Histoire de la Guinée

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Le territoire de la république de Guinée.
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Pierre perforée de la région de Feredou (Musée d'Art africain de Dakar).

Cet article traite de l'histoire du territoire de la république de Guinée dont les frontières géographiques actuelles ont été tracées par les puissances coloniales à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Auparavant l'histoire de ce territoire fut marqué par l'essor, le rayonnement et le déclin des royaumes et des grands empires successifs.

La Guinée des grands empires

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Les santos(nalu) et les siba(baga) peuplent la région.

sous l'influence de l'empire du Ghana

Du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle,le royaume mandingue, vassal de l'Empire du Ghana, s'établit du Haut-Sénégal au Haut-Niger. L'empire du Ghana s'étendit en Afrique de l'Ouest du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Modèle:Article détaillé

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les populations sont rejointes par les Jalonkés d'origine mandé.

L'empire du Mali

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le légendaire Sundjata Keïta forme un immense empire ayant pour capitale Niani (aujourd'hui un petit village guinéen). L'Empire du Mali connaît son apogée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, s'étendant du nord et de l'est de la Guinée à Tombouctou. Il commence à décliner au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Premiers contacts avec les Européens

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Les Européens arrivent sur les côtes et pratiquent le commerce des esclaves mais aussi de l´ivoire et des épices (huile de palme, malaguette).(Joao Pires). Les Européens utiliseront des relais africains pour capturer des esclaves à l´intérieur des terres.Mais ils arrivèrent vers le côté Atlantique de l'ocean d'où se trouvait la communauté Bagas de l'Empire Sosso qui ne connaissait pas la monnaie ni les armes à feu, et échangeaient leurs captifs contre toute sorte d'objets utilisés pour faire du troc. La concurrence entre négriers européens est parfois sévère et déclenche des batailles navales.

  • du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : arrivée des Peuls et des Mandingues apportant l'islam. De nombreux empires et royaumes, encore très présents dans la mémoire collective, se succèdent dans la région. Les classes gouvernantes mandingues se convertirent très tôt à l'islam. L'expansion de la religion musulmane dans toute la Guinée fut cependant due au prosélytisme du clan des Torobdes, des pasteurs peuls installés dans le Fouta-Djalon. Ils instaurèrent un État théocratique sur les hauteurs du plateau au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la plupart de la population est islamisée, à l'exception des habitants du royaume Mossi, qui résistent et conservent leurs croyances traditionnelles.
  • Dans les années 1880 : le Mandingue Samory Touré, équipé d'armes modernes et à la tête d'une armée efficacement organisée, prend le contrôle de l'intérieur du pays. Il est l'un des derniers héros de l'histoire pré-coloniale du pays.

Naissance de la Guinée moderne (1895-1911)

Résistances et conquête coloniale

Dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la France, employant alternativement la force et la diplomatie, s'empare non sans difficulté de la plus grande partie de l'ouest du Soudan (actuel Mali). Elle prend Tombouctou, pousse jusqu'au lac Tchad et occupe la côte guinéenne. La Guinée actuelle vidée par la traite atlantique est alors quasiment dépeuplée. Cependant le climat tropical va décourager de nombreux Français de s'installer, à cause des maladies qui les déciment

En 1891, La Guinée est proclamée colonie française, indépendamment du Sénégal, auquel elle était précédemment rattachée. Cependant, cette conquête ne s'opère pas sans résistance. Samory Touré, relayé ensuite par les peuples de la forêt, mène une guerre organisée contre l'occupation française sur la côte et dans les massifs montagneux du Sud-Est. En 1898, Samory Touré est vaincu. En 1899, les régions du haut Niger sont annexées au territoire.

En 1904, la Guinée devient une partie intégrante de l'Afrique-Occidentale française (AOF), administrée par un gouvernorat général. Les industriels français y développent plantations de café, de banane et d´huile de palme ainsi que l´activité minière (bauxite) grâce aux travailleurs forcés.

La Guinée sous la colonisation française

La France impose un système d'administration coloniale identique à celui appliqué dans les autres territoires africains de son empire colonial. Sous l'autorité d'un gouverneur général, le pays est divisé en vingt-neuf cercles, eux-mêmes dirigés par un commandant de cercle. Les chefferies traditionnelles sont souvent transformées et leurs systèmes de transmissions bouleversés. Elles constituent progressivement un instrument efficace de la domination coloniale française. Ce système joue un rôle important dans l'unification d'un pays artificiellement créé par les puissances coloniales au cours des conquêtes.

L'exploitation des ressources s'oriente vers la satisfaction des besoins de la métropole. Au détriment des cultures vivrières, les cultures d'exportation, monopolisées par des sociétés françaises, se multiplient. La monnaie et l'impôt se généralisent également durant cette période.

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Jardin du 2-Octobre à Conakry.

Cependant, une conscience politique anticoloniale se développe peu à peu, pour s'affirmer après la Seconde Guerre mondiale. En effet, Conakry devenant un port important, beaucoup de Guinéens y sont employés. Ils ont alors la possibilité de former leurs propres syndicats, d'où émergent des mouvements contestataires. À la tête de la puissante Union générale des travailleurs d'Afrique noire (UGTAN), Ahmed Sékou Touré, arrière-petit-fils de Samory Touré, mène une action pour obtenir davantage de représentants africains dans le gouvernement local. La constitution française d'Modèle:Date-, plus libérale à l'égard des pays colonisés, permet la création de partis politiques, dont Sékou Touré devient la personnalité la plus importante. Lors du référendum de Modèle:Date-, la Guinée est le seul pays de l'Afrique francophone à rejeter la proposition du général de Gaulle concernant l'intégration des colonies de l'A.O.F. au sein d'une Communauté française<ref name="crJ19fMHyBh">Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Modèle:Date, la Guinée accède à l'indépendance. Sékou Touré, alors très populaire dans son pays comme dans tous les pays d'Afrique, en devient le président ; il prône le panafricanisme, « La décolonisation intégrale de toutes les structures du pays » et la mise en place d'une « société socialiste ».

La Guinée indépendante

Les années de dictature

En Modèle:Date-, dans les jours qui suivent l'indépendance de la Guinée à la suite du « non » au référendum, De Gaulle décide de punir les Guinéens en raison du mauvais exemple qu'ils donnent aux autres peuples africains qui ont accepté une coopération comme continuité de la colonisation. Il rappelle immédiatement tous les fonctionnaires, ingénieurs et cadres français qui gèrent alors l'ensemble de l'économie et de l'administration civile et sanitaire, plongeant intentionnellement la Guinée dans le chaos. Sékou Touré cherche alors de l'aide auprès des pays d'Europe de l'Est et de l'Union soviétique et met en place un régime de parti unique et un système socialiste copié sur celui de son nouvel ami russe.

En 1961, la Guinée adhère, avec le Mali et le Ghana, à une Union des États africains, tentant ainsi de matérialiser un idéal panafricain<ref>Modèle:Article</ref>. Ce projet de fédération ne vit que deux ans, les autres dirigeants africains privilégiant une «Afrique des patries»<ref>Modèle:Article</ref>.

Sékou Touré échappe à plusieurs attentats destinés à le remplacer par un président choisi par De Gaulle. En Modèle:Date-, le gouvernement français rappelle son ambassadeur en Guinée<ref>Modèle:Article</ref>. Les rapports de la Guinée avec ses voisins, Côte d'Ivoire, Niger, Sénégal et Haute-Volta, restent orageux jusqu'en 1978. L'isolement diplomatique du pays, conjugué à une économie mal planifiée, mènent la Guinée à la faillite et contraignent son président à assouplir le régime. Il entreprend alors de nombreux voyages diplomatiques dans le but d'établir des relations avec d'autres pays et de trouver des investisseurs pour exploiter les richesses minérales considérables de la Guinée. Les échanges avec la France reprennent. En Modèle:Date-, Guy Penne, conseiller du président François Mitterrand, se rend en Guinée. En juin de la même année, Sekou Touré est reçu par le président Reagan à Washington, puis en septembre par Mitterrand à Paris. En Modèle:Date-, il participe pour la première fois au sommet des chefs d'État francophones à Vittel<ref name="crJ19fMHyBh" />.

Le colonel puis ambassadeur Maurice Robert, qui a été chef du secteur Afrique au service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE) de 1958 à 1968, explique : Modèle:Citation bloc Modèle:Article détaillé Après la mort de Sékou Touré, le Modèle:Date-, un gouvernement d'intérim a été mis en place. Il est bientôt renversé par le colonel Lansana Conté, qui prend la tête du Comité militaire de redressement national (CMRN) et devint président de la République. Il amnistie les prisonniers politiques, s'attache à démanteler le système socialiste, réduit le pouvoir de l'armée et se rapproche de la France et de ses voisins. En 1985, le gouvernement de Conté échappe à une tentative de coup d'État. La Guinée s'ouvre au capitalisme occidental en déréglementant les investissements<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name=LMdecembre2008>Modèle:Article</ref>. En Modèle:Date-, Les premières élections pluripartites confirment Lansana Conté dans ses fonctions. Modèle:Qui est arrêté cinq ans plus tard<ref name=LMdecembre2008 />. En Modèle:Date-, les élections législatives, contestées par l'opposition, confirment l'hégémonie du parti présidentiel. En 1996, une mutinerie, frôlant le coup d'État, révèle la démoralisation de l'armée<ref name=LMdecembre2008 />. La nomination comme Premier ministre de l'économiste Sydia Touré rassure les organisations financières internationales, mais n'arrive pas à entamer l'opposition des deux grandes communautés, les Peuls et les Malinkés, qui reprochent au président Conté de favoriser les Soussou, son ethnie d'origine. Pour autant, le régime réussit à maintenir la paix entre les ethnies<ref name=LMdecembre2008 />.

En Modèle:Date-, Lansana Conté est réélu avec 56 % des suffrages exprimés. Ces élections sont violemment contestées par l'opposition, et son représentant charismatique Alpha Condé (RPG) est mis en résidence surveillée. Voisine de la Sierra Leone, la Guinée accueille de nombreux réfugiés de ce pays en proie à la guerre civile, et subit parfois les incursions des rebelles. Le pays est en panne économiquement, mais il échappe aux guerres et aux troubles de ses voisins<ref name=LMdecembre2008 />.

En Modèle:Date-, la France décore à titre posthume le tirailleur Hady Bah et une délégation de l'ambassade de France en Guinée se rend à Pelli Foulyabé (Préfecture de Pita) pour saluer la famille du tirailleur. Fondateur d'un des premiers maquis vosgiens en 1940, Hady Bah fut fusillé par les Allemands en 1943. Le Modèle:Date-, une révolte des femmes éclatent dans la préfecture de Kamsar pour protester contre la diminution des prestations sociales aux familles des travailleurs de l'usine de traitement de la bauxite de la Compagnie des Bauxites de Guinée. Le Modèle:Date- : L'ONG Transparency International classe la Guinée comme le pays africain ayant la plus forte perception de corruption. En Modèle:Date-, une grève générale et émeute est organisée dans les principales villes du pays. Le Modèle:Date-, Lansana Conté meurt. Il souffrait depuis une dizaine d'années de plusieurs maladies, dont une forme aiguë de diabète et une leucémie<ref name=LMdecembre2008 />.

Le Modèle:Date-, une junte se présentant sous le nom de Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) prend le pouvoir par un coup d'État, et le lendemain, Moussa Dadis Camara s'autoproclame président de la République. Le Modèle:Date-, Kabiné Komara devient Premier ministre. Le Modèle:Date-, la police ouvre le feu sur la foule manifestant contre la junte de Moussa Dadis Camara. Le bilan, variable selon les sources, serait de plusieurs dizaines de morts. Ce massacre constitue un tournant dans l'histoire du pays<ref>Modèle:Article</ref>. Le Modèle:Date-, Moussa Dadis Camara est blessé par son aide de camp. Le Modèle:Date-, le CNDD arrête 60 personnes pour avoir tenté de tuer Moussa Dadis Camara<ref>Modèle:Article</ref>. Le Modèle:Date-, l'ONG la FIDH, l'Organisation guinéenne de défense des droits de l'Homme et du citoyen (OGDH), 3 autres organisations guinéennes de victimes (AVIPA, AFADIS, AGORA) et 67 victimes se constituent parties civiles dans l'instruction judiciaire ouverte par les autorités judiciaires guinéennes sur ce massacre du Modèle:Date-<ref name="Jeuneafrique_28sept">Modèle:Article</ref>.

Évolution vers un pouvoir civil

Une élection présidentielle est annoncée en Modèle:Date-, pour permettre le retour à un pouvoir civil, fortement souhaité par la population. En Modèle:Date-, le principal opposant, Alpha Condé, annonce sa candidature à ce scrutin présidentiel. Il arrive en deuxième position du premier tour le 27 juin, avec 18,25 % des voix, se qualifiant ainsi pour le second tour<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>, face à Cellou Dalein Diallo qui obtient 43,69 % des voix. Le Modèle:Date-, le second tour de l'élection présidentielle est reporté. Le Modèle:Date-, pour le premier anniversaire du massacre du Modèle:Date-, la FIDH et l'Organisation guinéenne de défense des droits de l'Homme et du Citoyen (OGDH) publient un rapport dans lequel ils dénoncent l'inertie de la justice guinéenne à poursuivre les auteurs du massacre et appellent le futur président à faire de la lutte contre l'impunité une priorité<ref name="Jeuneafrique_28sept" />. Le second tour se déroule finalement le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, Alpha Condé est déclaré vainqueur de ce scrutin par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) avec 52,52 % des voix face à un ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG)<ref>Modèle:Article</ref>. La Cour suprême valide l'élection le 3 décembre suivant<ref>Modèle:Article</ref>, et Cellou Dalein Diallo reconnaît sa défaite.

Alpha Condé est investi président de la République le Modèle:Date-. Il promet « une ère nouvelle » et annonce son intention de devenir « le Mandela de la Guinée » en unifiant son pays, en luttant contre la corruption et en redressant l'économie, qui ne profite guère des réelles richesses minérales du territoire<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Trois jours après son investiture, il nomme l'économiste Mohamed Saïd Fofana au poste de Premier ministre<ref>Guinée : Alpha Condé nomme Mohamed Said Fofana au poste de Premier ministre, Radio France internationale, 25 décembre 2010.</ref>. Le Modèle:Date-, des militaires attaquent sa résidence privée de Conakry, mais leur tentative de coup d’État échoue<ref name="AFP 19/07/2011">« Guinée: le président Condé sort indemne d'une attaque contre sa résidence », dépêche AFP, 19 juillet 2011.</ref>. Quelques jours plus tard, le 28 juillet, l'ONG Reporters sans frontières publie un rapport dans lequel elle demande à Alpha Condé « d'affirmer publiquement son attachement à la liberté de la presse et au respect du pluralisme des médias », tandis que la France l'appelle à ne pas entraver la liberté de la presse et à organiser des élections législatives dans les meilleurs délais<ref>« Guinée: sévère rappel à l'ordre de la France au président Alpha Condé », L'Express, 28 juillet 2011.</ref>. Les premières élections législatives sont organisées le Modèle:Date-. Le parti au pouvoir et les petits partis qui lui sont alliés obtiennent 60 des 114 sièges à l'Assemblée nationale et un Parlement élu peut enfin se substituer au Conseil national de transition, même si l'opposition dénonce des fraudes<ref>Modèle:Article</ref>.

Fichier:Camion transportant des manifestant à Conakry.jpg
Manifestations à Conakry le 24 octobre 2019.

En 2014 et 2015, le pays est touché par l'épidémie Ebola mais se mobilise pour en contenir les impacts<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

En 2015, Alpha Condé est réélu lors du renouvellement de l'élection présidentielle avec 57 % des voix, à nouveau face à Cellou Dalein Diallo<ref>Modèle:Article</ref>. Mamady Youla devient premier ministre en Modèle:Date-. En Modèle:Date-, la Guinée est le premier pays à majorité musulmane d'Afrique à renouer des liens diplomatiques avec Israël<ref>Modèle:Article</ref>. En Modèle:Date-, le premier ministre Mamady Youla est remplacé par Ibrahima Kassory Fofana, à la tête d'une nouvelle équipe gouvernementale, après des semaines de manifestations organisées par les syndicats d’enseignants pour réclamer des augmentations de salaires et par l’opposition pour contester le résultat des élections locales de Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>. Un projet d'évolution de la constitution de 2010 fait cependant repartir les contestations. Les détracteurs d'Alpha Condé le soupçonnent de vouloir se présenter fin 2020 pour un troisième mandat. Des manifestations, suivies de répression et d'arrestations, se succèdent à nouveau<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Au mois de mars 2020<ref>Modèle:Article</ref>, la Guinée se dote d'une nouvelle constitution contestée qui permettra a Alpha Condé<ref>Modèle:Lien web</ref> d'être réélu au premier tour lors du double scrutin présidentiel et législatif.

Alpha Condé remporte l'élection présidentielle avec 59,50 % des voix. Ibrahima Kassory Fofana devient de nouveau premier ministre en janvier 2021.

Le 5 septembre 2021, le groupement des forces spéciales de l'armée guinéenne du colonel Mamadi Doumbouya renverse le pouvoir d'Alpha Condé et dissout toutes les institutions de la Guinée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Transition militaire 2021

Apres la chute du pouvoir civil, le colonel Mamadi Doumbouya nomme le 6 octobre 2021 Mohamed Béavogui premier ministre de la transition guinéen<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le 20 août, le colonel remplace Béavogui par Bernard Goumou<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En octobre 2022, sous la pression de la Cedeao et d'une partie de la communauté internationale, Mamadi Doumbouya annonce redonner le pouvoir aux civils plus tôt que prévu<ref>Modèle:Article</ref>. Il s'engage en effet à démarrer le calendrier de transition de deux années à compter de janvier 2023 (contre les trois ans qu'il avait préalablement annoncé)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

<references />

Voir aussi

Bibliographie

Lien externe

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