguste Cain. Sa collection a été dispersée aux enchères en 1905<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Œuvre

Le peintre des oiseaux

L'une des pièces les plus souvent reproduites de Giacomelli est intitulée Passereaux alignés sur une tige de bois<ref>Modèle:Base Joconde.</ref>. On y voit 24 passereaux de couleurs variées, serrés les uns contre les autres et regardant dans toutes les directions.

Fichier:Hector Giacomelli - A Perch of Birds - Walters 37963 - Front Mark.jpg
Passereaux alignés sur une tige de bois (années 1880), aquarelle, Baltimore, Walters Art Museum.
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Passereaux alignés sur une tige de bois (1880), lithographie.

Réception critique

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Notes et références

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Annexes

Bibliographie

Liens externes

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