John Danforth
Modèle:Infobox Personnalité politique John Claggett Danforth, né le Modèle:Date de naissance à Saint-Louis (États-Unis), est un prêtre épiscopalien, avocat, homme politique et diplomate américain.
Membre du Parti républicain, il a été sénateur du Missouri de 1976 à 1995 et ambassadeur américain aux Nations unies de Modèle:Date- à janvier 2005 sous le mandat de George W. Bush.
Biographie
Études et débuts professionnels
Diplômé de Princeton en 1958, Danforth poursuit ses études à Yale où il obtient un diplôme de la Law School et de la Modèle:Lien en 1963. Cette même année, il devient avocat au barreau de New York et prêtre épiscopalien<ref name="bio">Modèle:Lien web.</ref>.
De 1969 à 1976, il est procureur général du Missouri<ref name="bio"/>.
Sénateur des États-Unis
Après un premier échec face à Stuart Symington lors de l'Modèle:Lien, Danforth est élu au Sénat des États-Unis face à l'ancien gouverneur Warren E. Hearnes en 1976. Quelques jours avant le début de son mandat, il est nommé au Sénat par le gouverneur Kit Bond pour remplacer un Symington démissionnaire. Il est réélu en 1982 face à Modèle:Lien, future lieutenant-gouverneure de l'État, et en 1988 face à Jay Nixon, futur gouverneur de l'État. Durant le [[99e congrès des |Modèle:99e]], il préside la commission sénatoriale sur le commerce, la science et les transports<ref name="bio"/>.
En 1991, il est l'un des plus fervents partisans de la nomination à la Cour suprême des États-Unis de Clarence Thomas, son ancien conseiller<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Après le Sénat
En 1999, la procureure générale des États-Unis, Janet Reno, le charge de diriger l'enquête sur le rôle du FBI dans l'assaut meurtrier mené contre la secte des davidiens lors du siège de Waco en 1993 au Texas.
En Modèle:Date-, le président George W. Bush le nomme envoyé spécial au Soudan<ref name="démissionne">Modèle:Lien web.</ref>.
Prêtre épiscopalien, Danforth a officié lors des funérailles nationales du président Ronald Reagan le Modèle:Date à la cathédrale nationale de Washington à Washington D.C..
Le premier Modèle:Date-Modèle:Refnec, Danforth prêta serment comme ambassadeur américain aux Nations-Unis, succédant ainsi à John Negroponte, nommé ambassadeur en Irak. Son arrivée à l'ONU intervient dans un contexte tendu entre l'organisation et le gouvernement Bush, en raison de la guerre d'Irak. À l'automne 2004, Danforth fait partie des personnalités mentionnées pour succéder à Colin Powell au département d'État des États-Unis, mais c'est Condoleezza Rice qui obtient le poste. Il démissionne des Nations-Unies le Modèle:Date- avec effet Modèle:Date- suivant. Il affirme alors vouloir passer davantage de temps avec son épouse mais, peu de temps avant sa démission, il dénonce l'inaction de l'ONU dans la guerre du Darfour et la crise zimbabwéenne<ref name="démissionne"/>.
En Modèle:Date-, Danforth n'hésita pas à donner un avis défavorable à la nomination de son successeur désigné, John R. Bolton et à critiquer le néo-conservatisme ambiant au sein de l'administration.
Danforth est marié et père de cinq enfants, aujourd'hui adultes.
Positions politiques et engagements
Politicien modéré, membre du parti républicain, Danforth est le contraire d'un dogmatique et est très respecté au sein du monde politique. Il a résumé son engagement au sein des républicains en raison de la légèreté de leur programme idéologique.
Dans Faith and Politics: How the Moral Values Debate Divides America and How to Move Forward Together, publié en 2006, Danforth se montre critique vis-à-vis du Parti républicain devenu selon lui le bras armé des chrétiens conservateurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En raison de sa foi, il est opposé à l'avortement et à la peine de mort<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il est membre honoraire de Wings of hope.
Notes et références
Liens externes
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