In the Court of the Crimson King

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Musique (œuvre)

Modèle:Langue (sous-titré Modèle:Langue) est le premier album du groupe de rock progressif anglais King Crimson, paru le Modèle:Date. Il s'est hissé à la Modèle:5e des classements britanniques, à la Modèle:28e du Billboard 200 américain et à la Modèle:1re au Japon, y détrônant Abbey Road des Beatles.

Il est généralement considéré comme l'acte fondateur du rock progressif, repoussant les limites du rock en puisant dans le jazz et la musique classique. Dans son livre Modèle:Langue, le critique Edward Macan note que l'album Modèle:Citation. Pete Townshend, leader des Who, parle d'un Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « What Pete Townshend thinks about King Crimson », Rolling Stone, 27 décembre 1969, sur http://www.songsouponsea.com/Promenade/lyrics/gallery/RS122769.html.</ref>.

Modèle:Sommaire

Historique

Prélude

En 1967, les frères Michael (batterie) et Peter Giles (basse), deux musiciens originaires de Bournemouth, passent une petite annonce pour recruter un chanteur organiste. L'homme qui répond à leur annonce, Robert Fripp, également originaire du Dorset, est un guitariste qui ne chante pas<ref name="Leroy-40">Modèle:Harvsp.</ref>. Cela ne l'empêche pas d'être engagé, et le trio se baptise du simple nom de Giles, Giles & Fripp. En 1968, le groupe décroche un contrat avec le label Deram Records et sort en septembre The Cheerful Insanity of Giles, Giles and Fripp, un album mêlant une grande variété de styles à un humour surréaliste inspiré par les satiristes de l'époque<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. C'est un échec commercial, qui ne s'écoule qu'à 600 exemplaires<ref name="Delage-42">Modèle:Harvsp.</ref>. Le trio continue néanmoins à enregistrer des démos dans sa résidence londonienne de Brondesbury Road. Il est brièvement rejoint par Judy Dyble, l'ex-chanteuse du groupe folk Fairport Convention, et par son petit ami Ian McDonald, un multi-instrumentiste qui joue du saxophone, de la clarinette, de la flûte, de la guitare et des claviers. McDonald présente aux autres le parolier Peter Sinfield, avec qui il a déjà écrit plusieurs chansons, dont The Court of the Crimson King (« La Cour du roi cramoisi », en référence à Belzébuth<ref name="AR" />). Dyble rompt peu après avec McDonald et quitte le groupe, tandis que Peter Giles décide d'abandonner la musique ; en décembre, Fripp fait donc appel à Greg Lake, un ami d'enfance, pour assurer la basse et le chant. Le quintette de Fripp, Giles, Lake, McDonald et Sinfield adopte le nom de King Crimson, d'après la chanson The Court of the Crimson King<ref name="Leroy-41">Modèle:Harvsp.</ref>, et commence à répéter le Modèle:Date- au sous-sol du Fulham Palace Cafe de Londres ; en parallèle, Sinfield commence à travailler sur le Modèle:Langue du groupe<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

King Crimson débute officiellement sur scène le Modèle:Date-, après trois mois de répétition quotidienne, au Speakeasy Club de Londres. Le groupe fait très forte impression, et acquiert rapidement une certaine notoriété. La BBC l'invite à enregistrer quatre titres, entre mai et août, pour l'émission Top Gear<ref name="BigBangMG">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Chronique : King Crimson - "Epitaph" (Live 1969) + entretien avec Michael Giles, Big Bang Mag. Consulté le 3 juin 2011.</ref>, le patron du Marquee Club lui offre un concert hebdomadaire et plusieurs musiciens célèbres comme Jimi Hendrix ou Pete Townshend viennent l'écouter<ref name="Leroy-41"/>. Au printemps, le groupe signe chez Island, en même temps que Mott the Hoople<ref name="Delage-42"/>, après avoir été courtisé par le label des Moody Blues, Threshold Records. Le Modèle:Date-, King Crimson se produit lors du concert gratuit organisé par les Rolling Stones à Hyde Park pour commémorer la mort de Brian Jones ; plus de Modèle:Nombre sont présents<ref name="PM">Modèle:Harvsp.</ref>. The Guardian le qualifie alors de Modèle:Citation, à l'instar de Rock & Folk qui le décrit comme Modèle:Citation.

Enregistrement

Les premières sessions d'enregistrement de l'album se déroulent dès Modèle:Date- aux Modèle:Lien avec le producteur Modèle:Lien, connu pour son travail avec les Moody Blues<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Tony Clarke : record producer, The Times, 23 janvier 2010. Consulté le 28 mai 2011.</ref>. Les résultats de ces sessions sont toutefois jugés insatisfaisants, et courant juillet, les membres de King Crimson décident de se lancer dans l'autoproduction<ref name="Leroy-42">Modèle:Harvsp.</ref>. L'album est ainsi enregistré sur un magnétophone 8 pistes Ampex aux studios Wessex de Londres, avec l'ingénieur du son Robin Thompson. Il ne faut que huit jours pour achever ces séances qualifiées de Modèle:Citation par Ian McDonald<ref name="PM"/>.

Peu après la fin des sessions d'enregistrement, on s'est rendu compte que certaines bandes stéréo étaient mal alignées. C'eut pour conséquence une perte de hautes fréquences et des craquements parasites affectant certaines parties de l'album. La sonorité de la batterie est, selon certains critiques, l'un des points faibles de l'enregistrement<ref name="AR2">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Critiques d'Albums : In the Court of the Crimson King (Réédition quarantième anniversaire), Albumrock.net, 9 janvier 2010. Consulté le 29 mai 2011.</ref>.

Épilogue

Le succès de l'album permet à King Crimson de partir en tournée aux États-Unis. Il se produit pour la première fois sur le sol américain le Modèle:Date- à Boston. Il apparaît également au Festival Pop de Palm Beach avec Janis Joplin, Johnny Winter, Iron Butterfly et, de nouveau, les Rolling Stones, puis joue au Fillmore East, à New York, et donne son dernier concert le Modèle:Date- au Fillmore West de San Francisco<ref name="Leroy-39">Modèle:Harvsp.</ref>. Épuisé par la vie sur la route, Ian McDonald annonce son départ du groupe le Modèle:Date-, quelques jours avant la fin de la tournée. Michael Giles souhaite l'imiter, mais accepte de différer son départ pour participer aux sessions d'enregistrement du deuxième album de King Crimson, In the Wake of Poseidon. En 1971, ils réalisent ensemble un album simplement intitulé McDonald and Giles, qui demeure leur seule collaboration.

Greg Lake quitte à son tour King Crimson pour fonder Emerson, Lake and Palmer avec Keith Emerson et Carl Palmer. Il participe lui aussi aux sessions de In the Wake of Poseidon, mais seulement comme chanteur et plus comme bassiste<ref name="Leroy-58">Modèle:Harvsp.</ref>. Le futur de King Crimson, réduit à la paire Fripp-Sinfield, semble alors compromis, au point que le groupe Yes tente de recruter Robert Fripp pour remplacer son guitariste, Peter Banks, qui vient de les quitter. L'intéressé décline l'offre<ref name="Delage-48">Modèle:Harvsp</ref>. Déstabilisé par cette succession de crises inattendues, King Crimson met plus de 18 mois à remonter sur scène<ref name="Leroy-46">Modèle:Harvsp.</ref>.

En 1993, une réunion du groupe d'origine est envisagée pour une tournée japonaise et l'enregistrement d'une nouvelle version de Modèle:Lang<ref name="BigBangMG" />. Cependant, Robert Fripp se trouve alors en plein procès avec E.G. Records et refuse d'y participer, proposant à sa place Steve Hackett, ancien guitariste de Genesis<ref name="Delage-48" />. Michael Giles n'est pas non plus particulièrement enthousiaste, et le projet est enterré<ref name="BigBangMG" />.

Caractéristiques artistiques

Aucun des morceaux de l'album n'a de durée équivalente ou comparable aux chansons de la pop contemporaine, chacun dépassant les six minutes<ref name="Leroy-42" />. Pour autant, le style musical n'est pas totalement étranger à ce qui s'était fait auparavant et seul Modèle:Lang s'éloigne clairement des registres musicaux habituels<ref name="Leroy-42" />.

Dans l'ensemble, et à travers des métaphores, les paroles de l'album se réfèrent à la guerre du Viêt Nam, aux lendemains désenchantés des [[Summer of Love|Modèle:Langue]] de 1967 et 1969 au cours desquels se déroulent les meurtres de la famille Manson (et plus tard les actes de violence des Hells Angels d'Altamont), mais aussi à l'insouciance de Woodstock<ref name="Leroy-44">Modèle:Harvsp.</ref>. La tonalité de l'ensemble est cependant assez pessimiste<ref name="PM" />.

Chansons

Modèle:Lang

Modèle:Article détaillé

Modèle:Début citation blocLa philosophie ambitieuse de Fripp prend corps dès les premières mesures de Modèle:Lang où la succession de bruitages, puis d'un riff musclé puis de passages plus improvisés semble construire une sorte de passerelle entre musique contemporaine, rock et jazz<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Ouvrage.</ref>.Modèle:Fin citation bloc

Fichier:My Tho, Vietnam. A Viet Cong base camp being. In the foreground is Private First Class Raymond Rumpa, St Paul, Minnesota - NARA - 530621 edit.jpg
Modèle:Lang est, entre autres, une dénonciation de la guerre du Viêt Nam et de l'utilisation du napalm.

L'une des caractéristiques les plus notables de ce morceau d'ouverture est le traitement appliqué à la voix hurlante de Greg Lake, fortement distordue<ref name="Delage-42" />. Sa section centrale, totalement instrumentale, est sous-titrée Mirrors.

Les paroles sont constituées d'une succession de métaphores écrites par Peter Sinfield. On y remarque une violente critique des États-Unis, représentés par le personnage de l'homme schizoïde du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et de la guerre du Viêt Nam avec des vers comme Modèle:Citation étrangère (« des innocents violés au napalm ») ou Modèle:Citation étrangère (« le bûcher des politiciens »). Lors d'un concert au Fillmore West de San Francisco, le Modèle:Date- (illustré sur le second disque du coffret Epitaph), Robert Fripp dédie la chanson à « une personnalité politique américaine que nous connaissons et aimons tous. Son nom est Spiro Agnew »<ref group="n">Citation originale : Modèle:Citation étrangère</ref> (alors vice-président du pays). Mais on peut également y déceler une critique de la torture, de l'assassinat politique, de la famine et de la consommation à outrance, avec Modèle:Citation étrangère (« Il n'a besoin de rien de ce qu'il possède »)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 21st Century Schizoid Man/Mirrors : Song Review sur AllMusic. Consulté le 28 mai 2011.</ref>.

Musicalement parlant, une véritable apocalypse<ref name="AR" /> se déchaîne lors de l'introduction, après une trentaine de secondes, silencieuses, de mise en condition. La musique, mélange de jazz et de hard rock, est sauvage mais irréprochablement maîtrisée, entre riffs de guitare et breaks impressionnants<ref name="Delage-43"/>.

Modèle:Lang est sans conteste la chanson la plus connue du groupe<ref name="AR" />. Elle a depuis été reprise par de nombreux groupes et artistes dont Ozzy Osbourne (sur l'album Under Cover), Noir Désir (sur l'album Noir Désir en public), Emerson, Lake & Palmer, Forbidden, Voivod et April Wine<ref>King Crimson Cover Versions</ref>, et à été samplé par Kanye West dans son titre Power. Elle est également présente sur le jeu vidéo Guitar Hero 5<ref name="AR" /> et constitue l'une des chansons les plus dures du jeu.

I Talk to the Wind

Modèle:Article détaillé

Débutant immédiatement après la cacophonie qui clôt le morceau précédent, I Talk to the Wind marque un contraste fort ; c'est une chanson douce, paisible, s'apparentant au folk rock et dominée par la flûte de Ian McDonald<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} I Talk to the Wind : Song Review sur AllMusic. Consulté le 28 mai 2011.</ref>. Les paroles correspondent vraisemblablement, en tenant compte de l'époque, au discours d'un jeune hippie envers la straight society : Modèle:Citation étrangère, Modèle:Citation étrangère (« Je ne vous appartiens pas », « vous ne pouvez pas m'éduquer »)<ref name="Leroy-44" />.

Avant King Crimson, la chanson avait déjà été enregistrée deux fois par Giles, Giles & Fripp : la première chantée par Judy Dyble et l'autre par Ian McDonald et Peter Giles. Ces deux versions ont vu le jour en 2001 avec la parution de l'album de démos The Brondesbury Tapes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} "The Brondesbury Tapes", Big Bang Mag. Consulté le 28 mai 2011.</ref>.

Epitaph

Modèle:Article détaillé

Le troisième morceau de l'album, Epitaph (« Épitaphe ») se distingue par l'usage plus poussé du mellotron. Les paroles prennent un accent prophétique<ref name="Leroy-44" /> et dystopique : Modèle:Citation étrangère (« Le destin de toute l'humanité que je vois / Est entre les mains des idiots »).

Il occupe la face A d'un single sorti en 1976, avec Modèle:Lang en face B, accompagnant la sortie de la compilation A Young Person's Guide to King Crimson<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Record Details : Epitaph / 21st Century Schizoid Man, 45cat.com. Consulté le 10 juin 2011.</ref>.

Moonchild

Modèle:Article détaillé

La première section de Moonchild, The Dream, est une ballade menée par le mellotron qui dure deux minutes et demie. Elle laisse place à une improvisation minimaliste à la guitare, au vibraphone et aux percussions de Robert Fripp, Ian McDonald et Michael Giles intitulée The Illusion. Parfois considérée comme étant trop longue et ennuyeuse<ref name="Leroy-44"/>,<ref name="Delage-43"/>, The Illusion a été coupée de la version de Moonchild incluse sur la compilation A Young Person's Guide to King Crimson. Fripp y joue un extrait de The Surrey with the Fringe on Top, tirée de la comédie musicale Oklahoma ! de Rodgers et Hammerstein.

La chanson est utilisée à la fin des années 1990 dans le film-culte Buffalo '66 de Vincent Gallo<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Moonchild : Song Review sur AllMusic. Consulté le 28 mai 2011.</ref>.

The Court of the Crimson King

Modèle:Article détaillé

La mélodie de The Court of the Crimson King est conçue par Ian McDonald. La plus grande partie de la chanson est divisée en quatre couplets, séparés par une section entièrement instrumentale intitulée Modèle:Langue (« Le Retour de la sorcière de feu »). Les paroles décrivent la « cour du roi cramoisi », où divers personnages se succèdent dans une atmosphère moyenâgeuse, tels que la « reine noire » (« the black queen ») ou la « sorcière de feu » (« the fire witch »)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Court of the Crimson King/The Return of the Fire Witch/The Dance of the Puppets : Song Review sur AllMusic. Consulté le 28 mai 2011.</ref>. Au bout de sept minutes, elle semble s'arrêter, mais continue avec une courte reprise instrumentale, intitulée Modèle:Langue (« La Danse des marionnettes »), avant de s'achever brutalement.

The Court of the Crimson King est également déclinée en single et atteint la Modèle:80e place du classement américain Billboard en Modèle:Date-<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Court of the Crimson King - King Crimson, Billboard.com. Consulté le 10 juin 2011.</ref>.

Pochette

Modèle:Début citation blocPeter apporta cette peinture et le groupe l'a adorée. J'ai récemment récupéré la version originale du bureau d'E.G. car elle était exposée à la lumière, et risquait de s'abîmer, donc je l'ai retirée. Le visage à l'extérieur est celui de l'homme schizoïde, et celui à l'intérieur est celui du roi cramoisi. Si vous cachez son sourire, les yeux révèlent une tristesse incroyable. Que dire de plus ? Elle reflète la musique<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Interview with Robert Fripp in Rock and Folk, ETWiki. Consulté le 28 mai 2011.</ref>,<ref group="n">Citation originale : Modèle:Citation étrangère</ref>.Modèle:Fin citation bloc

L'illustration de couverture de l'album est réalisé par Barry Godber, un jeune informaticien de 23 ans mort l'année suivante d'une attaque cardiaque<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Bat Guano Museum of Art : Barry Godber Consulté le 27 mai 2011.</ref>. Elle montre en gros plan un visage aux yeux écarquillés, apeuré et criant, le tout dans des tons rouges tirant vers le bleu. L'image représente la tête défigurée et (à l'arrière) l'oreille démesurée de l'homme schizoïde du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dont il est question dans la première chanson. De par son originalité, sa monstruosité<ref name="Delage-42"/>, l'absence totale d'informations sur l'avant et l'arrière de la pochette, cette illustration est devenue l'une des plus marquantes de l'histoire du rock, au même titre que le prisme de The Dark Side of the Moon de Pink Floyd ou la couverture de l'album blanc des Beatles<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} King Crimson biography, Prog Archives. Consulté le 27 mai 2011.</ref>. L'illustration contenue dans la pochette intérieure représente quant à elle le roi cramoisi, qui apparaît relativement calme et souriant.

Réception

Succès critique et commercial

Fichier:Pete Townshend and Keith Moon 1967.jpg
Pete Townshend en 1967. Ses commentaires positifs contribuent à faire connaître le groupe puis l'album.

Modèle:Langue est un succès immédiat<ref name="BB">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Rétrospective/King Crimson, p.2, Big Bang Mag. Consulté le 29 mai 2011.</ref>. La pochette a joué un grand rôle dans les ventes : le public, interloqué, achète le disque sans même savoir ce qu'il contient<ref name="AR" />. L'album se hisse à la Modèle:5e place des charts britanniques<ref name="Charts UK">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}officialcharts.com/king crimson/album/in the court of king crimson consulté le 8 mars 2021.</ref>, à la Modèle:28e place du Billboard 200 américain<ref name="billboard 200">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} crimson chart history/billboard 200. Consulté le 8 mars 2021.</ref> et à la Modèle:1re place au Japon, détrônant ainsi Abbey Road des Beatles<ref name="AR">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Critiques d'Albums : In the Court of the Crimson King, Albumrock.net, 9 janvier 2010. Consulté le 28 mai 2011.</ref>. Aux États-Unis, l'album est certifié disque d'or le Modèle:Date- par la RIAA<ref name="RIAA">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}riaa.com/gold_platinum/search/in the court of the crimson king consulté le 8 mars 2021.</ref>. Il se vend encore à plus de cent mille exemplaires dans les derniers mois de 1980<ref name="BB" />.

La presse musicale s'accorde pour dire qu'il s'agit d'un chef-d'œuvre. Dans son livre Rocking the Classics, le critique Edward Macan note que l'album « pourrait être l'album de rock progressif le plus influent jamais publié »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref group="n">Citation originale : Modèle:Citation étrangère</ref>. Dans l'édition spéciale Pink Floyd & the Story of Prog Rock de Q et Mojo, l'album arrive Modèle:4e dans la liste des « 40 albums de rock cosmiques »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Q Classic : Pink Floyd & The Story of Prog Rock, 2005. Voir la liste.</ref>. Il fait partie des « 50 albums qui bâtissent le rock progressif » selon le magazine Classic Rock<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Classic Rock magazine, juillet 2010, numéro 146.</ref>, il est cité dans l'ouvrage de référence de Robert Dimery Les 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie et dans un bon nombre d'autres listes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pete Townshend, leader des Who, parle d'un « chef-d'œuvre de l'étrange »<ref name="Delage-43">Modèle:Harvsp</ref>,<ref group="n">Citation originale : Modèle:Citation étrangère, également traduisible par « troublant chef-d'œuvre » ou « mystérieux chef-d'œuvre ».</ref>.

Cependant, certains critiques se font plus rudes envers l'album : c'est le cas de Robert Christgau, qui le note D+<ref name="Christgau" >{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Consumer Guide Reviews / King Crimson sur le site officiel de Robert Christgau. Consulté le 4 juin 2011..</ref> (« Le plus, c'est parce que Peter Townshend l'aime [...] Méfiez-vous de la suite — c'est de la merde. »<ref group="n">Citation originale : Modèle:Citation étrangère.</ref>)

Influence

Novateur (il puise dans le jazz et la musique classique<ref name="AR" />), In the Court of the Crimson King acquiert rapidement le statut de disque culte aux yeux de toute une génération de musiciens<ref name="Delage-43" /> ; l'International Times, journal underground londonien, parle de l'« album ultime » qui « va défier le temps »<ref name="PM"/>. Les membres de Genesis vont jusqu'à accrocher la pochette de l'album sur le mur du cottage isolé où ils préparent Trespass<ref name="Delage-43" />. Kurt Cobain dit de l'album qu'il a eu une grande influence sur sa musique<ref name="AR" />. Les retombées du disque se ressentent également sur le groupe Yes, et aussi sur la formation française Ange, certains musiciens scandinaves et italiens<ref name="BB" /> et, bien sûr, sur le rock progressif en général, qui vient de naître<ref name="Leroy-39" />.

L'un des trois Mellotron Mk. II ayant servit sur l'album est vendu à Genesis pour leur album Foxtrot, principalement pour le titre Supper's Ready<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Rééditions

L'album a été remasterisé et réédité sur vinyle et sur CD plusieurs fois au cours des années 1980 et 1990, ces versions étant basées sur des copies des bandes retirées du disque original. La réédition Modèle:40e anniversaire, pour laquelle Robert Fripp et Steven Wilson (de Porcupine Tree) ont retrouvé et utilisé l'enregistrement 8 pistes original de l'album avant qu'il soit pré-mixé, sort le Modèle:Date-. Elle est déclinée en deux versions : une simple comprenant un CD et un DVD et une autre comprenant cinq CD et un DVD<ref name="AR2" />. L'album est également réédité en vinyle en 2010, cette version étant approuvée par Robert Fripp<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} In The Court of the Crimson King - Vinyl Edition, DGM Live. Consulté le 8 juin 2011.</ref>.

Liste des titres

Album original

Modèle:Pistes

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Réédition Modèle:40e anniversaire

CD 1

Le premier CD reprend l'album original, remixé à partir des bandes 8 pistes originales, hormis Moonchild, qui apparaît dans une version plus courte de trois minutes. La version originale de 12 minutes apparaît en premier titre bonus, suivie de deux versions alternatives de I Talk to the Wind, d'une version instrumentale de Epitaph et d'un extrait des sessions ayant produit les sons qui introduisent Modèle:Lang.

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CD 2

Le deuxième CD reprend l'édition remasterisée réalisée par Simon Heyworth en 2004, suivie de six titres bonus : une version instrumentale de Modèle:Lang enregistrée aux studios Morgan, deux titres enregistrés pour la BBC (cette version de Modèle:Lang était déjà parue sur l'album Epitaph en 1997, mais dans une qualité sonore inférieure), et la version en deux parties de The Court of the Crimson King parue en 45 tours en 1969<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} DGM Live/40th Anniversary Edition of In The Court of the Crimson King.</ref>.

Modèle:Pistes

Musiciens

Production

Classements

Album
Pays Chart Durée du
classement
Meilleure position Réf
Modèle:Pays RPM Weekly 16 semaines Modèle:27e indicationDeLangue}}bac_lac.gc.ca/search/In the Court of the King Crimson - Canadian Album Chart consulté le 8 mars 2021.</ref>
Modèle:Nobr Billboard 200 25 semaines Modèle:28e <ref name="billboard 200"/>
Modèle:Japon Hanshin Corporation Modèle:1er <ref name="AR" />
Modèle:Pays UK Albums Chart 18 semaines Modèle:5e <ref name="Charts UK" />
Single
Date Single Chart durée du
classement
Position
1970 The Court of the Crimson King Part.1 Modèle:Drapeau Hot 100 <ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}billboard.com/king crimson/chart history/billboard hot 100.</ref> 3 semaines Modèle:80e

Certifications

Pays Ventes Certification Date
Modèle:Nobr<ref name="RIAA" /> 500 000 Modèle:Certification Modèle:Date-
Modèle:Pays<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Music Canada.com/Gold and Platinum/Search/king crimson consulté le 8 mars 2021.</ref> 100 000 Modèle:Certification Modèle:Date-
Modèle:Pays<ref>infodisc.fr/les certifications/recherche/K/king crimson consulté le 8 mars 2021.</ref> 100 000 Modèle:Certification 1982
Modèle:Pays<ref>fimi.it/certicazioni/filtra/king crimson consulté le 8 mars 2021.</ref> 40 000 Modèle:Certification 2016
Modèle:Pays<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}bpi.co.uk/certified-awards/search/king crimson consulté le 8 mars 2021.</ref> 100 000 Modèle:Certification Modèle:Date-

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Bibliographie

Modèle:Palette Modèle:Portail Modèle:Bon article