Kim Collins
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Athlète
Kim Collins (né le Modèle:Date à Saint-Peter Basseterre, lieu-dit Monkey Hill) est un athlète de Saint-Christophe-et-Niévès spécialiste des courses de sprint. Le Modèle:Date, au Stade de France à Paris-Saint-Denis, il est sacré [[Championnats du monde d'athlétisme|champion du monde du Modèle:Unité]].
Il est le seul athlète christophien de l'histoire à avoir remporté un titre mondial ou olympique et est quintuple médaillé en championnats du monde en plein air, en 2001, 2003, 2005 et 2011, où, lors de ces derniers, il devient à 35 ans le médaillé le plus âgé sur 100 m.
Ses courses se caractérisent par un cycle très rapide des membres inférieurs et un grand nombre de foulées. Sa grande vivacité lui permet de réaliser des départs très prompts qui lui permettent notamment de briller sur 60 m en salle, où il devient vice-champion du monde en 2003 et 2008.
Carrière sportive
Débuts
Né à Saint-Peter Basseterre, Kim Collins commence l'athlétisme très jeune et décide d'y consacrer sa vie, en se spécialisant au sein de l'université américaine de la Texas Christian University.
Il fait ses débuts sur la scène internationale à l'occasion des championnats du monde 1995 de Göteborg où il est aligné avec l'équipe nationale sur le relais 4 x Modèle:Unité. En 1996, il participe à ses premiers jeux, aux Jeux olympiques de 1996 à Atlanta où il réalise son record personnel en 10 s 27 (+ Modèle:Unité) pour se qualifier en quart-de-finale, sans aller plus loin. L'année suivante, aux championnats du monde d'Athènes, il termine Modèle:8e et dernier de sa série du premier tour du [[100 mètres (athlétisme)|Modèle:Unité]] à cause d'une blessure, en 21 s 73<ref name="JG 20170315 retire">Modèle:Lien web</ref>. En 1998, il réalise 10 s 18 (+ Modèle:Unité).
En 1999, il court en 10 s 21 et est qualifié pour les mondiaux de Séville mais n'y passe pas le cap des séries, ne courant qu'en 10 s 50. Sur Modèle:Unité, il est également sorti dès les séries (20 s 95).
Médaille aux championnats du monde sur Modèle:Unité (2001)
C'est en 2000 que Kim Collins se révèle : il porte durant la saison estivale son record à 10 s 13, qui est bien loin d'un temps pouvant permettre espérer une place dans une finale mondiale. Pourtant, aux Jeux olympiques de Sydney, il prend la Modèle:4e et dernière place qualificative de sa demi-finale (10 s 20) et se qualifie pour la finale olympique, devenant le premier christophien à réaliser cet exploit. Mais son manque d'expérience et son départ lent ne lui donne aucune chance : il termine Modèle:7e en 10 s 17, tandis que l'américain Maurice Greene s'impose bien loin devant en 9 s 88. Sur Modèle:Unité, il atteint les demi-finales (20 s 57).
L'année suivante, il décroche ses deux premiers titres à l'occasion des championnats d'Amérique centrale et des Caraïbes où il réalise le doublé 100 et Modèle:Unité, établissant un record national et des championnats en 10 s 04, puis 20 s 55 sur le demi-tour de piste. Aux championnats du monde d'Edmonton, il réalise une performance proche de son record personnel sur Modèle:Unité, 10 s 07, ce qui lui donne la Modèle:5e place de la finale. Mais sa carrière prend une autre tournure, quand, sur Modèle:Unité, le christophien décroche la première médaille de l'histoire de son pays en terminant Modèle:3e en 20 s 20, record national, derrière le Grec Konstantínos Kentéris et le Jamaïcain Christopher Williams, et à égalité avec l'Américain Shawn Crawford.
Barrière des 10 s (2002)
Le Modèle:Date, à 26 ans et 113 jours, Kim Collins remporte la médaille d'or des Jeux du Commonwealth de Manchester en signant le temps de 9 s 98 (+ Modèle:Unité), devenant à cette occasion le Modèle:37e homme de l'histoire à descendre sous la barrière des 10 s au 100 m. Toutefois, à l'issue de la finale, il fait l'objet d'un contrôle positif aux produits dopants, mais ne fait pas l'objet de sanctions de la part des instances internationales, la substance utilisée par le Christophien étant prescrite dans le cadre d'un traitement de l'asthme. Il égale ce record le 16 août à Zurich (+ Modèle:Unité) et le 14 septembre à Paris (+ Modèle:Unité). En fin de saison, il termine Modèle:2e du Modèle:Unité de la Coupe du monde des nations de Madrid qu'il dispute sous les couleurs des Amériques.
En début de saison 2003, Kim Collins monte sur la deuxième marche du podium du Modèle:Unité des championnats du monde en salle de Birmingham, en 6 s 53 (record national égalé), derrière l'Américain Justin Gatlin. Il s'agit pour lui de sa première médaille mondiale en salle.
Champion du monde du Modèle:Unité à Paris (2003)
En forme lors de la saison estivale, il établit à deux semaines des mondiaux son meilleur temps de la saison à 9 s 99 (+ Modèle:Unité) lors du Weltklasse Zurich. Aligné donc sur Modèle:Unité aux championnats du monde de Paris, le jeune homme discret au style propre (chaussettes noires remontées jusqu'aux genoux)<ref name="athletesmondiaux">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographie de Kim Collins, www.athletesmondiaux.com, consulté le 8 septembre 2010</ref> parvient à se hisser en finale, profitant des disqualifications pour faux-départs d'Asafa Powell et de Jon Drummond, et de l'élimination du champion en titre Maurice Greene lors des tours précédents. Situé au couloir no 1, l'athlète de 28 ans prend un excellent départ (ce qui était sa faiblesse dans le passé) et parvient à dominer dans cette finale très ouverte tous ses adversaires, dans le temps modeste de 10 s 07 (vent nul), devançant d'un centième de seconde le Trinidadien Darrel Brown et le Britannique Darren Campbell. Premier athlète de Saint-Christophe-et-Niévès champion du monde, il succède ainsi au palmarès aux américains et canadiens, toujours titrés jusque-là depuis 1983. En 2010, à la suite de cette victoire, le gouvernement de Saint-Christophe-et-Niévès décrète que le Modèle:Date- serait désormais « Jour Kim Collins », en hommage à sa victoire<ref name=":1" />.
Monte Stratton, son entraîneur à l'Université chrétienne du Texas à Fort Worth, met en avant son efficacité et sa vélocité naturelle : dans un «monde peuplé de gnous puissants, il est une gazelle, qui court sans bruit en se déplaçant sans remuer l'air»<ref name="athletesmondiaux" />.
En 2004, il se qualifie pour sa seconde finale olympique à l'occasion des Jeux d'Athènes. Loin d'être favori, le champion du monde en titre se classe Modèle:6e en 10 s 00, son meilleur temps de la saison, derrière les Américains, Justin Gatlin, Maurice Greene, Shawn Crawford, le Portugais Francis Obikwelu et le Jamaïcain Asafa Powell.
Nouvelle médaille mondiale sur Modèle:Unité à Helsinki (2005)
En 2005, Kim Collins fait l'impasse, comme en 2003, sur le Modèle:Unité. L'objectif majeur est de réitérer son titre mondial du 100 m aux championnats du monde d'Helsinki. Le 22 juillet, il court son meilleur temps de la saison en 10 s 00 (+ Modèle:Unité) à Londres. Aux championnats du monde, il est le dernier repêché au temps lors des quarts de finales en 10 s 32 mais se remobilise en demi-finale, prenant de nouveau la dernière place qualificative en 10 s 07, éliminant le Britannique Jason Gardener d'un centième. En finale, le Christophien ne conserve pas son titre mais décroche une belle médaille de bronze en 10 s 05, derrière Justin Gatlin (9 s 88) et le Jamaïcain Michael Frater qui devance Collins au millième pour la médaille d'argent.
2006 sera une année plus en retrait pour le double médaillé mondial : auteur de 10 s 33 sur Modèle:Unité et 21 s 53 sur Modèle:Unité, il est absent des pistes. En 2007, son retour est plus mitigé. Auteur de 10 s 14 (+ Modèle:Unité) à Rieti début septembre, Collins ne se classe que Modèle:5e des Jeux panaméricains en 10 s 31.
2008 marque son retour : en mars, il décroche une nouvelle médaille d'argent lors des championnats du monde en salle de Valence, réalisant avec 6 s 54 sur Modèle:Unité le même temps que le bronzé Dwain Chambers, le titre revenant au Nigérian Olusoji Fasuba. En août, il est sélectionné pour ses quatrièmes Jeux olympiques, à Pékin mais s'incline en demi-finale du Modèle:Unité, malgré son meilleur chrono depuis 2005 (10 s 05). Néanmoins, il réalise 20 s 25 en demi-finale du Modèle:Unité et se qualifie pour la finale, à laquelle il terminera dans un premier temps Modèle:8e (20 s 59), avant de profiter des disqualifications de Churandy Martina et de Wallace Spearmon pour avoir empiété dans le couloir intérieur.
Retraite (2009)
Il participe aux championnats du monde 2009 à Berlin et se qualifie pour les quarts de finale du Modèle:Unité. Il échoue cependant à ce stade en terminant Modèle:4e de sa très relevée série, où figuraient Asafa Powell, Darvis Patton, Marc Burns, Olusoji Fasuba et Ronald Pognon dans un temps de 10 s 20<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des Championnats du Monde Berlin, l'Équipe.fr, Consulté le 25 août 2010</ref>. Quelques jours plus tard, il échoue à la sixième place en 20 s 84 de son quart de finale du Modèle:Unité. Le Modèle:Date, âgé de 33 ans, Kim Collins annonce sa décision de mettre un terme à sa carrière sportive<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kim Collins se retire, l'Équipe.fr, mis en ligne le 30 septembre 2009</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Collins, 2003 World Modèle:Unité champion, retires. IAAF. Consulté le 28 septembre 2009.</ref>. Il abandonnera par la suite cette idée.
En Modèle:Date- à Manchester, Collins court un Modèle:Unité en ligne droite en 20 s 59 derrière Tyson Gay qui bat en 19 s 41 le vieux record du monde de Tommie Smith qui tenait depuis 1966, avec 19 s 5 sur 220 yards (Modèle:Unité). Au moins de juin, il établit son meilleur temps de la saison en 10 s 20 à Bochum, en Allemagne.
Le Modèle:Date-, il conclut le Modèle:Unité en salle du meeting de Liévin en Modèle:3e position avec un chrono de 6 s 61 derrière notamment Lerone Clarke (6 s 59) et Mike Rodgers (6 s 60)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} MPM sans les Modèle:Unité pour Tamgho, L'Équipe, le 8 février 2011</ref>. Quelques jours plus tard, il égale la meilleure performance mondiale de l'année sur Modèle:Unité avec un chrono de 6 s 52 lors de la réunion en salle de Düsseldorf, égalant le chrono du Jamaïcain Nesta Carter. Deux jours après, il améliore cette MPMA sur Modèle:Unité avec un chrono de 6 s 50 en séries de la réunion en salle de Karlsruhe<ref name=":0">MPM sur Modèle:Unité pour Collins, Eurosport, le 13 février 2011</ref>. C'est par ailleurs son record personnel, et national<ref name=":0" /> Le Modèle:Date-, il boucle en 20 s 43 le Modèle:Unité des « Great City Games » à Manchester derrière Martial Mbandjock (20 s 35) mais devant Shawn Crawford (20 s 68)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} ELITE ATHLETES, www.greatcitygames.org, 15 mai 2011</ref>.
Double médaillé aux championnats du monde, à 35 ans (2011)
En Modèle:Date-, Kim Collins fait l'impasse sur les épreuves de sprint aux championnats d'Amérique centrale et des Caraïbes et se concentre uniquement sur le relais, où l'équipe de Saint-Christophe-et-Niévès décroche la médaille de bronze dans le temps de 39 s 07.
Lors des championnats du monde de Daegu à l'été 2011, Kim Collins arrive loin du top 10 des meilleurs performeurs mondiaux de l'année, celle-ci étant complétée en Modèle:10e position par le Français Christophe Lemaitre en 9 s 92, soit un chrono bien inférieur que le record du Christophien (9 s 98), qui arrive à Daegu avec un temps supérieur à 10 s. Mais le niveau de la compétition ne se révèle pas si élevé que prévu. Kim Collins remporte dans un premier temps son quart-de-finale en 10 s 13 puis sa demi-finale en 10 s 08 devant Nesta Carter. En finale, le faux-départ choc d'Usain Bolt déstabilise les concurrents, sauf Collins qui prend un départ stratosphérique pour mener la première moitié de la course, avant d'être doublé par le Jamaïcain Yohan Blake qui remporte la médaille d'or en 9 s 92, et l'Américain Walter Dix qui le bat pour un centième. Dans un fort vent de face d'Modèle:Unité, Kim Collins décroche donc en 10 s 09 une médaille de bronze, devenant ainsi l'athlète le plus vieux médaillé sur [[100 mètres aux championnats du monde d'athlétisme|Modèle:Unité aux championnats du monde]]. Sur Modèle:Unité, il atteint les demi-finales (20 s 64), puis, contre toute-attente, décroche une seconde médaille de bronze avec ses coéquipiers en finale du relais 4 x Modèle:Unité en 38 s 49 (record national), derrière la Jamaïque (37 s 04) et la France (38 s 20).
Après les mondiaux, il réalise à deux reprises (lors du meeting de Berlin et au meeting de Zagreb) 10 s 01 (+Modèle:Unité) sur Modèle:Unité, son meilleur chrono depuis Modèle:Date-, à trois centièmes de son record personnel réalisé neuf ans plus tôt<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Blake : «Courir en 9"7, facile», L'Équipe, 11 septembre 2011</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} MEETING DE ZAGREB COURSES HOMMES, L'Équipe, 13 septembre 2011</ref>. En octobre, il établit en demi-finale des Jeux panaméricains de Guadalajara le temps de 10 s 00, record des Jeux, avant toutefois de s'incliner en finale face au Jamaïcain Lerone Clarke, 10 s 01 contre 10 s 04.
En Modèle:Date-, il court 6 s 56 au Modèle:Unité de Birmingham. Le Modèle:Date-, lors du Golden Spike Ostrava, il termine Modèle:2e en 10 s 19 derrière Usain Bolt (10 s 04) et devant Darvis Patton (10 s 22)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ostrava : Bolt gagne en 10.04, www.eurosport.fr</ref>. Une semaine plus tard, lors du meeting de la Ligue de diamant de Rome, il réalise sa meilleure course de la saison en plein air (10 s 04), devancé par Bolt (9 s 76), meilleure performance mondiale de l'année, Asafa Powell (9 s 91) et Christophe Lemaitre (10 s 04)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} MPM de Bolt sur Modèle:Unité en 9"76, www.eurosport.fr</ref>. Le Modèle:Date-, il remporte le Modèle:Unité du Meeting international d'athlétisme de Sotteville-lès-Rouen en 10 s 11.
Le Modèle:Date-, Kim Collins annonce qu'il ne pourra pas courir le Modèle:Unité des Jeux olympiques de Londres, sa propre délégation nationale l'ayant exclu avec comme motif qu'il a rendu visite à sa femme et à ses enfants la veille<ref>Kim Collins exclu du départ du Modèle:Unité aux Jeux Olympiques de Londres.</ref>.
Le Modèle:Date-, à Zurich, terre de ses 9 s 98, il réalise son meilleur temps de la saison en 10 s 01 (+ Modèle:Unité).
De nouveau sous les 10 secondes dix années plus tard (2013)
Onze années après ses 9 s 98 sur Modèle:Unité qui constituaient son record personnel et le record national de Saint-Christophe-et-Niévès depuis 2002, il améliore ce chrono et ses records avec 9 s 97 (+ Modèle:Unité) le Modèle:Date- lors du meeting de Lausanne comptant pour la ligue de diamant où il termine Modèle:4e de la course. À 37 ans, ses 9 s 97 égalent le record du monde des plus de 35 ans, détenu par Linford Christie qui avait alors 35 ans lors de l'établissement de ce chrono le Modèle:Date- à Johannesburg en altitude (+Modèle:Unité).
Quelques jours plus tard à Budapest, il remporte le Modèle:Unité du Istvan Gyulai Memorial de Budapest en 9 s 99 devançant les Jamaïcains Kemar Bailey Cole (10 s 07) et Jacques Harvey (10 s 18)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sprinter Kim Collins takes gold in Hungary, Zeenews, 11 juillet 2013</ref>.
Il n'est cependant pas sélectionné pour représenter sa fédération aux Championnats du monde d'athlétisme IAAF de 2013 à Moscou à la suite de différends avec sa fédération nationale (SKNAAA). Il n'a ainsi par exemple pas participé aux championnats nationaux qualificatifs 2013 (SKNAAA National Championships) ni n'a reçu de dispense de la part de sa fédération<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kim Collins not eligible to represent SKN at World Championships, www.sknvibes.com, 11 juillet 2013</ref>.
En 2014, Kim Collins réalise une excellente saison en salle sur Modèle:Unité, descendant notamment pour la première fois sous les 6 s 50, de plus à 37 ans, en réalisant 6 s 49 à Prague. Durant la saison estivale, il termine Modèle:3e le Modèle:Date- du Meeting Areva de Paris dans le temps de 10 s 10, sa meilleure performance de la saison. Quelques jours plus tard, lors des Saintsbury Anniversary Games, meeting commémorant les deux ans des Jeux olympiques de Londres, Kim Collins réalise le temps de 9 s 96 (+ Modèle:Unité), et améliore son propre record du monde des plus de 35 ans.
En 2015, il fait sa rentrée hivernale le Modèle:Date- en remportant un Modèle:Unité en 6 s 58. Ses départs très véloces et rapide lui permettent d'exceller en salle, ce qu'il prouve lors de la réunion de Moscou où il s'impose en 6 s 48, meilleure performance mondiale de l'année et record national. Il égale cette performance à Toruń deux jours plus tard. Toujours invaincu, il signe une nouvelle victoire à Berlin en 6 s 50. Enfin, à Łódź, en Pologne, il établit un nouveau record en 6 s 47. Vainqueur en Modèle:Date des championnats nationaux en 9 s 98, Kim Collins est étonnamment éliminé en série des championnats du monde de Pékin en prenant la Modèle:5e place de sa course en 10 s 16 (+ Modèle:Unité).
Premier athlète de l'histoire sous les 10 secondes à 40 ans (2016)
En 2016, il fait sa rentrée hivernale le Modèle:Date- et s'impose en 6 s 53, meilleure performance mondiale de l'année, marque qu'il égalera le Modèle:Date-. En mars, pour la première fois en huit ans, Kim Collins est présent aux championnats du monde en salle, qui se déroulent cette année à Portland. Il signe le second meilleur temps des demi-finales en 6 s 49, son meilleur temps de la saison, mais la difficulté de récupération avec l'âge l'empêche de s'exprimer complètement en finale où il termine Modèle:8e et dernier en 6 s 56. À titre indicatif, ce temps offrait largement une médaille en 2010 et 2012.
Le Modèle:Date-, à Bottrop, le Christophien entre dans l'histoire du sprint en devenant à 40 ans le premier homme sous les 10 secondes (record du monde catégorie masters 40-44 ans). Bénéficiant d'un vent favorable de + Modèle:Unité, il établit le chrono de 9 s 93 et améliore son record personnel de 2014 de 3 centièmes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, le Comité national olympique annonce officiellement que Kim Collins fera bien partie de l'équipe christophienne aux Jeux olympiques, mettant fin à une controverse qui remontait à Londres 2012<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kim Collins to join St. Kitts and Nevis Olympic Team in preparation for Rio 2016</ref>. Lors des Jeux olympiques de Rio, Kim Collins atteint les demi-finales mais échoue à se qualifier en finale (10 s 12, + Modèle:Unité). Il clôt sa saison par une victoire à l'ISTAF Berlin en 10 s 07, devant le médaillé olympique du Modèle:Unité Christophe Lemaitre<ref>Modèle:Lien web</ref>.
2017 : dernière saison avant la retraite, mais...
Toujours en compétition, Kim Collins participe au meeting de Düsseldorf où il termine Modèle:2e en 6 s 56, battu par le Cubain Yunier Pérez<ref>Modèle:Lien web</ref> avant de s'imposer au meeting de Mondeville en 6 s 52, Modèle:2e meilleure performance mondiale de l'année<ref>Modèle:Article</ref>. À Berlin, la semaine suivante, il est battu sèchement en 6 s 59 par le Britannique James Dasaolu (6 s 57)<ref>Modèle:Article</ref>.
En mars, Kim Collins annonce à l'IAAF que la saison 2017 sera sa dernière année de compétition avant de mettre une fin définitive à sa carrière sportive, à l'âge de 41 ans<ref name="JG 20170315 retire" />,<ref>Modèle:Article</ref>.
Sa saison estivale est toutefois la moins bonne depuis 2010. En Ligue de diamant, Kim Collins ne court qu'en 10 s 33 à Doha puis 10 s 77 à Lausanne. Dans ses autres courses, le christophien ne réalise pas les minima pour les championnats du monde de Londres, ne courant qu'en 10 s 20. Il n'est pas sélectionné pour ses Modèle:11e mondiaux.
... retour sur sa décision pour une ultime saison 2018
En juillet 2017, Collins annonce au journal sportif français L'Équipe qu'il souhaite continuer jusqu'au championnats du monde en salle 2018 de Birmingham<ref name=":2" />. En décembre, l'IAAF confirme la présence du sprinteur au meeting de Düsseldorf le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sa saison en salle sera bien moins meilleure que celles connues jusqu'en 2017. Pour sa rentrée hivernale, le 26 janvier à Berlin, il court en 6 s 64<ref>Modèle:Lien web</ref>. La semaine suivante, à Karlsruhe, il l'améliore à 6 s 60, avant de réaliser 6 s 61 à Düsseldorf trois jours après<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 11 février, au meeting de Metz, il remporte sa série en 6 s 68 mais ne termine que Modèle:5e de la finale en 6 s 81. À Liévin, il court en 6 s 63 puis de nouveau 6 s 61 à Glasgow, pour sa dernière sortie avant les mondiaux.
Aux championnats du monde en salle de Birmingham, le Modèle:Date-, Kim Collins termine Modèle:3e de sa série en 6 s 77, et se qualifie pour les demi-finales<ref>Modèle:Lien web</ref>. Mais lors des demi-finales, le Christophien ne se présente pas à la ligne de départ et déclare donc forfait<ref>Modèle:Lien web</ref>. Quelques jours après les mondiaux, Kim Collins met un terme à sa carrière sportive, à presque 42 ans<ref>Modèle:Article</ref>.
Finalement, et comme à son habitude, Kim Collins repousse sa retraite. Il court en 10 s 37 à Kingston en Jamaïque le 19 mai, avant de remporter la course B du Golden Spike Ostrava le Modèle:Date-, en 10 s 41, malgré un vent défavorable<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 17 juillet, à Sotteville-lès-Rouen, il termine 4ème en 10 s 20 avec un vent trop favorable de 2,3 m/s.
Statistiques
Kim Collins a participé à 10 championnats du monde, de 1995 à 2015, à l'exception de 2013 (à la suite de différends avec sa Fédération). Il a également participé à 6 jeux olympiques, de 1996 à 2016.
Il détient plusieurs petits records, comme celui du Modèle:Unité le plus lent en championnat du monde (21 s 73 en 1997 lors de sa blessure), du temps le plus lent pour remporter le titre mondial (10 s 07 à Paris en 2003)<ref name="JG 20170315 retire" />. De 2011 à 2017, il est également le plus vieux médaillé au Modèle:Unité en mondiaux, à 35 ans 4 mois et 23 jours, avant que ce ne soit battu par l'Américain Justin Gatlin, titré à Londres en 2017 à 35 ans 5 mois et 25 jours<ref>Modèle:Article</ref>.
Notoriété et distinctions
En 2010, le gouvernement de Saint-Christophe-et-Niévès décrète que le Modèle:Date- serait désormais « Jour Kim Collins », en hommage à sa victoire sur Modèle:Unité lors des Championnats du monde 2003<ref name=":1">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kim Collins Day Celebrated on August 25, The St Kitts-Nevis observer, mis en ligne le 25 août 2010</ref>.
En son honneur, l'autoroute menant à l'aéroport a été rebaptisée « Kim Collins Highway »<ref>Modèle:Article</ref>.
En 2015, le gouvernement renomme le stade national du pays en son nom, « Stade d'athlétisme Kim Collins » et organise une cérémonie le Modèle:Date-, à laquelle l'athlète est présent<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Vie privée
Kim Collins a un fils né en 1998 d'une liaison avec sa première compagne. Avec Paula, sa femme, il est père de Kim David (né en 2010) et de Davia Rose (née le Modèle:Date-)<ref name=":2">Modèle:Article</ref>.
En 2002, il part s'entraîner jusqu'en 2007 avec Glen Mills, l'entraîneur d'Usain Bolt. C'est là-bas, à Kingston, qu'il y rencontre sa femme Paula, qui deviendra sa coach en 2008 et pour le reste de sa carrière<ref name=":2" />. Il vit officiellement en Jamaïque depuis 2012<ref name=":2" />.
Palmarès
National
Champion de Saint-Christophe-et-Niévès du 100 m en : 1996, 2009 et 2015
Records
Records personnels
Épreuve | Temps | Lieu | Date | |
---|---|---|---|---|
Modèle:Unité | En salle | 6 s 47 (NR) | Modèle:POL-d Łódź | Modèle:Date- |
Modèle:Unité | Plein air | 9 s 93 (NR) | Modèle:GER-d Bottrop | Modèle:Date- |
Modèle:Unité | Plein air | 15 s 28 (NR) | Modèle:CZE-d Egra | Modèle:Date- |
En salle | 15 s 84 (NR) | Modèle:GBR-d Glasgow | Modèle:Date- | |
Modèle:Unité | Plein air | 20 s 20 | Modèle:CAN-d Edmonton | Modèle:Date- |
En salle | 20 s 52 (NR) | Modèle:USA-d Fayetteville | Modèle:Date- |