José Artur
Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Biographie2
José Artur, né le Modèle:Date de naissance à Saint-Germain-en-Laye et mort le Modèle:Date de décès à [[18e arrondissement de Paris|Paris Modèle:18e]]<ref>Relevé des fichiers de l'Insee</ref>,<ref>« L'homme de radio José Artur, créateur de l'émission culte "Pop-Club", est mort », par Cécile Mimaut, sur franceinfo.fr, 24 janvier 2015.</ref>,<ref>Armelle Heliot, « José Artur, l’homme qui aimait les autres », sur lefigaro.fr, 24 janvier 2015.</ref>, est un comédien et un homme de radio français, créateur et animateur de l'émission Le Pop-Club.
Biographie
Famille et études
José Artur naît dans une famille, d'origine bretonne et catholique, de huit enfants. Son père<ref>Jules Artur (1890-1980)</ref> Jules Artur (1890-1980), officier de marine<ref name="WW">« José Artur », whoswho.fr.</ref>, est commissaire de la Marine puis sous-préfet. Élève doué mais rebelle à toute discipline, José fait ses études secondaires dans différentes écoles catholiques.
Carrière
À 17 ans, grâce au comédien François Périer, dont il devient le secrétaire particulier et l'ami, il entre dans le milieu du spectacle. À 19 ans, il incarne un garçon exalté dans Le Père tranquille, un film de René Clément. Deux ans plus tard, il joue au théâtre dans Le Voleur d'enfants de Jules Supervielle, dans une mise en scène de Raymond Rouleau. Sa carrière au théâtre, notamment aux côtés de son ami le comédien et metteur en scène Pierre Brasseur, dure une dizaine d'années, jusqu'en 1959. Il assurera par la suite quelques contributions de courtoisie pour quelques amis cinéastes<ref>Il est journaliste homosexuel dans Z de Costa-Gavras en 1969, commissaire de police dans Bel Ordure de Jean Marbœuf en 1973, prêtre dans Monsieur Balboss en 1975, du même cinéaste, travesti burlesque dans Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ de Jean Yanne en 1982. Son dernier rôle est un marchand de journaux dans Tombés du ciel de Philippe Lioret en 1994.</ref>.
Au début des années 1960, José Artur débute à la radio, à France Inter, dans la tranche matinale et dans une émission pour les jeunes, Table ouverte. En Modèle:Date-, on lui confie la direction artistique des croisières sur le paquebot France<ref>Il assure cette fonction jusqu'en 1968.</ref>. Mais sa véritable notoriété lui vient lorsqu'il présente, à partir du Modèle:Date-, le Pop-Club, une émission devenue culte, que France Inter n'interrompra que quarante ans plus tard (en 2005)<ref>Émission On va s'gêner du Modèle:1er septembre 2009.</ref>. José Artur y inaugure un ton nouveau, élégant et disert, maniant l'humour et l'acuité critique. Artistes, écrivains, hommes politiques s'y croisent, donnant à ces décennies une série de chroniques. José Artur allie commentaires, interviews, humour, rythme et musique, et n'hésite pas à se livrer à quelques excentricités, comme renvoyer un interprète en cours d'interview, ou faire les questions et les réponses si son invité est absent. Ce ton désinvolte, sa légèreté, cet air de ne rien prendre au sérieux, Modèle:Citation selon Pierre Perret<ref>https://www.radiofrance.fr/radiofrance/podcasts/generiques-habillages/le-pop-club-jose-artur-version-de-pierre-perret-et-virginia-vee-6762431</ref>, qui cachent beaucoup de trac, lui valent beaucoup de lettres d'injures. Avec la programmation de Patrice Blanc-Francard et de Pierre Lattès, à partir de minuit, la musique, le rock et le jazz tiennent aussi au Pop-Club une grande place. Le disque pop de la semaine (en ouverture de l'émission) donne le ton.
José Artur anime aussi quelques autres émissions de radio pour France Inter et, pour la télévision, des programmes consacrés à l'actualité théâtrale : Qu'il est doux de ne rien faire… quand tout s'agite autour de vous, Flirtissimo, Avec ou sans sucre, Table ouverte, Au niveau du vécu, À qui ai-je l'honneur ?<ref>Il devine qui est l'invité célèbre caché derrière un rideau et dont la voix est déformée, avec l'aide de la graphologue Noëlle Robert examinant une lettre manuscrite.</ref>, C'est pas dramatique, de 1996 à 2007, consacrée à l'actualité théâtrale, Inoxydable de 2006 à 2007. En 2008, dans C'est pas croyable avec Stéphane Bern, José Artur évoque ses souvenirs d'homme de radio. Il est cité dans l'album de bandes dessinées des aventures de Michel Vaillant, Route de Nuit<ref>Planche 13.</ref> de Jean Graton, en 1962 : Modèle:Citation.
Mort
À la suite d'un accident vasculaire cérébral, José Artur meurt le Modèle:Date-. Il fait don de son corps à la science<ref>Cimetières de France et d'ailleurs</ref> et ses cendres sont inhumées sous la plaque anonyme Modèle:N° du columbarium du cimetière du Père-Lachaise (division 87).
Vie personnelle
José Artur est le père de la comédienne Sophie Artur, née en 1959 de son union avec Colette Castel, et de l'animateur de radio et de télévision David Artur, né en 1972 a Neuilly-sur-Seine d'un second mariage. Durant vingt-sept ans, il partagea la vie de l'artiste-peintre-graveuse Patricia Righetti.
Bilan artistique et médiatique
Publications
Comédien de théâtre
Acteur au cinéma
Discographie
- Le Manteau de l'oiseau bleu, d'Armand Lanoux, voix
- Les Musiciens de Brême, voix
- Le Petit Poucet, voix
Émissions de radio
- Nibdeblair Cheveu et Cie, émission radiophonique de Guy Bertret et Jacques Ledrain, diffusée sur la station Radio-Luxembourg vers la fin des années 50.
- Table ouverte, sur France Inter au début des années soixante
- Le Pop-Club, de 1965 à 2005
- Qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de vous, de 1970 à 1973
- Flirtissimo
- Avec ou sans sucre
- À qui ai-je l'honneur ?,de 1983 à 1987
- Table ouverte
- Au niveau du vécu
- C'est pas dramatique, de 1997 à 2006
- Inoxydable, de septembre 2006 à juin 2007
- C'est pas croyable, avec Stéphane Bern
- Le Fou du roi, avec Stéphane Bern
Télévision
- 1968 : Les Tremplins de l'été
- 1971 : Grand Amphi de Jacques Chancel : le grand bluff
- 1990 : Deux flics à Belleville, téléfilm de Sylvain Madigan : Julien
Distinctions
- Modèle:Déco CdrOAL<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Membre de l'Académie Alphonse-Allais.