Igor et Grichka Bogdanoff

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Modèle:Infobox Biographie2 Modèle:Infobox Biographie2

Igor et Grichka Bogdanoff<ref group="note">Leur nom de famille est parfois orthographié Bogdanov. Les deux orthographes<ref>Modèle:Lien web.</ref> sont employées alternativement. L'orthographe Bogdanoff est utilisée dans les médias<ref>Modèle:Lien web.</ref> et apparaît au générique de l'émission Temps X, ainsi que sur la couverture des premiers livres signés par les deux frères. L'orthographe Bogdanov est utilisée par les intéressés sur la couverture de leurs ouvrages les plus récents. L'orthographe en caractères cyrilliques est unique : Богданов.</ref> sont des animateurs français, producteurs d'émissions de vulgarisation scientifique diffusées à la télévision et essayistes en science-fiction. Nés le Modèle:Date de naissance à Saint-Lary (Gers), ils sont morts des suites de la Covid-19 à l'âge de Modèle:Nobr, le Modèle:Date de décès pour Grichka et six jours plus tard, le Modèle:Date de décès, pour Igor.

Formant un duo fusionnel et inséparable tout au long de leur carrière, au point d'être souvent appelés les frères Bogdanoff, les jumeaux Bogdanoff ou tout simplement les Bogdanoff, ils se font connaître du grand public comme vulgarisateurs et conteurs, avec notamment leur émission à succès axée sur la science-fiction : Temps X (1979-1987). S'ils deviennent des personnages médiatiques populaires jusqu'à leur mort, la valeur scientifique de leurs thèses universitaires et la qualité de leur travail de vulgarisation sont sévèrement contestées par la communauté scientifique à partir des années 1990.

Tout en continuant à publier régulièrement des ouvrages de vulgarisation scientifique, les jumeaux Bogdanoff s'éloignent de ce domaine pour se concentrer, dans les années 2010, sur des activités de divertissement à la télévision et à la radio, jouant avec autodérision de leurs personnages et de leur transformation physique spectaculaire autour de laquelle ils entretiendront le mystère.

Biographie

Origine

Les jumeaux Igor et Grégoire<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group="note">Grichka est le diminutif de ce prénom en russe</ref> Ostasenko-Bogdanoff sont les fils de Youri « Youra » Mikhaïlovitch Ostasenko-Bogdanoff (1928-2012)<ref>Modèle:Lien web</ref>, selon la biographe Maud Guillaumin<ref group="note">Modèle:Lien web</ref>, émigré russe ayant connu le goulag, arrivé en France en 1945 et devenu simple garçon de ferme dans les Pyrénées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":16" />,<ref name=":17">Modèle:Lien web</ref> ou selon les frères Bogdanoff, artiste peintre descendant d'émigrés politiques russes, élevé en Espagne par le prince géorgien Modèle:Lien<ref name="Parents">Modèle:Lien web.</ref>, et de Maria « Maya » Dolores Franzyska Kolowrat-Krakowská (1926-1982)<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Hayes">Modèle:Ouvrage.</ref>, née d’une liaison entre une aristocrate autrichienne (mariée et mère de quatre enfants) et Roland Hayes, chanteur d’opéra noir américain dont elle s'éprend lors d'un concert<ref name="Parents"/>,<ref name=Hayes/>. Après avoir ainsi fait scandale<ref name=":17" />,<ref name=":18">Modèle:Lien web</ref>, leur grand-mère maternelle, la comtesse Modèle:Lien<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref>, quitte l'Autriche en 1925<ref name=":4">Modèle:Lien web.</ref> et s'installe en France, au château de Saint-Lary (Gers), grande bâtisse qu'elle rénove et où seront élevés sa fille adultérine Maya (née à Bâle et non reconnue par son père) puis ses petits-enfants dont elle accompagne l'éducation, au milieu d'un personnel essentiellement slave<ref name=":18" />. La grand-mère autrichienne ayant écarté leur père russe de leur entourage, les jumeaux ne le reverront qu'à l'âge de 10 ans<ref name=":18"/>.

Pour ses petits-fils qui la surnomment « Istenne », elle mettra plus tard ses précieuses relations à disposition, et mourra nonagénaire en 1982, quatre mois avant sa fille Maya<ref name=":18"/>,Modèle:Sfn.

Ils ont trois sœurs, Laurence, Géraldine et Véronique<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et un demi-frère, François Davant<ref name=":14">Modèle:Article</ref>.

Les deux frères maîtrisent plusieurs langues comme le français, l'allemand, le russe et l'anglais<ref name=":5">Modèle:Lien web.</ref>.

Attachés à leur région natale, ils deviennent en 1986 propriétaires du château d'Esclignac à Monfort (Gers), bâti au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, qui s'est notablement dégradé depuis leur acquisition mais reste habité par leur demi-frère François<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":4"/>,<ref name=":6">Modèle:Lien web.</ref>.

Jeunesse

Les frères Bogdanoff suivent une scolarité brillante au lycée privé de l’Oratoire à Auch. Après leur baccalauréat, obtenu à 14 ans<ref name=":3" />, et un intermède en Bavière<ref name=":3"/>, ils s'installent à Paris<ref name=":5" />.

Adolescents, passionnés par l’aéronautique, ils débutent le pilotage sur planeurs à l'âge de quinze ans, puis deviennent pilotes d'avion et d'hélicoptère<ref name=":16">« Nous sommes les messagers de l'au-delà », illustre.ch.</ref>. Sur son carnet de vol, Igor comptait Modèle:Unité en hélicoptère<ref name=":0">Modèle:Article.</ref> ; toutefois en 2014, il sera condamné à une amende pour « faux en écriture privée » pour l'avoir « truffé de fausses heures et d’approximations »<ref>« Igor Bogdanoff condamné à Modèle:Euro d'amende pour avoir falsifié son carnet de vol », Le Républicain lorrain, Modèle:Date-.</ref>,<ref>Igor Bogdanoff : « Je vais attaquer le policier à l'origine de tout ça », Claire Rodineau et Lucien Lung, Le Figaro, Modèle:Date-.</ref>.

En 1976, Roland Barthes préface le livre de vulgarisation scientifique Clefs pour la science-fiction que les frères Bogdanoff publient à Modèle:Unité<ref name=":5"/>.

Les jumeaux ressentent un besoin de communiquer leurs passions. En Modèle:Date-, Grichka téléphone sans relâche à la direction de TF1, jusqu'à ce qu'on lui passe le présentateur du [[Journal de 13 heures|journal de Modèle:Nombre]] de l'époque, Yves Mourousi. Le lendemain, ils sont sur le plateau du journal télévisé pour présenter leur livre Clefs pour la science-fiction<ref name=":3"/>. Emballé par la prestation des jumeaux, Yves Mourousi leur propose d'animer une séquence consacrée aux robots et aux extraterrestres pendant son émission dominicale Bon appétit<ref name=":7" />. Le thème plaît : cette séquence hebdomadaire leur sert de tremplin. En Modèle:Date, ils font de leur concept une émission intitulée Temps X<ref name="Massenet">Émission d'Ariane et Béatrice Massenet C'est de famille, sur Modèle:Nobr. Modèle:Date-.</ref>,<ref name="Christophe Labbé, Le retour des Bogdanov">Modèle:Lien web.</ref>, et en assurent l'animation. La même année, ils publient dans la prestigieuse collection Ailleurs et demain l'essai L'Effet science-fiction qui explore les différentes opinions qu'ont sur la science-fiction des personnalités du monde de la culture, des sciences ou de la politique.

Études

Igor Bogdanoff est titulaire d'un diplôme d'études approfondies (DEA) en sémiologie et d'un doctorat en physique théorique<ref group="note">Doctorat intitulé « État topologique de l'espace-temps à l'échelle zéro » sous la supervision des Modèle:Pr Moshé Flato et Daniel Sternheimer, soutenu une première fois en 1999 puis avec succès en 2002. Lire « Igor Bogdanoff est mort du Covid-19, six jours après son frère jumeau Grichka » en ligne sur Le Monde et sur editionspapier.org</ref>.

Grichka Bogdanoff est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences-Po) et titulaire d'un doctorat en mathématiques<ref>evene.fr « Igor et Grichka Bogdanov : Biographie ».</ref>,<ref group="note">Doctorat intitulé « Fluctuations quantiques de la signature de la métrique à l'échelle de Planck » soutenu en 1999. Lire en ligne</ref>.

À partir des Modèle:Lnobr, les frères Bogdanoff se consacrent à un doctorat sur la cosmologie primordiale<ref name=":10">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":5" />.

Carrière scientifique

À partir de 2005, les Bogdanoff occupent conjointement la chaire de cosmologie à l'Université Megatrend (institution privée et critiquée<ref>Modèle:Lien web</ref>) des sciences appliquées de Belgrade (Serbie)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":11">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":12">Modèle:Lien web</ref>.

Entre 2001 et 2003, ils publient différents articles de type universitaire (également critiqués) dans des revues scientifiques telles Annals of Physics ou Classical and Quantum Gravity<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":12" />,<ref name=":13">Modèle:Lien web</ref>.

Ainsi, « leurs recherches ont rapidement été remises en question par des scientifiques d’Europe et d’Amérique du Nord, qui ont déclaré que leur travail était si incompréhensible que, du moins au début, ils pensaient qu’il s’agissait très probablement d’un canular des jumeaux en mal d’attention » mais les deux frères ont répliqué qu’ils étaient parfaitement sérieux dans leur démarche<ref name=":14" />.

Affaire Bogdanoff

Modèle:Article détaillé L'affaire Bogdanoff est une controverse sur la validité des travaux scientifiques d'Igor et Grichka Bogdanoff. Les critiques à l'origine de ce débat touchent à la fois à leur thèse de doctorat et à leur manière de vulgariser les sciences dans plusieurs ouvrages et à la télévision. La controverse atteint une portée mondiale en Modèle:Date- lorsque les physiciens Max Niedermaier<ref>Modèle:Lien web.</ref> puis John Baez accusent les jumeaux d'avoir obtenu leur doctorat sur la base de canulars similaires à celui de l'affaire Sokal, information reprise par le New York Times<ref name="LeMonde20211228"/>,<ref name=":2" />. Les équipes du CNRS ainsi que la grande majorité de la communauté scientifique considèrent que les publications des Bogdanoff ne peuvent pas être considérées comme des contributions scientifiques<ref name="LeMonde20211228">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":7" />. Un rapport interne au Modèle:Abréviation discrète, daté de 2003 et émis par un collège d'experts, est accablant<ref name=":2" /> ; il se conclut par : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Alors que les frères s'étaient prévalus du titre de docteur avant d'avoir soutenu leur thèse et qu'ils ont toujours défendu la qualité et la rigueur de leur travail, le débat sur la validité de leur apport scientifique gagne les médias<ref name=":5"/>. Les frères Bogdanoff poursuivent en justice le magazine Marianne pour avoir rendu public le rapport interne du CNRS, ainsi que le magazine Ciel et Espace pour avoir critiqué leurs travaux, et tentent de contester auprès du tribunal la légalité du rapport du CNRS<ref name=":7" />. Ils gagnent leur première action en diffamation contre Marianne en 2014, avant de perdre contre le CNRS devant le tribunal administratif<ref name=":7" />.

Ils poursuivent également un physicien qui critique la validité de leurs thèses, et le font condamner pour violation du droit d'auteur pour avoir publié sur son site web la thèse de Grichka, afin d'en faire la critique. Tous deux considèrent que la communauté scientifique est « incapable d’accepter un point de vue atypique »<ref name=":2" /> et qu'elle a du mal à supporter leur succès, en tant que vulgarisateurs médiatisés<ref name=":5" />.

L'affaire mène à une critique de l'approche de la vulgarisation scientifique faite par les Bogdanoff. Elle sera à l'origine de plusieurs procès et engagera une réflexion entre les physiciens sur la façon dont le système de revue par les pairs peut faillir.

Parallèlement, l'astrophysicien Trinh Xuan Thuan les accuse de plagiat pour leur publication Dieu et la science, entretien avec le philosophe Jean Guitton, parue en 1991, qui reprendrait des passages de son livre La Mélodie secrète (1988)<ref name=":5"/>,<ref name=":2" /> ; cette affaire se règlera à l'amiable<ref name=":2" />.

Carrière télévisuelle

Un sur cinq

Les frères Bogdanoff commencent leur carrière télévisuelle dans l'émission d'Modèle:Nobr Un sur cinq, animée par Patrice Laffont<ref name=":7" />. Ils y tiennent une rubrique sur la science-fiction, à la suite de la parution en 1976 de leur premier livre, Clefs pour la science-fiction<ref name=":7" />. Après l'arrêt de l'émission, en 1978, les Bogdanoff quittent Modèle:Nobr pour TF1<ref name="fig tempsX" />.

Temps X

Modèle:Article détaillé

Fichier:PHOTOS IGOR GRICHKA.jpg
Igor et Grichka Bogdanoff, dans les années 1990.

On retrouve ensuite les Bogdanoff le Modèle:Date avec l'émission Temps X, sur TF1. C'est le premier magazine télévisé de science-fiction en France<ref name="fig tempsX">Modèle:Article</ref>. Cette émission, programmée jusqu'au Modèle:Date, mêle science, science-fiction et culture populaire et devient culte au fil des années<ref>Les enfants de Temps X : Plongez dans les coulisses de l'émission avec les Bogdanov - Première, Modèle:Date-.</ref>.

Les frères Bogdanoff se mettent en scène, habillés de combinaisons futuristes argentées et évoluant dans un décor de vaisseau spatial<ref name=":7" />. Les téléspectateurs y découvrent notamment des séries fantastiques, dont certaines sont à l'époque encore inédites en France, comme La Quatrième Dimension, Le Prisonnier, Modèle:Langue, Modèle:Nobr, Au-delà du réel, Modèle:Langue, Les Envahisseurs<ref name=":7" />. Sont également proposés des extraits de films culte de science-fiction comme La Mouche noire. L'émission fait participer de futures célébrités, comme le comédien Franck Dubosc en pilote du vaisseau spatial de Temps X ou le futur critique littéraire Frédéric Beigbeder, interrogé à treize ans sur la science-fiction<ref name="fig tempsX"/>,<ref name=":8">Modèle:Lien web</ref>. Les compositeurs Didier Marouani et Jean-Michel Jarre signent la musique du générique<ref name=":8" />,<ref name="fig tempsX" />.

Du côté des sciences, le magazine traite aussi bien des concepts les plus sérieux tels que la spéculation ou les pseudo-sciences, ou sensationnels tels que les OVNI, la théorie des anciens astronautes, la vie extraterrestre ou l'archéologie fantastique<ref name="fig tempsX"/>. En futurologie, les frères Bogdanoff évoquent, dès 1980, l'Modèle:Langue (ICCB, créée en 1979<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue - Modèle:Langue.</ref>), et début janvier la prochaine création d'un réseau mondial qu'ils baptisent eux-mêmes « Internex »<ref name="fig tempsX"/>,<ref name=":8" />. Si l'entreprise est jugée enthousiaste, attachante et artistique trente ans plus tard par le quotidien Le Figaro, elle est aussi considérée par celui-ci comme approximative et imprécise<ref name="fig tempsX"/>.

Parallèlement, Igor et Grichka Bogdanoff assurent la production et la présentation de deux autres magazines scientifiques sur TF1 : 2002 – L'Odyssée du Futur en 1982 (mensuel programmé à Modèle:Heure) et Futur's chaque jeudi à Modèle:Heure à partir du Modèle:Date-<ref name="Ciné télé revue1">Modèle:Article.</ref>.

Autres émissions

Après une interruption de leur activité télévisuelle d'une dizaine d'années pour effectuer des études (voir ci-après), les frères Bogdanoff retrouvent la télévision en 1999, sur la chaîne [[13e rue|Modèle:13e]] avec le magazine hebdomadaire Modèle:Nobr, puis sur Modèle:Nobr où ils présentent, à partir de 2002 et pendant cinq années, le court programme hebdomadaire Rayons X<ref name=":7" />. Ce magazine de vulgarisation scientifique a la particularité d'être présenté par les répliques virtuelles (avatars) des deux animateurs - procédé qui repose sur une technologie d'imagerie 3D<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":7">Modèle:Lien web</ref>. La thématique de cette émission, composée de programmes courts quotidiens (deux minutes) et de « spéciales » diffusées quatre fois par an, repose essentiellement sur les évolutions scientifiques et technologiques qui caractérisent le monde moderne, sans plus aborder la science-fiction<ref name=":7" />.

En 2006, ils sont les vedettes d'une série d'annonces publicitaires pour Club Internet, diffusées sur plusieurs chaînes télévisées françaises<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date, les frères Bogdanoff présentent sur la chaîne Sci-Fi une soirée spéciale autour du lancement de la série inédite d'anticipation [[Century City (série télévisée)|Modèle:Langue]]<ref>Modèle:Article</ref>.

Le Modèle:Date, ils démarrent une nouvelle émission baptisée Science X sur Modèle:Nobr. L'émission reçoit des critiques mitigées<ref name=":7" />. Au lendemain de la première diffusion, la journaliste Charlotte Moreau du Parisien estime que « Science X est du jamais-vu à la télévision française » et que « l'amateur de vulgarisation scientifique en a pour tout son saoul »<ref>Charlotte Moreau, « Les Bogdanoff en orbite », Le Parisien, Modèle:Date-, voir en ligne (accès payant).</ref>. L'émission est, à l'inverse, très sévèrement critiquée par de la communauté scientifique<ref name=":7" /> notamment par Pierre Vandeginste, journaliste scientifique, ancien du magazine La Recherche, qui estime, dans un article issu de son blog et repris par le journal en ligne Rue89<ref name="vdg">Modèle:Lien web.</ref>, qu'elle propose un « contenu scientifique proche du zéro absolu ». La dernière émission est diffusée le Modèle:Date. Le Modèle:Date, Modèle:Nobr annonce que leur émission est « suspendue de tournage » et que la chaîne souhaitait « renégocier le contrat » de ses présentateurs<ref>Modèle:Article.</ref>. Les émissions Science X de janvier sont annulées au motif de l'audience jugée insuffisante (environ 8 % de parts de marché sur l'ensemble des cinq premières diffusions, soit une moyenne de Modèle:Nobr de téléspectateurs), à une heure où l'audience compte beaucoup en raison des règles de diffusion de la publicité s'appliquant en 2009 (voir La réforme de France Télévisions). Leur émission fait son retour, renommée Modèle:Nobr<ref name=":7" />. Diffusée à partir du Modèle:Date, elle se définit désormais comme l'émission de la découverte avec un spectre de thématiques plus large comme la santé, la nature, les nouvelles technologies. Elle est diffusée le samedi à Modèle:Heure mais ne remportant pas le succès escompté, elle disparaît des écrans après le Modèle:Date<ref name=":7" />.

Fichier:Igor and Grichka Bogdanoff.jpg
Grichka (à gauche) et Igor (à droite) Bogdanoff à la Comédie du Livre de Montpellier en 2010.

Les jumeaux reviennent en 2010, avec une série de cinq documentaires, intitulée À deux pas du futur, écrite et réalisée par Roland Portiche<ref name=":2" />. Les émissions sont diffusées en seconde partie de soirée les lundis 23, Modèle:Date- et jeudi Modèle:Date-, puis rediffusées sur Modèle:Nobr au cours de l'été 2011<ref name=":8" />,<ref group="note">Les documentaires scientifiques de l'émission À deux pas du futur sont intitulés « Sommes-nous seuls dans l'Univers ? », « Que cache notre cerveau ? » ou encore « Et si nous devenions immortel ? ». Lire en ligne</ref>.

Le Modèle:Date, ils participent à un sketch du duo d'humoristes Les Lascars gays lors d'une émission spécial été d’On n'demande qu'à en rire présentée par Laurent Ruquier sur Modèle:Nobr<ref group="note">Le titre du sketch est Je dors chez l'habitant. En 2011, des émissions spécial été d’On n'demande qu'à en rire sont diffusées chaque samedi du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Ces émissions suivent le programme habituel sauf que les humoristes sont tous des pensionnaires et ces émissions ont pour but de décerner le prix du meilleur humoriste, prix obtenu par Arnaud Tsamere.</ref>.

Ils apparaissent de 2015 à 2016 dans l'épreuve de la Modèle:Langue, dans le jeu télévisé Fort Boyard<ref>Modèle:Lien web</ref>. Depuis Modèle:Date-, ils participent régulièrement à l'émission de radio Les Grosses Têtes sur RTL, animée par Laurent Ruquier.

En 2017, ils deviennent tous les deux chroniqueurs dans l'émission Touche pas à mon poste !, pour présenter une chronique scientifique.

En 2020, ils participent en tant que candidats à l'émission Modèle:Langue ([[Saison 2 de Mask Singer|Modèle:Nobr]]), déguisés en perroquets<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, ils participent à l'émission Dans le rétro sur France Bleu durant laquelle ils affichent leur soutien au professeur Raoult<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Mort et obsèques

Fichier:Obsèques Igor et Grichka Bogdanoff à l'église de la Madeleine.jpg
Obsèques d'Igor et Grichka Bogdanoff à l'église de la Madeleine le Modèle:Date-.

En Modèle:Date-, les deux frères Modèle:Incise sont infectés par le virus SARS-CoV-2 ; leur état s’aggrave rapidement et ils sont hospitalisés le Modèle:Date-<ref name="LeMonde20211228"/>.

Le Modèle:Date-, Grichka Bogdanoff meurt à l'hôpital européen Georges-Pompidou<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="note">Leur agent annonce à l'Agence France-Presse, via un communiqué : Modèle:Citation.</ref> à l'âge de Modèle:Nombre. Alors qu'il est en soins intensifs, Igor meurt le Modèle:Date-, six jours après son frère, dans le même hôpital<ref name=":2">Modèle:Article.</ref>. Leurs obsèques ont lieu le Modèle:Date- à l'église de la Madeleine, dans le [[8e arrondissement de Paris|Modèle:8e de Paris]]<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ouest_france">Modèle:Article.</ref>. Ils sont inhumés le Modèle:Date-, dans le caveau familial du cimetière de Saint-Lary (Gers), commune de leur naissance<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Succession

Le Modèle:Date, lors d'une émission télévisée, Sasha Bogdanoff, fille d’Igor, fait une déclaration concernant l’héritage de son père.

Les enfants d’Igor auraient eu le château d'Esclignac en héritage, un dossier a été déposé auprès du ministère de la Culture afin que l’État prenne en charge la restauration du château.

Si le château parvient à être mis sous tutelle de l’État, il est convenu qu'il serait ouvert au public pour des visites, des manifestations culturelles et des festivals<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Affaires judiciaires

Condamnation pour faux en écriture privée

Le Modèle:Date-, Igor Bogdanoff est condamné à une amende pour « faux en écriture privée ». L'affaire portait sur son carnet de vol d'hélicoptère « truffé de fausses heures et d'approximations » et portant mention de cinq mille heures de vol en partie sur des machines radiées ou dont l'immatriculation renvoyait à des appareils des services de police et des ambulances<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il déclarait, à l'époque, vouloir faire appel de cette décision<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Mise en examen et procès pour escroquerie

Lors d'un dîner fin 2017 chez le réalisateur Alain Williams<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les Bogdanoff font la connaissance de Cyrille Pien, au profil psychologique fragile<ref name=":5"/>, un ancien hôtelier qui a fait fortune, devenu producteur ; ils deviennent amisModèle:Sfn. Ils se voient ensuite plusieurs fois chez Igor et sortent beaucoup ensembleModèle:Sfn.

Cyrille Pien, Modèle:Citation par le duo, souhaite financer le projet du film Noni Le fruit de l'espoir d'Alain Williams<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, dans lequel les deux frères doivent avoir un rôleModèle:Sfn. En parallèle, intéressé par le petit manoir à la décoration néo-médiévale<ref group="note">La décoration de la maison du {{#ifeq:arrondissement | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:arrondissement| arrondissement }} }} est la « réplique en miniature de la forteresse du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que notre grand-mère, issue d’une famille princière tchèque et autrichienne, acheta dans le Gers lors de son exil », disent-ils. Lire en ligne</ref>, niché dans le {{#ifeq:arrondissement | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:arrondissement| arrondissement }} }} de Paris, appartenant à Igor avec lequel il souhaite cohabiter, il signe un chèque de Modèle:Unité représentant la moitié de la valeur du lieuModèle:Sfn. Les deux frères souhaitent lui vendre également, pour un million d'euros, un tiers de la marque Temps X, émission qu'ils ont en projet de relancer sur YouTubeModèle:Sfn. Divers projets à financer sont envisagés dont l'achat d'un hélicoptère à un million d'euros, des voitures de luxe, un remake de la pièce de théâtre sans succès Big Bang que le duo avait jouée en 2016, la promotion du chanteur Bruno Moneroe, la production d'un documentaire avec le fils d'un diplomate franco-congolais, Tanguy Ifoku, sur « la défense de la forêt primaire » au Congo, dont les deux frères seraient Modèle:Citation, ainsi que d'autres idéesModèle:Sfn,<ref name=":13" />. Tous ces projets sont présentés à Cyrille Pien pour lui faire croire à des « investissements extraordinaires »<ref name=":7" />. Les importants retraits en espèces sont quotidiens, plusieurs chèques et virements sont émis, pour un spectacle, pour l'achat d'une sculpture… Mais le chèque à six chiffres pour la maison est rejeté ; l'agence Tracfin repère des mouvements suspects et la banque limite les retraits, bloque les opérations et fait un signalement : Modèle:CitationModèle:Sfn

À la suite du signalement, le parquet estime que l'escroquerie, au détriment de Cyrille Pien, porte sur Modèle:UnitéModèle:Sfn. Il est mis sous Modèle:CitationModèle:Sfn, perd l'autorité parentale sur sa fille mineureModèle:Sfn. En Modèle:Date-, les deux frères, ainsi que Tanguy Ifoku, sont placés en garde à vue pour des soupçons d'escroquerie sur personne vulnérable et tentative d'escroquerie<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les Bogdanoff sont interrogés au commissariat à Paris, mis en examen puis placés sous contrôle judiciaire<ref>Modèle:Lien web.</ref> avec caution de Modèle:UnitéModèle:Sfn. Ils n'ont plus le droit de rentrer en contact avec Cyrille PienModèle:Sfn. Ils réagissent, affirmant : Modèle:CitationModèle:Sfn, mais reconnaissent toutefois s’« être rendus coupables d’imprudence ou de négligence »<ref name=":15">Modèle:Article</ref>. En définitive, ils ne touchent rien de l'argent de Cyrille PienModèle:Sfn.

Peu après, Cyrille Pien se suicide à 54 ans, le Modèle:Date-, en se jetant des falaises d'Étretat, ce qui donne lieu à l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet du HavreModèle:Sfn. Modèle:Citation, déclare GrichkaModèle:Sfn.

En Modèle:Date-, le parquet de Paris déclenche l'action publique et décide de poursuivre du chef d'« escroquerie aggravée » les frères Bogdanof, le fils de diplomate franco-congolais<ref>Modèle:Lien web.</ref> Tanguy Ifoku ainsi qu'un ex-manageur d'une icône de téléréalité et Jean-Luc Chetboun, un avocat parisien amateur d'art<ref name=":15" />. Outre les frères Bogdanoff, quatre autres personnes sont renvoyées devant le tribunal correctionnel de Paris les 20 et Modèle:Date-<ref name=":2"/>.

Du fait de la disparition de Grichka Bogdanoff, le Modèle:Date-, Modèle:Citation. Avec la mort d'Igor Bogdanoff, le Modèle:Date-, les poursuites judiciaires prennent fin pour les deux frères, mais les quatre autres personnes restent poursuivies en correctionnelle dans cette affaire<ref name=":2"/>,<ref name=":15" />.

Résumé de carrière

Carrière audiovisuelle

Émissions en tant qu'animateurs-chroniqueurs

Modèle:Colonnes

Carrière théâtrale

Cinéma

Dessin animé

Igor et Grichka Bogdanoff signent l'idée originale de la série télévisée d'animation Robo StoryModèle:Référence souhaitée<ref>Modèle:Lien web</ref>, produite en 1985 par le studio Bélokapi et réalisée par Michel Pillyser.

Carrière littéraire

Les frères Bogdanoff ont publié de nombreux ouvrages de science-fiction, de philosophie et de vulgarisation scientifique. Depuis 1990, ils signent leurs livres sous l'orthographe « Bogdanov » avec un « v » final<ref name=":2" />.

Vie privée

Igor Bogdanoff

Fichier:Salon du livre de Paris 2011 - Igor Bogdanov - 004.jpg
Igor Bogdanoff en 2011.

Igor Bogdanoff est père de six enfants qu’il a eus avec trois femmes différentes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans les années 1970, il a une relation amoureuse avec l'actrice Geneviève Grad avec laquelle il a un fils, Dimitri, né en 1976<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1989, il épouse la comtesse Ludmilla d'Oultremont, ils ont trois enfants : Sasha, née en 1989, Anna-Clarisa, née deux ans après et Wenceslas, né en 1994. Ils divorcent en 1994<ref name=":10" />. Le Modèle:Date, il épouse en secondes noces, à Paris, l'écrivaine Amélie de Bourbon-Parme<ref>Modèle:Article.</ref>, fille naturelle du prince Michel de Bourbon-Parme et de Laure Le Bourgeois, au cours d'une cérémonie civile. Ils fêtent l'événement le Modèle:Date- au château de Chambord<ref>Modèle:Article.</ref>. Ils ont deux fils : Alexandre, né en 2011, et Constantin, né en 2014.

Séparé d'Amélie de Bourbon-Parme, Igor Bogdanoff a une relation avec Julie Jardon, mannequin et étudiante en neurosciences, de quarante-deux ans sa cadette. Leur relation, tenue secrète pendant plus de deux ans, éclate au grand jour au début de 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Vidéo La compagne d'Igor Bogdanov, Modèle:Nombre sa cadette, s'exprime pour la première fois sur leur amour : « C'est fun », SudInfo.be Modèle:Date-.</ref>. Cependant, ils se séparent en Modèle:Date-, Julie Jardon mettant un terme à leur relation, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Quelques jours plus tard, Igor Bogdanoff est arrêté et placé sous contrôle judiciaire pour s'être introduit chez elle par effraction et avoir dégradé des biens privés<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Gary Assouline, Modèle:Citation - Le Parisien, Modèle:Date-.</ref>.

Grichka Bogdanoff

Fichier:Salon du livre de Paris 2011 - Grichka Bogdanov - 002.jpg
Grichka Bogdanoff en 2011.

Grichka Bogdanoff n'était pas marié et n'a pas eu d’enfants<ref name="non-stop-people">Modèle:Lien web.</ref>. C'est sa dernière compagne, Chaymae, qui a appelé les secours pour qu'il se fasse hospitaliser<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2019, il indiquait avoir été diagnostiqué autiste Asperger, contrairement à son frère<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, il indique que son frère et lui sont tous les deux autistes Asperger<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il précise : Modèle:Citation

Relations

Les frères Bogdanoff font largement part de leurs relations, intellectuelles ou souvent politiques ; ils soulignent leur proximité avec la femme d'affaires Jacqueline Beytout (amie de leur grand-mère) chez qui ils se rendent et où ils rencontrent des scientifiques de renom, même si, depuis, la famille Beytout préfère éviter le sujetModèle:Sfn.

Ils restent constamment Modèle:Citation depuis Mitterrand, et quel que soit le président. Modèle:Citation relate aussi L'ExpressModèle:Sfn. Par la suite, ils sont présents à l'investiture d'Emmanuel Macron à l'ÉlyséeModèle:Sfn. Ils ne se cachent pas de leur proximité avec Jacques Pilhan, Pierre Suard, Pierre Charon qui dit pourtant les avoir peu croisés<ref group=note>Pierre Charon est pourtant présent au mariage d'IgorModèle:Refnec.</ref>, Jean-Paul Enthoven, ou leur ami Luc Ferry qui est présent, entre autres, à la soutenance de thèse de Grichka à Polytechnique<ref group="note">Diplôme délivré par l'université de Bourgogne, la thèse est soutenue à l'École polytechnique le Modèle:Date-Modèle:Refnec.</ref> ou témoin au mariage d'Igor et leur apporte systématiquement son soutienModèle:Sfn ; mais également Patrice Hernu (fils de Charles), Laurent Juppé (fils d'Alain) producteur de Rayons X jusqu'en 2007 ou encore Pierre Sarkozy qui réalise la musique de la même émissionModèle:Sfn.

Apparence physique

Depuis les années 2000, l'apparence corporelle des frères Bogdanoff suscite des interrogations du fait de la métamorphose remarquable de la physionomie de leur visage dont les traits sont devenus d'abord nettement plus anguleux puis extrêmement saillants au fil du temps (menton, pommettes)<ref name="Christophe Labbé, Le retour des Bogdanov"/>. Eux-mêmes disent avoir une Modèle:Citation<ref>Sept à Huit : L'émission du Modèle:Date- - TF1, Modèle:Date- (voir archive).</ref>.

La cause de cette évolution physique est alors inconnue, ce qui donne lieu à diverses rumeurs et hypothèses : le recours à la chirurgie esthétique ou à la prise d'hormone de croissance pour lutter contre le vieillissement provoquerait de l'acromégalieModèle:Etc.<ref name="vdg"/>,<ref group="note">Le magazine Marianne laisse entendre que les deux frères auraient ingéré de la déhydroépiandrostérone, une hormone stéroïdienne réputée pour ses effets antivieillissement, ou bien de l'hormone de croissance, ayant pour effet secondaire l'acromégalie, qui provoque notamment une déformation du visage au fil des années Modèle:Article.</ref>. Interviewés en 2010 par le présentateur de télévision Philippe Vandel qui leur demande ce qu'ils avaient Modèle:Citation, les frères Bogdanoff répondent, en citant le cardinal de Retz : Modèle:Citation

Le Modèle:Date-, dans l'émission Touche pas à mon poste ! de Cyril Hanouna, Igor et Grichka Bogdanoff feignent de révéler l'origine supposée de leur transformation physique : dans les Modèle:Nobr, ils auraient été les cobayes d'un laboratoire américain qui aurait modifié leurs visages par des rayonnements afin qu'ils puissent jouer dans une publicité sur le thème des extraterrestres<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ils révèlent le lendemain dans l'émission Morandini Live sur CNews que cette information était « bidon », qu'ils ont dit des « conneries » et préfèrent laisser planer le mystère une fois de plus.

Selon leur ami Jean-Paul Enthoven, les frères Bogdanoff auraient eu recours à des transformations physiques en quête de la jeunesse éternelle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon leur ami Luc Ferry, il s'agit d'un Modèle:Citation, et pour leur menton Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> qu'ils s'injectaient parfois eux-mêmes. Comme le dévoilera leur biographe Maud Guillaumin, ils se sont fait poser leur première prothèse au menton en 1978. Redoutant la vieillesse tout en comptant sur leur excellente santé, ils ne se soignaient pas.

Dans la culture

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

Article connexe

Vidéos

Liens externes

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