Largentière
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France Largentière (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune française, située dans le département de l'Ardèche et une des deux sous-préfectures du département. Elle se nomme L'Argentèira en occitan.
Ses habitants sont appelés les Largentiérois. C'est la deuxième plus petite sous-préfecture de France après Castellane dans les Alpes-de-Haute-Provence. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubenas, l'agglomération la plus peuplée du département. Modèle:Sommaire
Géographie
Situation et description
Largentière, sous-préfecture de l'Ardèche, est située dans la vallée de la Ligne, à Modèle:Unité environ au sud d'Aubenas et à Modèle:Unité environ au sud-ouest de Valence.
La ville héberge également le siège de la communauté de communes Val de Ligne.
Communes limitrophes
Largentière est limitrophe de six communes<ref>Modèle:Lien web</ref>, toutes situées dans le département de l'Ardèche, et réparties géographiquement de la manière suivante :
Géologie et relief
Climat
Modèle:Article connexe Modèle:...
Hydrographie
Le territoire de la commune est traversée par la Ligne, un affluent de l'Ardèche et donc un sous-affluent du Rhône.
Voies de communication
Bien que sous-préfecture de l'Ardèche, Largentière est située à l'écart des grands axes routiers et ne possède pas de gare ferroviaire. La commune est cependant traversée par le RD5 qui la relie à la RD104 (ancienne route nationale 104 qui reliait Aubenas à Alès, par Privas).
Urbanisme
Typologie
Largentière est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubenas, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,1 %), forêts (34 %), zones urbanisées (17,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), prairies (4,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels
Risques sismiques
Modèle:Article connexe L'ensemble du territoire de la commune de Largentière est situé en zone de sismicité Modèle:N° dite faible (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau et la montagne ardéchoise, mais cependant en limite de la zone de sismicité Modèle:N°, dite modérée, située plus à l'est et correspondant la vallée du Rhône<ref>Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques</ref>.
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 2 | Sismicité faible | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
Toponymie
Il s'agit d'un toponyme, variante d'Argentière, avec le sens de mine d'argent (ou de minerai argentifère).
La commune s'appelle L'Argentèira en occitan.
Histoire
Initialement nommée Segualeriæ (Ségualières) jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la cité doit son nom actuel à des mines de plomb argentifère qui furent au centre de conflits incessants entre les comtes de Toulouse et les évêques de Viviers qui les exploitèrent du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècle.
Le passage des troupes de Simon de Montfort est attesté à Largentière en Modèle:Date-.
Ancienne propriété des évêques de Viviers, barons de Largentière, elle garde de ce passé un patrimoine architectural remarquable : la cité médiévale, le château (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), l'église gothique Notre-Dame-des-Pommiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; sur la chaire en pierre est gravée une inscription en occitan datée de 1490 : Modèle:Citation.
En 1562, les protestants de la famille de Montbrison à Versas saccagent le cloître des Récollets.
Joachim de Beauvoir du Roure, seigneur de Brison, qui descend de cette famille, est le chef des huguenots du Vivarais et participe à de nombreux conflits dans la région.
En 1852, les châtaigneraies occupent 40 % du territoire du canton de Largentière (et 27 % sur l'ensemble des Cévennes). Cet arbre est peut-être la raison pour laquelle les vallées hautes des Cévennes, où il pousse plus en abondance, se sont peuplées plus vite que les vallées basses aux {{#switch: XVIII
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}}<ref name="bozon">Modèle:Article.</ref>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Largentière est une petite ville industrielle avec l'exploitation de plomb argentifère par la société Peñarroya qui se prolonge, avec des difficultés, jusqu'en 1982. Aujourd'hui, elle est surtout, en dehors de la saison estivale, très touristique, un centre administratif grâce à sa fonction de sous-préfecture de l'Ardèche et éducatif (lycée hôtelier de Largentière<ref>Site du lycée hôtelier de Largentière.</ref>, collège public de La Ségalière<ref>Site du collège public de La Ségalière.</ref>, collège privé Le Portalet Notre-Dame<ref>Site du collège privé Le Portalet Notre-Dame.</ref>). Son tribunal est aujourd'hui fermé mais le bâtiment accueille des services administratifs.
Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, en 1962, de nombreux harkis et leur famille, originaires de la région de Nemours, sont rapatriés par la demi-brigade de fusiliers marins<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui aide à leur installation sur le territoire de la commune. C'est ainsi qu'est créée la cité de « Neuilly-Nemours », ainsi qu'un hameau de forestage<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le nom de Neuilly est une référence à Neuilly-sur-Seine, commune avec laquelle Nemours était alors jumelée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Jusqu'en 1982, la ville était desservie par la voie ferrée de la PLM puis de la SNCF venant de Saint-Sernin. L'ancienne gare a été démolie et son site est maintenant occupé par la gendarmerie et la caserne des pompiers.
Le Modèle:Date-, la commune de Tauriers est rattachée à Largentière, avant d'être à nouveau détachée le Modèle:Date-.
Héraldique
Politique et administration
Administration municipale
Liste des maires
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Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
L'augmentation de la population entre 1962 et 1968 est due, d'une part à l'arrivée de nombreux harkis pour qui un camp d'accueil avait été construit, d'autre part par l'arrivée d'ouvriers mineurs venus du nord de la France ou des pays du Maghreb employés dans la mine.
À la suite de la fermeture de la mine elle subit une perte de démographie importante.
En 1989 Tauriers se sépare de Largentière et redevient une commune indépendante.
Manifestations culturelles et festivités
- Fêtes médiévales : chaque été, en juillet et août, ont lieu à Largentière d'importantes « Fêtes médiévales », telles que Le Temps des Chevaliers, avec des animations en costume médiéval et spectacles, ou la fête Argentaria qui a lieu tous les deux ans.
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :
- Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
- Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Aubenas, Privas et la Vallée du Rhône.
Cultes
La communauté catholique et l'église (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse de Saint Joseph en Pays de Ligne, elle-même rattachée au diocèse de Viviers<ref>page de présentation de la paroisse Saint Joseph en Pays de Ligne</ref>.
Économie
La société Peñarroya exploite la mine jusqu'en 1982 dont sont extraits du plomb, du zinc, de l'argent<ref>Images de l'exploitation de la mine</ref>. Cette mine avait précédemment appartenu à la famille Rothschild<ref>JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, DÉBATS PARLEMENTAIRES, ASSEMBLÉE NATIONALE, Modèle:1re Séance du vendredi 11 juin 1982.</ref>. La fermeture de la mine et la crise du textile conduisent à un déclin de l'activité industrielle.
Les laboratoires Omega Pharma, un important groupe pharmaceutique d'origine belge mais acquis par Perrigo en Modèle:Date-, y ont installé l'un de leurs quatre sites de production français dans un ancien moulinage de Palluat, entièrement restauré, situé le long de la rivière Ligne. C'est là qu'est produite la Jouvence de l'Abbé Soury<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Largentière est aussi le siège de l'entreprise familiale Gineste-Voyages<ref>Site de Gineste-Voyages.</ref> (autocars, organisation de voyages).
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Friche industrielle, l'entrée de la mine.
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Les laboratoires Omega Pharma, un exemple de reconversion d'un ancien moulinage.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de Largentière de la fin du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
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- Le chateau des Tauriers construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Le château de Fanjau : construit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le comte de Toulouse Modèle:Souverain2 sur des terres appartenant à l'évêque de Viviers qui s'en plaint. En 1210, l'évêque donne le château en fief au comte qui jure fidélité et s'engage à protéger l'évêché de Viviers et ses biens<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- La cité médiévale, remparts (depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et porte des Récollets. Des cinq portes donnant accès à la ville, seule la porte des Récollets demeure en usage. Elle prit ce nom à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, anciennement dite du Mazeau (c'est-à-dire : de l'abattoir, masèl en occitan). Elle disposait jadis d'éléments défensifs : pont-levis et vantaux. La tourelle d'angle est de date récente.
- L'église Notre-Dame-des-Pommiers (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), de style gothique<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- La Maison à l'étoile : au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Largentière abritait une colonie juive. En 1284, à Villeneuve-de-Berg, le juif Jacobi de Lunel, habitant de Largentière, accueillait dans sa maison les acteurs d'un accord passé entre les abbés de Cruas et de Mazan. La façade a subi diverses modifications au cours des siècles. La clé de l'arcature supérieure présente deux triangles équilatéraux entrecroisés, formant l'étoile de David.
- Le Musée de la soie, route de Valgorge - Les Ateliers du Moulinet présente la filière de la soie en Ardèche au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, depuis l'élevage du ver à soie au moulinage du fil.
- Maison Bastide Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Palais de justice de Largentière.
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Église Notre-Dame-des-Pommiers.
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Panoramique : entrée de la ville par la porte des Récollets, rivière la Ligne, château, toits.
-
Dessin de Largentière fait le Modèle:Date-.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Louis Giraud-Soulavie (1752-1813), précurseur de la géologie et historien, auteur de l'Histoire naturelle de la France méridionale, en 8 volumes (ouvrage inachevé), et de Mémoires historiques et politiques du règne de Louis XVI.
- Joseph-Xavier de Jullien de Vinezac (1749-1814), vicomte puis comte de Vinezac, Chevalier de Saint Lazare, lieutenant d'infanterie, anti-révolutionnaire.
- Albin Mazon (1828-1908), alias « le docteur Francus », historien du Vivarais, auteur d'une œuvre considérable, largement rééditée. On lui doit notamment une Histoire de Largentière (1904).
- Antoine Marie Auguste Aymès, (1836-1910), officier de marine français, explorateur de l'Afrique occidentale.
- Charles Rouvier (1849-1915), diplomate, résident général de France en Tunisie, né à Largentière.
- Joseph-Gaston Pouquery de Boisserin (1852-1920), homme politique, député de Vaucluse, et maire d'Avignon, né à Largentière.
- Marius Moutet, (1876-1968), homme politique, député de Lyon de 1914 à 1928, député de la Drôme de 1929 à 1942, ministre des Colonies du Modèle:Date- au Modèle:Date-, et du Modèle:Date- au Modèle:Date-.
- Édouard Froment (1884-1973), homme politique, député, opposant au maréchal Pétain et président du Conseil général.
- Louis Gabriel Suchet, duc d'Albufera, (1770-1826), maréchal d'Empire, pair de France, militaire français de la Révolution et de l'Empire, dont le cœur repose dans l'église Notre-Dame-des-Pommiers.
- Alain Morvan (né en 1944), ancien recteur de l'académie de Lyon, y est né.
- Henri Rivier (1870-1950), co-inventeur du papier d'Arménie.
- Michel Teston, (né en 1944), écrivain et poète français, auteur de Lautréamont, névrose et christianisme dans l'œuvre du poète.
- Jérôme Tisserand né en 1948, artiste peintre, (dictionnaire Bénézit). Conseiller culturel à la mairie de Paris et directeur des affaires culturelles d'Évreux (Eure). Chevalier de la Légion d'honneur.
- Louis Vielfaure, député de la Troisième République, ancien maire.
- Michel Sima (1912-1987), sculpteur photographe, rescapé de la Shoah.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article. Modèle:Unité.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Office de tourisme de Largentière
- Patrimoine d'Ardèche : Largentière