Hénanbihen
Modèle:Infobox Commune de France Hénanbihen {{#ifeq:1|0|[enɑ̃biɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune est dans l'aire d'influence de l'agglomération de Lamballe qui se situe à Modèle:Unité au sud-ouest du bourg.
Le bourg de Hénanbihen se situe à Modèle:Unité du littoral, mais la commune n'a pas de frange littorale.
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Géologie et relief
Hydrographie
La commune est traversée par le Frémur Ouest. Le Guinguenoual, son principal affluent, le rejoint sur le territoire de Hénanbihen.
Réseau routier
Le bourg de Hénanbihen est à la croisée de 2 routes départementales : la RD17 (Est/Ouest) et la RD13 (Nord/Sud).
Transports en commun
La ligne 31 du réseau de bus départementale traverse la commune de Hénanbihen et s'y arrête en 4 points. En plus du bourg, les lieux-dits de La Ville Poissin et Saint Samson sont desservis. Cette ligne permet dans un sens d'aller à Lamballe et dans l'autre de rejoindre Saint-Cast-le-Guildo ou Plancoët<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Transport aérien
La commune se situe à une vingtaine de kilomètres de l'aéroport de Dinard Pleurtuit Saint-Malo. Celui-ci offre essentiellement des vols directs vers l'Angleterre.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Quintenic », sur la commune de Quintenic, mise en service en 1984<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1950 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Hénanbihen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,2 %), prairies (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), forêts (4,8 %), zones urbanisées (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Le bourg représente une surface bâtie de moins de Modèle:Unité carré au centre de la commune. Outre le bourg, le hameau de Saint Samson représente la deuxième surface bâtie la plus importante. La commune est également parsemée de nombreuses fermes ou lieux-dits.
Logement
En 2009, la commune compte 742 logements, dont 76,3 % sont des résidence principales, 17,4 % des résidences secondaires, et 6,4 % des logements vacants. En 2009, 92,2 % des logements sont des maisons<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Henant Bihan au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Henan Bian en 1209, Henant Bihan en 1213, 1226 et en 1230, Henanbihan en 1220 et 1231, Henantbihan en 1231, Henantbihan et Henanbihan en 1232, Henant Bihen en 1244, Henanbihan et Henant Bihan en 1246, Henantbihan en 1277 et en 1298, Henanbihen en 1378, Henant Bihan en 1407<ref name="rV2JARW">Modèle:Lien web.</ref>.
Son nom vient du breton henan (ancien) et bihan (petit)<ref name="rV2JARW" />.
Histoire
Préhistoire
L'occupation humaine sur le territoire de la commune est attestée dès le Néolithique comme en témoignent l'édification de deux allées couvertes, La Roche Couverte, toujours visible bien qu'en partie ruinée, et une autre allée couverte, près de la Motte-du-Cruchon, qui existait encore au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle mais fut détruite lors d'un remembrement<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Étymologie et origines
Les premières traces remontent à la période romaine. À cette époque, une importante voie romaine reliant Erquy à Corseul traverse le territoire actuel de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Nommée Heenant en 1199, cette paroisse est divisée en deux nouvelles au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Henantsal (aujourd'hui Hénansal) et Henan Bihan (Hénanbihen maintenant)<ref>Jean-Yves Le Moing, Les Noms de Lieux Bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, page 357</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
L'affaire des Brumans
Paul Sébillot raconte une farce qui aurait été organisée par son père et des amis à lui :ils auraient placardé des affiches dans divers lieux du pays de Matignon annonçant que les sacs de hannetons (brumans en gallo) seraient payés 100 sous le sac : les gens d'Hénanbihen en auraient ramassé des quantités énormes, mais en pure perte, la promesse étant un leurre. Les habitants d'Hénanbihen y ont gagné le surnom de "Brumans"<ref>Corentin Le Doujet, Les tribus bretonnes, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 7 août 2020.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Les guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le monument aux morts porte les noms de 104 soldats morts pour la Patrie<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- 93 sont morts durant la Première Guerre mondiale ;
- 11 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
Période contemporaine
La Cooperl naît en 1966 à la suite d'une scission du groupe Coopagri Bretagne, à l'initiative d'une douzaine d'agriculteurs adhérents de la JAC de la région d'Hénanbihen. Marcel Lemée en devint le premier président (il le resta pendant 25 ans)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Deux écoles sont installées sur la commune d'Hénanbihen : une publique (l'école publique d'Hénanbihen) et une privée sous contrat d'association avec l'État (l'école Saint-Joseph)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le collège le plus proche se trouve à Matignon (collège public). Le collège privé le plus proche se trouve à Lamballe.
Cultes
L'église de Hénanbihen est le seul lieu de culte notable de la commune.
Économie
L’économie de Hénanbihen est principalement agricole. L'élevage porcin est très développé.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- l'église Saint-Nicolas et Saint-Guillaume<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
- le square Henri-Avril ;
- le château de la Villehelleuc, résidence de la famille de Normant de La Villehelleuc ;
- le manoir de la Folinaye ;
- la Ville au Maitre, ancienne demeure des Templiers ;
- Un chêne pédonculé classé comme arbre remarquable des Côtes-d'Armor ;
- le château de la Guérande, berceau de la famille de François-René de Chateaubriand.
Personnalités liées à la commune
- Jean de Chateaubriand, sieur de La Guerrande, né à Hénanbihen en 1631, arrière-arrière-grand-père de François-René de Chateaubriand<ref>Le Pays de Dinan, 1996, Modèle:P..</ref>.
- Jean-Baptiste Boivin S.M.A. (1898-1970), missionnaire et premier archevêque d'Abdijan en Côte d'Ivoire.