L'Escale (Alpes-de-Haute-Provence)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
L'Escale est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Située en limite des préalpes de Digne, au bord et à l'est de la Durance, cette commune était autrefois une escale pour la navigation. Aujourd'hui, un pont-barrage y est aménagé, et l'occupation humaine s'est faite au bord du lac de retenue.
D'occupation très ancienne, la commune a été le théâtre d'évènements durant les guerres de religion, puis au cours de la résistance de cette partie de la Provence à Napoléon III. Elle a connu un exode rural, avant de dépasser les Modèle:Unité dans les années 1980. Une agriculture de qualité (huile d'olive, agneau AOC) prend de l’importance dans cette régionModèle:Référence nécessaire.
Ses habitants sont appelés les Escalais<ref name="tresor"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Géographie
Les communes limitrophes de L’Escale sont Volonne, Barras, Mirabeau, Malijai, Les Mées et Château-Arnoux-Saint-Auban.
Géologie
Le territoire se situe en limite entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes<ref>Maurice Gidon, Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale).</ref> :
- la nappe de Digne à l'est<ref>Carte géologique de la France au 1:1 000 000</ref>, au niveau du lobe de Valavoire<ref>Maurice Gidon, La Nappe de Digne et les structures connexes.</ref> : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de Modèle:Unité qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe.
- la faille de la Durance à l’ouest, dans la vallée.
Hydrographie
La Durance borde la commune à l'ouest ; c'est une rivière à la fois alpine et méditerranéenne, à la morphologie bien particulière. Elle est dite « capricieuse », et était autrefois redoutée pour ses crues (elle était appelée le Modèle:3e de la Provence<ref>La tradition provençale dit que les deux premiers étaient le mistral et le Parlement d'Aix</ref>) aussi bien que pour ses étiages. Elle est aménagée avec le pont-barrage de l'Escale, d'une cote maximale théorique de Modèle:Unité.
C'est en limite sud de L'Escale que la rivière la Bléone<ref>Modèle:Lien web</ref> se jette dans la Durance<ref>Modèle:Lien web</ref> ; la Bléone signifie « la rivière du loup<ref>Modèle:TGF1, § 2054, Modèle:P.</ref> ».
Des petits ruisseaux intermittents dévalent de plus les pentes des ravins pour aboutir dans la Durance.
Climat
Modèle:Article détaillé L'Escale est située en haute Provence et bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée par la montagne de LureModèle:Refnec. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent rarement.
La station météo la plus proche de L’Escale est située à Château-Arnoux-Saint-Auban, les autres stations voisines sont plus éloignées (Thoard, Sisteron<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013</ref>.
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 26 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Topographie
Le village est situé à Modèle:Unité d’altitude, dans la vallée de la Durance (limite ouest du territoire, avec une altitude minimale à Modèle:Unité) ; il est au pied d'une colline escarpée<ref name="La Torre"/>, le Pic Bernard, à Modèle:Unité. La partie est de la commune est la plus haute, jusqu'à Modèle:Unité ; les sommets de La Colette (Modèle:Unité) et du Ruth (Modèle:Unité, au-delà des limites communales) la bordent.
La forêt domaniale des Pénitents s'étend au sud, le long des pentes de la Pourachère (sommet à Modèle:Unité, au-delà de la limite communale).
Transports
L'Escale est desservie par la route nationale 85 et par la route départementale 4.
Les gares SNCF les plus proches sont à Château-Arnoux-Saint-Auban à Modèle:Unité, Sisteron à Modèle:Unité et La Brillanne-Oraison à Modèle:Unité ; ces trois gares sont situées sur la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble).
Distance des grandes villes françaises
L'orientation et la localisation de L'Escale par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau :
Ville | Marseille | Nice | Montpellier | Lyon | Toulouse | Strasbourg | Bordeaux | Paris | Nantes | Rennes | Lille |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Distance | Modèle:Unité | Modèle:Unité | Modèle:Unité | Modèle:Unité | Modèle:Unité | Modèle:Unité | Modèle:Unité | Modèle:Unité | Modèle:Unité | Modèle:Unité | Modèle:Unité |
Orientation | (S) | (SE) | (S-O) | (N) | (O) | (N-E) | (O) | (N) | (N-O) | (N-O) | (N) |
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Volonne auquel appartient L’Escale est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de L’Escale est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt ;
- inondation (dans la vallée de la Durance) ;
- mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de L’Escale est également exposée à plusieurs risques d’origine technologique
- celui de transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations<ref name="ppr"/>. En ce qui concerne la voie ferrée, la ligne de Saint-Auban à Digne est neutralisée et aucun trafic ne l’emprunte. La route nationale 85 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>. Enfin, le gazoduc servant à alimenter Digne en gaz naturel traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire<ref name="ddrm81"/> ;
- le risque de rupture de barrage : toute la vallée de la Durance serait menacée par l’onde de submersion en cas de rupture du barrage de Serre-Ponçon<ref name="ddrm88"/> ;
- le risque industriel : face à L’Escale, sur l’autre rive de la Durance, se trouve l’usine Arkema, classée Seveso seuil haut, et toute la commune de L’Escale est incluse dans le plan particulier d'intervention de l’usine<ref name="ppr"/>.
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été prescrit en 2008 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme<ref name="ppr"/> et le Dicrim existe depuis 2010<ref name="dicrim"/>.
L'état de catastrophe naturelle a été reconnu pour L'Escale pour les inondations par ruissellement et les coulées de boue de Modèle:Date-<ref>« État de catastrophe naturelle reconnu pour Thoard et L'Escale », La Provence, 29 octobre 2013, Modèle:P.3</ref>. La liste des tremblements de terre d’une intensité macro-sismique ressentie supérieure à IV sur l’échelle MSK (secousse bien ressentie) suit (les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre)<ref name="brgm"/> :
- le séisme du Modèle:Date-, d’une intensité ressentie à L’Escale de V et dont l’épicentre était situé à Malijai<ref name="brgm40125"/>,
- du Modèle:Date-, avec une intensité macro-sismique de IV et Thorame pour épicentre<ref name="brgm40137"/>,
- du Modèle:Date-, avec une intensité de IV et Aiglun pour épicentre<ref name="brgm40176"/>.
Urbanisme
Typologie
L'Escale est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Château-Arnoux-Saint-Auban, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,8 %), terres arables (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), zones urbanisées (3,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,2 %), zones humides intérieures (0,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1060 (Scalam, Échelle, à cause du site escarpé)<ref name="La Torre"/>. Plus précisément, selon Ernest Nègre, le nom vient de la montée vers le village, dont un passage difficile passe au milieu de rochers qui forment des gradins naturels<ref name="TGF"/>,<ref name="Fénié-84"/>. Selon l’abbé Maurel, le nom viendrait des bateaux descendant la DuranceModèle:Refnec.
Histoire
Antiquité
Dans l’Antiquité, les Sogiontiques (Sogiontii) peuplaient les deux rives du cours de la Durance en aval de Sisteron, donc l’actuelle Escale était peuplée par les Sogiontiques. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise<ref name="beaujard-1819"/>. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les Sogiontiques sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron), au sein de la Narbonnaise seconde<ref name="beaujard-1819"/>.
Étape dès l’époque gallo-romaine, L’Escale a livré des monnaies antiques, dont les plus anciennes viennent de Massilia (Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle) et qui vont jusqu’au règne de Théodose (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="Collier36"/>.
La fouille de 1960-1961, avant l’engloutissement du site par le lac, a permis de révéler un vicus important, doté d’un port fluvial. Il a été occupé du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle à l’époque paléochrétienne, avec une destruction à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier17"/>.
Moyen Âge
Selon la tradition, sainte Consorce, fille de saint Eulcher et sainte Galle, sœur de sainte Tulle, aurait fondé un hospice pour les voyageurs à L’Escale, et une chapelle Saint-Étienne. Elle aurait été inhumée dans la chapelle, appelée ensuite Sainte-Consorce. Elle a été détruite en 1962<ref name="archeo-provence"/>.
L’Escale était un lieu de passage de la rivière : un bac permettant de traverser la Durance est attesté au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Lonchambon"/>. Le fief dépendait de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, puis passa aux Barras (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), aux d’Amalric (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), et enfin aux Matheron qui le conservèrent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la Révolution<ref name="AHP"/>. La communauté relevait de la baillie de Sisteron en 1297<ref name="archeo-provence"/>. Les églises relevaient de l’abbaye Saint-Victor de Marseille qui en percevaient le revenus<ref name="archeo-provence"/>.
La communauté indépendante de Mandanoïs, qui comptait 29 feux en 1315, est fortement dépeuplée par la crise du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (peste noire et guerre de Cent Ans) et annexée par celle de l’Escale au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP-181"/>.
Temps modernes
Pendant les guerres de religion, un combat a lieu à l’Escale (1562), puis le village est pris en 1568 par les huguenots. L’armée royale le reprend en 1572<ref name="La Torre"/>.
Époque contemporaine
En 1835, lors de l’inauguration du pont suspendu, des câbles se rompent et font plusieurs victimes<ref name="Durance"/>. Il est reconstruit de 1835 à 1837<ref name="structurae"/>.
En 1851, à la suite du coup d'État du 2 décembre de Louis-Napoléon Bonaparte, les pays de Sisteron, Forcalquier, Manosque développent une résistance pour défendre la République : 15 000 hommes en armes sont mobilisés<ref name=conf>Modèle:Lien brisé donnée à l'Escale le 17 février 2008</ref>. Les résistants prennent le contrôle de la préfecture à Digne, et forment un « Comité départemental de résistance ». L'armée, ralliée à Napoléon III, vient à bout de ce mouvement. Un cordonnier du village est condamné à 5 ans de déportation en Algérie à la suite de sa participation à ces évènements<ref name=conf/> et 5 autres habitants de L’Escale sont traduits devant la commission mixte<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, Volonne se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. La mêle instruction est donnée aux filles, bien que la loi Falloux (1851), n’impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>.
Comme toute la France, la commune compte des hommes morts au front durant la Première Guerre mondiale. De 1866 à 1946, l'exode rural entraîne une diminution de plus du tiers de la population, qui passe de 560 à 360 habitants.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est occupé par l'Italie en 1942 - 1943, puis par l'Allemagne nazie jusqu'en Modèle:Date-. À cette date, la ville de Sisteron est bombardée par les alliés dans le cadre du débarquement de Provence. Sisteron et Digne sont libérées le 19.
Le pont suspendu de la Durance, dit pont de Trébaste, est remplacé par le pont-barrage de L’Escale et détruit en 1962<ref name="structurae">Pont de Trébaste, Structurae, consulté le 26 novembre 2013.</ref>. Le chantier de construction du barrage et du canal EDF occasionne la construction d’une cité provisoire destinée au logement des ouvriers célibataires, le plus souvent nord-africains. Elle avait une capacité d’hébergement de 344 places<ref name="nicod92">Nicod, Modèle:Opcit, Modèle:P.92.</ref>.
À partir de 1946, la commune connaît une importante croissance démographique, passant de 360 à 1 245 habitants en 60 ans.
Politique et administration
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 15 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web</ref>). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Claude Fiaert a été largement élu conseiller municipal, avec le meilleur total de 460 voix, soit 79,05 % des suffrages exprimés. La participation a été de 78,25 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.
En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du Modèle:Date l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
L'Escale a fait partie de la communauté de communes de la Moyenne Durance de 2001 à 2016. Depuis le Modèle:Date-, elle est rattachée à la communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération.
Instances judiciaires et administratives
L’Escale est une des neuf communes de l'ancien canton de Volonne qui totalisait Modèle:Unité en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Sisteron du Modèle:Date au Modèle:Date, date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier, et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. L’Escale a fait partie du canton de Volonne de 1793<ref name="Cassini"/> à 2015 ; à la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Château-Arnoux-Saint-Auban<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L’Escale fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'homale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Fiscalité locale
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation | 6,95 % | 0,00 % | 5,53 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties | 18,06 % | 0,00 % | 14,49 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties | 37,89 % | 0,00 % | 47,16 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle | 0,00 % | 14,68 % | 10,80 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance)</ref>).
Jumelages
La commune n'a, au Modèle:Nobr, signé aucun contrat de jumelage<ref>Modèle:Lien web ; taper « L'Escale (04160) » dans le champ « Collectivité territoriale française ».</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
{{#invoke:Démographie|demographie}}
Superficie et population
La commune de L'Escale a une superficie de Modèle:Unité et une population de 1 264 habitants, Modèle:Quand :
Enseignement
La commune dispose d'une école primaire publique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="ecole"/>, qui utilise les bâtiments construits en 1874<ref name="Maurel-maires"/>. Ensuite, les élèves sont affectés au collège Camille Reymond à Château-Arnoux<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Puis les élèves sont dirigés vers le lycée de la cité scolaire Paul Arène à Sisteron<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Santé
On trouve trois médecins dans la commune<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les pharmacies les plus proches se trouvent à Château-Arnoux à Modèle:Unité et Volonne à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'Escale dépend du centre hospitalier de Manosque.
Cultes
Avant de faire partie du canton de Volonne, L'Escale faisait partie du diocèse de Gap et de la viguerie de Sisteron<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 567 personnes, dont 55 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (50 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (85 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (82 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>.
Revenus de la population
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait L'Escale au 10 409e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref> Modèle:Lien web</ref>.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 15 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et 10 emplois salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 15 en 2010. Il était de 29 en 2000<ref name="otex"/>, de 25 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, ces exploitants sont essentiellement des arboriculteurs (onze des exploitations) et des polyculteurs<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a fortement diminué lors de la dernière décennie, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.
Les agriculteurs de la commune de L'Escale ont droit à trois labels appellation d'origine contrôlée (AOC), dont le banon, et à huit labels indication géographique protégée (IGP) (miel de Provence, agneau de Sisteron, alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)<ref name="labels">Modèle:Lien web</ref>.
-
Huile de Provence AOC.
-
Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
-
Ruches à la combe du Pommier.
-
Plateau d'AOC banon dans un restaurant de Revest-du-Bion.
L’arboriculture, sous forme d’oliveraies et de vergers, s'est développée dans la vallée, l'élevage sur les pentesModèle:Refnec.
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité. L’oliveraie de L’Escale était assez restreint en superficie (moins de dix hectares au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Modèle:Quand, elle a régressé mais reste relativement importante (entre 1000 et 3500 pieds exploités)<ref name="reparaz-medit109-58"/>. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie des AOC huile d’olive de Provence et huile d’olive de Haute-Provence<ref name="labels"/>.
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 21 établissements, employant 36 salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 36 établissements (avec 14 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 16 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 47 personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est faible à L’Escale, avec moins d’un touriste accueilli par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>. Les seules capacités d’hébergement à finalité touristique sont des meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> ou non<ref name="atlas-hébergement32"/>. Les résidences secondaires apportent un faible complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 33, elles représentent 5 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 8 possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
Lieux et monuments
Un pont-barrage crée une retenue sur la Durance.
- L’église Notre-Dame-de-Mandanois est reconstruite en 1610, et restaurée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle après avoir été saccagée pendant la Révolution française. Ses quatre travées sont de longueurs inégales, la nef est voûtée en berceau. Quatre chapelles s’ouvrent dans la nef<ref name="Collier391" />. Son décor est presque entièrement renouvelé à cette époque, et offre un bon échantillon de l’art religieux du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : Âmes du Purgatoire, Saint Pierre et saint Jean-Baptiste, Donation du rosaire, Ascension, Sainte Famille. Plusieurs vitraux ornent l’église<ref name="Collier528" />. La cloche est antérieure à la Révolution, et date de 1710<ref name="Collier529" /> (classée monument historique au titre objet<ref name="Palissy147" />). Le linteau sculpté de l’ancienne chapelle Sainte-Consorce est conservé à l’église paroissiale. Datant d’avant l’an Mil, il est également classé<ref name="Palissy148" />.
Aux Cléments, la chapelle de la Vierge (ou de l’Immaculée conception) est construite en 1870 sur souscription publique. Elle a été restaurée récemment<ref name="archeo-provence"/>. La chapelle Sainte-Anne, au hameau des Coulayès, non-datée, a elle aussi été restaurée récemment<ref name="archeo-provence"/>. Sur la colline de Ville-Vieille, où se trouvait le village médiéval (lieu-dit Vière), on trouve les ruines de la tour de guet et de l’église Saint-Michel<ref name="archeo-provence"/>. Les ruines sont celles de la chapelle construite en 1840, qui succède à l’église paroissiale Saint-Michel construite avant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Jean-Christophe Labadie, Des Anges, Musée départemental d’art religieux, catalogue de l’exposition à la cathédrale Saint-Jérôme (5 juillet-30 septembre 2013), 2013, Modèle:ISBN, Modèle:P.31.</ref>.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune
Manifestations
- Trail de l'escalo (course nature de 5,10 et 25 km) en février /mars
- La gambade escalaise (souvenir thierry Carmona) course autour du lac 5,10,21 km fin septembre
la commune dispose de trois parcours permanent pour découvrir la pratique du trail.Un 25 km balisage couleur rouge avec son dénivelé positif de 1600 mt pour les coureurs confirmés avec un magnifique panorama sur la vallée de la Durance, un 10 km balisage bleu et ces 640 mt de dénivelé et pour les débutants un 5 km balisage vert .et depuis 2021 un trail nocturne avec deux distances au mois de juillet
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- Bernard Amouretti, « Un remarquable patrimoine archéologique et architectural », Direction de l'environnement, du développement durable et de l'agriculture, La Durance : lien de vie du territoire régional, [S.l.] : Conseil régional PACA, page 29.
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Barrage de l'Escale
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Office de tourisme du Val Durance
- Modèle:Lien brisé, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5804392f%7C{{ #if: bpt6k5804392f |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}
- Découvertes archéologiques faites à l'Escale (Basses-Alpes), par l'abbé J.-M. Maurel (1889). Texte intégral en ligne
- Litige sur la perception de la dîme, à l'Escale, en 1713, par Silvy (1713).