Marie-Jeanne L'Héritier de Villandon

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Modèle:Infobox Biographie2 Marie-Jeanne L’Héritier de Villandon, née le Modèle:Date de naissance- à Paris où elle est morte le Modèle:Date de décès-, est une romancière, une poétesse et auteure de conte de fées française.

Biographie

Fille de l’homme de lettres, Nicolas L’Héritier de Villandon, né vers 1613 à Paris, mort en 1680<ref name="GVap">Modèle:Ouvrage.</ref>, qui, après avoir servi dans les mousquetaires et les gardes-françaises, devint historiographe du roi<ref >On lui doit deux tragédies, Hercule furieux (1638), traduite d’Euripide, et le Grand Clovis, premier roi chrétien, mauvaises, selon Gustave Vapereau, Modèle:Opcit On cite, en outre : Tableau historique des principaux événements de la monarchie française (Paris, 1669, in-12) ; des pièces de vers, dans le Recueil de portraits et débats (Modèle:Ibid, 1659, 2 vol. in-8).</ref>, Marie-Jeanne L’Héritier de Villandon était « une savante issue d’une famille d’érudits qui s’est entourée de gens mondains et précieux<ref name="SoRay">Modèle:Ouvrage.</ref> » : nièce de Charles Perrault et amie de Madeleine de Scudéry, Marie-Catherine d'Aulnoy et d’Henriette-Julie de Murat, elle a appartenu au mouvement des Précieuses<ref name="SoRay"/>,<ref>Selon Sophie Raynard, de la « première préciosité », celle définie comme « de relation » par René Bray, car « repos[ant] sur des rapports mondains, sur l’existence d’une société ; elle ne se conçoit pas hors d’une cour ou d’un salon. Elle n’est pas solitaire, mais publique… » Voir Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle a rédigé beaucoup de bout-rimés et quatre contes de fées, Finette ou l'Adroite Princesse, Ricdin-Ricdon, la Robe de sincérité et Les Enchantements de l'Éloquence (1696<ref>Le privilège est daté de 1695, mais le livre ne fut publié que l’année suivante.</ref>), un an avant Les Fées (1697) de son « oncle » Charles Perrault (Charles Perrault était en réalité le cousin germain de sa mère, donc son cousin au Modèle:3e. Il était donc son oncle « à la mode de Bretagne » Modèle:Sfn), avec qui elle échangeait sur leurs travaux de création, une autre version du même conte.

À la différence de nombre de ses consœurs, dont la vie désordonnée a pu prêter le flanc à la critique, ses mœurs étaient inattaquables, vivant des revenus de ses travaux littéraires et des libéralités de la duchesse de Longueville (dont elle a rédigé la biographie)Modèle:Référence nécessaire et de la duchesse d’Épernon<ref>Marie du Cambout de Coislin, seconde femme du duc d'Épernon, veuf de Gabrielle de Bourbon, fille légitimée de Henri IV et de la marquise de Verneuil. Elle était fille de Charles, marquis de Coislin, chevalier des ordres, conseiller d'État, lieutenant général en Bretagne, et de Philippe de Beurges, sa première femme. Elle avait épousé le duc d'Épernon, le 28 novembre 1634, et mourut au Val-de-Grâce, le 12 février 1691.</ref> (à qui elle a dédié son conte les Enchantements de l’éloquence, dans les Œuvres meslées, son premier ouvrage datant de Modèle:Date-). Madeleine de Scudéry, qui, comme elle, ne s’était jamais mariée, lui a servi de mentor et lui a légué, en Modèle:Date-, son salon où, en dépit de son peu de moyens, tout le monde se pressait<ref name="SoRay"/>. Bien qu’elle se dise précurseur dans le genre du conte des fées<ref>Elle affirme en effet avoir lancé la mode et avoir incité d’autres écrivaines, en particulier Henriette-Julie de Murat, à la poursuivre. Voir Sophie Raynard, Modèle:Opcit</ref>, elle y eut, au contraire de certaines de ses consœurs, très peu recours dans ses propres contes.

Vers la fin de la vie, L’Héritier a traduit des Épîtres héroïques d’Ovide en Modèle:Date-.

Ayant reçu le triple prix des Lanternistes de Toulouse et le prix de l’Académie des Palinods de Caen, elle fut reçue à l’Académie des Jeux floraux de Toulouse en Modèle:Date- et à l’Académie des Ricovrati de Padoue en Modèle:Date-<ref name="SoRay"/>. À sa mort, le Journal des sçavans lui consacra une nécrologie de six pages, distinction habituellement réservée seulement aux intellectuels de grand renom, et mentionne qu'elle avait reçu le surnom de Télésille, Madeleine de Scudéry portant celui de Sapho<ref>Journal des sçavans, 1734, p. 834 Modèle:Google books</ref>.

Œuvres

Fichier:Œuvres Meslees l'Heritier.jpg
Page de titre de l’édition originale des Œuvres Meslees (1696).
Fichier:The discreet princess, or, The adventures of Finetta - an entertaining story for the amusement of young masters and misses, 1818 (19523932114).jpg
Gravure de l’Adroite Princesse, collection de la Bibliothèque publique de Toronto.

Rééditions modernes

  • Modèle:Ouvrage.
  • Histoire de la marquise-marquis de Banneville, Joan DeJean (éd.), New York, Modern Language Association of America, 2004 Modèle:ISBN<ref>« Authorship is variously attributed to Charles Perrault, the abbé de Choisy and Marie-Jeanne L'Héritier, either as sole authors or in collaboration.  »</ref>
  • Marmoisan ou La Fille en garçon, Éd. Catherine Velay-Vallantin, Carcassonne, GARAE/Hésiode, 1992 Modèle:ISBN
  • Les Fées, contes des contes, Genève, Slatkine Reprints, 1978.

Traductions

Notes et références

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Articles connexes

Liens externes

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