L'Île-Saint-Denis est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis, dont le territoire correspond parfaitement à celui d'une île fluviale de la Seine, l'île Saint-Denis. Elle est souvent considérée, à tort, comme une partie de la ville de Saint-Denis. Par sa taille et sa population, il s'agit de l'une des plus petites communes de la Seine-Saint-Denis.
L'île s'étend sur environ 3,5 km de long et sa largeur varie entre 100 et 300 mètres. La Seine joue un rôle important dans la géographie et l'identité de la ville.
Avec Béhuard sur la Loire, L’Île-Saint-Denis est l'une des deux seules communes françaises dont le territoire coïncide parfaitement avec une îlefluviale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle s'inscrit dans l'un des nombreux méandres de la Seine, et a la particularité d'être en forme de croissant. Ainsi, lorsque l'on est à l'extrémité nord de l'île, on peut apercevoir les bâtiments se trouvant à l'autre extrémité en regardant vers le sud, alors que l'axe de l'île semble partir vers l'est.
Le relief de L'Île-Saint-Denis est relativement plat, avec une légère pente descendant vers la Seine. La ville bénéficie de plusieurs espaces verts, parmi lesquels le Parc départemental de l'Île-Saint-Denis et les berges de la Seine aménagées pour la promenade et les loisirs.
Climat
Le climat de L'Île-Saint-Denis est de type océanique, caractérisé par des hivers doux et des étés tempérés, avec des précipitations régulières tout au long de l'année. Les températures moyennes varient entre 5 °C en janvier et 20 °C en juillet, avec des records pouvant atteindre -15 °C en hiver et 40 °C en été.
Par sa situation physique, la commune est confrontée au risque d'inondation fluviale. L'Île a ainsi durement subi la crue de la Seine de 1910, qui l'a dévastée. A la suite de cette crue, le niveau des sols a été relevé et aujourd'hui seules quelques maisons sont encore à « l'ancien niveau ».
L'île-Saint-Denis occupe une situation privilégiée sur la Seine, et un port est aménagé sur le Petit bras.
Pistes cyclables
Des pistes cyclables sont aménagées pour relier le centre au sud de l'île le long du Quai du Châtelier.
L'implantation de plusieurs stations Vélib est étudiée par la ville et par le centre commercial Marques Avenue<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
La ligne T1 aurait dû passer par l'Île-Saint-Denis dès 1992 mais le conseil général des Hauts-de-Seine, alors présidé par Charles Pasqua, refusait que la ligne atteigne, comme initialement prévu, la préfecture de Nanterre, ce qui aurait permis de la relier à celle de Bobigny en créant une importante rocade partielle autour de Paris. La ligne a donc été arrêtée à la gare de Saint-Denis.
Par ailleurs, le prolongement de la ligne vers les Hauts-de-Seine a été également bloqué pendant de longues années par le souci de la municipalité de l'Île-Saint-Denis de sauvegarder les ponts de l'Île-Saint-Denis, présentés comme un élément essentiel du patrimoine local, mais surtout par sa volonté de restreindre au maximum la circulation automobile sur les ponts et la rue Méchin.
Ces obstacles ont été levés, et le prolongement du tramway vers Asnières - Gennevilliers - Les Courtilles a été inscrit à la fois au projet de SDRIF (Modèle:Date-) et au projet de Contrat de Projet État-Région 2006-2013. Le STIF a approuvé l’avant-projet et la convention de financement de la première tranche fonctionnelle de la ligne le Modèle:Date-, sa délibération demandant aux maîtres d'ouvrages de permettre une mise en service mi-2012<ref>SOURCE : Délibération Modèle:Numéro avec majuscule du Conseil d'administration du STIF</ref>.
Ce prolongement, faisant passer la ligne par le centre de l'Île (rue Méchin), a été mis en service le Modèle:Date-.
Urbanisme
L'urbanisme de L'Île-Saint-Denis est marqué par un mélange de zones résidentielles, d'espaces verts et de vestiges industriels. La ville connaît actuellement un renouvellement urbain, avec des projets visant à améliorer la qualité de vie et à préserver l'environnement.
Typologie
L'Île-Saint-Denis est une commune urbaine au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
On trouve ensuite les premières habitations et notamment la cité HLMMaurice Thorez. Juste à côté se trouve l'une des trois écoles de la commune, l'école Paul Langevin construite dans les années 1960.
La résidence du Saule Fleuri, construite par les architectes innovants Robert Frei et Christian Hunziker
Vient ensuite le quartier ancien de l'Île-Saint-Denis, caractérisé par ses maisons individuelles.
La grande artère de l'île, la rue Méchin, la traverse d'est en ouest. Cette rue, qui est un tronçon de la RN 186, est la continuité de l'axe qui reliait toutes les fortifications avancées protégeant Paris avant 1870. La rue Méchin est le centre parfait de L'Île-Saint-Denis. On y trouve la mairie et les principaux commerces de la ville (pharmacie, bureau de tabac…) ainsi que la station de tramway de l'Île-Saint-Denis.
En continuant vers le sud on trouve l’église Saint-Pierre, l'école Samira Bellil et d'autres cités comme celle d'Allende, de Lénine et du Bocage. Cette dernière fait partie des exemples de l'architecture combinatoire avec terrasses jardins de style « Renaudie ».
Ce sont les dernières habitations du centre de l'île avant une vaste zone d'entrepôts, exploités par les Galeries Lafayette jusqu'en 2007 et le Printemps jusqu'en 1995. Les entrepôts des Galeries Lafayette et ses voutes successives sont un des premiers ouvrages industriels en béton précontaint. Le deuxième bâtiment, plus récent, « le paquebot » contient de l'amiante. Le site Charvet est radioactif et continue de polluer les eaux de la Seine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les dernières entreprises industrielles encore actives, dont Colas, font petit à petit place à des programmes de réaménagement urbain.
Arrive ensuite Marques Avenue plus connu sous le nom Quai des Marques qui occupe une partie des anciens entrepôts du Printemps. Marques Avenue côtoie les cités Marcel Cachin et Marcel-Paul (ex-Pagel), cette dernière allant être rasée d'ici 2026, près de l'école Jean Lurçat.
Vient ensuite le boulevard Marcel-Paul, qui traverse l'île en reliant les deux extrémités du Pont de Saint-Ouen, reliant ainsi la commune d'une part à Gennevilliers et d'autre part à Saint-Ouen-sur-Seine.
Fichier:Île-Saint-Denis 93.jpgPointe sud de l'île (pointe amont)À l'extrémité sud de l'île vient enfin le centre sportif dit la Grande Nef de l'Île-des-Vannes, conçu par les architectes Anatole Kopp et Chazannof et l'ingénieur René Sarger, inauguré en 1968, qui appartient à la commune de Saint-Ouen-sur-Seine<ref>La Grande Nef de l'Île-des-Vannes, ainsi que les façades et toitures des bâtiments A et B, la piscine et la salle des sports sont inscriptes au titre des monuments historiques en raison de la prouesse technique représentée par la grande nef ainsi que la qualité de la mise en œuvre des deux bâtiments sportifs adjacents, par arrêté du préfet de la région Île-de-France Modèle:N° du 23 avril 2007.</ref>. Sa grande nef a abrité les concerts des plus grands noms du rock dont Pink Floyd, Led Zeppelin et Bruce Springsteen<ref>Modèle:Lien web</ref>, ainsi que plusieurs congrès du PCF et le rassemblement de la gauche anti-libérale des 9 et Modèle:Date-.
L'écoquartier fluvial actuellement en construction abritera les logements des athlètes des jeux olympiques de Paris en 2024. Une passerelle en construction sur le quai du Châtelier reliera L'Île-Saint-Denis au reste des logements prévus aux athlètes en 2024 puis sera dédiée aux bus, vélos et piétons.
Un autre projet d'aménagement est en cours avec la rénovation de la Grande Nef de l'Île-des-Vannes, la démolition des trois tours de la cité Marcel Paul et la création d'un parc urbain englobant la pointe sud de l'île. Un parc urbain est également en construction au niveau du viaduc autoroutier de l' A86.
Auparavant, cette même île centrale se dénommait Isle de Chastelier (l’île du Châtelier). Ce nom s'explique par les nombreuses occurrences de châteaux détruits et rebâtis sur l'île. La première forteresse fut établie à la fin du IXe siècle par Charles le Chauve pour barrer la route aux envahisseurs normands remontant la Seine. Par la suite, plusieurs autres forteresses y sont construites. Une place forte bâtie vers 998 revint par alliance à Bouchard le Barbu, qui la transforma en péage pour les religieux de l'abbaye dionysienne<ref name=":0">Châteaux d'hier et d'aujourd'hui« Le château de l'Ile-Saint-Denis, bâti vers 998 sur la Seine et dans l’île du Châtelier. »</ref>. La forteresse est détruite en 1088 sur ordre de Robert II le Pieux. Malgré la promesse de Mathieu II de Montmorency en 1219 de ne plus autoriser l'érection de forteresses sur l’île, Philippe-Auguste permet l'année suivante à Robert de Montmorency, sergent dudit Mathieu, de bâtir un édifice sur l’île du Châtelier. En 1435, après avoir pris la ville aux troupes de Charles VII, les Anglais y édifient une petite forteresse<ref>site fonctionnel (L'Ile-Saint-Denis)</ref>. L'Île-Saint-Denis garde trace de ce nom chargé d'histoire en le transmettant à son actuel Quai du Châtelier.
L'histoire de L'Île-Saint-Denis remonte au Moyen Âge, avec les premières traces d'occupation humaine sur l'île fluviale située sur la Seine. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Bouchard le Barbu<ref>Également écrit Burchards</ref> possédait l'île centrale, alors dénommée Isle du Chastelier sur laquelle il avait fait construire une forteresse dont la garnison tourmentait le voisinage. Il rançonnait tous les navires qui passaient dans les parages et notamment ceux des moines de l'abbaye de Saint-Denis, ce qui occasionna des querelles. Pour mettre fin à leurs disputes le roi Robert le Pieux proposa à Bouchard le Barbu l'échange de l'Île de ChâteletModèle:Passage à vérifier contre la terre royale Montmorency. L'accord fut accepté et conclu en 998, donnant naissance à la maison de Montmorency.
Pendant la Révolution, l'Isle Saint-Denis est brièvement renommée Isle-Franciade avant de reprendre son nom d'origine. Elle adopte alors l'orthographe moderne Île au lieu de Isle<ref name="Cassini" />.
Puis le développement des lignes de chemins de fer favorise la venue des Parisiens lors des congés de fin de semaine. Ils viennent alors savourer les joies de la campagne et des loisirs en bord de Seine, mais aussi boire et danser dans les nombreuses guinguettes et cabarets de l'île.
L'industrialisation du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a profondément modifié le territoire, avec l'implantation d'usines et de manufactures le long des berges de la Seine. L'Île-Saint-Denis est devenue un centre industriel important de la région parisienne, avec des activités liées notamment à la métallurgie, à la chimie et à la construction navale. Située sur le trajet fluvial entre Paris et Le Havre, l'île possède alors un port d'amarrage très fréquenté par la marine marchande. À côté des pêcheurs et des mariniers, on retrouve d'autres professions liées à la présence du fleuve comme les blanchisseuses et les scaphandriers.
A la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, quatre îlots sont réunis en drainant les bras de la seine les séparant, pour donner naissance à l'île telle que nous la connaissons aujourd'hui : l'île Saint-Denis, l'île du Châtelier, l'île des Vannes et l'île du Javeau.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville subit les conséquences de la désindustrialisation et doit se réinventer. La réhabilitation des friches industrielles et la construction de nouveaux logements marquent cette période de transition. L'Île-Saint-Denis se tranforme progressivement en un espace résidentiel et de loisirs, tout en conservant son caractère insulaire et fluvial.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le Modèle:Date-, la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre<ref name="D2015-1212">Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>.
Lors des élections municipales de 2008, la liste du maire sortant Les Verts Michel Bourgain est menacée par une liste d'union à gauche menée par Joël Flandrin (PCF), constituée après une primaire au premier tour, et remporte l'élection au second tour avec 36 voix d'avance (sur 2 228 votants)<ref>Le Parisien édition Seine-saint-Denis du 18 mars 2008</ref>,<ref>Résultats des élections municipales 2008 - Modèle:2d tour Votants 64,4 % Exprimés 62,5 % Liste Bourgain (Les Verts) - 50,8 % des exprimés - 22 élus Liste Flandrin (PCF) - 49,2 % des exprimés - 7 sièges Source Le Parisien</ref>.
Dès le premier tour des élections municipales de 2014, la liste menée par le maire sortant Michel Bourgain (DVG) remporte le scrutin avec 972 voix (51,46 % des suffrages exprimés), devançant les listes menées par Pascal Akoun (FG, 544 voix, 28,80 %) et par Christophe Rosé (PS, 280 vois, 14,82 %), lors d'un scrutin où la droite n'était pas candidate, l'abstention s'étant élevé à 45,24 %<ref name="LM2020" />.
Michel Bourgain démissionne de son mandat de maire pour raisons de santé en 2016, et le conseil municipal élit Mohamed Gnabaly (SE) pour lui succéder<ref name="LP11022020">Modèle:Article.</ref>.
Au second tour des élections municipales de 2020, où la droite n'était pas présente<ref>Modèle:ArticleModèle:Citation.</ref>, une quadrangulaire oppose la liste DVG - EÉLV - LFI - PS - G·s menée par le maire sortant Mohamed Gnabaly, qui obtient la majorité des suffrages exprimés (Modèle:Unité, 45,93 %, 22 conseillers municipaux élus dont 1 conseiller métropolitain), et devance largement les listes menées respectivement par<ref name="LM2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> :
- Henry Pémot (DVG, 781 voix, 35,69 %), 5 conseillers municipaux élus) ;
- Mohamed-Jamil Abid (DVG, 266 voix, 12,25 %, 1 conseiller municipal élu) ;
- Isabelle Mouréreau (PCF, 134 voix, 6,12 %, 1 conseiller municipal élu). Lors de ce scrutin marqué par la crise de la pandémie de Covid-19, 40,30 % des électeurs se sont abstenus.
Le candidat Henry Pémot conteste le résultat de ces élections et le tribunal administratif de Montreuil annule le scrutin le Modèle:Date-, jugeant que Modèle:Citation — une opération pourtant décidée à l'unanimité du conseil municipal, où siégeait Henry Pémot, afin de répondre à « l'urgence sociale majeure engendrée par la crise sanitaire » de la pandémie de Covid-19 mais qui, conjointement au lancement de travaux de réfection d'un stade, est jugé par le tribunal administratif de Montreuil comme ayant vicié la sincérité du scrutin<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Ce jugement est cependant annulé par le Conseil d'État le Modèle:Date-, confirmant de manière définitive la régularité de l'élection de 2020<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:ArticleModèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:ArticleModèle:Citation.</ref>.
L'activité économique de la commune était autrefois essentiellement liée à la Seine: port, entreposage, pêche, blanchisserie, mais aussi meunerie avec le moulin de la Cage, attesté en 1518, cité par Émile Zola<ref>Paris disparu, Saint-Ouenm Ile du moulin de cage</ref>, et démoli en 1870<ref name="moulin de la Cage - Patrimoine - Atlas de l'architecture et du patrimoine">Modèle:Lien web</ref>.
La part des entreprises est aujourd'hui faible. Quelques activités industrielles existent à petite échelle. Mais la ville est de plus en plus une cité-dortoir.
La zone des entrepôts, qui a perdu son activité, se requalifie progressivement, l'activité ne subsistant que dans le centre commercial Marques Avenue, qui, sous l'enseigne Quai des Marques, regroupe plus de 70 boutiques et emploie environ 300 salariés.
L'entreprise de travaux publics Colas emploie 120 salariés, et Rocamat (Production de pierres naturelles pour le bâtiment et les travaux publics) 75 salariés environ<ref>Modèle:Article.</ref>.
Centre sportif de l'Île-aux-Vannes, et la grande Nef de l'Île-des-Vannes, propriétés de la ville de Saint-Ouen et construits en 1971 par Anatole Kopp, Lucien Metrich, Pierre Chazanoff, et par l'ingénieur René Sarger. La grande nef est un exemple d'arches en béton précontraint maintenues par des haubans avec une couverture paraboloïdehyperbolique de Modèle:Unité, dont la structure est composée d'un maillage de câbles prétendus entre deux arcs inclinés de béton armé. La Grande Nef sera rénovée pour servir à l'entraînement des athlètes des Jeux olympiques et paralympiques de 2024<ref>Modèle:Article.</ref>.
Peintures de la salle des mariages de l'hôtel de ville réalisées par le peintre Alphonse Osbert en 1921<ref>Peintures inscrites à l'inventaire des objets mobiliers classés en 1986, elles ont été restaurées en 1990</ref>.
Alfred Sisley, peintre britannique du mouvement impressionniste, a peint plusieurs tableaux à l'Île-Saint-Denis dans les années 1870. L'un de ses tableaux, dans les collections du musée d'Orsay, s'intitule «L'Île-Saint-Denis»<ref>Modèle:Lien web</ref>.
François Claudius Koënigstein dit Ravachol, militant anarchiste auteur de plusieurs attentats et assassinats et guillotiné le Modèle:Date, demeurait à l'Île-Saint-Denis au 2 quai de la Marine.
Alfred-Henri Dyé, officier de marine, explorateur et géographe, auteur de plusieurs ouvrages sur la géographie, est né à l'Île-Saint-Denis en 1874.
Jeanne Paquin, l'une des premières grande couturièresfrançaises à avoir acquis une renommée internationale dès la fin du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }} siècle, était native de l'Île-Saint-Denis et y avait son atelier.
Marcel Paul, résistant, déporté, ministre de la production industrielle du général de Gaulle et président-fondateur de la FNDIRP, vécut à la cité Marcel-Cachin et y est décédé en 1982.
Nadir Dendoune, journaliste et écrivain auteur d’Un tocard sur le toit du monde (2010), adapté au cinéma sous le titre de L'Ascension, grandit à la cité Maurice-Thorez.