Marceline Desbordes-Valmore

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Marceline Desbordes-Valmore, née le Modèle:Date de naissance à Douai et morte le Modèle:Date de décès à Paris, est une poétesse française.

Biographie

Enfance

Maison natale de Marceline Desbordes-Valmore à Douai
Maison natale de Marceline Desbordes-Valmore à Douai.

Marceline Desbordes est la fille de Catherine Lucas<ref>Francis Ambrière, Le Siècle des Valmore, Marceline Desbordes-Valmore et les siens, Paris, Éditions du Seuil, 1987.</ref> et de Félix Desbordes, un peintre en armoiries, devenu cabaretier à Douai, en France, après avoir été ruiné par la Révolution. Fin 1801, après un séjour à Rochefort et un autre à Bordeaux, la jeune fille de quinze ans et sa mère embarquent pour la Guadeloupe afin de chercher une aide financière chez un cousin aisé installé là-bas.

Le voyage entrepris, qui devait être un nouveau départ, devient un véritable calvaire : d'une part, la traversée en bateau, qui dure vingt-cinq jours, est plus longue que prévu et affaiblit les deux femmes ; d'autre part, une épidémie de fièvre jaune se déclare en Guadeloupe et emporte, en Modèle:Date-, la mère de Marceline Desbordes ; enfin, des troubles politiques agitent l'île et la situation financière du cousin se révèle moins bonne qu'attendu : l'aide qu'il apporte est donc bien maigre. Marceline part rejoindre son père après le décès de sa mère.

Carrière théâtrale

De retour en métropole près de son père à Douai, Marceline Desbordes devient comédienne dès l'âge de seize ans. Elle joue au théâtre à l'italienne de Douai, à Lille, à Rouen (grâce à sa rencontre avec le compositeur Grétry) et à Paris. Comédienne, chanteuse et cantatrice, elle se produit non seulement au théâtre de l'Odéon et à l'Opéra-Comique à Paris, mais aussi au théâtre de la Monnaie à Bruxelles, où elle incarne en 1815 Rosine dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais.

Au cours de sa carrière théâtrale, elle joue souvent des rôles d'ingénue. Elle crée plusieurs pièces de Pigault-Lebrun, rencontre Talma, qu'elle admire, Marie Dorval et surtout Mademoiselle Mars, qui sera son amie jusqu'à la fin de ses jours.

Poétesse

Fichier:Vaccination anti variolique vers 1820.jpg
Le docteur Jean-Louis Alibert prélève le sérum du bébé d'une domestique pour vacciner l'enfant de Modèle:Mme, assise. Dessin de Constant Joseph Desbordes, oncle de cette dernière, 1822.

Entre 1808 et 1812, Desbordes arrête temporairement le théâtre, durant sa liaison avec Eugène Debonne, issu d'une famille de la bonne société rouennaise. Un fils, Marie-Eugène, naît de leur liaison. Mais la famille Debonne refusant une union avec une ancienne comédienne, Marceline Desbordes quitte définitivement son amant et reprend le chemin du théâtre, à l'Odéon puis à la Monnaie à Bruxelles. C'est là, en 1816, que s'éteint le petit Marie-Eugène, avant même ses six ans.

En 1817, Marceline Desbordes se marie avec un acteur, Prosper Lanchantin, dit Valmore, rencontré alors qu'elle jouait à Bruxelles. Elle aura quatre enfants de lui : Junie (née en 1818) meurt en bas âge ; Hippolyte (1820-1892), qui sera le seul à survivre à sa mère ; Hyacinthe (1821-1853), dite Ondine, compose des poèmes et des contes avant de mourir à l'âge de trente et un ans (elle était vraisemblablement la fille de l'amant de Marceline Debordes-Valmore, Henri de Latouche, dont le souvenir passionné hantera toute son œuvre) ; Inès (1825-1846), qui meurt à l'âge de vingt et un ans.

Fichier:MarcelineDesbordesValmore1833.jpg
Marceline Desbordes-Valmore en 1833. Lithographie de Baugé.

En 1819, Marceline Desbordes-Valmore publie son premier recueil de poèmes, Élégies et Romances, qui attire l'attention et lui ouvre les pages de différents journaux, comme le Journal des dames et des modes, L'Observateur des modes et La Muse française. En 1820 paraissent les Poésies de Modèle:Mme-Valmore.

Le couple s'installe ensuite à Lyon. Marceline Desbordes-Valmore continue à voir Henri de Latouche et entretient avec lui une relation épistolaire soutenue.

Après 1823, Marceline Desbordes-Valmore quitte définitivement le théâtre pour se consacrer à l'écriture. Ses ouvrages les plus importants sont les Élégies et poésies nouvelles (1824), les Pleurs (1833), Pauvres fleurs (1839) et Bouquets et Prières (1843). Ses œuvres, dont le lyrisme et la hardiesse de versification sont remarqués, lui valent une pension royale sous [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] et plusieurs distinctions académiques<ref>* Rapport sur les concours de l’année 1850 par M. Villemain [1] : « Une femme dont la jeunesse fut inspirée du talent poétique, et qui a fait des vers qu’on n’oubliera pas, Modèle:Mme-Valmore, a publié, sous le titre des Anges de la famille, quelques touchants récits où se retrouve un heureux naturel de langage. »

À l'incitation de Victor Cousin, madame Desbordes-Valmore avait présenté à l'Académie française un volume intitulé les anges de la famille, et l'Académie avait attribué à cet ouvrage un des prix dont elle est la dispensatrice, le prix La Roche-Lambert. Il est au moins singulier que la seule distinction que l'illustre compagnie ait jamais accordée à ce grand poète l'ait été justement pour un volume de prose. Quoi qu'il en soit, Victor Cousin, qui, on le sait, n'était pas l'amabilité en personne, adressait à ce sujet, à madame Desbordes-Valmore, le très gracieux billet que voici : -- « Vendredi. Chère Madame, je ne veux pas différer de vous dire combien j'ai été heureux d'apprendre de vous que l'Académie m'avait tenu parole. Il m'est fort doux d'avoir pu concourir à vous donner un moment de joie. Mais ne me parlez pas de votre reconnaissance. Je prétends à d'autres sentiments, en consultant ceux que j'ai pour vous. Votre bien dévoué. V. Cousin.

  • 1898 : Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon : « Dans la séance du 1er décembre suivant, le titre de membre associé fut décerné à M™ Desbordes-Valmore » 1835 [2].

</ref>. Elle écrit aussi des nouvelles et compose des Contes pour enfants, en prose et en vers. En 1833, elle publie un roman autobiographique, L’Atelier d'un peintre, dans lequel elle met en évidence la difficulté pour une femme d'être pleinement reconnue comme artiste.

Louise Crombach lui présentera Marie Pape-Carpantier<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>. Desbordes-Valmore intervient dans le procès le Modèle:Date de Crombach accusée d'avoir laissé échapper une captive<ref name=":02">Modèle:Lien web</ref>. Elle s'exclame<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>:Modèle:Citation bloc

Derniers jours

Marceline Desbordes-Valmore meurt à Paris, le Modèle:Date-, dans sa dernière demeure du 59, rue de Rivoli, après avoir survécu aux décès de presque tous ses enfants, de son frère et de maintes amies. Elle fut surnommée Modèle:Citation en référence aux nombreux drames qui jalonnèrent sa vie. Elle est inhumée à Paris dans la Modèle:26e du cimetière de Montmartre.

À la séance du Modèle:Date-, l’Académie française lui décerne le prix Lambert à titre posthume<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Critiques de ses contemporains et portée

L'instruction limitée de Marceline Desbordes-Valmore est compensée par son grand travail d'autodidacte. Honoré de Balzac admirait son talent et la spontanéité de ses vers, qu'il associait à des Modèle:Citation. En Modèle:Date-, parlant d'elle, il écrivait : Modèle:Citation<ref>Cité par Roger Pierrot dans Honoré de Balzac : La Comédie humaine, La Pléiade, t. X, Introduction et notes à La Recherche de l'absolu.</ref>,<ref>Marceline Desbordes-Valmore avait aidé Balzac à élaborer le cadre de son roman La Recherche de l'absolu qui se situe à Douai, ville que l'auteur de la Comédie humaine connaissait mal. Samuel S. de Sacy, Notes sur Jésus-Christ en Flandre, Folio Classique, 1980, p. 298.</ref> »

Fichier:Marceline Desbordes-Valmore 1.jpg
Marceline Desbordes-Valmore photographiée par Nadar en 1854.

Paul Verlaine considère, à son tour, Marceline Desbordes-Valmore comme une poète qui a joué un rôle majeur dans l'évolution de l'écriture. Le poète maudit déclare à son sujet : Modèle:Citation. Verlaine lui sait gré d'avoir introduit des formes nouvelles : Modèle:Citation.

Son personnage romantique d'autodidacte, dont la vie malheureuse aurait nourri une sensibilité singulière, n'est pas non plus étranger à ce succès. Dans un article de 1861, Baudelaire présente Desbordes-Valmore comme  « une âme d’élite […] qui est et sera toujours un grand poète ». Certes, on pourra déceler dans son œuvre de la « négligence », un « parti pris de paresse » mais également « une beauté soudaine, inattendue, non égalable […] et vous voilà enlevé irrésistiblement au fond du ciel poétique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. » Toutefois, peut-être s’intéresse-t-il plus à la personne qu'aux vers, quand il affirme : Modèle:Citation, suivi en cela par toute une tradition au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sainte Beuve dit à son propos : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il définit sa poésie comme « si passionnée, si tendre, et véritablement unique en notre temps<ref>Sainte-Beuve, Notice dans Marceline Desbordes-Valmore, Poésies de madame Marceline Desbordes-Valmore, Paris, Charpentier, 1842, p. I.</ref> ».

Une poésie d'avant-garde

Pionnière du romantisme<ref>Modèle:Lien web</ref>, une des plus grandes poètes depuis Louise Labé, Marceline Desbordes-Valmore, en dépit d'une prolixité intermittente, est un précurseur inattendu des maîtres de la poésie française moderne : Rimbaud<ref>Cette parenté est soulignée par Yves Bonnefoy dans la préface du volume Poésies, Paris, Gallimard (poésie/gallimard), 1983, p. 31-34.</ref> et surtout Verlaine. On lui doit l'invention de plus d'un rythme : celui des onze syllabes et la genèse de Romances sans paroles<ref>Yves-Gérard Le Dantec, Dictionnaire des auteurs Laffont-Bompiani, p. 803.</ref>. Cette femme prétendument ignorante était une savante méconnue. Au surplus, elle fut la marraine indiscutable de « muses » de la fin du siècle : Anna de Noailles, Gérard d'Houville, Renée Vivien, Cécile Sauvage, Marie Noël. Louis Aragon, qui l'admirait, a fait référence à elle à plusieurs reprises, ainsi dans son recueil Elsa (« Valmore qui pleure à minuit », dans « Je suis venu vers toi comme va le fleuve à la mer ») ou dans Les Poètes (« Le Voyage d'Italie »).

La poésie de Desbordes-Valmore est une poésie du dialogue, au sein d'une communauté. Dans ce dialogue l'écoute vient en premier. Cette communauté est la plupart du temps celle de l'enfance, fût-elle imaginaire, mais certains événements d'ordre social ou politique, vécus au cours de sa vie, comme la Révolte des canuts, la posent en actrice du monde. La présence de l'auteure vient dans le jeu des voix, dans la fidélité à l'enfance, particulièrement dans une relation mère-enfant, fondatrice de toute relation humaine, mais où quelque chose rappelle toujours la communauté élargie. Par exemple, dans le poème La Maison de ma mère<ref>{{#invoke:Biblio | ouvrage |langue = |titre = [[s:{{#if: | : | }}{{#if: Pauvres fleurs/La Maison de ma Mère | Pauvres fleurs/La Maison de ma Mère | La Maison de ma Mère }}|La Maison de ma Mère]] }}{{#if: | Fac-similé disponible sur Wikisource | }}{{#if: | Télécharger cette édition au format ePub Télécharger cette édition au format PDF | }} (Wikisource{{#switch:

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}})</ref>, le puits, le pauvre, la laveuse<ref name=":0">Modèle:Chapitre</ref>.

<poem> Ce puits large et dormeur au cristal enfermé, Où ma mère baignait son enfant bien-aimé : Lorsqu’elle berçait l’air avec sa voix rêveuse Qu’elle était calme et blanche et paisible le soir, Désaltérant le pauvre assis, comme on croit voir Aux ruisseaux de la bible une fraîche laveuse… </poem>

Mais un retour à l'enfance est impossible, et il faut élaborer, au cours d'une sorte de démarche initiatique, l'expérience de la liberté. Ainsi dans le poème La Vallée de la Scarpe<ref>{{#invoke:Biblio | ouvrage |langue = |titre = [[s:{{#if: | : | }}{{#if: | {{{lien}}} | La Vallée de la Scarpe }}|La Vallée de la Scarpe]] }}{{#if: | Fac-similé disponible sur Wikisource | }}{{#if: | Télécharger cette édition au format ePub Télécharger cette édition au format PDF | }} (Wikisource{{#switch:

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}})</ref>. Contemporaine de la Révolution française, Marceline Desbordes-Valmore embrasse la liberté dans une multitude de voix, dans une multitude de « je », dans l'affirmation de son identité de femme et des femmes, dans le dialogue avec les siens. Elle se distingue par là des conceptions de Victor Hugo, également son contemporain, qui défend dans ses poésies l'apparition de la personne pleine et entière lorsqu'elle se sépare de son environnement pour devenir elle-même<ref name=":0" />.

Elle a par ailleurs écrit en picard. En 1896, un imprimeur de Douai rassemble cette œuvre dans un volume appelé Poésies en patois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Œuvres

Modèle:Infobox Liste de fichiers

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}}), 2 tomes illustrés par Dupréel

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}})

  • Domenica (roman), en feuilleton dans la revue Démocratie pacifique du 6 au 17 novembre 1843<ref>Modèle:Lien web</ref> ; dans le recueil Scènes intimes<ref>Modèle:Ouvrage</ref> en 1855 ; avec présentation de Marc Bertrand, Librairie Droz, collection « Textes littéraires français », 1992
  • {{#invoke:Biblio | ouvrage

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}})<ref>Poésies inédites (posthumes), sur Gallica, 1860.</ref> ; {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54476647%7C{{ #if: bpt6k54476647 |{{ #if: deuxième édition (Poésies de Mme Desbordes-Valmore publiées par Gustave Revilliod) | deuxième édition (Poésies de Mme Desbordes-Valmore publiées par Gustave Revilliod) | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}, Genève, Jules Fick, 1873

  • Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore (édition complète établie et commentée par M. Bertrand), Presses Universitaires de Grenoble, 2 vol., 1973
  • Vingt-deux lettres (correspondance), préface de Jean Le Mauve, L'Arbre, 1986
  • Les Petits Flamands (roman), présentation de Marc Bertrand, Librairie Droz, collection « Textes littéraires français », 1991
  • L'Atelier d'un peintre (roman, texte établi par Georges Dottin, postface de Marc Bertrand), Miroirs Éditions, 1992
  • Contes (présentation de Marc Bertrand), Presses Universitaires de Lyon, 1996
  • Poésies, préface d'Yves Bonnefoy ; Poésie/Gallimard, 1996
  • Huit femmes (nouvelles, présentation de Marc Bertrand), Librairie Droz, collection « Textes littéraires français », 1999
  • Les Veillées des Antilles (roman, présentation d'Aimée Boutin), L'Harmattan, collection « Autrement mêmes », 2006
  • Œuvre poétique intégrale de Marceline Desbordes-Valmore (réédition révisée et complétée avec des inédits, avant-propos de Marc Bertrand), Jacques André Éditeur/CEI, 1 vol., 2007
  • Les Yeux pleins d'églises (avant-propos de Jean Ristat, préface de Claude Schopp), éditions La Bibliothèque, 2010

Poèmes mis en musique

Marceline Desbordes-Valmore a mis en musique elle-même son poème {{#invoke:Biblio | ouvrage |langue = fr |titre = [[s:{{#if:fr | fr: | }}{{#if: Les Veillées des Antilles/Tome 1/Lucette | Les Veillées des Antilles/Tome 1/Lucette | L'Alouette }}|L'Alouette]] }}{{#if: | Fac-similé disponible sur Wikisource | }}{{#if: | Télécharger cette édition au format ePub Télécharger cette édition au format PDF | }} (Wikisource{{#switch: fr

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}}), publié en 1821 dans la nouvelle « Lucette » du recueil Les Veillées des Antilles et avec sa partition dans Le Souvenir des ménestrels en 1821<ref>Modèle:Lien web</ref>, sous le titre « À l'alouette ».

La musicalité de ses vers a attiré plus de 130 compositeurs et compositrices<ref>Modèle:Lien web</ref> :

  • la première publication connue d'un poème de Marceline Desbordes-Valmore<ref>Modèle:Lien web</ref> est « Le Billet », avec une partition composée par Joseph-Henri Mees publiée en 1807<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
  • en 1819, un album de romances parait chez Lélu et François Louis, avec des partitions de Carulli, Lambert, Lélu et Quinebaux<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ;
  • la poète écrit {{#invoke:Biblio | ouvrage

|langue = fr |titre = [[s:{{#if:fr | fr: | }}{{#if: Bouquets et prières/Le Saule | Bouquets et prières/Le Saule | Le Saule }}|Le Saule]] }}{{#if: | Fac-similé disponible sur Wikisource | }}{{#if: | Télécharger cette édition au format ePub Télécharger cette édition au format PDF | }} (Wikisource{{#switch: fr

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}}), publié sous le titre « Le Saule pleureur » en 1840 pour la translation des cendres de Napoléon aux Invalides<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis en 1843 dans le recueil Bouquets et prières, sur un air de Desdemone dans l'opéra Otello de Gioacchino Rossini ;

  • de son vivant, Pauline Duchambge met en musique plusieurs de ses poèmes : « La Jalousie », « S'il avait su... ! », « Le Rêve du mousse », « Adieu tout », « La Walse », « Attends-moi longtemps » ;
  • on doit à Adolphe Adam la partition de « Restez enfants », dont le poème est tiré de la nouvelle « Sarah » des Veillées des Antilles ;
  • en mai 1841, alors qu'il n'a que cinq ans, Camille Saint-Saëns écrit sa première composition sur le poème « Le Soir », qu'il offre à son professeur Palmyre Granger<ref>La date de cette dédicace est le 15 mai 1842. Saint-Saëns, qui est né en 1835, n'a alors que cinq ans, ce qui témoigne de sa précocité. Voir Jean Gallois, Charles-Camille Saint-Saëns, Mardaga, 2004, p. 18.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
  • César Franck fait de même pour « Les Cloches du soir », Éric Tanguy pour « Souvenir » ;
  • parmi les dix romances composées par Louise de Caumont Dadde on trouve cinq mises en musique de poèmes de Marceline Desbordes-Valmore<ref>Modèle:Ouvrage</ref> : « S’il avait su », « Malheur à moi », « L’adieu tout bas », « Dors-tu » et « Un moment » ;
  • Henri Woollett compose la suite : Marceline ou la Vie d'une femme, où il met en musique « L'Absence », « Ton Nom », « Les Roses », « Prière », « N'écris pas », « Le Présage », « Le Don des larmes », « Le Refuge » ;
  • Georges Bizet compose en 1868 , Berceuse sur un vieil air, mélodie sur une poésie de Marceline Desbordes-Valmore ;
  • Louis Beydts est l'auteur des musiques de La Guirlande de Marceline qui réunit les poèmes « Un billet de femme », « C'est moi », « Pour le petit enfant », « La Sincère », « Amour partout », « Ne parle pas », « Un cri » ;
  • G. de Chamberet<ref>https://data.bnf.fr/fr/16329088/gerard_de_chamberet/</ref>, en 1920, compose une mélodie sur Les roses de Saâdi<ref>partition Les roses de Saâdi, sur Gallica.</ref> ;
  • le compositeur canadien Auguste Descarries a mis en musique trois œuvres qu'il a réunies dans un cycle intitulé Trois poèmes de Marceline Desbordes-Valmore : « Où vas-tu », « L'image dans l'eau », « Crois-moi ». Les Éditions du Nouveau Théâtre Musical – NTM 1960 (2010) ;
  • l'artiste belge Julos Beaucarne a mis en musique le poème « Qu’en avez-vous fait ? » dans son album Mon terroir c'est les galaxies, sorti en 1978 ;
  • le compositeur belge Octave Micha<ref>http://worldcat.org/identities/lccn-no93010253/</ref> a mis en musique le poème "Les Cloches du Soir" (1907).

Cet intérêt des musiciens pour l'œuvre de Marceline Desbordes-Valmore se manifeste également dans la chanson populaire contemporaine :

  • Julien Clerc a ainsi mis en musique le poème « Les séparés », qui avait déjà été mis en musique par Henri Woollett, chanson intitulée Les Séparés dans l'album Julien, 1997 ;
  • Benjamin Biolay a également repris cette chanson de Julien Clerc dans son album Trash Yéyé, 2007 ;
  • Karin Clercq, dans son album Après l'amour, a chanté « La Sincère », qui avait déjà été mis en musique par Louis Beydts et dont la musique est signée, cette fois, par Guillaume Jouan ;
  • Françoise Masset (soprano) et Nicolas Stavy (piano), Les compositeurs de Marceline Desbordes-Valmore, 2009 ;
  • le chanteur français Pascal Obispo, en Modèle:Date-, sort un album baptisé Billet de femme, dont les textes sont des poèmes de Marceline Desbordes-Valmore ;
  • l'auteure, compositrice, interprète française Véronique Pestel a mis en musique le poème Aux trois aimés sous le titre Grondez à votre tour dans son album Intérieur avec vue paru en 2019 ;
  • le chanteur Ezéchiel Pailhès, dans son album Oh ! sorti en Modèle:Date-, a mis en musique la poésie de Marceline Desbordes-Valmore dans trois chansons, dont « La Sincère » et « Sans l'oublier ».

Hommages

Voir aussi

Modèle:Catégorie principale

Bibliographie

Fichier:Théâtre de Douai- détail du plafond Marceline Desbordes-Valmore.JPG
Détail du plafond du théâtre à l'italienne de Douai peint par Charles-Alexandre-Joseph Caullet, figurant le Monument à Marceline Desbordes-Valmore d'Édouard Houssin.
  • Sainte-Beuve, Portraits contemporains, t. II, Paris, 1846, et Causeries du lundi, t. XIV, Paris, 1862, et Nouveaux Lundis, t. XII.
  • Ouvrage collectif, Le Monument de Marceline Desbordes-Valmore, Imprimerie L. & G. Crépin, Douai, 1896<ref>Modèle:Lien web</ref>
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Iconographie

Notes et références

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Liens externes

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}}) : l'hommage de Verlaine à Marceline Desbordes-Valmore.

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