Laurent Wauquiez

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Laurent Wauquiez (prononcé Modèle:MSAPI)<ref group="alpha">Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.</ref>, né le Modèle:Date de naissance- à Lyon, est un homme politique français.

Normalien, agrégé d'histoire, puis énarque, il entre à l'Assemblée nationale en 2004 en remplacement de Jacques Barrot, puis est nommé en 2007 secrétaire d'État auprès du Premier ministre et porte-parole du gouvernement. L’année suivante, il devient secrétaire d'État chargé de l'Emploi, avant d’accéder en 2010 à la fonction de ministre chargé des Affaires européennes puis à celle de ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en 2011.

Maire du Puy-en-Velay de 2008 à 2016 et à nouveau député de 2012 à 2017, il devient secrétaire général de l'UMP en 2014 et vice-président de LR (parti Les Républicains, ex-UMP) en 2015. Lors du congrès des Républicains de 2017, il est élu président du parti au premier tour de scrutin. Après le faible score de la liste soutenue par Les Républicains aux élections européennes de 2019, il démissionne de la présidence de LR.

En 2016, il est élu président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes et réélu en 2021<ref name="croix2021">Modèle:Article.</ref>.

Situation personnelle

Origines et études

Laurent Wauquiez est issu d'une famille d'industriels installée à Mouvaux (Nord), créateurs d'une tannerie en 1895, reconvertie en chantier naval (Wauquiez) en 1965 à la suite du déclin de l'industrie textile<ref>Interview du 13 novembre 2008, La Voix du Nord Modèle:Lire en ligne.</ref>. Par sa mère, il est apparenté à une autre famille d'industriels du Nord, les Motte. Il descend aussi d'Auguste Lepoutre (1825-1903), industriel et homme politique conservateur.

Il est le fils de Philippe Wauquiez (né en 1938), ancien directeur d'Indosuez Scandinavie et gérant d'une société de conseil en investissement<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et d’Éliane Wauquiez-Motte (née en 1938), mairesse du Chambon-sur-Lignon de 2008 à 2020<ref>Modèle:Article.</ref>.

Laurent Wauquiez vit jusqu'à l'âge de trois ans entre Lyon et Devesset, en Ardèche, où ses parents ont acheté une vieille ferme en 1973<ref name=":1" />. Modèle:Passage non pertinent<ref>Modèle:Article</ref> Il fait ses études secondaires au collège Victor-Duruy<ref>Modèle:Lien web</ref> ([[7e arrondissement de Paris|Modèle:7e arrondissement de Paris]]) et au lycée Louis-le-Grand, puis des classes préparatoires au lycée Henri-IV<ref>Où il rencontre Marie de Gandt, future « plume » de Nicolas Sarkozy, voir Modèle:Lien web.</ref> ([[5e arrondissement de Paris|Modèle:5e arrondissement de Paris]]). En 1994, il est admis à l'École normale supérieure, où il s'est classé Modèle:14e au concours d'entrée (voie A/L)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il y poursuit des études d'histoire (université Panthéon-Sorbonne), soutient un mémoire de maîtrise sur Le flambeau des Mille et une nuits et l'Orient des Lumières, 1704-1798, avant d'être reçu premier, en 1997, à l'agrégation d'histoire<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Diplômé en 1998 de l'Institut d'études politiques de Paris (section service public)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et titulaire d'un DEA de droit public obtenu l'année suivante, il choisit finalement l'École nationale d'administration (ENA), dont il sort major de la promotion Mandela en 2001<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Durant ses études, il affiche une sensibilité sociale-démocrate<ref name="AscensionOpportuniste">Modèle:Article.</ref>.

À dix-huit ans, il ajoute, à titre d'usage, le patronyme de sa mère au sien et est connu sous le nom de Wauquiez-Motte, qu'il abandonnera en entrant en politique<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Vie privée et familiale

Laurent Wauquiez se marie en 2001, au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), avec Charlotte Deregnaucourt, administratrice au Sénat<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ils ont deux enfants : Baptiste (né en 2003) et Louise (née en 2006)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Laurent Wauquiez apprend l'équitation au Chambon-sur-Lignon<ref name=":1" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est détenteur du diplôme du galop 7<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Laurent Wauquiez est cousin avec l'humoriste Thomas VDB<ref>Modèle:Lien web</ref>, sa grand-mère était la sœur du grand-père de Thomas VDB.

Carrière professionnelle

Repéré par Jacques Barrot, ministre des Affaires sociales de 1995 à 1997, il effectue un stage en Modèle:Date- durant lequel il se voit confier l'organisation du jeu télévisé Intervilles à Yssingeaux. Jacques Barrot le prend ensuite comme suppléant lors des élections législatives de 2002<ref>Dominique Perrin, « Laurent Wauquiez et Jacques Barrot, le plus bel exemple de tutorat ! », Challenges, 25 novembre 2008</ref>.

Au début des Modèle:Nobr, il séjourne plusieurs mois en Égypte et travaille à l’ambassade de France au Caire. Il affirme avoir parallèlement donné des cours de français au sein de l'association de sœur Emmanuelle<ref>Modèle:Article.</ref>. Le journal Le Monde émet des doutes quant à la véracité de cet épisode<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>,<ref>« Les petits arrangements de Laurent Wauquiez avec sa propre histoire » sur Le Lab du 21 mai 2015</ref>, et les journalistes de Quotidien qualifient même cette affirmation Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. L’Association Sœur Emmanuelle (Asmae) reproche à Laurent Wauquiez d'exploiter Modèle:Citation<ref>L’association Sœur Emmanuelle corrige les propos de Laurent Wauquiez sur La Croix du 28 septembre 2016</ref>. Selon l'Asmae, sœur Emmanuelle n'aurait rencontré Laurent Wauquiez pour la première fois qu'à la toute fin de sa vie et il n'aurait jamais fait partie de ses proches<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, sœur Sarah, bras droit de sœur Emmanuelle à laquelle elle a succédé, confirme dans un entretien que Laurent Wauquiez a bien rencontré à plusieurs reprises sœur Emmanuelle en Égypte<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, à sa sortie de l'ENA<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il effectue une mission en Corse, puis intègre le Conseil d'État : il est nommé auditeur en 2001, puis rapporteur près la commission spéciale de cassation des pensions la même année. En tant qu'auditeur au Conseil d'État, il est en 2003 l'un des trois rapporteurs des travaux de la commission de réflexion sur l'application du principe de laïcité dans la République, dirigée par Bernard Stasi. Maître des requêtes en 2004<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il se met en détachement du Conseil d'État, afin de mener sa carrière politique, puis en disponibilité<ref>Critiqué pour sa retraite du Conseil d’État, Laurent Wauquiez se met en disponibilité sur Le Monde, 20 septembre 2017</ref>.

Parcours politique

Débuts comme député

En Modèle:Date-, après la nomination de Jacques Barrot au poste de commissaire européen et la démission de son mandat, il brigue sa succession à l'élection partielle qui suit. Il est élu, à Modèle:Nobr et avec 62,38 % des voix, député UMP dans la [[Première circonscription de la Haute-Loire|Modèle:1re de la Haute-Loire]], près de là où sa mère possède une résidence secondaire. Il devient le benjamin de l'Assemblée nationale française.

Le ministre de l'Éducation nationale de l'époque, François Fillon, lui commande un rapport visant à proposer une réforme du système d'attribution des bourses d'études scolaires Modèle:Citation. Il propose la création d'aides et la généralisation des bourses.

En 2005, il soutient le traité établissant une constitution pour l'Europe soumis à référendum en France. Dix ans plus tard, il indique avoir changé d'avis en ayant Modèle:Citation<ref name="AscensionOpportuniste" />.

Il est membre de la promotion 2006 des « Young Leaders » de la French-American Foundation<ref>Modèle:Lien web.</ref>Modèle:Source insuffisante.

À l'automne 2005, il rejoint Nicolas Sarkozy et se voit nommé secrétaire national auprès du secrétaire général délégué de l'UMP, Brice Hortefeux, dont il est un proche, notamment en raison de leur implantation politique commune en région Auvergne. À la rentrée 2006, il publie Un Huron à l'Assemblée nationale, dans lequel il raconte son parcours de jeune député et dénonce les « absurdités » de la vie politique française<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Responsabilités ministérielles

Porte-parole du gouvernement

En juin 2007, il est de nouveau candidat dans la Haute-Loire et est réélu député. Le Modèle:Date-, il est nommé secrétaire d'État auprès du Premier ministre et porte-parole du gouvernement dans le second gouvernement Fillon en remplacement de Christine Albanel.

Lors des élections municipales de 2008, il se présente dans la ville du Puy-en-Velay, dirigée par la gauche depuis 2001. La liste qu'il conduit l’ayant emporté, il est élu maire par le conseil municipal le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>* Rétablissement des finances de la ville

  • Mise en œuvre du contournement du Puy-en-Velay par la construction du viaduc de Taulhac ; voir « Contournement du Puy : Le viaduc de Taulhac va prendre forme », Haute-Loire Info, avril 2010 Modèle:Lire en ligne
  • Construction d'un « centre aqualudique » ; voir « Le Puy-en-Velay : la piscine sort de terre », 43 Chrono, 3 septembre 2010 Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Secrétaire d'État chargé de l'Emploi

Fichier:Wauquiez lepuy10.jpg
Laurent Wauquiez en 2010.

Le Modèle:Date-, à la faveur d'un remaniement qui fait suite aux municipales, il est nommé secrétaire d'État chargé de l'Emploi auprès de Christine Lagarde, ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi. Ses premiers chantiers sont alors la réforme de l'assurance chômage, le nouveau service public de l'emploi, le plan pour l'emploi des seniors et la réforme de la formation professionnelle. Ces chantiers consistent à mettre en œuvre les engagements de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 :

En 2008, il crée son propre parti politique, Nouvel oxygène. pour lequel il a sollicité des fonds auprès d'investisseurs français à Londres<ref name="lepoint">« Wauquiez reconnaît avoir sollicité un financement à la City », Le Point, 16 juillet 2010</ref>.

Laurent Wauquiez devient conseiller politique de l'UMP en Modèle:Date-. Il est dès lors chargé, avec Nathalie Kosciusko-Morizet, de la préparation du projet UMP pour 2012<ref>« “La valeur travail reste au cœur de nos convictions” », Le Figaro, 30 août 2010</ref>. À la fin de l'année 2010, il est remplacé par Bruno Le Maire, après l'arrivée de Jean-François Copé à la tête du parti.

En 2010, Laurent Wauquiez lance « La Droite sociale »<ref>« Wauquiez lance le club "la droite sociale", en visant les classes moyennes », L'Express, 19 avril 2010 Modèle:Lire en ligne.</ref>, un club de réflexion qui rassemble une cinquantaine de parlementaires et qui a pour double ambition de faire entendre la sensibilité sociale au sein de la droite et de remettre les classes moyennes au centre des politiques publiques. Trois pistes seront évoquées au lancement de ce club de réflexion : la mise à disposition de bourses pour ces classes dans l'enseignement supérieur, l’amélioration de l'accès au foncier et la remise en question des niches fiscales<ref>« La droite redécouvre sa fibre sociale », L'Express, 20 avril 2010 Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Ministre chargé des Affaires européennes

Le Modèle:Date-, il devient ministre auprès de la ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et européennes, Michèle Alliot-Marie, chargé des Affaires européennes, dans le cadre de la formation du gouvernement Fillon III, ainsi que le nouveau benjamin du gouvernement.

Le Modèle:Date-, sur BFM TV, il dénonce les Modèle:Citation qu'il considère être Modèle:Citation. Il annonce que le collectif parlementaire « La Droite sociale » a l'intention de déposer trois propositions de loi pour l'instauration de cinq heures de Modèle:Citation par semaine pour les allocataires du revenu de solidarité active (RSA), le plafonnement du cumul des minima sociaux à 75 % du montant du SMIC et d'une durée minimum de cinq ans pour que les étrangers puissent prétendre à ce revenu<ref>« Wauquiez souhaite conditionner le RSA à des heures de "service social" », Le Monde, 8 mai 2011</ref>. Ces propositions, qui divisent la majorité présidentielle et lui valent un recadrage de la part de François Fillon et de Nicolas Sarkozy, qui lui reprochent d'être intervenu hors de son domaine ministériel, sont finalement reprises en partie par l'UMP lors d'une convention sur la justice sociale<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au cours de la campagne pour l'élection présidentielle de 2012, en particulier après le score important réalisé par l'extrême droite lors du premier tour de cette élection, ces thèmes, inspirés notamment par le conseiller Patrick Buisson, sont repris par Nicolas Sarkozy<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

À la suite de la désignation de la ministre de l'Économie, Christine Lagarde, à la direction générale du Fonds monétaire international (FMI) le Modèle:Date-, et du remaniement ministériel qui s'ensuit, il est nommé ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Il succède à Valérie Pécresse.

C'est depuis l'été 2011, alors qu'il était ministre de l'Enseignement supérieur et la Recherche, que Laurent Wauquiez effectue sa rentrée politique annuelle en gravissant le mont Mézenc, entre la Haute-Loire et l'Ardèche<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il a plaidé pour un Modèle:Citation au niveau européen, consistant par exemple à n'ouvrir les marchés publics européens que sous condition de réciprocité, et à appliquer des mesures antidumping contre les pays ne remplissant pas des critères suffisants en matière sociale et environnementale<ref>Article du Figaro du 17 décembre 2011, citant un entretien du Monde</ref>. Ces positions ont rencontré l'hostilité du secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé<ref>L'Express, 29 décembre 2011</ref>,Modèle:Référence insuffisante.

En vue de l'échéance électorale de 2012, il formule des propositions, par exemple de Modèle:Citation ou Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>

Il défend également l'instauration d'un jour de carence lors d'un arrêt maladie dans le secteur public et d'un quatrième dans le secteur privé<ref>Modèle:Article.</ref>.

Retour à la députation et ascension à l'UMP

Il est réélu député lors du deuxième tour des élections législatives de 2012 avec 63,95 % des voix face au candidat socialiste dissident. À la suite du congrès de l’UMP de novembre 2012, il est nommé vice-président de l’UMP<ref>« Hortefeux, Ciotti, Morano… L’organigramme complet de la direction de l’UMP », Le Monde, 15 janvier 2013</ref>.Son mouvement, « La Droite sociale », recueille 21,69 % des voix des adhérents UMP.

Fichier:Manif pour tous Paris 2013-01-13 n04.jpg
Laurent Wauquiez (en rouge) en tête du cortège de La Manif pour tous le Modèle:Date-.

En 2013, il s'oppose au projet de loi ouvrant le mariage aux couples homosexuels<ref>Mariton Wauquiez et Guaino, trois "anti" mariage pour tous, Le JDD, 31 janvier 2013</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Mariage gay : Wauquiez va déposer une motion au Parlement pour un référendum, Le Parisien, 6 janvier 2013</ref>, déclarant après le vote de la loi Modèle:CitationModèle:Refsou et qu’il Modèle:Citation<ref>Trente-cinq heures, mariage gay, wauquiez veut tout supprimer, Libération, 18 août 2013</ref>.

Dans son ouvrage Europe : il faut tout changer sorti en 2014 peu avant les élections européennes, il prône la sortie de Schengen et une Europe resserrée à six membres, proposition condamnée par le président de l’UMP Jean-François Copé<ref>Copé accuse Wauquiez d'avoir «des positionnements populistes», Libération, 24 avril 2014</ref>,<ref>« Européennes 2014 : pour Copé, Wauquiez a "des positionnements populistes" », Le Point, 24 avril 2014</ref>.

En mars 2014, il est réélu maire du Puy-en-Velay au premier tour de scrutin.

Après l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP fin 2014, il devient secrétaire général de l'UMP, Modèle:N° du parti. Il apparaît alors en profond désaccord avec Nathalie Kosciusko-Morizet, la Modèle:N° du parti<ref name="LeLab2">Modèle:Article. Le Lab d'Europe 1 rapporte une information dévoilée par Le Canard enchaîné.</ref>.

Après avoir critiqué le bilan du quinquennat<ref>« Wauquiez critique le bilan de la droite au pouvoir », LCI avec AFP, 14 août 2013</ref> et la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012<ref>« Wauquiez : "Ne tombons pas dans le piège d'Hollande" », Le Figaro, 29 avril 2012</ref>, Laurent Wauquiez fait finalement le choix de soutenir l'ancien président dans sa prise du parti en 2014<ref>Maël Thierry, « Wauquiez soutient Sarkozy : le retour au bercail d'un ambitieux », L'Obs, 11 septembre 2014</ref> et dans sa probable candidature à la primaire de 2016<ref>Geoffroy Clavel, « Primaire UMP: les candidats se bousculent, Dupont-Aignan décline », Le Huffington Post, 7 avril 2015</ref>. Ces revirements de stratégie isolent le secrétaire général de l'UMP au sein de son parti, où il est surnommé Modèle:Citation, Modèle:Citation, Modèle:Citation ou Modèle:Citation<ref>Ariane Chemin et Alexandre Lemarié, « Laurent Wauquiez, le “bad boy” de la droite », Le Monde, 21 mai 2015</ref>,<ref name=":0" />. Chantal Jouanno, chef de file de l'UDI en Île-de-France et soutien de Valérie Pécresse lors de l'élections régionales de 2015, a plusieurs fois répété qu'elle aurait refusé de faire campagne pour Laurent Wauquiez<ref>Par exemple dans Ouest-France : « #DirectPolitique Volkswagen, Morano, Wauquiez : Jouanno sans détour », ouest-france.fr, 29 septembre 2015</ref>.

Le Modèle:Date-, il est nommé secrétaire général du nouveau mouvement Les Républicains<ref>Arthur Berdah, « NKM et Wauquiez confirmés dans le nouvel organigramme des Républicains », Le Figaro, 2 juin 2015</ref>. Le Modèle:Date-, il remplace Nathalie Kosciusko-Morizet comme vice-président des Républicains<ref name="Huff">Modèle:Article.</ref>.

Premier mandat de président de conseil régional

Modèle:Article connexe

Fichier:EPP Summit, Maastricht, October 2016 (30452532145).jpg
Laurent Wauquiez avec la chancelière allemande, Angela Merkel, en octobre 2016.

Le Modèle:Date-, il est désigné candidat de l'UMP pour les élections régionales de 2015 en Auvergne-Rhône-Alpes. Il est préféré à l'ancien commissaire européen Michel Barnier<ref>« Régionales : privé de primaire en Ile-de-France, Guaino menace de quitter l'UMP », Le Figaro, 6 février 2015</ref>. La liste qu'il conduit l'emporte au second tour en triangulaire avec 40,62 % des voix, contre la liste de gauche menée par Jean-Jack Queyranne et celle du Front national de Christophe Boudot<ref>Résultats officiels sur le site du Ministère de l'Intérieur</ref>. Il devient peu de temps après vice-président des Républicains et numéro deux du parti, remplaçant Nathalie Kosciusko-Morizet.

En janvier 2016 il est élu président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes.

À l'issue du conseil municipal du Modèle:Date-, il cède sa place de maire du Puy-en-Velay à son adjoint aux finances, Michel Chapuis<ref>Modèle:Article.</ref>.

Laurent Wauquiez lance un audit devant permettre de Modèle:Citation et de Modèle:Citation le train de vie des élus précédents (conformément à ses accusations de campagne) et proclame qu'Modèle:Citation et Modèle:Citation après une Modèle:Citation<ref name="Le DL">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Le Progrès">Modèle:Article.</ref>. Il annonce un plan d'économies de Modèle:Nobr d'euros de fonctionnement sur le mandat (notamment en réduisant le nombre de vice-présidents, de membres de cabinet et de téléphones<ref name="Le Progrès" />), en même temps qu'un plan d'investissement de quatre milliards<ref name="Le DL" />. En septembre suivant, il met en vente 28 véhicules de la région pour Modèle:Citation, avec à terme la baisse d'un tiers du parc automobile<ref name="LeDL2">Wauquiez vend les voitures de la Région, par S.M., Le Dauphiné libéré du 31 août 2016, page 5</ref>, et dénonce les élus précédents, Modèle:Citation<ref name="LyCa">Modèle:Article.</ref>,<ref name="LeDL2" />. Après avoir annoncé son refus de Modèle:Citation, il fait diminuer les subventions versées aux ONG de Modèle:Nobr par an à Modèle:Nombre d'euros<ref name="LyCa2">Modèle:Article.</ref>. En Modèle:Date-, il fait baisser de 30 % le budget de l'environnement de la région<ref name="LaMo" /> et retire la région de deux projets de parcs naturels régionaux<ref name="Reporterre">Modèle:Article.</ref>. Il provoque aussi un tollé en baissant de 40 000 euros les subventions accordées au Mémorial des enfants d’Izieu en 2016 <ref>Modèle:Article.</ref>

Il donne à ses nouvelles fonctions régionales une médiatisation nationale et Modèle:Citation<ref>Interview du politologue Romain Meltz dans le journal des Acteurs de l'économie du 8 janvier 2016, par Karen Latour</ref> : il déclare ainsi qu'Modèle:Citation<ref name="LeDL" />. Il attribue trois millions d'euros sur trois ans aux fédérations de chasseurs<ref name="LaMo">Modèle:Article.</ref> avec obligation pour celles-ci de lui transmettre leurs fichiers adhérents<ref>Wauquiez en chasse, Le Canard enchaîné du 21 septembre 2016, Modèle:P.. Cela représente Modèle:Nombre.</ref>. Dans un contexte terroriste, lors d'une visite à Moirans le Modèle:Date-, il annonce vouloir équiper les 322 lycées d'Auvergne-Rhône-Alpes de portiques de sécurité (de 20 à Modèle:Unité)<ref>Modèle:Article.</ref>. Les effectifs de la police ferroviaire sont doublés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En février 2016 il critique une réunion des représentants des régions à Matignon sur la formation des chômeurs, où il est représenté par le premier vice-président de la région, Étienne Blanc, la qualifiant de Modèle:Citation et cautionnant l'Modèle:Citation. Il annonce également qu'il refuserait Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="LeDL">Modèle:Article.</ref>

Lorsque le gouvernement annonce sa volonté de répartir les migrants de Calais en France, Laurent Wauquiez s'élève contre l'accueil des migrants et met à disposition des maires de sa région les moyens de la région pour les aider à s'opposer<ref name="LePoint2">Modèle:Article.</ref>.

Selon Bruno Le Maire, Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. Des élus d'opposition déplorent conjointement une gestion Modèle:Citation, un Modèle:Citation, mais également du Modèle:Citation avec des subventions à sa commune et au syndicat UNI<ref name="LeLab3">Modèle:Article.</ref>,<ref name="LeM">Modèle:Article.</ref>. Il est également accusé de gérer la région par courriels depuis Paris<ref name="LyCa" />. Le Modèle:Date-, le tribunal administratif de Lyon annule le budget 2016 de la région pour défaut d'information des élus à la suite d'un recours pour excès de pouvoir du groupe Rassemblement citoyen, solidaire et écologiste (RCES), l'exécutif n'ayant pas apporté de réponses suffisantes à une liste de 33 questions déposée deux jours avant l'assemblée des 14 et Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Anticipant l'entrée en application de la loi sur le non-cumul des mandats, il renonce à son siège de député en n'étant pas candidat aux élections législatives de 2017<ref>Tristan Quinault Maupoil et AFP, « Laurent Wauquiez ne se présentera pas aux législatives » sur Le Figaro, 19 mai 2017</ref>.

Président des Républicains

Présidence par intérim

Laurent Wauquiez soutient Nicolas Sarkozy pour le premier tour de la primaire de la droite et du centre de 2016<ref>Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », L'Opinion, 20 avril 2016.</ref>. Il devient président des Républicains par intérim le Modèle:Date-, à la suite de la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy à la primaire<ref name="LePoint3">Modèle:Article.</ref>. Lors du second tour de la primaire, il soutient François Fillon<ref>« VIDEO. "Je voterai pour François Fillon", annonce Laurent Wauquiez », Franceinfo, 21 novembre 2016</ref>. Après l'élimination de celui-ci au premier tour de l'élection présidentielle de 2017, il indique ne pas voter pour Marine Le Pen au second tour, sans plus de précision<ref>Modèle:Article.</ref>.

Victoire au congrès de 2017

Modèle:Article connexe

Fichier:Wauquiez LR 2017.svg
Carte représentant le pourcentage du vote pour Laurent Wauquiez par département lors de l'élection du président des Républicains.

Le Modèle:Date-, il annonce sa candidature à la présidence des Républicains et apparaît immédiatement comme le grand favori du scrutin interne organisé en décembre 2017<ref>Modèle:Article.</ref>.

Sa ligne politique semble alors plus à droite que celle des autres candidats. Il appelle ouvertement au retour d'une Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. Les observateurs politiques lui prêtent l'intention de vouloir reconquérir le vote populaire qui s'est porté sur le Front national lors des élections précédentes<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Il décline l'invitation faite par Marine Le Pen de nouer alliance avec des élus FN<ref>Modèle:Article.</ref>f<ref>Modèle:Article.</ref>. Xavier Bertrand lui reproche de Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>, et quittera le parti après sa victoire<ref>Modèle:Article.</ref>. Alain Juppé a également marqué son désaccord avec Laurent Wauquiez, concernant notamment son positionnement sur l'Union européenne<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Lors de sa campagne il accuse Emmanuel Macron de ne pas avoir Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. Les sondages conduits parmi les électeurs républicains lui accordent entre 62 et 78 % des intentions de vote<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Peu avant le vote, il s'affiche aux côtés de François Fillon, candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2017<ref>Modèle:Article.</ref> et de Nicolas Sarkozy<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date-, il remporte l'élection au premier tour. avec 74,64 % des voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Actions à la présidence du parti

À son arrivée à la tête des Républicains, il nomme dans cet ordre Virginie Calmels, Guillaume Peltier et Damien Abad aux postes de vice-présidents. La juppéiste Virginie Calmels, qui l'a rallié pendant sa campagne, est considérée comme la Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>, alors que Guillaume Peltier est un ancien du FN, du MNR et du MPF et que Damien Abad est un ancien centriste<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un sondage IFOP en Modèle:Date- le crédite, dans l'hypothèse d'une candidature, d'un score modeste de 8 %, contre 12 % si le candidat de LR était de nouveau François Fillon. Également, ses prises de position, notamment les critiques du gouvernement, sont critiquées à l'intérieur de son propre camp<ref>Laurent Wauquiez : trois signes qui montrent qu'il reste en difficulté le JDD, le 18 avril 2018</ref>.

En Modèle:Date-, alors qu'il donne des cours à l'EM Lyon, il tient des propos polémiques sur de nombreuses personnalités politiques, déclare être parfois contraint de livrer du « bullshit » sur les « plateaux médiatiques »<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et que la majorité a mis en place une « dictature totale en France »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les analyses politiques considèrent que ces déclarations pourraient nuire à l'image des politiques<ref>Modèle:Lien web.</ref> et à la crédibilité de Laurent Wauquiez alors qu'il Modèle:Citation

En avril 2018, Laurent Wauquiez lance pour Les Républicains une « école des cadres », destinée à améliorer la formation théorique et pratique des militants, et placée sous la responsabilité du député Julien Aubert<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il soutient le projet de réforme de la SNCF, bien que selon lui, celle-ci n'aille pas assez loin<ref>SNCF. Pour Wauquiez, LR ne doit pas avoir de « double discours » sur la réforme, Ouest-France, le 18/04/2018</ref>. En Modèle:Date-, il décide de limoger Virginie Calmels de son poste de première vice-présidente, après des critiques de cette dernière sur Modèle:Citation. Elle est remplacée par Jean Leonetti<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En octobre 2018, Laurent Wauquiez présente un plan pour « diminuer la dépense publique »<ref>Modèle:Lien web</ref> dont l'objectif serait de réaliser Modèle:Nobr d'euros d'économies par an<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, il dévoile un cabinet fantôme<ref>Olivier Faye, « Laurent Wauquiez dévoile (enfin) son « shadow cabinet » », Le Monde, 21 novembre 2018, lire en ligne</ref>.

Élections européennes de 2019 et démission

Fichier:2019-02-01 13-51-31 L-Wauquiez-Belfort.jpg
Laurent Wauquiez lors de la campagne pour les élections européennes de 2019.

En vue des élections européennes de 2019, il œuvre au choix de François-Xavier Bellamy comme tête de liste nationale de l’alliance LR-Les Centristes<ref>Modèle:Article.</ref>. LR obtient un score historiquement faible (8,5 % des voix)<ref name="RFI 052019">Modèle:Lien web.</ref>. La position de Laurent Wauquiez est alors fragilisée au sein du parti, plusieurs personnalités réclamant sa démission<ref name="RFI 052019" />, qu'il annonce le 2 juin<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Après la présidence des Républicains

Second mandat à la tête de la région Auvergne-Rhône-Alpes

Lors des élections régionales de 2021 en Auvergne-Rhône-Alpes, candidat à sa réélection à la présidence du conseil régional, il voit sa liste l’emporter au second tour avec 55,2 % des suffrages exprimés - faisant de lui le président le mieux réélu<ref>Le revenant, nouvelobs.com, 28 novembre 2022, par Lucie Alexandre</ref> - face aux listes d’union de la gauche (33,6 %) et du Rassemblement national (11,2 %). L’assemblée régionale l'investit ensuite à sa tête par Modèle:Nobr sur 204<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=croix2021/>.

Il suspend en Modèle:Date toutes les subventions régionales destinées à être versées à la commune de Grenoble à la suite de l'autorisation, par son conseil municipal, du port du burkini dans les piscines municipales<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date, le site d'information Mediapart révèle que le président de la Région a organisé secrètement deux dîners fastueux rassemblant Modèle:Nobr, aux frais de la région, pour un coût supérieur à Modèle:Unité pour le dîner du Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>. À la suite de ces révélations, Laurent Wauquiez décide de tenir la séance du Conseil régional des 20 et 21 octobre en visio-conférence. Questionné par des journalistes dans la conférence de presse qui précède la séance, elle aussi en visio-conférence, il quitte la conférence après trois questions<ref>Modèle:Article</ref>. A la suite de ces événements, les militants d'EELV de la région organisent un "souper des roturiers" devant l'hôtel de région<ref>Modèle:Lien web</ref> et début 2023 l'intéressé est épinglé par l'association anti-corruption Anticor <ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Une enquête menée par la cellule investigation de Radio France soulève une série de question sur les agents du Conseil régional travaillant dans des bureaux rue de Solférino à Paris et parle d'"agents fantômes"<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Influence persistante au sein des Républicains

En particulier après sa large victoire aux élections régionales de Modèle:Date-, Laurent Wauquiez apparaît comme l’un des favoris pour devenir le candidat de LR à l’élection présidentielle de 2022, ou tout du moins comme un moyen de rendre incontournable une élection primaire dans son camp s’il venait à se présenter<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est alors crédité d’environ 13 % d'intentions de vote au premier tour de la présidentielle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, il annonce finalement qu'il n’entend pas briguer l’Élysée, dénonçant la multiplication des candidatures et le Modèle:Citation à droite<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En janvier 2022, il apporte son soutien à Valérie Pécresse, candidate des Républicains à la présidentielle, qui avait remporté la primaire interne de décembre 2021<ref>Modèle:Article</ref>.

Le 17 juillet 2022, Laurent Wauquiez annonce qu’il ne sera pas candidat à la présidence des Républicains. Ce dernier déclare souhaiter mettre « toute son énergie » dans la refondation de la droite républicaine, pour être prêt au « grand choix démocratique de 2027 »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Idées et prises de position

Pour le politologue Gaël Brustier, Laurent Wauquiez a choisi de se placer à la droite du principal parti de la droite française, et de Modèle:Citation - en opposition, donc, à la ligne incarnée par Nathalie Kosciusko-Morizet dans son propre parti<ref name="GCLL6R">UMP : ce que révèle l'irrésistible ascension de Laurent Wauquiez sur Le Figaro du 5 décembre 2014</ref>. Il confie également apprécier la parole directe et l'absence de tabous de Donald Trump, sans en faire cependant un modèle<ref name="Télématin">Modèle:Article.</ref>.

D'après Fabien Escalona, enseignant à Sciences Po Grenoble, Laurent Wauquiez tente de Modèle:Citation<ref>Laurent Wauquiez est-il le Montebourg de droite ? sur Le Figaro du 19 août 2014</ref>. Laurent Wauquiez s'est en effet plusieurs fois élevé contre la Modèle:Citation de son propre parti ; en visant le trio Juppé-Fillon-Raffarin, jugé trop centriste<ref>Modèle:Lien web</ref>, ou les Modèle:Citation de Nicolas Sarkozy durant son quinquennat, ajoutant que la crise ne pouvait Modèle:Citation<ref name="OX2B3U">Modèle:Lien web</ref>.

Économie, finances et budget

À la tête de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez engage un plan d'économie sur le train de vie de la Région<ref name="Le Progrès"/> : suppression des téléphones pour les élus, baisse de 10 % des indemnités des élus<ref>Modèle:Lien web.</ref>, baisse de 10 % des crédits des collaborateurs de cabinet, vente d'une partie du parc automobile.

Laurent Wauquiez fait également de la baisse de la dépense publique et de la lutte contre le gaspillage l'un des piliers de son action régionale<ref>Modèle:Article.</ref> en annonçant vouloir faire Modèle:Nobr d'euros d'économies en Modèle:Nobr. Fin 2016, l'agence de notation Standard & Poor's salue la bonne gestion financière de la Région en relevant sa note à AA<ref>Modèle:Article.</ref>. Fin 2017, Standard & Poor's salue des « résultats budgétaires exceptionnels » : alors que la notation des collectivités est plafonnée au niveau de celle de l'État, l'agence relève la notation de la région à AA+ pour la qualité de crédit intrinsèque<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2017, un rapport de la Cour des comptes sur les finances locales classe Auvergne-Rhône-Alpes en tête des régions ayant réalisé les plus importantes économies de fonctionnement<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans le même temps, plusieurs associations dénoncent des baisses de leurs subventions et une absence de concertation avec la région<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2018 l'association de contribuables lyonnais Canol, plus importante association de contribuables de France, félicite Laurent Wauquiez pour sa gestion de la Région Auvergne-Rhône-Alpes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

D'après Gaël Brustier, Laurent Wauquiez incarne une droite qui Modèle:Citation<ref name="GCLL6R" />. Sur l'Euro, la position de Laurent Wauquiez connaît quelques fluctuations au cours des années. En 2011, il assure que Modèle:Citation, ajoutant qu'Modèle:Citation. En 2014, il tient des positions ouvertement eurosceptiques et fustige Modèle:Citation<ref name="VAX53M">Wauquiez, européen à géométrie variable sur Le JDD du 25 avril 2014</ref>.

Travail et affaires sociales

Laurent Wauquiez juge le modèle social-démocrate Modèle:Citation, qui Modèle:Citation<ref name="ATKTBK">Laurent Wauquiez à l'heure de la reconquête sur Le Figaro du 17 août 2014</ref>. En 2011, Laurent Wauquiez s'emporte contre ce qu'il nomme Modèle:Citation, les qualifiant de Modèle:Citation<ref name="Décodeur">Modèle:Article.</ref>. Pour les contrer, il propose alors de plafonner l'ensemble des minima sociaux à 75 % du SMIC et d'obliger les bénéficiaires du RSA à effectuer cinq heures hebdomadaires de travaux de Modèle:Citation. Alors que certains, comme Atlantico, saluent l'audace du ministre<ref>Les classes moyennes n'en peuvent plus de l'assistanat sur Atlantico du 10 mai 2011</ref>, plusieurs médias comme Le Monde ou Rue89 rapportent ces propositions en en pointant les inexactitudes ainsi que les risques provoqués par ces mesures, et rappellent que les travaux de Modèle:Citation proposés par le ministre sont déjà le plus souvent des postes en contrat<ref>"Assistanat" : les mauvais exemples de Laurent Wauquiez sur Le Monde du 9 mai 2011</ref>,<ref>RSA : « Wauquiez lance un débat ringard et démago » sur Rue89 du 9 mai 2011</ref>. Cette position ne fut pas suivie par François Fillon et Roselyne Bachelot<ref>Wauquiez lâché par Fillon et Bachelot sur Atlantico du 11 mai 2011</ref>. La même année, il prône l'instauration de jours de carence lors d'un arrêt maladie et y voit Modèle:Citation et de Modèle:Citation, précisant que Modèle:Citation. Il ajoute que lorsqu'un travailleur Modèle:Citation<ref>Pour Laurent Wauquiez, être payé quand on est malade "n'est pas très responsabilisant" sur Le Monde du 16 novembre 2011</ref>. En 2014, il fustige Modèle:Citation<ref>Laurent Wauquiez, l'ascension du mal-aimé sur Le Nouvel Observateur du 21 décembre 2014</ref>.

Laurent Wauquiez regretta que la droite, entre 2007 et 2012, n'ait pas abrogé la [[Réforme des 35 heures en France|loi des Modèle:Nobr]]<ref name="OX2B3U" />.

Union européenne

La position de Laurent Wauquiez sur l'Union européenne évolue au fil des années.

En 2011, alors ministre des Affaires européennes, Laurent Wauquiez fustige dans Le Monde Modèle:Citation, ajoutant que Modèle:Citation, évoquant ainsi son soutien à l'intégration de la Croatie dans l'Union européenne<ref name="VAX53M" />.

En 2014, il publie une tribune avec Henri Guaino dont le titre s'intitule Europe : il est temps de tout changer (peu de temps après avoir signé un essai nommé Europe : il faut tout changer). Déplorant le biais déflationniste dans l'Union européenne, Laurent Wauquiez se déclare favorable à un retour à une Europe des Six, en excluant le Luxembourg (qu'il décrit comme pays Modèle:Citation doublé d'un Modèle:Citation)<ref name="JJF5BO">Laurent Wauquiez : "J’ai voulu secouer les nains politiques incapables de proposer une vision de l’Europe" sur Atlantico du 18 avril 2014</ref>, et avec une monnaie unique - se heurtant, dans son propre parti, à Alain Juppé et à Jean-Pierre Raffarin<ref name="GCLL6R" />. Laurent Wauquiez explique que « les fédéralistes naïfs sont aujourd'hui les pires ennemis de l'avenir européen » et écrit que Modèle:Citation. Invité à préciser ses idées, il déclare que l'élargissement de l'Union européenne a été une erreur majeure, qui a affaibli sa cohésion : Modèle:Citation<ref name="JJF5BO" />. Il s'y déclare également contre l'espace Schengen, le décrivant comme Modèle:Citation, tout incapable qu'il est, selon lui, de réguler l'immigration légale comme illégale.

Fichier:Villeneuve-d'Ascq - Laurent Wauquiez at IEMN - 15.jpg
Laurent Wauquiez en déplacement en 2012 à Villeneuve-d'Ascq.

Les déclarations de Laurent Wauquiez sont loin de faire l'unanimité à l'UMP, et Jacques Barrot, présenté comme le père en politique de Laurent Wauquiez, déplorera par la suite : « L’Union européenne mérite mieux que ce livre inspiré par je ne sais quel populisme en cours aujourd’hui. On y trouve tous les ingrédients qui nous renvoient au siècle dernier avec un protectionnisme qui a montré ses limites en attisant la peur de l’autre »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Justice et sécurité

En Modèle:Date-, il provoque de nombreuses et vives réactions politiques, y compris dans son propre camp<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en affirmant que le meurtre de la petite Chloé à Calais par un délinquant récidiviste sorti de prison avant d’avoir exécuté la totalité de sa peine est à mettre sur le compte de la politique pénale menée par Christiane Taubira, Garde des Sceaux depuis 2012, politique qualifiée de Modèle:Citation. Sur Twitter, il écrit le Modèle:Date- que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans les faits, les affirmations de Laurent Wauquiez sont erronées à deux égards. D’une part, la loi ayant permis la remise en liberté du tueur de la fillette a été votée en 2004 (Loi « Perben II » du Modèle:Date- portant sur l’adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité). La faveur à l'aménagement des peines favorisée par cette loi a d'ailleurs été amplifiée par la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009. D’autre part, le tueur a été libéré en Modèle:Date-, alors que la « loi Taubira » relative à l’individualisation des peines et renforçant l’efficacité des sanctions pénales n’a été votée qu’au mois d’Modèle:Date-. Il a par la suite reconnu son erreur, tout en continuant à dénoncer ce qu'il qualifie de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Laurent Wauquiez s'est plusieurs fois félicité, auprès de la presse locale; d'avoir personnellement arrêté des délinquants dans sa commune du Puy-en-Velay<ref>« Laurent Wauquiez, le justicier du Puy-en-Velay », Le Figaro, 10 septembre 2014</ref>, utilisant les pouvoirs de police conférés à tous les maires.

Invité, en 2015, à s'exprimer sur Modèle:Citation, Laurent Wauquiez déclare que le djihad doit être Modèle:Citation et déclare vouloir s'opposer au retour des jihadistes partis en Syrie ou en Irak, même s'ils sont de nationalité française (Modèle:Citation, précise-t-il). Il se déclare également favorable à une déchéance de nationalité Modèle:Citation. Il souhaite également des peines incompressibles pour toute complicité d'actes terroristes, avec des perpétuités réelles. Il souhaite également la création de quartiers spéciaux Modèle:Citation afin de contrer le prosélytisme de prédicateurs et d’Modèle:Citation<ref name="G1CN0B" />.

À la suite des attentats du 13 novembre 2015, Laurent Wauquiez déclare souhaiter l'internement de toutes les personnes fichées comme pouvant commettre des actes terroristes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après l'attentat de Nice, lors du vote prolongeant l'état d'urgence, le Modèle:Date-, Laurent Wauquiez défend de nouveau l'emprisonnement des suspects de terrorisme, et reproche au gouvernement de respecter la Constitution et de la Convention européenne des droits de l'homme<ref name="LabE1">« Laurent Wauquiez explique qu'on se moque du droit constant contre les terroristes, Manuel Valls le traite d'"opportuniste" », par Sylvain Chazot, Europe 1, 20 juillet 2016</ref> ; il déclare : Modèle:Citation<ref name="LabE1" />. Manuel Valls déplore une stratégie médiatique Modèle:Citation<ref>Énorme clash entre Manuel Valls et Laurent Wauquiez à l'Assemblée, L'Opinion, 20 juillet 2016.</ref> éloignée de « la droite républicaine » et affirme son attachement à l'État de droit et son refus d'une nouvelle loi des suspects<ref name="LabE1" />. Confirmant dans une interview vouloir modifier la Constitution pour que l'État de droit ne restreigne pas la lutte anti-terroriste, Laurent Wauquiez indique que pour la gauche Modèle:Citation, et il réclame la démission de Manuel Valls et Bernard Cazeneuve pour n'avoir pu empêcher les attentats<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; il est souligné par la presse que c'est la première fois qu'un élu autre que du Front national réclame leur départ<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Écologie-environnement

Comme président du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, il promeut le développement des véhicules hydrogène, notamment dans la vallée de l'Arve, en décrochant un appel à projet européen : Zero Emission Valley<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Laurent Wauquiez déclare souhaiter faire d'Auvergne-Rhône-Alpes la région la plus propre de France. Pour ce faire, il fait voter un plan qui prévoit, de diviser par deux, d’ici 2025, le volume de déchets enfoui sur son territoire (de 24 % à 10 %). Pour y parvenir, la région entend développer la prévention tant auprès des particuliers que des acteurs économiques. Il souhaite également développer la valorisation des déchets et en faire une ressource pour les territoires en passant de 54 % de valorisation matière à 70 % en 2031<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En réformant le plan de développement de l’agriculture biologique de la région Auvergne-Rhône-Alpes en Modèle:Date-, il confie la gouvernance aux chambres d’agriculture. Délaissant ainsi les associations liées au développement de la filière bio, notamment celles liées à l'agriculture paysanne.

Parallèlement, il diminue drastiquement les aides aux associations de protection de la nature, confiant ce rôle aux associations de chasse<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. La subvention accordée à la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (FRAPNA), reconnue d'utilité publique, passe, par exemple, de Modèle:Unité par an à moins de Modèle:Unité<ref>S. Chapelle, Neige artificielle, tout voiture, abandon du bio... Comment la droite prend sa revanche sur l’écologie, Basta !, 19 janvier 2017</ref>. Dans le cadre du plan de relance régional, Laurent Wauquiez annonce une augmentation de 50 % du budget consacré à l'environnement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pendant le mouvement des Gilets jaunes, dont l'événement déclencheur est la perspective d'augmentation de la fiscalité sur les carburants automobiles, il dénonce l'accumulation des taxes, demandant de mettre en place « non pas de l'écologie punitive, comme le fait le gouvernement, mais de l'écologie positive »<ref>Laurent Wauquiez à TF1 : « Annuler les hausses de taxes, c'est la seule solution pour sortir de l'impasse », 20 novembre 2018</ref>. Il appelle le président Macron à organiser un référendum pour mettre un terme à la crise<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mal à l'aise avec les violences des Gilets jaunes, il nie en avoir porté un bien que des images illustrent le contraire<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est critiqué pour s'être mis en scène avec une manifestation des Gilets jaunes composée d'élus LR<ref name="Ollivier" />, puis pour son silence après l'incendie de la Préfecture le Modèle:1er quelques heures après avoir reçu des manifestants<ref name="Ollivier">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Il condamne, le lendemain au Journal de Modèle:Nobr de TF1, une violence « inacceptable »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Société

Mariage homosexuel

Laurent Wauquiez s'est opposé à la loi relative à l'ouverture du mariage aux couples homosexuels, s'affichant régulièrement au côté de La Manif pour tous en 2013<ref name="2CRAP1">Laurent Wauquiez, le grand frère de la jeune garde conservatrice sur Slate.fr du 16 février 2015</ref>. En Modèle:Date-, il demande, à l'Assemblée nationale, une motion référendaire visant à organiser un référendum sur ce texte (le président de la commission des Lois, Jean-Jacques Urvoas, lui rappelle à cette occasion qu'il est pourtant lui-même l'auteur d'un ouvrage de droit constitutionnel dans lequel est précisé qu'un référendum ne saurait porter sur les sujets de société)<ref>Quand Laurent Wauquiez disait "non" au référendum sur Le Monde du 30 janvier 2013</ref>. Le même mois, Laurent Wauquiez dénonce l'attitude de Vincent Peillon, alors ministre de l'Éducation nationale, après que ce dernier a écrit aux recteurs en les appelant Modèle:Citation concernant le débat sur l'ouverture du mariage aux couples homosexuels dans les établissements catholiques, afin d'éviter Modèle:Citation. Laurent Wauquiez dénonce alors Modèle:Citation, voyant dans la proposition de loi une Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lors d'un débat avec Jean-Luc Romero, il déclare, avant de se dédire et d'orienter la discussion vers l'adoption par des couples gays, que l'homosexualité est contraire à ses valeurs<ref>Wauquiez s'emmêle sur le mariage gay sur Le Figaro du 27 mai 2013</ref>. Laurent Wauquiez déclarait, quelques mois après la signature du texte, être favorable à l'abrogation de la loi<ref>Laurent Wauquiez favorable à l'abrogation de la loi Taubira sur le mariage homosexuel sur Le Monde du 23 septembre 2014</ref>. En 2013, un mois après que le Conseil constitutionnel a exclu toute notion de Modèle:Citation des maires, Laurent Wauquiez, au nom de ses convictions personnelles, déclare qu’il ne procédera lui-même à aucun mariage gay dans sa mairie du Puy-en-Velay<ref>Ces politiques qui s’amusent à contourner la loi sur Marie Claire</ref>.

S'il est proche des milieux catholiques hostiles à la loi, le journal Le Monde, à l'occasion d'un portrait qui lui est consacré, rapporte les liens que Laurent Wauquiez a tenté de tisser avec la communauté gay en assistant à plusieurs soirées organisées par le banquier Emmanuel Goldstein, Modèle:Citation<ref name="KM694N">Laurent Wauquiez, le « bad boy » de la droite par Ariane Chemin et Alexandre Lemarié, sur Le Monde du 21 mai 2015</ref>,<ref name=":0" />.

Laurent Wauquiez est opposé à la GPA et la PMA<ref>Wauquiez veut abroger le mariage pour tous sur Le Figaro du 23 septembre 2014</ref>. Il est également un farouche opposant à ce que plusieurs milieux, politiques ou religieux, nomment alors la théorie du genre, la pertinence et l'emploi de cette expression restant sujets à débat. Lors de la nomination de Najat Vallaud-Belkacem au poste de ministre de l'Éducation nationale, Laurent Wauquiez la qualifie d’Modèle:Citation, pointant Modèle:Citation<ref>Najat Vallaud-Belkacem, bouc émissaire des « anti-genre » sur Le Monde du 27 août 2014</ref>.

En 2015, il inspire à Nicolas Sarkozy l’idée de nommer comme secrétaire nationale de l’UMP Madeleine de Jessey, issue des Veilleurs et de Sens commun<ref name="2CRAP1" />.

En 2017, il déclare, en raison des difficultés juridiques que cela poserait, ne plus avoir l'intention d'abroger la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, mais de revenir sur les questions liées à la filiation<ref>« Wauquiez n'a pas l'intention d'abroger le mariage entre homosexuels », Ouest-France, 19 septembre 2017</ref>.

Laïcité

Laurent Wauquiez s'est déclaré pour « une laïcité intransigeante », « y compris vis-à-vis de l'islam »<ref name="ATKTBK" />, ajoutant quelque temps après les attentats contre la rédaction de Charlie Hebdo que Modèle:Citation<ref name="G1CN0B">Le jihad doit être «un voyage sans retour», selon Wauquiez sur La Dépêche du Midi du 13 janvier 2015</ref>.

En 2011, à l'occasion de la visite de Nicolas Sarkozy au Puy-en-Velay, Laurent Wauquiez déclare que le peuple français doit Modèle:Citation. Se déclarant alors Modèle:Citation, il appelle à un débat sur la laïcité (alors proposé par le chef de l'État) Modèle:Citation<ref>Laurent Wauquiez : « Parlons de laïcité sans caricature et sans excès » sur Le Progrès du 4 mars 2011</ref>. Quelques jours plus tard, il déclare qu'Modèle:Citation<ref name="4UNBDP">Islam, laïcité, FN : Wauquiez dit tout le contraire de Sarkozy sur Le Nouvel Observateur du 11 mars 2011</ref>. En 2015, il précise qu'il y a Modèle:Citation<ref>Laurent Wauquiez : «Nous avons auto-intégré notre décadence et notre chute» sur La Croix du 14 mai 2015</ref>.

Le Monde rapporte ses critiques, datant de Modèle:Date-, contre l’épiscopat français et son apologie de la franc-maçonnerie que le journal juge comme signe d'un certain opportunisme propre à Laurent Wauquiez<ref name="KM694N" />,<ref name=":0" />. En 2012, il remet, en tant que ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, les insignes de commandeur de l'ordre national du Mérite, au délégué général de l'enseignement catholique, Fernand Girard. Son discours, dans lequel il encourage l'enseignement catholique à Modèle:Citation et dans lequel il rappelle que la droite les avait toujours mieux traités que la gauche, suscite quelques réactions au sein de la gauche<ref>Laurent Wauquiez drague l'enseignement catholique sur L'Express du 7 mars 2012</ref>.

En 2015, il apporte son soutien à la décision de Gilles Platret, maire UMP de Chalon-sur-Saône de supprimer les menus de substitution (sans porc) dans les cantines scolaires de sa ville, précisant que Modèle:Citation<ref>Laïcité : "Il ne faut rien lâcher", scande Laurent Wauquiez sur Atlantico du 18 mars 2015</ref>. Laurent Wauquiez s'est également prononcé pour la création d'un Modèle:Citation, afin d'Modèle:Citation<ref>Laurent Wauquiez veut supprimer les repas différenciés dans les cantines scolaires sur Le Lab du 13 août 2013</ref>. Interrogé peu de temps après sur RMC, il affirme son opposition à l'idée d'avoir, dans sa commune, des Modèle:Citation, évoquant ensuite Modèle:Citation<ref>Laurent Wauquiez sur RMC : UMP hard ou FN light ? sur Challenges du 30 mars 2015</ref>. En Modèle:Date-, sur le plateau de l'émission Grand Jury de RTL, il reprend à son compte une affirmation de Marine Le Pen lancée durant la campagne présidentielle de 2012, et concernant la part hégémonique de la viande halal dans la grande distribution ; cette affirmation avait été réfutée en 2012 par le Syndicat des entreprises françaises des viandes<ref name="Décodeur" />.

Le Modèle:Date-, le tribunal administratif de Lyon déclare qu’il annule la décision de Laurent Wauquiez d’installer une crèche de Noël dans les locaux de l’hôtel de région en Modèle:Date-, estimant que l’installation de cette crèche « méconnaissait le principe de neutralité » imposé par la laïcité. Wauquiez relance la polémique sur les crèches de Noël dans l'espace public en contournant cette interdiction par sa décision d'exposer des santons dans le hall de ses locaux en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais le Conseil d’État se prononce cette fois-ci en sa faveur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Chrétiens d'Orient

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Laurent Wauquiez Modèle:Nobr.

En 2018, sous l’impulsion de Laurent Wauquiez et Philippe Meunier, le conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes initie un plan de soutien aux Chrétiens d’Orient, initialement doté de Modèle:Unité, ensuite porté à Modèle:Unité pour la période 2018-2020<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>.

À deux reprises, Laurent Wauquiez tente de verser une subvention de la région à l'association SOS Chrétiens d'Orient. Cette proposition est retirée à la demande de l'opposition socialiste, qui juge l'association liée aux « milieux identitaires » et à « l’extrême droite française »<ref>Modèle:Lien web.</ref> ,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le 17 septembre 2020, Laurent Wauquiez fait adopter en commission permanente régionale l’octroi d’une subvention de Modèle:Unité à l’ONG libanaise Nawraj, partenaire de SOS Chrétiens d'Orient, dirigée par Fouad Abou Nader, ancien chef de milice des Phalanges<ref name=":2" />.

Histoire

En 2014, Laurent Wauquiez déplore l’hommage gouvernemental aux victimes algériennes du massacre de Sétif, perpétré en 1945, expliquant que la France est Modèle:Citation<ref name=":0" />,<ref name="KM694N" />.

Culture

En Modèle:Date-, Laurent Wauquiez déclare vouloir Modèle:Citation pour privilégier Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>, provoquant la réaction consternée des organismes visés : FFEC (Fédération française des écoles de cirque), Latitude marionnette, SCC (Syndicat des cirques et compagnies de Création), Territoires de cirque, THEMAA (Association nationale des Théâtres de marionnettes et des Arts associés)<ref>Les professionnels du cirque et de la marionnette répondent aux attaques de Laurent Wauquiez sur les formations “fantaisistes”</ref>.

En Modèle:Date-, en tant que président de Région, il participe au sauvetage du Musée des Tissus et des Arts Décoratifs de Lyon<ref>Modèle:Article</ref> avec la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon et Unitex, alors menacé de fermeture faute de consensus entre la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la ville de Lyon et la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon propriétaire des lieux. Une pétition pour empêcher la fermeture du musée réunit Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la suite de cette opération de sauvetage d'un montant de Modèle:Nobr d'euros, Stéphane Bern et Bernard Pivot annoncent leur participation au comité d'honneur du futur musée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2023, il supprime les aides du Théâtre nouvelle génération de Lyon pour punir les propos de son directeur Joris Mathieu dénonçant sa politique culturelle<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Front national

En 2011, Laurent Wauquiez déclare que Marine Le Pen Modèle:Citation. En cas de duel FN-gauche, il appelle à voter pour le candidat opposé au Front national (Nicolas Sarkozy, à la même époque, décide de ne pas appeler à voter à gauche en cas de second tour FN-gauche)<ref name="4UNBDP" />. En 2015, il déclare qu'il voterait blanc lors du duel gauche-FN au second tour de la législative partielle dans le Doubs<ref>Duel FN/PS dans le Doubs : Laurent Wauquiez voterait blanc sur Le Lab du 2 février 2015</ref>, précisant que l'on Modèle:Citation<ref>Wauquiez : "On ne combat pas le FN par des consignes de vote" sur lepoint.fr du 7 février 2015</ref>. Une de ses formules pour justifier son choix (Modèle:Citation) lui vaudra quelques critiques car Guy Mollet s'était rallié au général de Gaulle et a été ministre d’État de Modèle:Date- à Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>PS ou FN : la mauvaise référence de Laurent Wauquiez à de Gaulle pour justifier le "ni ni" de l'UMP sur Le Lab du 4 février 2015</ref>. En Modèle:Date-, il déclare dans Valeurs actuelles : Modèle:Citation

Détail des mandats et fonctions

Au Gouvernement

À l'Assemblée nationale

Au niveau local

Au sein de partis politiques


Synthèse des résultats électoraux

Modèle:Section à sourcer

Élections législatives

Année Parti Circonscription Modèle:1er Modèle:2d
Voix % Rang Voix % Issue
2004 rowspan=3 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP [[Première circonscription de la Haute-Loire|Modèle:1re de la Haute-Loire]] 17 014 48,40 Modèle:1er 22 703 62,40 Élu
2007 34 563 58,13 Modèle:1er Élu
2012 30 916 49,74 Modèle:1er 36 651 63,95 Élu

Élections régionales

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Parti Région Modèle:1er Modèle:2d Sièges obtenus
Voix % Rang Voix % Rang
2015 rowspan=2 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR Auvergne-Rhône-Alpes 795 661 31,73 Modèle:1er 1 201 597 40,62 Modèle:1er Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2021 751 375 43,85 Modèle:1er 960 785 55,20 Modèle:1er Modèle:Infobox Parti politique/Sièges

Affaires judiciaires

En Modèle:Date-, il est condamné par la cour d’appel de Versailles à Modèle:Unité d’amende et Modèle:Unité de frais d’avocat et dommages et intérêts pour diffamation envers l’ancien maire PS de Clamart Philippe Kaltenbach<ref>« Laurent Wauquiez condamné pour avoir traité de “crapule” l’ex-maire de Clamart », Le Parisien, 30 mai 2015</ref>.

Le parquet national financier ouvre en février 2022 une enquête pour favoritisme contre la municipalité du Puy-en-Velay, qu'elle accuse d'avoir truqué un marché de concession d'une halle gourmande, dont la gestion et l'exploitation a été attribué en décembre 2021 pour Modèle:Nobr à un délégataire de service public, celui-ci encaissant les redevances des commerçants pour un chiffre d'affaires estimé à Modèle:Nobr d'euros. L'enregistrement d'écoutes téléphoniques montre les pressions subies par les services de la mairie de la part de l'ancien maire Laurent Wauquiez pour que ce marché ne soit pas attribué à un concurrent, Alexis Haon, qui s'est présenté aux municipales de 2020 sur la liste de gauche. Les propos de la responsable de la mairie indiquent que l'impôt payé par les commerçants sur leur chiffre d'affaires est de 20 % pour le projet retenu, contre 1 % pour Haon, le candidat indésirable<ref>Didier Hassoux, Le Canard enchaîné, 11 mai 2022, « Wauquiez accusé de favoritisme par-dessus le marché ».</ref>.

Mediapart révèle, le 14 octobre 2022, que Laurent Wauquiez aurait organisé un dîner ayant coûté plus de Modèle:Unité. Najat Vallaud-Belkacem, notamment, réagit en l'accusant de « détournement d'argent public ». Ce dîner s'est déroulé fin juin de la même année, avec environ 90 invités (sportifs, dirigeants d'entreprises, acteurs du monde culturel). Les écologistes ont par ailleurs saisi la justice<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En novembre 2022, Mediapart est empêché par une décision de justice de diffuser de nouvelles révélations à propos des pratiques politiques de Gaël Perdriau, visant notamment Laurent Wauquiez<ref>Modèle:Article</ref>. Après un recours victorieux de Mediapart devant les tribunaux, l'article révèle que Gaël Perdriau, maire de Saint-Étienne, aurait tenté de propager une fausse accusation de pédocriminalité à l'encontre de Laurent Wauquiez afin de lui nuire. Ce dernier annonce son intention de porter plainte<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ouvrages

Dans la fiction et autres livres

Dans le roman dû au journaliste Geoffroy Lejeune Une élection ordinaire : politique fiction (Paris, Éditions Ring, 2015), où Éric Zemmour accède à la présidence de la République en 2017, Laurent Wauquiez devient ministre des Affaires étrangères. Dans un autre roman de politique-fiction, publié cette fois par Michel Wieviorka, Le séisme : Marine Le Pen présidente (2016), où cette dernière gagne l'élection présidentielle de 2017 (Paris, Robert Laffont, 2016), il se voit confier le ministère de la Mémoire historique et des Anciens combattants.

En 2018, Laurent Wauquiez fait l'objet de deux essais biographiques : Le Dangereux de Philippe Langenieux-Villard (Paris, Éditions Philippe Rey), et Laurent Wauquiez, l'impétueux de Fabrice Veysseyre-Redon (Paris, Mareuil Éditions).

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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