Jérôme Savonarole
Modèle:Infobox Biographie2 Modèle:Sources Jérôme Savonarole, en italien Girolamo Savonarola, en latin Hieronymus Savonarola, né le 21 septembre 1452<ref>À quelques exceptions près, dont le Dictionnaire encyclopédique Mourre (24 septembre), le Modèle:Date, jour de la Saint-Mathieu, est la date la plus souvent citée par les sources.</ref> à Ferrare et mort exécuté le Modèle:Date à Florence, est un frère dominicain, prédicateur et réformateur italien, qui, de 1494 à 1498, a dirigé un régime théocratique dans la république de Florence.
Prêchant de façon véhémente contre la corruption morale du clergé catholique, sans pour autant remettre en cause le dogme, il est particulièrement connu pour son « bûcher des vanités » (7 février 1497) dans lequel ont disparu de nombreux livres et œuvres d’art.
Biographie
Origines familiales et formation (1452-1482)
Girolamo Francesco Maria Matteo Savonarola est le troisième fils du marchand Niccolò di Michele dalla Savonarola et d'Elena Bonacolsi (ou Bonacossi), issue de la noble famille Bonacossi de Ferrare, en Italie du Nord. Il a deux frères aînés, Ognibene et Bartolomeo, et deux autres frères, Maurelio et Alberto, naissent après lui ; il a aussi deux sœurs, Beatrice et Chiara. De ses frères, on sait seulement qu'Alberto est devenu médecin et que Maurelio est entré dans l'ordre dominicain, comme Girolamo.
Il est élevé par son grand-père paternel, Michele Savonarole, professeur et médecin renommé.
Envisageant lui aussi de devenir médecin, il commence des études à l’université de Ferrare, où il obtient un diplôme de bachelier ès Arts (premier cycle des études universitaires avant toute spécialisation).
Dès sa jeunesse, il s'intéresse aux Saintes Écritures ; il lit aussi des œuvres d’Aristote, de Platon et de Thomas d'Aquin notamment<ref>Voir Modèle:P.68-71 de Théodore Paul, Jérôme Savonarole précurseur de la Réforme : introduction à une histoire de sa vie, Grassart, 1857.</ref>.
Débuts chez les Dominicains (1475-1482)
Son penchant moraliste et réformateur apparait dès ses premiers écrits. Ainsi, De Ruina Mundi, un poème qu'il écrit à 20 ans, dénonce l'avilissement de la société et l'ascendant de la luxure et de l’impiété. Son poème allégorique, De Ruina Ecclesiæ (1475), révèle son mépris envers la Curie romaine, qu’il décrit comme une Modèle:".
En 1475, il s’enfuit de Ferrare et entre dans le couvent de l'ordre dominicain (qui est un ordre mendiant) Saint-Dominique de Bologne, où il occupe les emplois de tailleur et de jardinier, avant de prendre l’habit de moine en 1476. Il vit alors dans un strict ascétisme<ref>« Savonarole et le radicalisme mystique », Revue des Deux Mondes, 1854.</ref>.
Il fait des études de théologie à l’université de Bologne, une des plus importantes de l’époque.
Il repart à Ferrare pour enseigner au couvent Sainte-Marie-des-Anges, avant que l’ordre ne l’envoie en 1482 au couvent San Marco de Florence.
Débuts comme prédicateur (1482-1490)
Il consacre ses premières années à Florence à l'étude, à l'ascèse et à la prédication. À cette époque, il est plus reconnu pour les deux premières que pour la dernière<ref>Voir colonne 1, Modèle:P.484, volume 10, The New Encyclopaedia Britannica, 2005.</ref>.
En 1487, il occupe un poste de maître d'études à Bologne, puis est envoyé prêcher dans plusieurs villes de la région, notamment dans la république de Florence, dont le gouvernement est contrôlé par la famille Médicis, qui a écrasé l'opposition après la conjuration des Pazzi (1478).
C'est alors que commence sa carrière de prédicateur intransigeant, exhortant les masses populaires à revenir aux préceptes de l'Évangile et n’hésitant pas à s’attaquer aux Médicis. Son ascendant sur les foules grandit et trouve un écho auprès de certains savants de l’époque, notamment le comte Pic de la Mirandole<ref>Dictionnaire encyclopédique Mourre, Bordas, 1996, p. 5012.</ref>, dont il devient le confesseur.
En 1490, Laurent de Médicis use de son influence pour le faire revenir à Florence, dans l'espoir de contrôler ce nouvel ennemi<ref>The New Encyclopaedia Britannica, 2005, , volume 10, page 484 colonne 2.</ref>.
La prédication à Florence (1490-1494)
À cette époque, les gens d'Église se font marchands d’indulgences. En opposition à ces pratiques, Savonarole s’éloigne du monde, et se replie de plus en plus sur l’étude de la Bible et des Pères de l’Église. À Florence, le couvent San Marco suit une règle sévère, comme le montrent ses vêtements et ses cilices.
Un an après son retour à Florence, Savonarole est élu prieur du couvent (1491)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les prêches de Savonarole
Savonarole n’est pas un théologien ; il ne veut pas mettre en place une nouvelle doctrine théologique, comme le feront Martin Luther ou Jean Calvin. Il prêche simplement, avec flamme, que la vie des chrétiens doit comporter davantage de bonté, plutôt que d’étaler une splendeur excessive. Il ne cherche pas à affronter l’Église de Rome, mais à en corriger les défauts moraux. Savonarole prêche contre le luxe, la recherche du profit, la dépravation des puissants et de l'Église, la recherche de la gloire.
Assez vite, il est amené à dénoncer le comportement du pape Alexandre VI qu'il présente comme Modèle:Refnec.
Relations avec Laurent de Médicis (1449-1492)
Laurent de Médicis, dit « le Magnifique », maître du gouvernement de Florence et mécène de nombreux artistes, est aussi la cible des prêches de Savonarole. Il engage Modèle:Qui, pour prêcher contre Savonarole. Malgré son éloquence, l'impression faite sur les Florentins est tellement mauvaise qu'il démissionne après son premier sermon.
Selon une légende, alors qu'il se trouvait sur son lit de mort en 1492, Laurent de Médicis aurait réclamé de se confesser à Savonarole. Celui-ci hésitant à venir, il lui aurait fait la promesse que, s'il venait, il ferait tout ce qu'il demanderait. Il aurait déclaré regretter les mauvais traitements faits à Savonarole par le passé et trois crimes jamais oubliés : le sac de Volterra, le pillage du Monte della Fanciulle, et le massacre des Pazzi. Savonarole aurait répondu que trois choses étaient nécessaires :
- avoir la foi dans le pardon de Dieu ;
- restituer ce qu’il avait volé dans la mesure du possible ;
- laisser aux Florentins la possibilité de constituer un gouvernement démocratique.
À cette dernière demande, Laurent aurait tourné le dos à Savonarole, qui lui aurait refusé l’absolutionModèle:Refnec.
Après la mort de Laurent, son successeur Pierre II de Médicis, continue d'être attaqué par Savonarole.
Le gouvernement théocratique (1494-1497)
Au cours de ses prêches, Savonarole prédisait qu'un nouveau Cyrus traverserait l’Italie pour y remettre de l'ordre ; l'irruption de l'armée française de Charles VIII en Toscane en 1494 semble confirmer cette prophétie.
Les pamphlets violents de Savonarole contre les Médicis contribuent à l’expulsion de Pierre de Médicis par les Florentins. Savonarole prend le contrôle du gouvernement de la cité.
Il rencontre le roi Charles VIII, négocie les conditions de la paix et évite le sac de la ville. Les Florentins sont autorisés à choisir leur propre mode de gouvernement. Le ralliement de Savonarole aux Français en fait un des principaux ennemis non seulement des Médicis, mais aussi du duc de Milan Ludovico Sforza, et du pape Alexandre VI.
Il institue alors un régime qu'il décrit comme une « République chrétienne et religieuse » ; il déclare Jésus-Christ « roi du peuple florentin ». Son régime comporte des réformes sociales et politiques : il modifie le système d’imposition, abolit la torture, renforce les lois contre l'usure, établit une cour d’appel et un système de secours aux pauvres.
Il prêche aussi un aspect moral : il rend la sodomie, auparavant punie d’amende, passible de la peine de mort. Il prend en main la jeunesse : les jeunes adolescents, revêtus de robes blanches, parcourent les rues pour inciter les Florentins à l’aumône et à la charité.
En 1497, Savonarole et ses partisans élèvent le bûcher des Vanités (7 février 1497). Des jeunes garçons sont envoyés de porte en porte pour collecter tous les objets liés à la « corruption spirituelle » : les miroirs et cosmétiques, les images licencieuses (les femmes nues peintes sur les couvercles des cassoni), les livres non religieux, les jeux, les robes les plus splendides, les livres de poètes jugés immoraux, comme Boccace et Pétrarque. Tous ces objets sont brûlés dans un grand bûcher élevé sur la place de la Seigneurie. Des chefs-d’œuvre de l’art florentin de la Renaissance disparaissent ainsi, y compris des peintures de Botticelli, que l’artiste a lui-même apportées<ref>Jan Peter, Savonarole, le prophète maudit (ZdF, 2006, 52 min, Arte, Modèle:Date-.</ref>.
La fin de Savonarole (1497-1498)
La chute (mai 1497)
Modèle:... La population de Florence se lasse des excès de Savonarole. Lors du sermon de l’Ascension (Modèle:Date), des bandes de jeunes déclenchent une émeute, qui devient une révolte : les tavernes rouvrent, les jeux reprennent publiquement.
Savonarole a perdu son ascendant sur Florence ; il reste libre en tant que moine de San Marco.
Le Modèle:Date-, il est excommunié par Alexandre VI.
Le procès et la condamnation à mort
En 1498, le pape lance un procès d'Inquisition, l’accusant d’hérésie, de prophétisme, de sédition et d’erreur religieuse. Le procès est mené par les dominicains, l'ordre de Savonarole, comme le veut la tradition.
Arrêté, il passe cinquante jours en prison et y subit deux séances de tortures, administrées l'une par la ville de Florence, l'autre par un émissaire spécial du pape. Son corps blessé et ses bras brisés, il dicte en prison deux interprétations du Livre des Psaumes : Infelix ego et Tristitia obsedit me.
Savonarole a perdu toute crédibilité depuis qu'il a refusé de se soumettre à une disputatio que réclamaient ses partisans pour lui permettre de prouver sa bonne foi.
Peu de preuves d'hérésie sont apportées, en dehors du fait qu'il affirme être un prophète parlant sous l'inspiration divine. Il est condamné à mort avec deux de ses soutiens, Domenico et Silvestro Buonvincini<ref>F. T. Perrens, Jérôme Savonarole d'après les documents originaux, Paris, 1859 (Modèle:3e) Modèle:Lire en ligne.</ref>.
L'exécution
Il parle ensuite aux frères Buonvincini, à Domenico, qui se rétractait, et à Silvestro, qui a peur de mourir.
À Domenico : Modèle:Citation bloc À Silvestro : Modèle:Citation bloc
Sur la place de la Seigneurie, lieu de leur exécution, des dominicains leur demandent de rendre leur habit afin de ne pas déshonorer l'ordre. Savonarole répond : Modèle:Refnec
Le légat du pape leur déclare ensuite qu'ils sont condamnés comme hérétiques et schismatiques, et donc exclus de l'Église militante et de l'Église triomphante, de l'Église sur terre et de l'Église des cieux.
Ils sont alors remis au bras séculier, pendus puis brûlés. Leurs cendres sont jetées dans l'Arno<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Même après sa mort, Savonarole continue d’exercer une influence sur ceux qui l’ont connu : ainsi, Modèle:Refnec
Une plaque commémorative indique l'emplacement de son bûcher sur la piazza della Signoria.
Œuvres
Modèle:... Composées tant en latin qu'en italien, elles sont variées :
- des poèmes ;
- un traité de l'art poétique<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ;
- un traité politique : Trattato circa il reggimento e governo della città di Firenze (1498) ;
- des textes appelant à une réforme religieuse comme : Compendio delle rivelazioni (1495) et Dialogo della verità profetica (1497) ;
- des prêches comme : Prediche italiane ai Fiorentini (1495) ;
- Sermones Quadragesimales super Archam Noe. Venise, Pietro de' Nicolini da Sabio per Francesco e Michele Tramezzino, 1536. Ces sermons avaient été soigneusement notés par ses auditeurs et seront publiés par les frères Tramezines à Venise dont c'est une des premières entreprises éditoriales.
- Infelix ego et Tristitia obsedit me (inachevé), ses derniers écrits en prison avant son exécution, commentaire des psaumes
Controverses
Aspect politique
Révolutionnaire, Savonarole a été considéré comme coupable de haute trahison envers la ville de FlorenceModèle:Référence nécessaire. Voyant dans l’invasion de Charles VIII la volonté de Dieu pour châtier l’Italie coupable, il lui a remis les clefs de la ville, profitant de cette invasion pour renverser Pierre de Médicis. De son côté Charles VIII a laissé Savonarole maître de Florence en échange de son soutien, qui devait faciliter au roi de France la conquête de toute la péninsule italienne. Ces éléments contribuent à nuancer la portée de la prophétie de Savonarole sur l’épée de Cyrus, dans la mesure où il a lui-même directement contribué à sa réalisation.
La théocratie instituée par Savonarole constitua une sorte d'« État policier ». Savonarole avait patronné des milices pour vérifier que les citoyens étaient de bons chrétiens dans leur vie privée : cette nouvelle police avait mandat de pénétrer à l’improviste chez les particuliers pour s’assurer de la correction de leur comportement.
Points de vue protestants
Au sens propre Savonarole « protestait », publiquement et fortement, contre les désordres de la papauté et du haut clergé : Modèle:Citation<ref>Barbara W. Tuchman, « The march of folly », chapitre traitant l'aspect temporel (et politique) des papes de la Renaissance, de 1470 à 1530.</ref>
La statue de Savonarole se dresse aujourd'hui à Worms, ville importante dans l'histoire du protestantisme, au pied du monument de Luther, avec cette inscription : Modèle:Citation. Savonarole est une figure majeure dans plusieurs traditions protestantes.Modèle:Référence nécessaire
Le pasteur baptiste Charles Spurgeon, dans son ouvrage de 1869 Modèle:Référence nécessaire, affirme qu'il était un prophète :
- sa prophétie sur l’épée de Cyrus n’a été comprise par personne lorsqu’il la prononça. La ville était en paix et les Florentins unis. Mais lorsque le roi de France vint avec son armée de 60 000 hommes, entra dans Florence et prit Naples, les gens comprirent le message du moine. Les Médicis furent alors expulsés ;
- Savonarole a prédit que le pape, le roi de Naples et Laurent de Médicis mourraient tous dans l’année par la volonté divine et à cause de la corruption de l'Italie. De fait, Laurent mourut en 1492, Alexandre VI en 1503 (comme le fils de Laurent, Pierre II de Médicis), le roi de Naples en 1504 ;
- environ dix-huit mois après la mort de Laurent et son refus de donner la liberté à Florence, Charles VIII envahit l’Italie et met à sac Naples, comme Savonarole l’avait prédit ;
- Savonarole, au début de son gouvernement (1494), prédit qu’il gouvernerait encore huit ans, et qu’il mourrait martyrisé. Il n'a gouverné en fait que quatre ans, mais meurt effectivement, supplicié sur la Piazza della Signoria.
Points de vue catholiques
Savonarole est considéré comme coupable d’appel au schisme. Le régime théocratique mis en place à Florence par Savonarole est en contradiction avec la distinction formelle que la religion catholique établit entre pouvoir temporel et pouvoir spirituel, telle que définie par Thomas d’Aquin (Commentaire des Sentences, II, 44, 2).
Toutefois, le père Henri-Dominique Lacordaire le tenait pour un excellent dominicain dont Modèle:Citation et citait volontiers le pape Paul III qui Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ou Philippe Néri qui en conservait un portrait dans sa chambre. De même en 1906, dom Henri Leclercq, moine bénédictin de Saint-Michel de Farnborough, écrit : Modèle:Citation<ref>Les Martyrs, tome VI Jeanne d'Arc, Savonarole, recueil de pièces authentiques sur les martyrs depuis les origines du christianisme, traduites et publiées par le R. P. dom H. Leclercq, moine bénédictin de Saint-Michel de Farnborough, Paris, 1906, § 311-368 (https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/martyrs/default.htm).</ref>
Modèle:Citation (Prosper Lambertini<ref>Opera, in-4°, Prelto, 1841, t. V, p. 326 ; — t. VIII, p. 360. cité dans Les Martyrs tome VI du R. P. dom H. Leclercq, moine bénédictin de Saint-Michel de Farnborough. Paris 1906[1].</ref>)
Postérité
Chaque année à Florence, une procession, La Fiorita (déposition des fleurs), présidée par les autorités de la ville, se déroule le 23 mai, date anniversaire de la mort du célèbre dominicain<ref>Modèle:Lien Web</ref>. On jette alors des pétales de rose à l'endroit même où il fut exécuté sur la Piazza della Signoria devant le Palazzo Vecchio. La procession se rend ensuite sur le Ponte Vecchio depuis lequel des pétales de roses sont jetés dans l'Arno, là même où furent dispersées les cendres du prédicateur après sa mise à mort en 1498.
Savonarole dans la culture populaire
Romans
- Serge Bramly, La Danse du loup, Belfond, 1982.
- Gérard Delteil, La Conjuration florentine (Il faut tuer Savonarole), Modèle:Coll, Le Seuil, 2015.
- Max Gallo, Machiavel et Savonarole : la glace et le feu, XO, 2015.
- Jo Walton, Lent, Tor Books, 2019.
Films et séries
- Il est présent dans le film Lucrèce Borgia (1935) d'Abel Gance incarné par Antonin Artaud.
- Il est présent dans la saison 3 de la série Les Médicis : Maîtres de Florence (interprétation de Francesco Montanari).
- Il apparaît également dans les saisons 1 et 2 de la série The Borgias (Steven Berkoff).
- Il fait aussi une apparition dans la saison 2 de la série Borgia (série télévisée) sous les traits de Iain Glen.
Documentaires
- Savonarole, le prophète maudit, ZDF, 2006, 52 min.
Jeux vidéo
- Il apparaît dans Assassin's Creed II, où son influence sur les foules s'explique par l'utilisation d’une pomme d'eden.
Notes et références
Modèle:Traduction/Référence du Modèle:Date-
Références
Voir aussi
Bibliographie
Ouvrages généraux sur l'époque
- Denis Crouzet, Pierre Chaunu et Denis Richet, Les Guerriers de Dieu : la violence au temps des troubles de religion (vers 1525-vers 1610), Champ Vallon, 1990.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} John C. Olin, The Catholic Reformation: Savonarola to St. Ignatius Loyola, Fordham University Press, 1993.
Livres sur Savonarole
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Pasquale Villari, Life and Times of Girolamo Savonarola, 1888 (réédité en 1972).
- Louis Pastor, Contribution à l'histoire de Savonarole, Lethielleux libraire-éditeur, 1898.
- Hjalmar Bergman (1883-1931), Savonarole, 1909.
- Verano Magni, Savonarole ou l'agonie de Florence, Denoël, 1941.
- Charles Journet (1891-1975), Savonarole : Dernière méditation, Librairie de l'Université, 1943. Rééd., Desclée, 1961, 1968, 1994, 1995.
- André Chastel, Robert Klein, Augustin Renaudet, Le Procès de Savonarole, Club du meilleur livre, 1957.
- Roberto Ridolfi, Savonarole, Fayard, 1957.
- Enrico Gualazzi, Savonarole, Payot, 1985.
- Tito Sante Centi, Frère Jérôme Savonarole, Introduction de Guy Bedouelle, Chambray, C.D.L., 1986.
- Pierre Antonetti, Savonarole : le prophète désarmé, Perrin, 1991 Modèle:ISBN.
- Marina Marietti, Savonarole, PUF, Modèle:Coll, 1998.
- Marie Viallon, Savonarole. Glaive de Dieu, Ellipses, 2008.
Articles et extraits
- Ivan Illich, « Savoir mourir : les derniers jours de Savonarola », texte rapporté par David Cayley dans Entretiens avec Ivan Illich, Bellarmin, Saint-Laurent, Québec, 1996.
- Philippe-Joseph Salazar, « Savonarola : une dictature de la voix », dans Cahiers internationaux de sociologie, no 64, 1978, p. 5-34.
- « La voix de Savonarole », Cahiers du Sud numéro spécial no 338, 1956.