Laibach (groupe)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Musique (artiste)

Laibach Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en haut allemand standardisé retranscrite selon la norme API.</ref> est un groupe de musique industrielle, expérimentale et avant-gardiste slovène, originaire de Trbovlje. Mêlant influences diverses (électro-industriel, industriel martial, dark wave néo-classique notamment), avec en particulier celle des Residents (The Third Reich 'n' Roll, 1976), c'est l'un des premiers groupes de ce genre musical à avoir atteint une renommée internationale, à l'instar de Ministry. Il doit notamment son succès à une reprise de Live Is Life de Opus, parue sur l'album Opus Dei, publié par le label Mute Records, mais sa renommée dans le milieu industriel remonte à ses débuts.

Le groupe appartient à un collectif d'artistes slovènes rassemblés sous l'appellation Neue Slowenische Kunst (NSK).

Biographie

Avec Tomaž Hostnik (1980–1982)

Laibach est formé le Modèle:Date, à Trbovlje, dans ce qui est alors la Yougoslavie. Le nom du groupe correspond au nom allemand de la ville slovène de Ljubljana, utilisé pendant la période de la monarchie de Habsbourg et repris lors de l'occupation de la Yougoslavie pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="Janjatovic 127">Modèle:Harvsp.</ref>. À cette période, le groupe collabore avec les groupes d'art IRWIN (peinture) et Rdeci Pilot (théâtre)<ref name="Janjatovic 127"/>.

En Modèle:Date-, peu après sa formation, Laibach lance un projet multimédia appelé Rdeci revirji (« Banlieue rouge »), nom populaire donné à la région de Trbovlje qui avait vu la création du Parti communiste slovène en 1937. Cet évènement destiné à remettre en question les structures politiques à Trbovlje<ref name="Janjatovic 127" /> fut interdit avant même son ouverture<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.

La première apparition scénique du groupe, nommée Žrtve letalske nesrece (en français : « victimes d'un accident d'avion »), prend place en janvier 1982 au Ljubljana club FV. Suivent d'autres apparitions à Belgrade et Zagreb<ref name="Janjatovic 127" />. En ce temps, le style musical du groupe est qualifié par les médias de Modèle:Citation, et le groupe fait usage de gramophones, d'appareils radio et d'instruments électroniques construits par les membres<ref name="Janjatovic 127" />. Le groupe emploie aussi des bombes fumigènes militaires, ce qui était désagréable et pour le groupe et pour son public<ref name="Janjatovic 127" />.

Au festival Novi Rock à Ljubljana, la même année, le chanteur Tomaž Hostnik apparait sur scène en uniforme militaire et, bien que gravement frappé en plein visage par une bouteille, réussit à jouer jusqu'à la fin de sa prestation<ref name="Janjatovic 127" />. Cependant, Hostnik commet un suicide rituel en Modèle:Date-<ref name="Janjatovic 127" /> en se pendant à l'un des symboles nationaux slovènes, le kozolec, près de sa ville d'origine, Medvode. Laibach désapprouvera cet acte et renvoie, à titre posthume, Hostnik du groupe<ref name="BBC">Modèle:Lien web.</ref>. Malgré cela, le groupe lui consacrera plusieurs projets comme l'Apologia Laibach<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Statut de dissident en Yougoslavie (1983–1985)

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Laibach, en 1983.

En avril 1983, le groupe termine ses activités à Ljubljana, lors d'un concert aux côtés du groupe britannique The Last Few Days et de 23 Skidoo, durant lequel des aboiements et grognements de chiens sont utilisés en introduction<ref name="Janjatovic 127"/>. Au lendemain de leur performance, le groupe est accueilli par les médias pour son concert au Zagreb Biennale intitulé Mi kujemo bodocnost, durant lequel il projete des vidéos pornographiques et des extraits du film Revolucija še traja<ref name="Janjatovic 127"/>. La performance est finalement interrompue par la police, qui force le groupe à quitter la scène après la projection d'une image de Josip Broz Tito superposée avec celle d'un pénis<ref name="Janjatovic 127"/>. Le Modèle:Date-, ils sont accueillis dans l'émission politique TV Tednik ce qui entraîne des réactions négatives ; il leur est alors interdit d'utiliser le nom de Laibach et de jouer en public<ref name="Janjatovic 127"/>.

Le groupe se lance dans une tournée internationale, The Occupied Europe Tour '83, avec The Last Few Days, qui comprend huit dates dans des pays d'Europe de l'Est et de l'Ouest<ref name="Janjatovic 127"/>. Leurs performances scéniques suscitent l'intérêt des milieux culturels, en particulier par l'utilisation d'un style musical et visuel totalitaire<ref name="Janjatovic 127"/>. Mélangeant volontiers imagerie socialiste, fasciste et futurisme italien, le groupe crée une esthétique unique qui ne passe pas inaperçue auprès du public<ref name="Janjatovic 127"/>. Les paroles des chansons sont initialement écrites en allemand, mais, après plusieurs reprises de chansons anglophones, seront aussi écrites en anglais<ref name="Janjatovic 127"/>.

En 1984, le groupe se délocalise à Londres travaillant comme ouvriers, jouant des soldats dans le film Full Metal Jacket de Stanley Kubrick et travaillant dans un port à Belfast<ref name="Janjatovic 127"/>. Leur étant impossible d'utiliser le nom de Laibach, le groupe organise un concert secret au Ljubljana Malci Belic Hall dédié à feu Tomaž Hostnik<ref name="Janjatovic 127"/>. À cette période, le groupe, accompagné de ses premiers collaborateurs IRWIN et Rdeci Pilot, forment un collectif d'art informel appelé Neue Slowenische Kunst (« Nouvel Art Slovène »). L'année suivante, en 1985, le groupe publie son premier album, Laibach, sous le label Ljubljana ŠKUC Ropot<ref name="Janjatovic 127"/>. La même année, le label allemand WUS publie une compilation, Rekapitulacija 1980-84<ref name="Janjatovic 127"/>.

Reconnaissance internationale (1986–1991)

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Laibach en 1989.

À Londres, le célèbre disc jockey John Peel enregistre trois chansons avec le groupe pour son émission<ref name="Janjatovic 127"/>. Signé chez le label Mute Records, le groupe se lance dans l'enregistrement de son troisième album studio, Opus Dei, avec Slavko Avsenik Jr.<ref name="Janjatovic 127"/>. L'intérieur de la pochette montre un swastika composé de quatre haches ensanglantées<ref>Modèle:Lien web</ref>, illustration réalisée par John Heartfield, un artiste anti-Nazi. L'album est vendu dans le plus grand secret dans certains pays d'Europe pour éviter toute médiatisation<ref name="Janjatovic 127"/>. L'usage de symboles nazis et le nom Opus Dei conduit l'institution catholique du même nom à entamer des poursuites judiciaires contre le groupe, qui gagnera néanmoins ce bras de fer<ref name="Janjatovic 127"/>. Après la sortie de l'album, le groupe embarque dans une tournée européenne, durant laquelle ses membres expliquent, lors d'une conférence de presse en France, s'inspirer de Tito, Toto et Tati<ref name="Janjatovic 127"/>.

À Hambourg, le groupe écrit et joue une adaptation de Macbeth de William Shakespeare au Deutsches Schauspielhaus qui sera finalement publié comme album sous le titre Macbeth en 1989<ref name="Janjatovic 127"/>. En 1988, le groupe publie l'album Let It Be, qui comprend des reprises de toutes les chansons de l'album homonyme des Beatles, à l'exception de la chanson-titre, par manque de temps en studio, et de « Maggie Mae », qui est remplacée par les hymnes allemands « Auf der Lüneburger Heide » et « Was Gleicht Wohl Auf Erden »<ref name="Janjatovic 127"/>. Une partie des chansons de l'album est diffusée par Paul McCartney avant ses concerts.

Succès commercial (1992–2003)

En 1991, la Slovénie devient un État indépendant. En 1992, le groupe publie Kapital, un album qui comprend leur propre vision du matérialisme<ref name="Janjatovic 127"/>. L'année suivante, Mute Records publie l'album live Ljubljana-Zagreb-Beograd, enregistré dans trois villes en 1982, documentant le rock politiquement engagé des débuts du groupe avec notamment des chansons comme Tito-Tito, Država, et Rdeci molk<ref name="Janjatovic 127"/>.

En 1994, ils publient l'album NATO, qui commente les événements politiques d'alors en Europe de l'Est et en ex-Yougoslavie et les actions de l'OTAN, à travers leur vision de la techno et de la pop. L'album comprend une reprise des chansons « The Final Countdown » d'Europe, « In the Army Now » de Bolland and Bolland, Indian Reservation de Don Fardon (rebaptisée « National Reservation »), et « Marš na Drinu » de Stanislav Binicki<ref name="Janjatovic 127" />. Après la sortie de l'album, le groupe effectue la tournée Occupied Europe NATO Tour 1994-95, enregistrée pour l'album live homonyme, qui comprend notamment une prestation à Sarajevo<ref name="Janjatovic 127"/>.

En 1995, le groupe avait l'idée d'annoncer sa séparation afin que les membres puissent jouer dans différents endroits en même temps ; l'idée est abandonnée<ref name="Janjatovic 127" />. L'année suivante, le groupe publie Jesus Christ Superstars, un clin d'œil à Jesus Christ Superstar d'Andrew Lloyd Webber<ref name="Janjatovic 128">Modèle:Harvsp</ref>. Laibach tourne alors aux États-Unis, en dix-huit dates, et en Allemagne<ref name="Janjatovic 128" /> pour promouvoir l'album. Le Modèle:Date-, le groupe joue avec l'orchestre symphonique slovène, conduit par Marko Letonja, et le chœur Tone Tomšic pour la cérémonie d'ouverture du mois de la culture européenne de Ljubljana<ref name="Janjatovic 128" />. Cette même année, l'album live M.B. December 21, 1984 est publié et comprend leur concert au Ljubljana Malci Belic Hall<ref name="Janjatovic 128" />. Ils y font participer Jože Pegam à la clarinette et à la trompette, sur fond de paroles de Tito<ref name="Janjatovic 128" />.

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Laibach, en 2003.

De retour avec l'album WAT (2003-2006)

En 2003, le groupe sort l'album WAT (un acronyme pour We Are Time), qui, en plus de nouvelles chansons, comprend la chanson « Tanz mit Laibach », inspirée du groupe allemand D.A.F<ref name="Janjatovic 128"/>. Les paroles sont écrites avec Peter Mlakar, la musique avec Iztok Turk (ancien membre de Videosex) et les DJs Umek, Bizzy et Dojaja<ref name="Janjatovic 128"/>.

L'année suivante, le groupe publie une double compilation, Anthems, qui comprend la chanson « Mama Leone », une reprise de Drafi Deutscher et des remixes de Random Logic, Umek, Octex, et Iztok Turk, entre autres<ref name="Janjatovic 128" />. La compilation comprend aussi une biographie écrite par Alexei Monroe<ref name="Janjatovic 128" />.

Le groupe publie aussi deux DVD : le premier, Laibach, comprend des clips notamment de la chanson « Das Spiel ist aus » et A film about WAT réalisé par Sašo Podgoršek<ref name="Janjatovic 128" />. Le second DVD s'intitule 2. Il comprend le concert Occupied Europe NATO Tour à Ljubljana le Modèle:Date- et A Film from Slovenia, réalisé par Daniel Landin et Peter Vezjak<ref name="Janjatovic 128" />. En 2004, le groupe enregistre The Divided States of America - Laibach 2004 Tour, publié en DVD en 2006 et réalisé par Sašo Podgoršek pendant la quatrième tournée du groupe aux États-Unis<ref name="Janjatovic 128" />.

De Volk à The Sound of Music (2006-2019)

En 2006, le groupe publie l'album Volk (Modèle:Citation en allemand), qui comprend des reprises d'hymnes nationaux, dont Das Lied der Deutschen<ref name="Janjatovic 128" />. Chaque reprise comprend différentes langues<ref name="Janjatovic 128" />. La même année, le Modèle:1er juin, le groupe joue The Art of Fugue de J. S. Bach à Leipzig<ref name="Janjatovic 128" />, et leur interprétation est publiée dans l'album LAIBACHKUNSTDERFUGE en 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, Laibach annonce un nouvel album, Spectre, pour février 2014, et publie un nouvel EP, S. Ce dernier comprend trois chansons de l'album et une reprise d'un titre de Serge Gainsbourg, « Love On The Beat », issue de leur album live sorti en 2012. Le premier single, « Resistance is Futile » paraît le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, Laibach publie un EP, 1 VIII 1944. Warszawa, à l'occasion du Modèle:70e anniversaire de l'insurrection de Varsovie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, Laibach lance une campagne Indiegogo pour aider au financement de leur tournée américaine qui commence en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, Laibach annonce un concert à Pyongyang, en Corée du Nord, courant Modèle:Date-<ref name="BBC" />. Ils annoncent plus en détail deux concerts les 19 et Modèle:Date- au conservatoire musical Kim Won Gyun de Nampo-dong, Pyongyang<ref>Laibach announce the "Liberation Day Tour"</ref>,<ref>Koryo Tours - Laibach Tour 2015</ref>. Les concerts seront le sujet d'un documentaire en 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>, Laibach a annoncé la sortie du nouvel album Also Sprach Zarathustra avec le single « Das Nachtlied I » ainsi qu'une tournée associée. L'album, sorti le Modèle:Date-, est constitué de titres composés à l'origine pour une production théâtrale, Thus Spoke Zarathustra, basée sur le roman de Friedrich Nietzsche du même nom. En Modèle:Date-, le groupe lance les réservations pour le coffret Laibach Revisited<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, le label Mute annonce la sortie future de The Sound of Music. Ce dernier, comprenant des reprises des titres du film la Mélodie du Bonheur, est disponible le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, cet album est accompagné par la sortie du Blu-ray Liberation Day qui contient un enregistrement live de ce dernier à Graz en Autriche.

Une vidéo<ref>Modèle:Lien web</ref>, inspirée de la photographie Duchamp Playing Chess with a Nude (Eve Babitz), est mise en ligne le Modèle:Date-. Elle illustre la reprise du titre 4'33 de John Cage<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> et s'intègre au projet de compilation STUMM433 dont la sortie est prévue en Modèle:Date- chez Mute. L'artiste croate Vlasta Delimar y participe.

Quatre décennies d'existence (2020-2021)

En 2020, le groupe planifie une série d'évènements pour célébrer ses quarante années de carrière. Face à la pandémie de Covid-19 et aux annulations qui en découlent, Laibach essaye finalement d'organiser un ensemble de manifestations qui auraient été diffusées en ligne<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, sans que cela puisse aboutir.

Néanmoins, le groupe profite de l'année 2020 pour sortir en janvier le coffret, Laibach Revisited, maintes fois repoussé, et en septembre l'album Bremenmarsch, Laibach Live at Schlachthof 12.10.1987, compte-rendu du concert au Schlachthof<ref>Modèle:Lien web</ref> à Brême en 1987. Le pianiste Sašo Vollmaier, qui avait joué dans Laibach de 2007 à 2013<ref>Modèle:Lien web</ref>, sort de son côté l'album Kind of Laibach, compilation de reprises de morceaux du groupe au piano.

Culture populaire

Fichier:Laibach NSK State.jpg
Laibach le Modèle:Date- à Celje.

En 1999, « God is God » fait partie de la bande originale du film The Blair Witch Project. En 2002, Laibach apparaît dans le film Spider-Man avec la chanson « Panorama »<ref>Soundtracks for Spider-Man (2002)</ref>. Cette chanson était sortie pour la première fois en 1985. En 2004, Tanz mit Laibach est joué dans une boîte gothique de Berlin dans l'épisode 18 de la saison 3 de Alias.

En 2006, un personnage de fiction inspiré de Milan Fras, apparaît dans le comic Kingdom Come, Absolute Edition<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Son nom est Von Bach. Dans ce document, il apparaît vêtu d'un uniforme sorti de l'univers de Laibach et arbore une croix sur sa poitrine. Il est décrit comme suit : Modèle:Citation. Von Bach a les mots Liebe (« amour ») et Hass (« la haine ») tatoués sur son bras. En fait, tout son corps est recouvert d'un grand tatouage de couleur sombre et c'est sa véritable couleur chair qui forme les dessins sur son corps<ref>Modèle:Article</ref>.

En 2012, leur reprise de « B-Mashina » du groupe slovène Siddhartha est utilisé dans plusieurs bandes-annonces du film Iron Sky<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Leur chanson « Tanz mit Laibach » apparaît lors d'un court combat. Par ailleurs, Laibach apparaît à plusieurs reprises de façon discrète durant le long-métrage : par exemple, le symbole politique principal est le logo du groupe utilisé, entre autres, pour l'album Volk<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Membres

Fichier:Red square 1.jpg
Milan Fras au chant.

En 1978, Dejan Knez forme son premier groupe, Salte Morale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On peut considérer Salte Morale comme étant la première incarnation de LaibachModèle:Référence nécessaire. Lors de l'été 1980, à la suite d'une suggestion du père de Dejan, Janez Knez, un peintre et artiste slovène, le groupe change le nom en Laibach. Cette première mouture inclut : Dejan Knez, Srecko Bajda, Andrej Lupinc, Tomaž Hostnik et Bine Žerko.

D'après le site officiel du groupe :

« Tomaž était à l'époque vraiment le leader du groupe; il avait une personnalité forte, dynamique, et avait été formé dans un collège qui prépare l'élite politique slovène. Il dominait complètement les interviews, et avait une énorme présence, intellectuellement comme physiquement. Ces idées et projets ont continué à influencer Laibach jusqu'à aujourd'hui. »

Il se suicide fin 1982 <ref name="Janjatovic 127" />. Peu de temps après, le cousin de Knez, Ivan (Jani) Novak et Milan Fras rejoignent le groupe. Dans cette toute première période, Laibach est un quintette, mais par la suite le groupe déclare que Laibach possède seulement quatre membres - Vier Personen, parfois crédités sous les pseudonymes de Dachauer, Keller, Saliger et Eber<ref name=":0" />.

Depuis le milieu des années 1980 jusqu'au milieu des années 1990, les quatre membres du groupe à temps plein étaient Dejan Knez, Milan Fras, Ervin Markošek et Ivan (Jani) Novak<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Puis de temps à autre, certains musiciens, comme Oto Rimele<ref>Modèle:Lien web</ref> (du groupe Lacni Franc), Nikola Sekulovic<ref>Modèle:Lien web</ref>, célèbre bassiste de Demolition Group, Matej Mršnik<ref>Modèle:Lien web</ref> ou Roman Decman<ref>Modèle:Lien web</ref> ont rejoint Laibach.

La chanteuse slovène Anja Rupel a également chanté dans Laibach, notamment pour la reprise des Beatles « Across the Universe ». Ervin Markošek et Dejan Knez ont dû quitter le groupe à la suite de problèmes de drogueModèle:Référence nécessaire. Si Markošek apparaît sur les photos de presse à la sortie de WAT, Knez rejoint à nouveau le groupe sur scène au cours de la tournée de cet album. Il quitte officiellement le groupe en 2004 mais il continue à intervenir sporadiquement avec Laibach, comme lors de la promotion du concert Kunst der Fuge à Leipzig<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.

Mina Špiler<ref>Modèle:Lien web</ref> du groupe Melodrom travaille pour la première fois avec le groupe pour la reprise du titre « Ohne Dich » de Rammstein. Elle collabore aussi avec Laibach pour l'album Volk pour devenir un membre à part entière sur les sorties suivantes du groupe. À l'occasion de cet album, Boris Benko et Primož Hladnik (du groupe Silence) se joignent à Laibach pour faire les chœurs<ref>Modèle:Lien web</ref> et Luka Jamnik<ref>Modèle:Lien web</ref> s'occupe des synthétiseurs. Le claviériste Rok Lopatič intègre le groupe en 2014.

Le Modèle:Date-, Laibach retrouve la formation classique de l'album Opus Dei, avec Milan Fras, Ervin Markošek, Ivan Novak et Dejan Knez, pour la performance Musical Nocturne<ref name=":1" />.

Membres actuels

  • Eber
  • Saliger
  • Dachauer
  • Keller

Membres de tournées

  • Milan Fras - chant
  • Ivan Novak - lumières
  • Marina Mårtensson - chant
  • Janez Gabric - batterie
  • Luka Jamnik - synthétiseur
  • Rok Lopatic - synthétiseur

Anciens membres

  • Tomaž Hostnik - (fondateur) chanteur (décédé en 1982)
  • Dejan Knez - (fondateur) claviers, synthétiseur, batterie (quitte le groupe après l'album WAT)
  • Ervin Markošek - batterie, claviers, synthétiseur (quitte le groupe en 1989, y est retourné pour le l'album Kapital, apparaît sur les photos jusqu'à WAT)
  • Srecko Bajda (fondateur)
  • Andrej Lupinc (fondateur)
  • Bine Zerko (fondateur)
  • Mina Špiler - chant
  • Anja Rupel - chant
  • Matej Mršnik - guitare
  • Borut Kržišnik - guitare
  • Oto Rimele - guitare
  • Dare Hocevar - basse
  • Nikola Sekulovic - basse
  • Dragoslav Draža Radojkovic - batterie
  • Sašo Vollmaier - clavier

Discographie

Albums

Studio

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Bandes originales

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Compilations

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Concerts

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EPs

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Singles

Singles 7"

  • 1987 : Live is Life
  • 1988 : Sympathy for the Devil / Sympathy for The Devil (deux différentes versions)
  • 1988 : Across The Universe / Maggie Mae

Singles 12"

  • 1984 : Boji / Sila / Brat Moj (L.A.Y.L.A.H. (en association avec Les Disques du crépuscule à Bruxelles)
  • 1984 : Panorama / Decree (East-West Trading Comp)
  • 1985 : Die Liebe / Groesste Kraft
  • 1987 : Geburt Einer Nation / Leben Heisst Leben (ins.)
  • 1987 : Life is Life / Germania / Life
  • 1988 : Sympathy for The Devil 1 / Laibach, 300.000 V.K.
  • 1988 : Sympathy for the Devil 2 / Germania, 300.000 V.K.
  • 1988 : Sympathy for the Devil / Sympathy for the Devil (deux différentes versions)
  • 1988 : Across the Universe / Maggie Mae / Get Back
  • 1990 : 3. Oktober / Geburt Einer Nation (live)
  • 1992 : Wirtschaft Ist Tot / Wirtschaft Ist Tot
  • 1992 : Wirtschaft Ist Tot / Sympathy for the Devil (remixes, uniquement promotion)
  • 1994 : Final Countdown / Final Countdown
  • 1995 : In the Army Now / War
  • 1996 : God is God
  • 2004 : Tanz Mit Laibach
  • 2004 : Das Spiel Ist Aus
  • 2006 : Anglia

Singles CD

  • 1988 : Sympathy For The Devil / Sympathy for the Devil / Sympathy for the Devil (picture CD avec trois versions)
  • 1988 : Across The Universe / Maggie Mae / Get Back
  • 1988 : Panorama / Die Liebe / Decree / Groesste Kraft
  • 1990 : 3. Oktober / Geburt Einer Nation (live)
  • 1992 : Wirtschaft Ist Tot / Wirtschaft Ist Tot
  • 1994 : Final Countdown / Final Countdown
  • 1995 : In the Army Now / War
  • 1996 : Jesus Christ Superstar / God is God
  • 2004 : Tanz Mit Laibach
  • 2004 : Das Spiel Ist Aus
  • 2006 : Anglia

Cassettes

  • 1983 : Laibach/Last Few Days (Skuc, Ljubljana)
  • 1984 : Documents Of Opression (en direct au N.L. Centrum, Amsterdam)
  • 1984 : Vstajenje v Berlinu (en direct au Berlin)
  • 1985 : Live In Hell (en direct au Hell's-Hertogenbosch) (Bois-le-Duc)
  • 1985 : Ein Schauspieler (en direct au N.L. Centrum Amsterdam Church) (Amsterdam)
  • 1986 : Divergences/Divisions (en direct à Bordeaux) (Le Réseau, 1986, Bordeaux/Toulouse)

Vidéographie

  • 2004 : Laibach (clips)
  • 2004 : Laibach, A Film from Slovenia (Occupied Europe Nato Tour 1994-1995 ; concert enregistré par la radio slovène RA2, le Modèle:Date- au Dakota DC3 à Ljubljana)
  • 2006 : Divided state of America (2006 ; reportage sur la tournée aux États-Unis + concert de la tournée WAT, Paris, La locomotive)
  • 2008 : Volk - Dead In Trbovlje (live 2007)
  • 2016 : Liberation Day
  • 2019 : Sarajevo: State in Time

Bibliographie

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Autres projets

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