Histoire de l'état civil en France

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L'histoire de l'état civil en France trouve ses racines dans les pratiques de l'Église catholique, bien que celui-ci n'ait été véritablement institué qu'avec le décret du Modèle:Date qui laïcise l'état civil.

Registres paroissiaux et d'état civil sous l'Ancien Régime

Avant l'instauration de l'état civil, l'identification des personnes est régie principalement par la « reconnaissance interpersonnelle », fondée sur la perception des visages. La reconnaissance orale est alors facilitée par une hausse démographique modérée et un taux endogamique élevé. De fait, l'affaire judiciaire d'usurpation d'identité Martin Guerre, jugée par le Parlement de Toulouse en 1560, montre la difficulté de procéder à l'identification des personnes de façon fiable, en l'absence de documents écrits.

Au Moyen Âge, chaque personne n'est identifiée que par son prénom (bien souvent le nom de baptême du saint correspondant à leur jour de naissance), précisé par celui du père ou un lieu de vie. Le nom de famille, en l'occurrence le patronyme, n'est stabilisé en France qu'entre le Modèle:S mini- et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="manote">Jean-Pierre Gutton, Établir l’identité : l’identification des Français du Moyen Âge à nos jours, PUL, mai 2010</ref>.

En France, comme la plupart des pays de l'Europe de l'Ouest, c'est après le concile de Trente, qui définit les sept sacrements, que l'autorité religieuse systématise les registres paroissiaux, dans lesquels sont inscrits les baptêmes, les mariages et les sépultures. Ces précurseurs de l’état civil servent aussi de preuve dans les procès, raison pour laquelle les différents gouvernants les ont rendus obligatoires puis ont progressivement accru les mentions portées aux actes. Ces registres sont parfois assortis d'un « registre d'état des âmes » (équivalent de l'actuel Registre de population) rédigé à titre privé par des curés qui veulent faire un état moral de leur paroisse, afin de démasquer notamment des cas de bigamie, de concubinage ou d'impiété<ref>Ces registres intéressent beaucoup les généalogistes, sociologues et démographes car ils peuvent recenser aussi les professions, les migrations des paroissiens et leur catholicité.</ref>.

Le plus ancien registre conservé est celui de Givry, en Saône-et-Loire, puisqu'il remonte jusqu'à l'année 1303<ref> Voir ref dans Givry (Saône-et-Loire)</ref>. En 1406 c'est l'évêque de Nantes, Henri le Barbu qui s'intéresse à l'état civil, suivi dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par ses confrères de Saint-Brieuc (en 1421) et de Dol-de-Bretagne en 1446Modèle:No-ref.

Fichier:Ordonnance de Villers-Cotterets (Titre).png
Ordonnances royaulx sur le faict de la justice et abbreviation des procès par tout le royaulme de France<ref>Ordonnance de Villers-Cotterets, texte imprimé de l'ordonnance promulguée le 1er août 1539 à Villers-Cotterets, Bibliothèque nationale de France, Réserve des livres rares, Paris</ref>.

Mais l'acte officiel instituant la tenue obligatoire de « registres des baptêmes » date de 1539. C'est l'ordonnance de Villers-Cotterêts, signée par [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]].

L'enregistrement des mariages et sépultures est imposé à partir de 1579 par l'ordonnance de Blois. Ainsi, à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les baptêmes, mariages et décès sont inscrits sur les registres paroissiaux de l'Église catholique.

Loin du fait religieux s'installe une réalité civile de l'acquisition des biens dans les familles. Dès le début de cet enregistrement, on se heurte aux problèmes des protestants dont la croyance n'est pas reconnue par la monarchie française, sauf entre l'édit de Nantes (1598) et l'édit de Fontainebleau (1685). Les mariages consacrés secrètement par des pasteurs n'ont aucune valeur au regard de la loi et les enfants nés de ces unions sont considérés comme enfants illégitimes et ne peuvent en aucun cas succéder à leurs parents. Ce sont alors les autres membres de la famille qui bénéficient de l'héritage des biens et titres, aussi bien du côté paternel que maternel.

C'est en Modèle:Date, dans l'« ordonnance touchant réformation de la justice » (aussi dite « ordonnance de Saint-Germain-en-Laye » ou « Code Louis ») que la tenue des registres en double est en principe rendue obligatoire, réduisant fortement la perte totale des informations pour cause de troubles, guerres, incendie ou dégradations par les rongeurs. L'un des exemplaires, dit « grosse » devra être conservé par le greffe du bailliage tandis que l'autre, la « minute », après avoir été paraphé, retournera entre les mains du curé desservant la paroisse. L'ordonnance avait pour but, entre autres, de substituer aux preuves par témoins devant les tribunaux royaux des preuves écrites, fondées sur les « registres ». En outre, le papier timbré devient obligatoire pour la confection d'actes authentiques. C'est d'ailleurs l'imposition d'une nouvelle taxe sur celui-ci qui provoqua, en 1674, la révolte du papier timbré, qui agite en particulier Bordeaux et la Bretagne.

L'ordonnance de 1667 demeura cependant mal appliquée pendant plusieurs décennies. La multiplication des offices, pour des raisons financières, à la fin du règne de [[Louis XIV de France|Louis Modèle:XIV]], ainsi que la querelle janséniste, conduisirent en effet de nombreux curés et responsables de ces registres à les accaparer et à refuser de les transmettre à la justice royale.

Modèle:Citation bloc

L’édit de Louis XIV d’Modèle:Date- crée réellement les greffiers de l’état civil, chargés de gérer les archives en recevant une copie du registre paroissial chaque année. Ils sont par ailleurs habilités à délivrer des extraits des actes mentionnés dans ces registres.

Selon l'historien Vincent Denis, Modèle:Citation<ref name=Denis>Vincent Denis, Une histoire de l'identité. France, 1715-1815, Champs Vallon, 2008, Modèle:Chap. Modèle:Rom-maj, « Les vivants et les morts », Modèle:P.333-382 (citation Modèle:P.336).</ref>. En revanche, les registres de l'armée sont mieux tenus : en 1716, la monarchie crée « les contrôles des troupes avec signalement » pour lutter notamment contre les déserteurs qui se réengagent afin de toucher une nouvelle prime de mobilisation<ref name="manote"/>.

Aussi, dans l'immense majorité des paroisses, c'est seulement à partir de la déclaration du Modèle:Date, rappelant et complétant l'ordonnance de 1667, que l'obligation de tenue en double des registres sera réellement généralisée<ref name=Denis/>. Préparée par le procureur général du Parlement de Paris, Guillaume-François Joly de Fleury, associé au chancelier Henri François d'Aguesseau<ref name=Denis/>, cette déclaration prescrit notamment l'obligation pour le curé, les comparants et les témoins de signer, apposer une croix au bas de l'acte ou déclarer ne savoir signer ce qui devra être aussitôt retranscrit. Ce texte détaille aussi les différentes informations qu'il convient d'enregistrer par écrit, au moment du baptême, du mariage et de la sépulture, et insiste sur l'obligation d'enregistrer les ondoiements (rite simplifié de baptême que l'on fait en cas de danger de mort) pour les enfants mort-nés<ref name=Denis/>. De plus, dans le cas d'un décès par mort violente, l'inhumation ne peut avoir lieu que sur l'ordonnance d'un juge criminel<ref name=Denis/>. Enfin, ceux à qui l'on refuse une sépulture religieuse devront être enterrés après une ordonnance du juge de proximité<ref name=Denis/>. Le clergé régulier est soumis aux mêmes règles que l'ensemble de la société, de même que les hôpitaux généraux<ref name=Denis/>. Modèle:Citation<ref>Vincent Denis, Modèle:Op. cit., Modèle:P.338 </ref>. Progressivement, la justice royale devient ainsi Modèle:Citation<ref>Vincent Denis, Modèle:Op. cit., Modèle:P.341 </ref>.

Jusqu'aux années 1730, la découverte des causes de la mort, en cas de mort violente, est toutefois l'une des priorités des fonctions des agents chargés du maintien de l'ordre (maréchaussée, lieutenant général de police, etc.), régie en particulier par l'ordonnance criminelle de 1670 (titre Modèle:XXII)<ref>Vincent Denis, Modèle:Op. cit., Modèle:P.346 </ref>. La déclaration de 1736 renforce ces dispositions réglementaires. À Paris, les morts anonymes sont envoyés à la morgue (à la « basse-geôle » du grand Châtelet) pour y subir des examens médicaux. Si le corps n'est pas reconnu ni réclamé, il est ensuite transmis aux religieuses de l'Hôpital de Sainte-Catherine, qui l'inhument au cimetière des Innocents. Le dépôt de cadavre du Châtelet est mentionné par une sentence du prévôt de Paris du Modèle:Date-, qui associe pour la première fois la basse geôle du Châtelet à l'identification des cadavres<ref>Vincent Denis, Modèle:Op. cit., Modèle:P.353 </ref>. Des innovations architecturales seront par la suite apportées lors du déménagement, en 1804 et sous les ordres du préfet de police Dubois, de la morgue quai du Marché-Neuf.

Les protestants lancent une campagne vers 1750, avec le but de faire reconnaître la réalité civile des huguenots, à laquelle participe Turgot.

Dans les années suivantes, cette demande est reprise par Malesherbes, Claude Carloman de Rulhière, Rabaut de Saint-Étienne, qui obtiennent de Louis XVI, le Modèle:Date, l'édit sur l'état civil des non-catholiques, « édit de tolérance » (édit dont l'emploi du nom est impropre car il ne reconnaît ni la liberté de conscience, ni celle du culte). Les prêtres sont priés d'enregistrer sur leurs livres les naissances, mariages et décès des personnes de confession protestante, juive et des athées. Le Parlement rechigne à enregistrer l'édit royal et l'assemblée du clergé réprimande de façon solennelle le roi, le priant d'annuler son édit.

L'édit de Versailles, signé par [[Louis XVI de France|Louis Modèle:XVI]] en 1787, permet aux personnes non catholiques de bénéficier de l'état civil sans devoir se convertir (ou faire semblant) au catholicisme. Les principaux concernés sont les protestants (les juifs n'étaient pas sujets du roi de France).

Le décret de l'Assemblée Législative du Modèle:Date<ref>Décret du 20 septembre 1792 qui détermine le mode de constater l'état civil des citoyens (voir sur Wikisource)</ref>,<ref>État civil des citoyens, ou analyse sommaire du décret du 20 septembre 1792, et de celui du 21 janvier dernier ..., Paris, chez Knapen, 1793 (voir en ligne).</ref>, veille de sa dissolution, définit un nouveau mode de Modèle:Citation, la tenue des registres étant retirée aux curés et remise aux maires. Cette sécularisation de l'état civil institue la substitution du nom de baptême par la dénomination d'un terme emprunté au latin, le prénom<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Elle s'accompagne de la précision suivante : « l’Assemblée nationale, après avoir déterminé le mode de constater désormais l’état civil des citoyens, déclare qu’elle n’entend ni innover ni nuire à la liberté qu’ils ont tous de consacrer les naissances, mariages et décès par les cérémonies du culte auquel ils sont attachés, et par l’intervention des ministres de ce culte » ; ce qui signifie en particulier que la déclaration de naissance à la mairie n'abolit ni n'interdit la pratique du baptême ou de la circoncision.

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Le Modèle:Date, l'état civil est imposé dans les départements français situés en Belgique. Néanmoins, un rapport de 1820, lors de la Restauration, montre que les registres ne sont pas tenus correctement, la loi de 1792 tardant à être effectivement appliquée<ref name=Noiriel>Modèle:Harvsp</ref>. Les registres sont la proie d'erreurs, mais aussi d'arrangements (ils peuvent être antidatés, etc.) voire de falsifications délibérées (incendies volontaires de registres, ou falsification de l'acte lui-même : un rapport de l'an XIII constate des Modèle:Citation, ainsi que la tenue de mariages Modèle:Citation<ref name=Noiriel/>.

Bien que la loi fasse sentir ses effets dans certaines localités, à la fin du Premier Empire, la faible application de la loi de 1792 s'explique pour plusieurs raisons principales :

  • d'abord, le clivage ville-campagnes : dans le monde rural, les relations de connaissance personnelle suffisent, aux yeux des administrés, à pourvoir à l'identification, qui semble superflue. De plus, les élus locaux comprennent mal les directives bureaucratiques<ref name=Noiriel/>; en outre, bien que les tensions s'apaisent après le Concordat de 1801, certains curés refusent de transmettre à l'administration les registres paroissiaux, tandis que l'ancrage des traditions religieuses convainquent bon nombre de paysans de l'inutilité de ces formalités administratives<ref name=Noiriel/>.
  • ensuite, un clivage régional et culturel : la langue française est loin de s'étendre sur tout le territoire; en ce qui concerne les juifs, dans certaines régions, ceux-ci n'ont pas de tradition patronymique chrétienne, rendant la procédure compliquée, d'autant plus que le décret de 1792 a légiféré en uniformisant l'usage des noms et prénoms<ref name=Noiriel/>. Un décret du Modèle:Date- donne un délai de quatre mois aux juifs pour se faire établir leur état civil, sous peine de bannissement. Les ancêtres du linguiste juif Michel Bréal composent ainsi son nom de famille en tirant au sort cinq lettres<ref> Albert Dauzat, Les Noms de personne, 1928 (Modèle:3e Modèle:Éd., Paris), Modèle:P.110-111 </ref>. La plupart des familles, avec l'appui des autorités religieuses israélites, choisissent alors comme nom leur surnom d'usage<ref name="manote"/>.
  • enfin, le refus de la conscription explique nombre de falsifications<ref name=Noiriel/>.

La loi de déportation politique du 8 juin 1850 supprima la mort civile pour les condamnés politiques à la déportation (remplacée par la dégradation civique<ref>Louis-José Barbançon, La loi de déportation politique du 8 juin 1850 : des débats parlementaires aux Marquises. 1/3, Revue Criminocorpus, dossier no 2</ref>), avant que celle-ci ne fut définitivement abolie par la loi du Modèle:Date-<ref>Loi no 1854-05-31 du 31 mai 1854 portant abolition de la mort civile</ref>. Le duc de Polignac avait été condamné par la Chambre des pairs à la mort civile, à la suite des Trois Glorieuses de 1830.

À la suite de l'incendie de l'Hôtel de Ville et du Palais de Justice de Paris lors de la Commune, en 1871, la Troisième République institue le livret de famille qui se généralise en France à partir de 1884. En Algérie, la loi du Modèle:Date- créé l'état civil algérien, après plusieurs tentatives infructueuses (en 1854 et 1873<ref name=Noiriel/>).

La loi du 11 germinal an XI (Modèle:Date-) précise que seuls peuvent être reçus comme prénoms, dans les registres de l'état-civil des naissances, les noms en usage dans les différents calendriers et ceux des personnages connus dans l'histoire ancienne. Elle interdit aux officiels publics d'en admettre aucun autre dans leurs actes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Entre le décret du Modèle:Date et la loi du Modèle:Date, c'est-à-dire pendant la presque totalité du XIXe siècle, les femmes ont été exclues de la position de témoin pour des actes civils<ref>Modèle:Article</ref>.

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L'état civil se perfectionne en 1897 avec le report en marge (mention marginale) de l'acte de naissance des conditions du mariage ou divorce puis en 1922 avec l'introduction de la date et du lieu de naissance des parents dans les actes de naissance des enfants et, depuis 1945, les dates et lieux de décès et autres modifications de l'état civil sont retranscrits en tant que mention marginale de l'acte de naissance. Dans les colonies, les états civils coraniques et les registres paroissiaux faisaient office d'état civil pour les indigènes. Dans les années 1920, l'état civil pour le recrutement extérieur des citoyens français à des fins de Conscription est mise en place.

En 1945, lors de la mise en place de la Sécurité sociale par le gouvernement provisoire du Général de Gaulle, la France se dote d'un Numéro de Sécurité sociale signifiant, dont les 13 chiffres sont fondés sur les déclarations à l'état civil.

La loi restrictive de 1803 est assouplie par l'instruction ministérielle du Modèle:Date- qui autorise les prénoms tirés de la mythologie, les prénoms régionaux, et certains diminutifs ou variations<ref name="ouest">Modèle:Lien web.</ref>.

La loi du Modèle:Date- assouplit la réglementation concernant les prénoms. Elle offre aux parents la possibilité de choisir des prénoms originaux, dans la mesure où ils ne portent préjudice ni au droit des tiers ni à l'enfant<ref name="ouest"/>.

À la suite de la décolonisation, le Service central d'état civil, dépendant du Ministère des Affaires étrangères, est créé en 1965<ref>Les missions du Service central d'état civil sur le site du Ministère des Affaires étrangères</ref>. Basé à Nantes, il est chargé de l'état civil des Français nés à l'étranger ou dans les ex-colonies, ainsi que du recueil et de la retranscription de tous les actes civils faits par des Français à l'étranger. La loi du 26 novembre 2003 relative à la maîtrise de l'immigration, au séjour des étrangers en France et à la nationalité (dite « loi Sarkozy ») a modifié l'article 47 du Code civil concernant les actes d'état civils effectués à l'étranger, en limitant fortement la présomption de bonne foi qui leur étaient attachés depuis la loi de 1803<ref> L'ancien article 47 disposait que Modèle:Citation réformé par la loi de 2003, il dispose que Modèle:Citation Cet article a été à nouveau modifié par la loi du 14 novembre 2006 relative au contrôle de la validité des mariages.</ref>.

En 1992, le Conseil d'État autorise les personnes transgenres à changer de prénom et sexe à l'état civil au terme d'un parcours médical au cours duquel ils/elles changent chirurgicalement de sexe. La première affaire concernant les personnes transgenres avait été suscitée après-guerre par Coccinelle, une artiste de cabaret.

La réforme de 1993 permet d'inscrire sur les registres d'état civil les « enfants sans vie », lorsque l'enfant est décédé avant la déclaration de naissance.

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La loi sur le nom de famille de 2003 permet aux enfants nés après le Modèle:Date- de porter soit le nom de la mère, soit celui du père, soit les deux.

Un arrêté de 2005 a aussi inclus l’inscription au Fichier des personnes recherchées (FPR) des personnes découvertes sans identité d'état civil : cadavre non identifié, amnésique, nouveau-né<ref name="Bauer">rapport « Fichiers de police et de gendarmerie – Comment améliorer leur contrôle et leur gestion ? » de 2007, dirigé par Alain Bauer, Modèle:P.24-26.</ref>.

La mise en place progressive des passeports biométriques (décret du 4 mai 2008) soulève des difficultés d'état civil, car, outre des préoccupations liées aux libertés publiques, son obtention requiert une copie intégrale de l'acte de naissance<ref>Décret Modèle:N°2005-1726 du 30 décembre 2005 relatif aux passeports électroniques</ref>, ce qui pose un problème délicat pour les personnes adoptées sans le savoir ou les personnes nées sous X<ref>Anne Chemin, Le passeport qui en dit trop, Le Monde, 27 septembre 2006.</ref>.

La fraude à l'identité atteint un niveau élevé après 2009. Modèle:Unité sont signalées en 2016 par la sous-direction de la police technique et scientifique pour l’utilisation d’au moins deux états civils différents<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Références

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Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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