James Horner
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 James Horner, né le Modèle:Date de naissance- à Los Angeles (Californie) et mort le Modèle:Date de décès près de Santa Barbara (Californie), est un compositeur de musique de films américain.
Il est connu pour avoir introduit des éléments musicaux électroniques et des chœurs dans nombre de ses partitions musicales.
La musique qu'il a composée pour Titanic lui a valu plusieurs récompenses, dont deux Oscars, un Golden Globe et deux Grammy Awards.
Biographie
Enfance
James Horner, fils d'un couple d'immigrés autrichiens, Joan (née Fraenkel) et Harry Horner.
Ce dernier exerçait des fonctions de chef décorateur, scénariste et occasionnellement réalisateur de film<ref>[1]</ref>.
Il commença à jouer du piano à l'âge de cinq ans puis passa ses jeunes années à Londres où il fréquenta le Royal College of Music. Il rejoignit plus tard le lycée de Verde Valley à Sedona en Arizona. Il obtint ensuite un diplôme de premier cycle à l'université de Californie du Sud puis un master. Il commença alors à travailler son doctorat à l'université de Californie à Los Angeles où il étudia entre autres avec Paul Chihara. Après plusieurs compositions pour l'American Film Institute au cours des années 1970, il cessa d'enseigner la théorie musicale à l'UCLA et se tourna vers la composition de bandes originales.
Œuvre
En 1979, James Horner compose sa première musique de film pour Les Mercenaires de l'espace réalisé par Jimmy T. Murakami, produit par Roger Corman. En 1982, il crée la musique originale du film Star Trek 2 : La Colère de Khan, devenant ainsi un compositeur de première importance.
Parmi ses œuvres fondatrices, il faut citer les partitions de Brainstorm, La Foire des ténèbres et Krull, toutes trois composées en 1983 et qui l'amènent très vite à travailler sur de grosses productions telles que Aliens, le retour de James Cameron ou bien encore Le Nom de la rose de Jean-Jacques Annaud en 1986.
Son style musical s'affirme avec la partition de Glory en 1989 puis Les Experts en 1992, où il s'oriente vers une orchestration plus mesurée et subtile. À ce titre, l'une de ses plus belles réussites est sa composition pour le film Braveheart en 1995, qui lui vaut une reconnaissance publique et un succès critique.
En 1997, il compose la musique de Titanic ainsi que la chanson titre My Heart Will Go On chantée par Céline Dion, qui bat le record précédent en restant Modèle:Nombre à la première place du Modèle:Nobr des albums de Billboard, et qui lui vaut un Oscar de la meilleure musique en 1998. La bande originale du film s'est vendue a plus de Modèle:Nombre d'exemplaires dans le monde.
Il a à son actif plus de Modèle:Nombre de films parmi lesquels Cocoon, Willow, Apollo 13 (Ron Howard), Le Masque de Zorro (Martin Campbell), Troie (Wolfgang Petersen), et plus récemment le blockbuster Avatar pour lequel il collabore une nouvelle fois avec James Cameron.
Après son éviction de Roméo et Juliette (2013) au terme de l'enregistrement de la musique et sa non-reconduction sur la franchise The Amazing Spider-Man, James Horner prend un peu de recul par rapport au cinéma. Il profite de cette année sabbatique pour se consacrer à des œuvres de concert (dont un double concerto pour violoncelle et orchestre créé en première mondiale le Modèle:Date- par Mari et Hakon Samuelsen avec l'Orchestre philharmonique royal de Liverpool placé sous la direction de Vasily Petrenko) puis préparer le concert Titanic qui a lieu en première mondiale les 13, 14 et Modèle:Date- au KKL de Lucerne en Suisse, puis le Modèle:Date- au Royal Albert Hall de Londres.
Controverses
Modèle:Section à sourcer L'œuvre de James Horner fait débat dans la communauté de la musique de films, certains de ses détracteurs l'accusant de plagier certains compositeurs classiques comme Sergueï Prokofiev<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Laurence MacDonald, The Invisible Art of Film Music, Scarecrow Press, 2013, Modèle:P. : Modèle:Citation étrangère</ref> ou Dmitri Chostakovitch, voire ses contemporains (Jerry Goldsmith), Modèle:Refnec, influence dont il s'émancipa assez rapidement.
La musique pour Willow est un exemple à charge : Modèle:Lang ressemble ostensiblement au début du premier mouvement de la [[Symphonie nº 3 (Schumann)|Symphonie Modèle:N° en mi bémol majeur]] de Robert Schumann. Introduit dans Modèle:Lang, le thème est orchestré dans un style musical évoquant celui des compositions de Erich Wolfgang Korngold pour les scènes d'action des films de cape et d'épée des années 1940. Le thème joué à la flûte dans Elora Danan est emprunté à Mir Stanke le (Chant de moisson thrace), popularisé par le chœur Le Mystère des voix bulgares. Ces « emprunts » ne sont pas crédités au générique du film, ce sont pourtant ces deux thèmes que l'on retient de la musique du film.
D'autresModèle:Qui ne voient en lui qu'un compositeur répétant à l'infini les mêmes techniques de composition, comme l'utilisation qu'il fait des quatre mêmes notes pour représenter le danger (que l'on peut retrouver dans Willow, Troie, En pleine tempête, Stalingrad, Le Masque de Zorro, Avatar, Star Trek ou Titanic<ref>Modèle:Lien web</ref>), et surnommé le « Danger Motif » par le musicologue Nicholas Kmet. Ce dernier soutient que le motif du danger est tout droit inspiré du premier mouvement de la Symphonie No. 1 Op.13 en Ré mineur de Sergueï Rachmaninov. Bien que l'on trouve également ces même quatre notes dans l’opéra Parsifal de Richard Wagner, lors d'un air de Kundry à l’acte II<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le même ordre d'idées, certains passages musicaux du film 48 heures sont repris quasiment à l'identique dans Commando ou Danger immédiat.
Pour ses partisansModèle:Qui, il s'agit en revanche de développer et parfaire des idées de composition, la différence notable avec ses confrères étant que James Horner n'hésite pas, de façon cyclique, à poursuivre et parfaire ses idées de film en film, parfois jusqu'à l'obsession comme l'atteste le recours fréquent aux quatre notes<ref>Technique initiée semble-t-il par Richard Wagner et reprise de nombreuses fois tout au long de l'histoire de la musique par Sergueï Rachmaninov, Johannes Brahms, Claude Debussy ou encore Miklós RózsaModèle:Refnec.</ref>, déclamées comme une métaphore de la mort ou du châtiment.
Décès
Considéré comme un pilote expérimenté, James Horner est mort le Modèle:Date dans le crash de l'un de ses avions, un S-312 Tucano dans la banlieue de Los Angeles<ref>« James Horner tué dans le crash de son avion », 20 minutes.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « James Horner Dies in Plane Crash », The Hollywood Reporter.</ref>. Le dernier film sur lequel il a contribué, Les Sept Mercenaires du réalisateur Antoine Fuqua, lui est d'ailleurs dédié.
Les projets sur lesquels il devait travailler sont alors confiés à d'autres compositeurs, notamment John Debney et Rupert Gregson-Williams pour le film Tu ne tueras point, réalisé par Mel Gibson<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. James Horner devait également poursuivre sa collaboration avec le réalisateur James Cameron sur les quatre suites du film Avatar prévues entre 2022 et 2028<REF>Modèle:Lien web.</ref>.
Filmographie
Cinéma
Années 1970
- 1978 : The Watcher
- 1979 : Up from the Depths de Charles B. Griffith (non crédité)
- 1979 : Du rouge pour un truand (The Lady in Red) de Lewis Teague
Années 1980
Années 1990
Années 2000
Années 2010
- 2010 : Karaté Kid (The Karate Kid) de Harald Zwart
- 2011 : Or Noir (Black Gold) de Jean-Jacques Annaud
- 2012 : The Amazing Spider-Man de Marc Webb
- 2012 : Cristeros (For Greater Glory: The True Story of Cristiada) de Dean Wright
- 2015 : Le Dernier Loup de Jean-Jacques Annaud
- 2015 : La Rage au ventre (Southpaw) d'Antoine Fuqua
- 2015 : Les 33 (The 33) de Patricia Riggen
- 2016 : Les Sept Mercenaires (The Magnificent Seven) d'Antoine Fuqua
Télévision
Courts métrages
- 1985 : Let's Go de Douglas Trumbull
- 1986 : Captain Eo de Francis Ford Coppola (court métrage en relief produit par George Lucas)
- 1989 : Bobo Bidon (Tummy Trouble) de Rob Minkoff
- 1991 : Norman and the Killer de Bob Graham
- 2012 : The Lost Berserker de Modèle:Lien et John F. Sullivan
- 2012 : First in Flight de Brandon Hess
Distinctions
Récompenses
- Golden Globes 1998 : Meilleure musique de film pour Titanic
- Oscars 1998 :
- Meilleure chanson originale pour Titanic
- Meilleure partition originale pour un film dramatique pour Titanic
Nominations
- Golden Globes 1990 : Meilleure musique de film pour Glory
- Oscars 1990 : Meilleure musique originale pour Jusqu'au bout du rêve
- Golden Globes 1995 : Meilleure musique de film pour Légendes d'automne
- Golden Globes 1996 : Meilleure musique de film pour Braveheart
- Oscars 1996 :
- Meilleure partition originale pour un film dramatique pour Braveheart
- Meilleure partition originale pour un film dramatique pour Apollo 13
- Golden Globes 2002 : Meilleure musique de film pour Un homme d'exception
- Oscars 2002 : Meilleure musique de film pour Un homme d'exception
- Oscars 2004 : Meilleure musique de film pour House of Sand and Fog
- British Academy Film Awards 2010 : Meilleure musique de film
- Golden Globes 2010 :
- Meilleure chanson originale pour Avatar
- Meilleure musique de film pour Avatar
- Oscars 2010 : Meilleure musique de film pour Avatar
Autres
- Grammy Awards : 5 récompenses et 6 nominations
- International Film Music Critics Awards : 1 récompense et 14 nominations <ref>Modèle:Lien web</ref>
- Online Film & Television Association : 2 récompenses et 3 nominations
- Satellite Awards : 3 récompenses et 2 nominations
- Saturn Awards : 3 récompenses et 6 nominations
- World Soundtrack Awards : 4 nominations
- Max Steiner Award :1 récompense <ref>Modèle:Lien web</ref>
Notes et références
Bibliographie
- Jean-François Houben, Modèle:Nombre de cinéma, coll. Modèle:7e Art, éd. Cerf-Corlet, 2002, Modèle:P..
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}/{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site de référence sur James Horner
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Discographie de James Horner sur Music City
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Randall D. Larson, Interview avec James Horner, CinemaScore (1983)