Marc Lépine
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2
Marc Lépine, né Gamil Rodrigue Liass Gharbi le Modèle:Date à Montréal (Québec) et mort dans cette même ville le Modèle:Date de décès, est un criminel canadien.
Il est l'auteur de la tuerie de masse de l'École polytechnique de Montréal survenue le Modèle:Date. Ce jour-là, il assassine quatorze femmes, dont treize étudiantes et une secrétaire, et fait 14 blessés, dont dix femmes. Il se suicide ensuite, laissant une lettre dans laquelle il explique son acte pour des motifs antiféministes<ref>Modèle:Article</ref>.
Biographie
Marc Lépine est né sous le nom de Gamil Rodrigue Liass Gharbi, d'une mère québécoise, Monique Lépine<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> (née en 1937), et d'un père algérien, Rachid Liass Gharbi. Il a une sœur cadette: Nadia (1967-1996)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les deux enfants grandirent dans la violence avec un père violent et jaloux qui maltraitait sa famille. Alors que Marc a sept ans, ses parents se séparent et celui-ci et sa sœur vivent ensuite avec leur mère. Ils voient d'abord leur père sous supervision (ayant tous deux très peur de lui), mais les visites ont pris fin très rapidement, le père ayant cessé les contacts avec les enfants peu après la séparation. Lui et sa sœur ne revirent plus jamais leur père et refuseront de parler de lui à l'avenir. En 1978, il remplace son nom de Gamil Gharbi par celui de Marc Lépine, notamment, selon sa mère, Modèle:Citation<ref name="Actualité">Modèle:Lien web.</ref>.
Durant l'hiver 1980-1981, il tente d'entrer dans les Forces armées canadiennes, mais, selon sa lettre de suicide, il n'est pas admis en raison de son attitude Modèle:Citation.
Il commence ses études collégiales en sciences pures en 1982, mais change après la première année pour un programme de technologie de l'électronique, qu'il abandonne au dernier semestre sans donner d'explication<ref name="McDonnell">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Citizen2">Modèle:Article.</ref>,<ref name="CEGEP">Modèle:Article</ref>. Lépine est admis à l'École polytechnique de Montréal en 1986, à la condition qu'il complète deux cours supplémentaires au collège. Il en complète un des deux durant l'hiver 1989<ref name="coroner">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name ="injured">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Article.</ref>,<ref name="Dec6">Modèle:Ouvrage.</ref>.
La brève biographie que la police a publiée de lui après les événements le décrit comme un être intelligent, mais troublé<ref name="Chun">Modèle:Article</ref>. Selon sa mère, dans la biographie en 2008 Vivre, elle décrit ses enfants complètement à l'opposé, son fils est très secret et très introverti, tandis que sa fille est très extravertie et avec un très fort caractère. Cette dernière, Nadia Gharbi est morte, après des années d'abus d'alcool et de drogues, d'une overdose en 1996 un mois avant ses 29 ans. Sa mère a dû prendre la décision de la débrancher, à l'Hôpital Notre-Dame<ref name="Actualité" />,<ref>Modèle:Article</ref>.
Tuerie de l'École polytechnique de Montréal
Modèle:Article détaillé Modèle:Section vide ou incomplète
Influence chez les masculinistes
Les motivations antiféministes de Marc Lépine ont été à plusieurs reprises présentées comme un modèleModèle:Par qui pour une supposée défense des droits des hommesModèle:Référence nécessaire. La sociologue Mélissa Blais, relate notamment que le militant masculiniste Peter Zohrab croit que « la solution de Marc Lépine pourrait devenir la voie du futur<ref name=":0">Modèle:Article</ref> » et des blogs québécoisModèle:Lesquels ont pu parler du Modèle:Date-, date de la tuerie, comme de la « Saint-Marc<ref name=":1">Modèle:Article</ref> ». Une admiration au sein des milieux masculinistes québécois a également été mise en avant dans le documentaire La Domination masculine (2009). Le réalisateur du film, Patric Jean, doit d'ailleurs annuler en 2009 sa venue au Québec sous la menace de groupes masculinistesModèle:Lesquels<ref name=":1" />.
De façon plus générale, la chercheuse Mélissa Blais relève dans les articles de l'époque plusieurs mentions d'une sympathie pour Marc Lépine, par exemple dans un groupeModèle:Lequel d'aide pour les hommes violents<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Sur un plus long terme, la mémoire de Marc Lépine a aussi été commémorée, au cours des années 1990, par des militaires du Régiment aéroporté canadien basé à Petawawa<ref name=":0" />.
Au Québec, Donald Doyle menace ainsi en 2005 des groupes de femmes de « finir le travail » de Lépine et en 2006, Mario Morin bloque à Montréal le pont Jacques-Cartier et s'identifie à Lépine en menaçant de faire exploser des centres jeunesse<ref name=":0" />. Aux États-Unis, la référence à Lépine est également faite en 2014 pour menacer l'Utah State University du « plus grand massacre de l'histoire américaine » si la féministe Anita Sarkeesian n'annule pas sa venue<ref>Modèle:Article</ref>.
Film Polytechnique
Modèle:Article détaillé La tuerie de l'École polytechnique de Montréal a fait l'objet d'une adaptation cinématographique réalisée par Denis Villeneuve et sortie en salles le Modèle:Date. Marc Lépine – le tueur dans le film – est incarné par l'acteur Maxim Gaudette.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Élise Fontenaille-N'Diaye, L'homme qui haïssait les femmes (roman), éditions Grasset, 2011 Modèle:ISBN.