Issoire
Modèle:Méta bandeau d'avertissementModèle:Contrôle date bandeau{{#if:||{{#ifeq:||[[Catégorie:Article à wikifier{{#if:mars 2023|{{#ifexist:Catégorie:Article à wikifier depuis mars 2023| _depuis mars 2023}}|, date manquante}}]]}}}}
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Issoire est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Elle est l'une des quatre sous-préfectures du département avec Ambert, Riom et Thiers. Ses habitants sont appelés les Issoiriens. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Située au sud de Clermont-Ferrand, près de l'autoroute A75, en bordure de l'Allier, elle est traversée par la Couze Pavin, affluent de l'Allier. Modèle:Multiple image
Huit communes sont limitrophes<ref name="geoportail">Carte d'Issoire sur Géoportail.</ref> : Modèle:Communes limitrophes
Géologie et hydrographie
En venant de Clermont-Ferrand, on doit d'abord traverser une profonde gorge rocheuse au niveau de l'horst de Saint-Yvoine, où court la tumultueuse Allier. Au sortir de cette gorge, on découvre Issoire s'ouvrant sur la Limagne du même nom. C'est une vallée fertile se développant sur un axe nord-sud le long de l'Allier en direction de Brioude. Elle s'agrémente de nombreuses buttes d'origine volcanique aux formes douces, dont les plus remarquables sont le puy d'Isson, Usson et Nonette. La Limagne d'Issoire est aussi bordée de beaux plateaux formés de coulées de basalte comme à Perrier. La région d'Issoire est marquée par une architecture au caractère nettement méditerranéen. La douceur du paysage, la qualité de la lumière ont valu à cette région le surnom de Toscane auvergnate<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une accumulation de saphirs est découverte dans les années 2010 dans une rivière proche<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1997 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Urbanisme
Typologie
Issoire est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine d'Issoire, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoire, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (48,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (36,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (28,2 %), terres arables (24,2 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6 %), prairies (5,3 %), forêts (5,2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Voies routières
La ville d'Issoire est desservie par l'autoroute A75 reliant Clermont-Ferrand à Béziers ; quatre échangeurs la desservent : no 11, au nord ; no 12, desservant le quartier des Prés et Orbeil par la Modèle:Nobr ; no 13, desservant les quartiers sud de la commune par la Modèle:Nobr ; no 14, desservant l'aérodrome.
La traversée du bourg s'effectue par la route départementale 716, ancienne route nationale 9 (avec deux antennes Modèle:Nobr et Modèle:Nobr)<ref name="geoportail" />.
La Modèle:Nobr relie les Monts Dore et Champeix à l'ouest, à Sauxillanges et Ambert (une antenne, la Modèle:Nobr, fermée à la circulation, passe par l'ancien pont de Parentignat)<ref name="geoportail" />.
Le territoire communal est également desservi par les routes départementales 9, vers le nord-est (Orbeil), 32, vers le sud-ouest (Solignat) et 713 (vers Saint-Yvoine)<ref name="geoportail" />.
Transports ferroviaires
Une gare est implantée sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac. Elle est desservie par les TER Auvergne-Rhône-Alpes en provenance ou à destination de Clermont-Ferrand (plus rarement au-delà). L'arrêt à cette gare est systématique pour les trains reliant Clermont-Ferrand à Brioude, Le Puy-en-Velay, Nîmes (dont Le Cévenol), Aurillac ou Béziers (Intercités « Aubrac »).
Transports en commun
Issoire est desservie par les lignes P20 (Anzat-le-Luguet – Issoire – Clermont-Ferrand, à la demande, uniquement le mercredi) et P44 (Besse-et-Saint-Anastaise – Issoire, à la demande, uniquement le samedi) du réseau Cars Région Puy-de-Dôme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La ville d'Issoire et son agglomération ne disposaient d'aucun réseau de transports publics urbains. Le Modèle:Date-, les élus de la communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire, autorité organisatrice de la mobilité, ont décidé la mise en place d'un réseau de transports urbains<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Celle-ci a signé un contrat avec l'entreprise Keolis pour l'exploitation d'un réseau composé de deux lignes régulières et d'une ligne de transport à la demande, assuré avec trois minibus électriques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le réseau, appelé Cherpa, est entré en service le Modèle:Date-. Il est composé de deux lignes (A et B) desservant la gare, et complété par un service de transport à la demande (Cherpa à la demande) et un service en milieu rural (Cherpa rural)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels et technologiques
La commune est soumise à plusieurs risques<ref name="prim">Modèle:Lien web</ref> :
- inondation : un plan des surfaces submersibles concernant la rivière Allier a été prescrit le Modèle:Date-<ref name="ddrm" /> tandis qu'un plan de prévention du risque naturel d'inondation, prescrit le Modèle:Date-, a été approuvé le Modèle:Date-<ref name="prim" />. La Couze Pavin, affluent rive gauche de l'Allier coulant au sud du centre-ville, peut entrer en crue à tout moment<ref name="dicrim" /> ;
- feu de forêt ;
- séisme : avant révision du plan de zonage sismique, la commune appartenait à la zone de sismicité IA (Modèle:Citation). Depuis cette révision, la majorité des communes du département (Issoire comprise) fait partie de la zone de sismicité modérée, ou de niveau 3<ref name="ddrm" /> ;
- risque industriel : la commune compte vingt installations « assez dangereuses », onze classées « dangereuses » et soumises à autorisation<ref name="dicrim" />. L'usine Constellium, spécialisée dans la fonderie et la transformation d'aluminium, est classée Seveso seuil bas<ref name="ddrm" /> ;
- rupture de barrage ;
- transport de matières dangereuses : ces transports peuvent emprunter l'autoroute A75 et la voie ferrée.
Une canalisation de gaz naturel passe dans la commune<ref name="ddrm" />.
Deux séismes d'intensité maximale ressentie Modèle:VI le Modèle:Date- et Modèle:VII le Modèle:Date- ont touché le secteur d'Issoire<ref name="ddrm" />.
Trois événements graves se sont produits dans la commune :
- le Modèle:Date-, une explosion se produit dans la fonderie d'aluminium Cégédur<ref>Modèle:Lien web.</ref> (ancien nom de Constellium) faisant quatre morts et vingt-cinq blessés<ref name="ddrm" /> ;
- le Modèle:Date-, un fort dégagement de vapeurs nitreuses se dégage d'une cuve d'acide fluo-nitrique, dans l'usine Aubert et Duval, spécialisée dans Modèle:Citation ;
- le Modèle:Date-, une explosion d'un réacteur d'une usine de recyclage de bouteilles en PET engendre Modèle:Citation, causant la fermeture de la ligne ferroviaire et de l'autoroute ainsi que l'évacuation, à la suite du risque d'explosion d'un autre réacteur, de la population dans un rayon de Modèle:Nobr<ref name="ddrm" />.
Toponymie
Le nom d'Issoire vient du toponyme gaulois Modèle:Citation qui veut dire Modèle:Citation en langue gauloise<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Attestée sous la forme Iciodorensium au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le nom de la ville s'est écrit pendant longtemps Yssoire. Le Y qui apparaît dans les armoiries en témoigne. C'est à partir de la Révolution que l'orthographe moderne Issoire s'est imposée.
En occitan auvergnat, la ville s'appelle Soire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> (ce qui se prononce
- REDIRECT Modèle:Prononciation API,
- REDIRECT Modèle:Prononciation API ou localement
- REDIRECT Modèle:Prononciation API<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Histoire
Dénommée jadis Isiodorensis, « Issoire la Belle » garde à travers son vocable le souvenir d'une origine gallo-romaine. Plusieurs objets datant de cette époque furent découverts dès 1780 : urnes antiques, monnaies gauloises et romaines, vases funéraires gallo-romains.
Du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la mémoire de saint Austremoine tomba dans l'oubli. Ses reliques furent transférées à Volvic, puis à l'abbaye de Mozac. En 816, des moines bénédictins venus de Charroux dans le Poitou et fuyant les invasions normandes, se réfugient dans la région, à Saint-Yvoine. L'un d'entre eux, nommé Gislebert, se rend à Issoire et décide de reconstruire l'ancien monastère de Saint-Austremoine. Le nouveau monastère sera consacré en 937 par Bernard, évêque de Clermont, sous le double vocable de Saint-Pierre et Saint-Austremoine.
Guerres de religion
Un protestant, Jean Bruguière est brûlé vif en 1548<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, durant la cinquième guerre de Religion, la ville est prise et pillée par les troupes du capitaine Merle. Lors de la sixième guerre suivante, en Modèle:Date-, la ville est reprise et pillée par l'armée royale du duc d'Anjou<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel Modèle:P..</ref>. En 1589, la ville est de nouveau assiégée.
La ville d'Issoire est prise par les ligueurs le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, Jacques de Villelume-Barmontet assiège les ligueurs réfugiés dans la citadelle, c'est alors que le chef de la Ligue Jean-Louis de La Rochefoucauld, comte de Randan, fait le siège de la ville tenue par les royalistes, commandés par Jacques de Villelume-Barmontet, maréchal de camp qui repoussent les ligueurs. Le Modèle:Date-, Jacques de Villelume-Barmontet, à la tête de cinquante cuirassiers, aide les troupes royales, les contingents de Clermont et les volontaires menés par François de Chabannes, marquis de Curton à poursuivre le comte de Randan et à le défaire à la bataille de Cros-Rolland, près d'Issoire. Il se marie en 1578 avec Magdelaine, Dame de Vassel. Le Modèle:Date-, Jacques de Villelume-Barmontet est nommé gouverneur d'Issoire, et dans sa charge de maréchal de camp, continue à prendre part aux opérations contre la Ligue jusqu'en 1595. Un contemporain, Julien Blauf, notable de la ville, rédigea une chronique des évènements de 1540 à 1622<ref>Julien Blauf (texte revu et commenté par André Serre), Issoire pendant les guerres de religion, La Française d'Édition et d'Imprimerie, Clermont-Ferrand, 1977, 297Modèle:Nb p..</ref>.
Depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Issoire est restée longtemps agricole. Mais la crise du phylloxéra en 1895 fut un coup très dur. L'une des seules activités économiques est alors la batellerie : on transporte sur l'Allier, principalement, du bois de sapin. Il faut attendre 1831 pour que le premier pont sur l'Allier, à Parentignat, ne rende plus nécessaire le passage par un bac. L'arrivée du chemin de fer en 1855 entraîne la faillite des bateliers. L'installation d'un régiment d’artillerie donne un peu de souffle à l'économie.
Le 10 septembre 1943, 21 Issoiriens sont raflés par le chef de la police allemande pour le Massif Central (Sicherheitspolizei), regroupés dans les locaux du 92e régiment d'infanterie (France) , à Compiègne puis au camp de Buchenwald. Sarah Stern, juive d'origine polonaise est torturée, puis jetée d'une fenêtre, place de la République. Près de la Tour de l'horloge, 2 rue du Ponteil, une plaque, gravée en 1983, lui rend hommage<ref>https://www.lamontagne.fr/issoire-63500/actualites/un-hommage-a-ete-rendu-aux-deportes-hier-matin_12975566/</ref>,<ref>https://www.lamontagne.fr/issoire-63500/actualites/le-10-septembre-1943-21-issoiriens-sont-victimes-dune-rafle-menee-par-les-autorites-allemandes_1685339/</ref>.
Il est remplacé ensuite par le Centre d'entraînement des moniteurs de la Jeunesse algérienne (CemJA) en 1957 lui-même remplacé par l'École des apprentis techniciens de l'armée de terre (EATAT) en 1963, qui prend ensuite le nom d'École d'enseignement technique de l'armée de terre (EETAT) en 1964 puis en 1977 de ENTSOA (École nationale technique des sous-officiers d'active), fermée et remplacée en 1999 par le [[28e régiment de transmissions|Modèle:28e de transmissions]]. L'essor économique de la ville date du milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec l'installation d'une importante usine métallurgique.
Unités militaires ayant tenu garnison à Issoire
- Modèle:16e d'artillerie de campagne à partir du Modèle:Date-
- [[35e régiment d'artillerie parachutiste|Modèle:35e d'artillerie divisionnaire]], avant 1939 – 1940
- [[36e régiment d'artillerie|Modèle:36e d'artillerie légère]], avant 1939 – 1940
- Centre d'entrainement des moniteurs de la Jeunesse en Algérie (CEMJA) Modèle:Date- – Modèle:Date-
- École des Apprentis techniciens de l'Armée de Terre, Modèle:Date- – 1964
- École d'Enseignement technique de l'Armée de Terre, 1964 – 1977
- École nationale technique des sous-officiers d'active, 1977 – 1998
- [[28e régiment de transmissions|Modèle:28e de transmissions]], 1998
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Section vide ou incomplète Modèle:Article connexe Pour la première fois de son histoire, la ville d'Issoire, ancrée à droite, a voté en majorité pour un candidat de gauche (Ségolène Royal) dans une élection présidentielle, le Modèle:Date-, avec 52,94 % des suffrages exprimés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2014, six listes s'étaient présentées aux élections municipales, dirigées par Bertrand Barraud, Jocelyne Carbonnier, Christine-Claire Fourgeaud, Jacques Magne, Dominique Morel et Laurent Pradier. Aucune de ces six listes n'obtenant la majorité absolue en nombre de voix, un deuxième tour est organisé : la liste de Bertrand Barraud (UMP) remporte l'élection avec 46,36 % des suffrages exprimés, battant celles de Jacques Magne (liste socialiste, 28,35 % des voix, Modèle:Unité sur Modèle:Unité), Laurent Pradier (liste divers, 15,28 %) et Dominique Morel (liste FN, exactement 10 %). Le taux de participation s'élève à 67,31 % (Modèle:Unité sur Modèle:Unité)<ref name="MN2014">Modèle:Lien web.</ref>.
En 2020, quatre listes se sont présentées aux élections municipales, dirigées par Bertand Barraud, Philippe Laville, Laurent Pradier et Mohammed Rkina. Au premier tour, la liste de Bertrand Barraud est élue avec 66,73% des suffrages exprimés, Laurent Pradier obtenant 12,98% des suffrages, Philippe Laville 11,45% et Mohammed Rkina 8,84%. Le taux de participation a été de 45,85% (10159 inscrits et 4657 votants).
Administration municipale
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Issoire a été, jusqu'en 2016, le siège de la communauté de communes Issoire Communauté. Celle-ci a fusionné le Modèle:Date- avec sept autres communautés de communes. La nouvelle structure intercommunale, comptant Modèle:Nobr et une population de près de Modèle:Unité<ref name="ADOPTE_SDCI_2016">Modèle:Lien web.</ref>, est une communauté d'agglomération<ref>Modèle:Lien web.</ref> (Agglo Pays d'Issoire). Le siège demeure Issoire. Le maire d'Issoire Bertrand Barraud en est son président depuis juillet 2020.
Jumelages
Équipements et services publics
Enseignement
Issoire dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.
Dans l'enseignement public, la commune gère cinq écoles maternelles et élémentaires ; en dehors de l'école maternelle Murat et de l'école élémentaire Bizaleix, les établissements forment un groupe scolaire (Barrière, Centre, faubourg et Pré Rond)<ref name="educ">Modèle:Lien web.</ref>.
En fonction de la rue de résidence, ces élèves poursuivent leur scolarité aux collèges de Verrière ou Les Prés, situés dans la commune<ref name="educ" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et gérés par le conseil départemental du Puy-de-Dôme ; puis au lycée Murat (géré par la région), toujours dans la commune<ref name="educ" />, pour les filières générales et STMG. Les élèves suivant la filière STI2D sont scolarisés aux lycées Lafayette ou Roger-Claustres à Clermont-Ferrand<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il existe aussi le lycée professionnel Henri-Sainte-Claire-Deville<ref name="educ" />.
Dans l'enseignement privé, les élèves effectuent leur scolarité dans l'institution Sévigné-Saint-Louis (école élémentaire, collège et lycée)<ref name="educ" />.
Santé
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,4 %, soit un taux comparable à la moyenne départementale (34,2 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,5 %) est supérieur au taux départemental (27,9 %).
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,32 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Manifestations culturelles et festivités
Depuis 1987 a lieu en juillet le Festival International de Danses et Musiques du Monde d'Issoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce festival prend place au cœur de la ville avec des animations, des concerts, parades ou ateliers de danse.
Depuis l’été 2014, une animation hebdomadaire estivale est organisée chaque vendredi soir de l’été : dénomination : Vendred’Issoire. Dans le quartier de la Halle aux Grains cette manifestation a d’année en année pris de l’ampleur et rassemble chaque vendredi soir des milliers de personnes.
Sports et loisirs
La toute première société sportive d’Issoire est créée en 1884 (gymnastique, le tir, l’escrime, l’instruction militaire). C’est l’ancêtre de la grande fédération sportive, l’USI actuelle (créée durant la Seconde Guerre Mondiale), qui regroupe environ 80 sections/disciplines sportives. 7000 sportifs actifs viennent pratiquer leur discipline à Issoire, qu’ils viennent de la commune même ou du vaste territoire que constitue son bassin de vie.
A l’époque contemporaine et encore dans les années 2010-2020, 4 disciplines sportives se distinguent :
- en rugby : USI Rugby en Fédérale 1 ;
- en basket-ball : USI Basket-ball féminin ;
- en volley-ball : USI volley-ball : « Pôle espoir féminin » (filière vers le niveau professionnel) ;
- en cyclisme : Issoire a été ville-étape du Tour de France (arrivée ou départ) en 1985, 2005, 2011 et 2023<ref name="LM-TDF2023">Modèle:Lien web.</ref>, ville-étape de la « Grande boucle féminine » au milieu des années 2000, ville-étape du Mondovélo en 2011. Nombreuses manifestations et compétitions cyclistes de niveau régional.
Autres manifestations : championnat de France de ski de fond d’été, Ailes et Volcans, Trans’Yssoirienne.
Équipements sportifs
La ville dispose de trois complexes sportifs, de six gymnases, d'une base nautique, d'un circuit automobile, d'un aérodrome, d'un stade nautique et de plusieurs stades.
Économie et industrie
Historique et contexte
Placée à la croisée de multiples zones agricoles entre Sancy, Cézallier, et Livradois, et par ailleurs, sise sur les bords de l’Allier remontant vers les villes de Moulins et de Nevers où la rivière rejoint la Loire, l’économie issoirienne est restée longtemps soutenue par son rôle de carrefour marchand, de ville d’artisanat traditionnel et de petits commerces.
Avec l’arrivée du chemin de fer en 1855, puis l’implantation d’un régiment de l’armée de terre en 1913, un nouveau souffle a été donné et son rayonnement s’est accru, facilité par le raccordement à la capitale régionale Clermont-Ferrand. Une première étape de modernisation économique est alors franchie.
C’est dès le tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que la vocation industrielle principale d’Issoire s’oriente vers le secteur d’activité tout nouveau pour l’époque : l’aéronautique. Avec l’installation en 1905 d’une usine de WASSMER Aviation de maintenance d’avions et de planeurs (aujourd’hui « Issoire Aviation » à l’activité plus diversifiée, avec en particulier « Rexxia », la première entreprise au monde ayant construit un avion entièrement en carbone), c’est le début d’un rapide développement industriel qui s’est largement amplifié avec la métallurgie et la sidérurgie.
Ainsi la SCAL (aujourd’hui Constellium après plusieurs changements de propriétaire-actionnaire au fil des décennies) spécialisée dans l’alliage aluminium est installée durant la Seconde Guerre Mondiale à Issoire et non pas Clermont-Ferrand, du fait d’une situation géographique moins exposée à l’instabilité guerrière. Fait original, et fruit d’une collaboration très étroite entre des ingénieurs français et russes « soviétiques », la plus puissante des presses hydrauliques du « monde occidental » est construite à Issoire dans les années 70. Cette presse géante permet d’honorer des programmes industriels comme pour le bénéfice d’Airbus, par le matriçage de l’aluminium.
D’autres secteurs d’activités sont fortement présents à Issoire, comme la fourniture d’alternateurs automobile (DUCELLIER jusqu’en 1985) d’essuie-glaces (VALEO qui succède à DUCELLIER), l’agro-alimentaire (ROCHIAS, LIMAGRAIN), etc.
En 1988, la vocation commerciale d’Issoire est réaffirmée avec l’inauguration de l’hyper-marché Continent (aujourd’hui Carrefour) sur les bords de l’A75, première étape de l’installation d’un grand nombre d’enseignes de la distribution dans toutes sortes de domaines, formant une vaste zone commerciale très attractive.
A la fin des années 90/début des années 2000 une expérience industrielle singulière et très originale en France est initiée à Issoire : la conception et la production de la première moto intégralement française : VOXAN.
Grâce à leurs très haute performances, à leur valeur ajoutée technologique de très haut niveau, et à leur productivité très élevée, les grandes usines d’Issoire, pour la plupart, ont réussi à traverser les crises économiques successives depuis 1974 (hors Ducellier qui a dû fermer dans les années 80, mais que VALEO a remplacé). Et, encore en 2020, en dépit de la crise économique mondiale majeure et inédite liée à la COVID-19, l’industrie issoirienne demeure solide.
Cependant, entre les années 2010-2020 commence une diversification essentielle, orientée cette fois vers de nouvelles technologies très avancées.
Modèle:Refnec.Au total, 2064 entreprises y sont implantées (allant de l’auto-entrepreneur à la grande entreprise du CAC 40, en passant par un vaste vivier de TPE-PME).
Entreprises et sites industriels
On peut lister un certain nombre d'usines et de sites industriels significatifs<ref>Liste établie sur la base du moteur de recherche Usine Nouvelle</ref> :
- Constellium (ex-Cegedur, groupe Péchiney), métallurgie de l'aluminium ;
- Valeo, équipementier automobile (fabrication d'essuie-glaces) (560 p.)<ref>https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/puy-de-dome/puy-dome-cgt-valeo-appelle-heure-debrayage-site-issoire-1877292.html</ref>;
- Aubert et Duval, pièces forgées, matricées, en alliages d'aluminium et de titane pour l'aéronautique, le spatial, l'armement (groupe Eramet) (400 p<ref>https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/aubert-duval-issoire-1607529753</ref>.);
- Société internationale de forgeage et de matriçage («Interforge», depuis 1972);
- Rexiaa (créée sous le nom de Rex Composites à Issoire en 1986), matériaux composites pour l'aéronautique (Rexiia Groupe, 500 p.<ref>http://www.rexiaa.fr/histoire.php</ref>);
- Praxy Centre, récupération et recyclage de métaux (matériel de bureau)<ref>https://www.lamontagne.fr/issoire-63500/actualites/comment-praxy-centre-issoire-donne-une-seconde-vie-au-mobilier-professionnel_12810303/</ref>;
- Braincube, analyse de données (créée en 2007, 10,5M € CA en 2019, 140 p. dont 90 à Issoire)<ref>https://www.lamontagne.fr/issoire-63500/actualites/braincube-la-societe-d-issoire-vient-de-sortir-une-box-a-destination-des-pme_13722467/</ref>;
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Austremoine d'Issoire est l'une des cinq églises romanes majeures d'Auvergne, parmi :
- la basilique Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand,
- la basilique Notre-Dame d'Orcival,
- l'église de Saint-Nectaire,
- l'église Notre-Dame de Saint-Saturnin.
Elle est classée monument historique depuis 1840<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Ancienne église abbatiale bénédictine, elle fut bâtie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle grâce à différentes arkoses et calcaires.
Saccagée par le capitaine huguenot Merle lors des guerres de religion, elle fut restaurée plusieurs fois aux {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}
}}. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1835.
Le chevet est la partie la plus valorisée de l'édifice et accuse, par son parti à chapelle axiale rectangulaire déjà rencontré à Souvigny et Saint-Menoux, le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. À l'intérieur, ce qui frappe c'est la couleur, qui date de 1859. Les chapiteaux du rond-point sont historiés et centrés sur la Passion du Christ. Ils racontent : la Cène, la visite des femmes au tombeau, les apparitions du Christ à Marie-Madeleine, etc.
Les chapiteaux du chœur illustrent différents moments vécus par le Christ entre le jeudi Saint et le dimanche de Pâques. Ils sont probablement le fruit de sculpteurs expérimentés venus du Languedoc.
Sous le chœur se trouve une crypte. On y trouve une belle châsse du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en émail de Limoges. Elle fut achetée par l'abbé Daguillon en 1853 pour y placer les reliques de saint Austremoine. Ses faces décrivent la visite des saintes Femmes au Tombeau et l'apparition du Christ à Marie-Madeleine. Volée en 1963, la châsse a été retrouvée à Hawaii en 1990 après un périple dans le monde. Elle est de nouveau dans la crypte depuis 1992.
- Tour de l'Horloge, rue du Ponteil (à proximité immédiate de la place de la République, place centrale de la ville). L'édifice a été construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour servir de tour de guet, de beffroi et de maison communale. Sa restauration en 1830 lui a donné son apparence actuelle. De son sommet, on découvre un vaste panorama qui s'étend des monts du Livradois aux monts Dore.
Dans la littérature et au cinéma
- Les personnages du conte philosophique Jeannot et Colin de Voltaire sont originaires d'Issoire.
- La ville est un des lieux principaux de l'intrigue du livre Les Copains de Jules Romains
Personnalités liées à la commune
Nées à Issoire
- Antoine Duprat (1463-1535), chancelier de [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]].
- Paul Ardier (1563-1628), trésorier de l'Épargne, bienfaiteur de l'hôtel-Dieu d'Issoire, père du suivant.
- Paul II Ardier (1595-1671), président de la Chambre des Comptes de Paris, fils du précédent.
- Joseph-Henri Girot de Langlade (Modèle:Date-Modèle:Date à Paris), magistrat, haut fonctionnaire et homme politique français du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Agénor Altaroche (1811-1884), homme de lettres et homme politique.
- Julien Tinayre (1859-1923), graveur et illustrateur.
- Élisabeth Dodel-Faure (1872-1952), peintre.
- François Albert-Buisson (1881-1961), né à Issoire, magistrat, économiste, homme politique (maire d'Issoire et sénateur du Puy-de-Dôme), historien et académicien français.
- Gabriel Bounoure (1886 - 1969), né à Issoire, écrivain français.
- Émile Fayolle, pilote de chasse, Compagnon de la Libération<ref>Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération</ref>, disparu le Modèle:Date- au cours de l'Opération Jubilee<ref>Son corps, inhumé au Cimetière militaire canadien de Dieppe dans une tombe anonyme, a été identifié en 1998</ref>.
Autres personnalités
- Jean-Claude Brialy (1933-2007) : en 2000, il écrit dans son autobiographie que c’est à Issoire qu'il vit les plus beaux moments de son enfance chez ses grands-parents maternels.
- Le père Kim En Joong (né en 1940), peintre sud-coréen, fit don d'une partie de ses œuvres à la ville.
- Gérard Lenorman (né en 1945), auteur-compositeur-interprète, y a passé une partie de son enfance.
Anecdote
Issoire est, avec Ambert, l'une des deux sous-préfectures victimes des canulars arbitraires et anarchisants des sept héros des Copains, roman de Jules Romains paru en 1913<ref group="Note">Jules Romains n'a pas hésité à intituler un chapitre de son roman « Destruction d'Issoire », même si le terme est légèrement excessif.</ref>. Le choix s'était porté sur ces deux villes car, sur une carte de France, elles lorgnaient d'un mauvais œil les sept amis. Yves Robert en tira en 1964 un film portant le même nom, Les Copains.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Yves Morvan, Les peintures de la salle capitulaire d'Issoire, Revue d'Auvergne, Volume 106, Numéro 3. Société des amis de l'Université de Clermont. Ed. G. Mont-Louis, 1992. (ISSN 0035-1008)
- Edmonde Charles-Roux, L'irrégulière, 2014
Article connexe
Liens externes
- Office de tourisme du Pays d'Issoire
- Issoire sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes