Jean-Baptiste Charles Bouvet de Lozier
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Jean-Baptiste Charles Bouvet de Lozier ou de Lozier-Bouvet, né le Modèle:Date<ref name="Taillemite p69"/> à Pleudihen et mort en 1788 à Pleudihen, est un navigateur et explorateur français du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il servit pour la Compagnie des Indes<ref name="Taillemite p69"/> et pour la Marine royale<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Découvreur de l’île Bouvet, sous souveraineté norvégienne depuis 1927, il fut gouverneur général des Mascareignes de 1750 à 1752, puis de 1757 à 1763.
Biographie
Explorateur
Jean Baptiste Charles de Lozier Bouvet servit d’abord dans la marine de la Compagnie des Indes avant de s'intéresser aux problèmes posés par les découvertes dans les régions australes<ref name="Taillemite p69"/>. À la tête des frégates L’Aigle et Marie, il partit de Lorient le Modèle:Date pour explorer les terres de l’hémisphère sud qui devaient, croyait-on à cette époque, contrebalancer le poids des terres de l’hémisphère nord. On avait l’espoir d’y trouver des terres tempérées. Ce fut en tout cas la première expédition dans l’hémisphère sud explicitement conçue pour des objectifs scientifiques.
Le premier Modèle:Date-, il aperçut à travers la brume et les chutes de neige un glacier et de la neige recouvrant une terre. Était-ce la Terra Australis Incognita tant attendue ? Les explorateurs cherchèrent à accoster, mais le « pack » les en empêchait. Ils durent faire face à un été austral particulièrement froid. Après neuf jours de tentatives dans des conditions difficiles, ils partirent chercher leur continent inconnu plus à l’est. Les instruments de navigation de l’époque ne permettaient pas une détermination fiable de la longitude, et Bouvet enregistra l’île à environ 6° Est, sous le nom d’« île de la Circoncision » (en raison de la date de la découverte<ref name="Taillemite p69"/>).
Ne trouvant rien de plus à l’est, bloqué au sud par le pack, Bouvet dut reprendre sa route vers Le Cap pour se restaurer, puis rentrer à Lorient. Grâce à cette expédition, il fut le premier à décrire les gigantesques icebergs tabulaires, que l’on ne trouve que dans les latitudes sud extrêmes, des densités de baleines inconnues jusque-là et un drôle d’animal : le manchot.
Soldat et gouverneur
En 1746, il fut nommé capitaine de frégate et reçut le commandement du Lys, un vaisseau de guerre de 64 canons avec lequel il devait escorter des renforts dans l'Océan Indien<ref name="Taillemite p69">Modèle:Harvsp.</ref>. Parti de Lorient en Modèle:Date-, il arriva à destination en octobre avec quatre transports après qu’une tempête eu dispersé une partie du convoi au large des côtes françaises<ref name="Lacour-Gayet-p215-220"/>. Prenant la tête d’une petite escadre mixte (vaisseaux du roi et vaisseaux de la Compagnie) formée à l’île de France, il se distingua par d'audacieuses opérations sur la côte de Coromandel au cours desquelles il ravitailla Dupleix, contribuant ainsi à la défense victorieuse de Pondichéry en 1748<ref name="Lacour-Gayet-p215-220">Modèle:Harvsp.</ref>.
La réussite de cette mission lui valut d’être fait capitaine de vaisseau en Modèle:Date-<ref name="Taillemite p69"/>, d’être décoré de la Croix de Saint-Louis<ref name="Lacour-Gayet-p215-220"/> et d’être nommé, en Modèle:Date-, gouverneur des Mascareignes, dans le sud-ouest de l'océan Indien. Il tint ce poste de 1750 à 1752, puis de 1757 à 1763. Il s’y fit remarquer par une grande activité : développement des cultures, organisation des écoles, amélioration des méthodes administratives, création d’un établissement à Sainte-Marie-de-Madagascar<ref name="Taillemite p69"/>. Il rentra en France en 1763, quitta le service actif et mourut en 1788<ref name="Taillemite p69"/>.
Ce n'est pas à lui que se réfère le nom donné aux Collège et Lycée Amiral Bouvet de Saint-Benoît de La Réunion, mais à un parent éloigné Pierre Bouvet de Maisonneuve, marin qui participa aux guerres napoléoniennes et à la célèbre bataille de Grand Port (à l’Île-de-France) en 1810, seule victoire navale de Napoléon. Quant à l’île de la Circoncision, elle fut plus tard rebaptisée en son nom : l’île Bouvet<ref name="Taillemite p69"/> et passa sous souveraineté norvégienne.
Notes et références
Voir aussi
Source et bibliographie
- Histoire de la découverte de Bouvet.
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Liens externes
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