Lisors
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Modèle:Infobox Commune de France
Lisors est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Géographie
Localisation
Lisors est une commune du Nord-Est du département de l'Eure en région Normandie. Proche de la Seine-Maritime et, dans une moindre mesure, de l'Oise, elle occupe la bordure sud de la forêt de Lyons. À ce titre, elle appartient à la région naturelle du pays de Lyons, tout en jouxtant celle du Vexin normand. Le Nord du territoire est recouvert dans sa quasi-intégralité par la forêt tandis que dans le sud, celle-ci présente un caractère beaucoup plus morcelé. En effet, le paysage voit se développer d'importantes carrières dans lesquelles la présence accrue de grandes cultures témoigne de l'influence du Vexin normand<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À vol d'oiseau, le bourg de la commune est à Modèle:Unité au nord-est des Andelys<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité au nord-ouest de Gisors<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité au sud-est de Rouen<ref>Modèle:Lien web.</ref> et à Modèle:Unité au nord-est d'Évreux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
Le Fouillebroc, ruisseau affluent de la Lieure et sous-affluent de l'Andelle, traverse le territoire de la commune<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Voies de communication et transports
Lisors est traversée par la départementale 12 qui relie Étrépagny à l'est et Charleval, à l'ouest, via la départementale 321. Par ailleurs, à l'ouest de la commune, passe la départementale 2 qui relie Lyons-la-Forêt au nord et Écouis au sud.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Lisors est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (47,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,2 %), terres arables (41,7 %), zones urbanisées (5,3 %), prairies (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Lisort en 1190 (charte de Robert de Meulan)<ref name="baure">François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, 1981. Modèle:P..</ref>, Lisorts en 1219<ref name="de Blosseville">Modèle:Ouvrage.</ref>, Lysorcium en 1248 (Trésor des chartes), Lysorz en 1256 (ch. de Guill. Crespin et p. d’Eudes Rigaud), Lisorcium en 1308, Lizors en 1312 (charte de Philippe le Bel), Lisores en 1469, Lizores en 1586 (procès-verbal de réformation de la coustume)<ref name="de Blosseville"/>.
Apparemment ce toponyme se décompose en deux éléments Lis-ort. Le second élément est vraisemblablement le produit de l'évolution phonétique du gaulois *ritu « gué » qui a régulièrement abouti à la finale -or en français<ref name="baure" />,<ref name="Delamarre">Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Éditions Errance (2003). p. 258.</ref>, lorsque le premier élément du composé se termine par -o, à savoir o-ritu. On trouve diverses graphies pour cette terminaison : -ort, -ord, -ors, comme par exemple : Gisors (Eure, Gisortis 968), Jort (Calvados, *Divoritum > *Dioritum, c'est-à-dire « gué de la Dives »), Niort (Deux-Sèvres, Novioritum), Grenord (Charente, Grenort 1764, c'est-à-dire « gué de la Grêne »), les différents Modèle:Page h', etc.<ref name="Delamarre"/> Le mot celtique *ritu- s'est perpétué encore sous la forme du vieux breton rit, ret, du vieux cornique rid et subsiste en gallois rhyd (vieux gallois rit) qui signifient tous « gué, endroit guéable »<ref name="Delamarre"/>. Cette explication est en accord avec la topographie, puisque Lisors est précisément traversé par le ruisseau du Fouillebroc<ref name="baure" />, sur lequel se trouvait sans doute un gué à cet endroit.
La nature du premier élément Lis- est plus complexe à déterminer, étant donné l'absence de formes suffisamment anciennes et bien caractérisées. Il s'agit peut-être d'un radical *Leso- que l'on retrouverait dans Lison (Calvados)<ref name="baure" />. *Leso- / *Liso- est peut-être un hydronyme pré-celtique ou gaulois, plus précisément le nom primitif du Fouillebroc, nom plus récent d'origine germanique et qui a remplacé le nom primitif de la rivière, car il existe plusieurs cours d'eau nommés Lison. Dans ce cas, il s'agit d'un composé toponymique construit sur le même modèle que Jort (Calvados, sans doute ancien *Divoritum > *Dioritum, cf. latin diurnum > AF jorn > jour, c'est-à-dire « gué de la Dives ») ou Grenord (Charente, Grenort 1764, c'est-à-dire « gué de la Grêne »), d'où un sens global possible de « gué de la *Leso / *Liso ».
Histoire
Une famille de Lisours (de Lisoures, de Lisures, de Lusoriis, de Lizours), attestée depuis 1066, se retrouve en Angleterre ; peut-être tire-t-elle son nom de Lisors, à moins qu'il ne s'agisse plutôt de Lisores dans le pays d'Auge, près de Vimoutiers. Elle s'allie à la famille de Lacy. Le défenseur de Château-Gaillard, Roger de Lacy, descendait de Robert de Lisours par sa grand-mère Aubrée. Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'en 1367, Lisors appartenait à la famille Crespin, qui étaient barons d'Étrépagny. Bienfaiteurs de l'abbaye de Mortemer, ils étaient enterrés dans l'église abbatiale.
Héraldique
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune de Lisors compte un édifice classé au titre des monuments historiques :
- l'abbaye de Mortemer ({{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }}, {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:s| s }} }}, {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }} et {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }}), Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Il s'agit d'une ancienne abbaye cistercienne fondée vers 1135 sous le règne d'[[Henri Ier Beauclerc|Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} Beauclerc]], roi d'Angleterre et duc de Normandie, peu avant sa mort à Lyons-la-Forêt. Elle est aujourd'hui propriété de Modèle:Mme Caffin et abrite un musée des légendes et fantômes. Le classement comprend les vestiges, y compris le tombeau d'Eve d'Harcourt et les sols correspondant aux anciens bâtiments.
- L'abbaye de Mortemer
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Par ailleurs, plusieurs autres édifices sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel :
- l'église Saint-Martin ({{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:s| s }} }}, {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }} et {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }})<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Le mur nord de la nef, qui conserve quelques vestiges du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été reconstruit à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en pierre et silex. La nef porte la date de dédicace 1492. Enfin, la façade clocher et la sacristie ont été construits par Georges-Paul Roussel, architecte à Louviers de 1875 à 1881 ;
- la fontaine de dévotion Sainte-Catherine au lieu-dit les Fosses Gloriettes<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Cette fontaine, située sur les bords du Fouillebroc, fait l'objet d'un pèlerinage populaire de filles à marier ;
- un château des {{#switch: XIX
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}} au lieu le Logis<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- un château des Modèle:S mini, {{#switch: XVIII
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}} au lieu-dit le Bois Préau<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- une croix monumentale des {{#switch: XIX
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}} au lieu le Logis<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. La base de la croix est formée d'un chapiteau provenant probablement de l'abbaye de Mortemer ;
- une maladrerie-ferme du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au lieu-dit le Coisel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Patrimoine naturel
Sites inscrits
- La chapelle, l'église et les tilleuls Modèle:Site naturel inscrit<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- L'abbaye de Mortemer Modèle:Site naturel inscrit<ref>Modèle:Lien web.</ref>.