Montréal

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Semi-protection Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Municipalité du Canada Montréal (Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en français québécois retranscrite selon la norme API.</ref> <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) est la principale ville du Québec. Grande métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref> insulaire et portuaire du fleuve Saint-Laurent, au pied des rapides de Lachine, c'est la deuxième ville la plus peuplée du Canada, après Toronto, et la plus grande ville francophone d'Amérique<ref>Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Son aire urbaine, la région métropolitaine de Montréal, rassemble près de Modèle:Nombre d'habitants, soit environ la moitié de la population du Québec<ref name="StatCanComparaisonMTLprovince">Modèle:Lien web.</ref>. Montréal est l'une des grandes agglomérations d'Amérique du Nord et un important pôle financier<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de savoir<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de culture et d'aéronautique. C'est à Montréal que siègent l’Organisation de l’aviation civile internationale, l’Institut de statistique de l'UNESCO, le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique ainsi que l’Agence mondiale antidopage.

La ville doit son nom au mont Royal, qui surplombe le centre des affaires et le centre historique de la ville, tous deux situés dans l'arrondissement Ville-Marie. Montréal est découpé en 19 arrondissements qui couvrent les trois quarts de l’île de Montréal, la plus grande de l'archipel d'Hochelaga, mais également l’île Bizard, l'île des Sœurs et les îles Sainte-Hélène et Notre-Dame. Il y a plus de Modèle:Unité d'habitants dans les limites municipales. Langue officielle de l'administration, le français est la langue d'usage de la majorité de la population. L'anglais et d'autres langues y occupent une place importante ; la moitié des Montréalais sont bilingues et près du quart sont trilingues<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cœur économique, commercial et financier du Québec, la ville compte plus de 400 sièges sociaux et de nombreuses grappes industrielles. Considérée comme « meilleure ville étudiante » au monde<ref name="Palmares_QS">Modèle:Lien web.</ref> et comme la « métropole universitaire du Canada »<ref>Modèle:Lien web.</ref> avec six universités et Modèle:Nombre de recherche, Montréal est aussi un centre culturel d'importance pour les jeux vidéo<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le cinéma<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le design<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le transport collectif de la ville, structuré par un réseau de métro, est l'un des plus efficaces, rapides et ponctuels en Amérique du Nord. L'aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau accueille près de 20 millions de voyageurs annuellement. La région de Montréal est la porte d'entrée de l'immigration au Québec. Plus de 70 % des personnes nées à l’étranger et résidant au Québec y demeurent<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hôte de l'Exposition universelle de 1967 et des Jeux olympiques d'été de 1976, Montréal accueille chaque année le [[Grand Prix automobile du Canada|Grand Prix de Modèle:Nobr du Canada]] et de nombreux festivals, tels le Festival international de jazz de Montréal, les FrancoFolies et le festival Juste pour rire. Le Canadien de Montréal est le plus vieux club de hockey au monde toujours en activité, sans interruption.

Toponymie

Fichier:An east view of Montreal, in Canada = Vue orientale de Montréal, en Canada (NYPL Hades-118226-53931)-no text.jpg
Gravure de 1762 par Pierre-Charles Canot illustrant Montréal et le mont Royal depuis le fleuve Saint-Laurent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, d'après Thomas Patten.

Modèle:Article détaillé

Montréal est prononcé Modèle:MSAPI<templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} en français standard, Modèle:MSAPI<templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}<ref group="Note">La prononciation peut varier selon les locuteurs. Par exemple, le /r/ peut être prononcé de plusieurs façons Modèle:SAPI, Modèle:SAPI, Modèle:SAPI selon la génération, de même que le /ɔ̃/ peut également se prononcer Modèle:MSAPI ou Modèle:MSAPI.</ref> en français québécois et Modèle:MSAPI<templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} en anglais canadien. Les Kanien'kehá:ka (Mohawks) désignent Montréal sous le nom de Tio'tia:ke qui signifie « là où les courants se rencontrent »<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou « l’île entre les deux rapides »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

C'est l'explorateur français Jacques Cartier, lors de son deuxième voyage en Amérique en 1535, qui baptise la montagne qui surplombe la ville. Dans son récit de voyage, il raconte : Modèle:Citation<ref group="trad">Modèle:Citation.</ref>,<ref>Fiche de Montréal, site de la Commission de toponymie du Québec.</ref> Le choix de ce nom pourrait être attribuable à celui qui accompagnait Jacques Cartier le jour du débarquement sur cette île, Claude de Pontbriand, fils du seigneur de Montréal (province d'Aquitaine, royaume de France). C'est l'avis des historiens Henry Percival Biggar et Ægidius Fauteux<ref>Ægidius Fauteux, « Pontbriand (Claude de) », Armorial du Canada français, Modèle:Vol., 1939, Modèle:P..</ref>. De la seigneurie de Montréal, en Aquitaine, il subsiste le château<ref group="Note">Claude de Pontbriand n'est pas un ancêtre de Henri-Marie du Breil de Pontbriand, futur évêque de Québec.</ref>.

C'est en 1575 qu'est attesté pour la première fois le nom Modèle:Citation, dans l'ouvrage La Cosmographie universelle de tout le monde écrit par François de Belleforest, un historiographe français<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Bien que le premier établissement français sur l'île de Montréal porte le nom de Ville-Marie, c'est le nom Montréal qui devient l'appellation Modèle:Latin de la ville à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; plusieurs cartes en témoignent<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette désignation deviendra officielle le Modèle:Date-, date d'incorporation de la « ville de Montréal »<ref name="Première charte">Modèle:Lien web.</ref>.

Le terme mont en français (et en langue d'oc) est issu du gallo-roman MONTE (lui-même de l'accusatif Modèle:Lang, du latin Modèle:Lang « montagne »), il avait également le sens de « hauteur, élévation, colline » en ancien français<ref>Modèle:Abr, France : étymologie de mont [1].</ref>. -réal, Réal- représente généralement la forme d'oc real francisée (occitan moderne reial, reiau, « royal ») cf. Montréal (France, Drôme, Mons Real 1231<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage.</ref>), issue comme le français royal du latin regalis<ref name="Dauzat"/>. D’où le sens global de « mont royal »<ref name="Dauzat"/>. Ce type toponymique indique selon Albert Dauzat, la soumission directe au roi<ref name="Dauzat"/>.

Géographie

Situation

Modèle:Article détaillé

Fichier:Río San Lorenzo, Montreal, Canadá, 2017-08-11, DD 13.jpg
Le fleuve Saint-Laurent à Montréal

La ville de Montréal est située au sud du Québec, dans l'Est du Canada (Modèle:Coord ), à proximité des frontières de la province de l'Ontario et de l'État de New York (États-Unis)<ref>Linteau, Paul-André, « Montréal », l’Encyclopédie Canadienne, consultée en ligne le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Situation géographique, Montréal International, consulté en ligne le Modèle:Date-.</ref>.

Ville portuaire et métropole du fleuve Saint-Laurent, elle se trouve à environ Modèle:Unité de son embouchure, soit environ à Modèle:Unité en amont de la ville de Québec. Son territoire occupe principalement l'île de Montréal, la plus vaste île fluviale de l'archipel d'Hochelaga (Modèle:Unité). La ville s’étend aussi sur l'île Bizard, l'île des Sœurs, l'île Sainte-Hélène et l'île Notre-Dame.

Située à la confluence du Saint-Laurent, de la rivière des Outaouais et du Richelieu, la région de Montréal elle est traversée par un réseau hydrographique stratégique, notamment la voie maritime du Saint-Laurent qui permet la navigation entre l'Atlantique nord et les Grands Lacs, en contournant les rapides de Lachine. Montréal est aussi située au cœur de l'écorégion des basses-terres du Saint-Laurent, une vaste vallée entre les Appalaches et les Laurentides. À quelques kilomètres de Montréal, les terres agricoles de la Montérégie, sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent sont souvent qualifiés de « garde-manger du Québec »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Centre-ville et territoire

Modèle:Article détaillé

Le territoire de la ville de Montréal s'étend sur Modèle:Unité, soit la plus grande partie du centre et de l'est de l'île de Montréal. Le centre-ville de Montréal occupe une zone d'environ Modèle:Unité sur le flanc sud du mont Royal dans l'arrondissement Ville-Marie. Montréal compte un centre historique, le Vieux-Montréal, sur la rive du fleuve Saint-Laurent à proximité de la Pointe-à-Callière et un quartier d'affaires concentré aux alentours du boulevard René-Levesque. Plus du tiers des emplois de la ville sont concentrés dans le centre-ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Vista de Montreal desde el Monte Royal, Canadá, 2017-08-12, DD 93-107 HDR PAN.jpg
Le centre-ville de Montréal la nuit depuis le belvédère du mont Royal.

Montréal s'étend sur une vaste aire urbaine à densité de population variable. Si certains secteurs sont denses et urbains, comme Plateau Mont-Royal, le Mile End ou Griffintown, d'autres plus éloignés du centre, comme Rivière-des-Prairies, L'Île-Bizard–Sainte-Geneviève, ou Pierrefonds-Roxboro, prennent davantage les allures de la cité-dortoir. Montréal compte également de grandes zones industrielles, notamment dans l'arrondissement Saint-Laurent, à proximité de l'aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau, et dans l'est de l'île. Réparties un peu partout sur l'île, la ville compte de nombreuses artères et centres commerciaux comme la rue Sainte-Catherine, le Marché central ou la plaza Saint-Hubert.

Périphérie et région métropolitaine

Modèle:Article détaillé

Fichier:Montreal la nuit.jpg
La région de Montréal, vue de l'espace, la nuit.

L'aire urbaine de Montréal s'étend bien au-delà des limites municipales. La Communauté métropolitaine de Montréal, qui est composée de Modèle:Nombre locales<ref>Site de la CMM.</ref>, couvre une superficie de Modèle:Unité et réunit Modèle:Nombre d'habitants soit près de la moitié de la population du Québec<ref>Grand Montréal en statistiques, site de la CMM.</ref>. Montréal et sa communauté métropolitaine forment la Modèle:15e importante aire urbaine d'Amérique du Nord<ref>Montréal International.</ref> et la Modèle:77e. Les principales villes de la banlieue de Montréal sont Laval (Modèle:Unité), Longueuil (Modèle:Unité), Terrebonne (Modèle:Unité), Brossard (Modèle:Unité) et Repentigny (Modèle:Unité).

Fichier:AMT Train Vaudreuil.jpg
Le réseau de transport Exo opère des trains de banlieue desservant la région métropolitaine.

À l'instar des grandes villes nord-américaines, l'étalement urbain en périphérie de Montréal s'effectue principalement à basse densité (moins de Modèle:Unité par km2)<ref name="Brunette6">Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette tendance entraîne de forts coûts au niveau des infrastructures de voirie, aqueducs, égouts, électricité, communications et des frais de transport. Elle favorise l'urbanisation au détriment de terres agricoles et d'habitats naturels<ref name="Brunette10">Modèle:Ouvrage.</ref>.

En plus du réseau routier, la périphérie de Montréal est desservie, aux heures de pointe, par le train de banlieue administré par le réseau de transport exo. Six lignes aboutissent au centre-ville de Montréal à la gare Lucien-L'Allier et à la Gare centrale. On compte environ Modèle:Unité par jour ouvrables à bord des trains de l'AMT<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Modèle:Date, la Caisse de dépôt et placement du Québec a dévoilé le projet de réseau express métropolitain, un métro léger automatisé pour la banlieue proche, qui devrait être opérationnel d'ici 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Rose des vents Deux-Montagnes,
Sainte-Marthe-sur-le-Lac,
Pointe-Calumet,
Oka,
Lac des Deux Montagnes

Laval, Terrebonne,
Rivière des Prairies
Repentigny,
Rivière des Prairies,
Varennes,
Fleuve Saint-Laurent,
Montréal-Est
Rose des vents
Lac des Deux Montagnes,
Senneville,
Sainte-Anne-de-Bellevue
Modèle:Abréviation discrète Fleuve Saint-Laurent, Boucherville,
Longueuil,
Saint-Lambert,
Brossard
Modèle:Abréviation discrète    Montréal    Modèle:Abréviation discrète
Modèle:Abréviation discrète
Kirkland, Dollard-des-Ormeaux, Dorval,
Lac Saint-Louis
Lac Saint-Louis, Fleuve Saint-Laurent,
Kahnawake, Sainte-Catherine
Fleuve Saint-Laurent,
La Prairie{{#if:
Mont-Royal, Westmount, Hampstead, Côte-Saint-Luc, Montréal-Ouest|
Enclave :
Mont-Royal, Westmount, Hampstead, Côte-Saint-Luc, Montréal-Ouest}}

Climat

Modèle:Article détaillé

Fichier:People enjoying a lazy fall afternoon on an weekend amid the pandemic.jpg
L'automne sur le mont Royal
Fichier:Avenue Atwater Montreal 30.JPG
Déneigement des trottoirs après une tempête de neige

Montréal possède un climat continental humide avec été tempéré, soit Dfb<ref>Modèle:Lien web.</ref> dans la classification de Köppen<ref group="Note">Les données climatiques officielles de Montréal sont recueillies à l'aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal situé à Modèle:Unité d'altitude, à Modèle:Unité à l'ouest du centre-ville, coordonnées Modèle:Coord.</ref>. La température moyenne annuelle s'est élevée à Modèle:Température entre 1981 et 2010<ref name="ClimatTrudeau">Modèle:Lien web.</ref>. Le mois le plus chaud est juillet (<math>\bar x</math>=Modèle:Température) et le plus froid est janvier (<math>\bar x</math>=Modèle:Température)<ref name="ClimatTrudeau"/>. On y compte en moyenne Modèle:Nombre au-dessus de Modèle:Tmp et Modèle:Nombre en dessous de Modèle:Tmp par an. Selon une étude publiée le Modèle:Date- par le ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs du Québec, l'Ouest du Québec méridional se serait réchauffé de Modèle:Tmp de 1960 à 2003<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En utilisant les données des années 2010 à 2022, la classification de Köppen est Dfa, soit un climat continental humide avec été chaud; la moyenne de juillet s'établissant à 22,4 °C. Toujours pour la période 2010-2022, on y compte en moyenne 14 jours annuellement où 30 °C est atteint.


Entre 1981 à 2010, Montréal a reçu environ Modèle:Unité de précipitations par an, Modèle:Unité sous forme de pluie et Modèle:Unité sous forme de neige<ref name="ClimatTrudeau" />. La date médiane de la première neige se situe du Modèle:Nobr et celle de la fonte de la couverture neigeuse continue du Modèle:Nobr ; soit un total d'environ Modèle:Nombre enneigés<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le jour le plus pluvieux a été le Modèle:Date-, avec Modèle:Unité enregistrés en une seule journée<ref name="ClimatTrudeau" />. La chute de neige la plus volumineuse jamais enregistrée en une seule journée a eu lieu le Modèle:Date- avec une précipitation de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, alors que sur une période de Modèle:Nombre le record a été établi du Modèle:Nobr, avec une précipitation de Modèle:Unité lors de la désormais célèbre Modèle:Citation. Les Modèle:Nobr, la métropole du Québec a vu sa plus forte tempête avec plus de Modèle:Unité en Modèle:Nombre. La plus grande couverture neigeuse a été mesurée le Modèle:Date- avec Modèle:Unité<ref name="ClimatTrudeau" />.Modèle:Climat

Biodiversité et protection de l'environnement

Modèle:Article détaillé Modèle:Double image multiple Les conditions climatiques caractéristiques de la région de Montréal sont propices à la forêt tempérée décidue. Les forêts naturelle de la région sont du domaine bioclimatique de l'érablière à caryer cordiforme, c'est-à-dire des forêts dominés par les érable à sucre et les caryers. Parmi les autres essences d'arbre on y retrouve le hêtre à grandes feuilles, le tilleul, le bouleau jaune, le noyer cendré, le chêne blanc, la pruche du Canada, le thuya occidental, le pin blanc et le pin rouge.

Les espèces animales les plus communes sur l'île de Montréal sont le raton laveur, la mouffette rayée, l'écureuil gris, la marmotte commune, le lapin à queue blanche, le cerf de Virginie, l'engoulevent d'Amérique, le geai bleu, le grand pic et l'oriole de Baltimore<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le coyote est une espèce de plus en plus présente à Montréal<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Montréal compte également une importante faune commensale. En plus des chats, des chiens et autres animaux domestiques, les pigeons, goélands et rats vivent en ville.

Les milieux naturels et la santé publique subissent les conséquences environnementales de son urbanisation étendue, sa motorisation élevée et son activité industrielle. Ces conséquences ont un impact qualité sur l'air, l'eau et les sols et la pollution lumineuse et sonore.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Colonisation française

Débuts

Fichier:Fort Montreal 1645.jpg
Fort Ville-Marie, Montréal, 1645

Jusqu'à quelques décennies avant la colonisation française, l’île de Montréal est occupée par les Iroquoiens du Saint-Laurent<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Jacques Cartier, le premier explorateur européen à fouler l'île à l'automne 1535, décrit Hochelaga dans son récit de voyage, un village iroquoien fortifié de « plus de mille personnes »<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref> construit au pied d'une colline qu'il nomme Modèle:Lang. En 1603, près de Modèle:Nombre plus tard, l'explorateur Samuel de Champlain rapporte que les Iroquoiens n'occupent plus l'île de Montréal<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Un poste de traite saisonnier temporaire est construit en 1611 à la place Royale (aujourd'hui Pointe-à-Callière)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

À partir de 1636, la seigneurie de l’Île-de-Montréal est concédée à des nobles français, d'abord Jean de Lauson, président de la Compagnie des Cent-Associés, puis Jérôme Le Royer, sieur de La Dauversière, qui en prend possession au nom de la Société Notre-Dame de Montréal en 1640<ref name=":4">Modèle:Ouvrage.</ref>. La Société Notre-Dame, née du mouvement de la Contre-Réforme, souhaite l'établissement d'une colonie missionnaire catholique sur l'île de Montréal<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Arrivés de France à Québec à l'été 1641, deux membres de la société, l'officier Paul de Chomedey de Maisonneuve et la soignante Jeanne Mance, ont pour mission respective de prendre possession de Montréal et d'y fonder une chapelle et un Hôtel-Dieu<ref>Bibliothèques Montréal : Jeanne Mance, cofondatrice de Montréal.</ref>. Maisonneuve est nommé gouverneur de Montréal et Ville-Marie est fondée au printemps suivant, le Modèle:Date-.

Fichier:Montréal - Vieux Séminaire de Saint-Sulpice 20170814-02.jpg
Vieux Séminaire de Saint-Sulpice, construit entre 1684 à 1687

Dans le contexte des guerres franco-iroquoises, les premiers colons français se retranchent dans le fort Ville-Marie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette situation rend l'agriculture difficile à pratiquer. De plus, la Société Notre-Dame de Montréal n'arrive pas à convertir suffisamment d'Amérindiens pour assurer la croissance démographique<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Maisonneuve est contraint de retourner en France pour recruter d'autres colons en 1653 et en 1659 ; ces efforts en amènent près de 200, parmi lesquels sœur Marguerite Bourgeoys, la fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal en 1659<ref name="linteau-24" />. Ces nouveaux arrivants permettent le développement de l'agriculture, assurant la survie et le développement de Ville-Marie.

En province royale

Modèle:Détail image En 1663, la Nouvelle-France devient une province royale. Elle est placée sous le commandement du Conseil souverain de la Nouvelle-France qui relève de l'autorité directe de Modèle:Monarque. La Société Notre-Dame est dissoute la même année et Maisonneuve est renvoyé en France par le gouverneur Prouville de Tracy<ref name="linteau-24" />. La seigneurie de l'Île-de-Montréal est cédée au séminaire Saint-Sulpice de Paris en 1665. Les prêtres sulpiciens influenceront de manière significative le développement de Montréal<ref name="linteau-24" />. La traite des fourrures devient, à partir de 1665, grâce à des interventions militaires françaises, une part principale de l'économie montréalaise<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les pelleteries en provenance de la rivière des Outaouais transitent à Ville-Marie qui compte plus de Modèle:Nombre à cette époque<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les sulpiciens font borner les rues en 1672 puis la ville est fortifiée d'une palissade de pieux en 1687<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Pendant que Ville-Marie se développe, d'autres secteurs de peuplement apparaissent sur l'île. En amont des rapides du Sault-Saint-Louis sur le Saint-Laurent, un fief est concédé à l'explorateur René-Robert Cavelier de La Salle, qui fonde Lachine en 1669. Au Sault-au-Récollet, au nord de l'île, sur la rivière des Prairies, une mission est fondée par les sulpiciens en 1696. Malgré quelques périodes de tranquillité, les guerres franco-iroquoises font de plus en plus de ravages dans la colonie à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On compte parmi les événements sanglants le massacre de Lachine du Modèle:Date-.

En Modèle:Date, le traité de la Grande paix de Montréal met fin aux hostilités. Modèle:Nombre d'une quarantaine de nations de la région des Grands Lacs et plusieurs notables de la Nouvelle-France, dont le gouverneur Hector de Callières, se rassemblent à Montréal pour la signature du traité<ref name="GrandePaix">Modèle:Ouvrage.</ref>. L'expansion de Montréal se poursuit durant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; les premiers faubourgs apparaissent durant les Modèle:Nobr alors que la ville compte autour de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En plus de la traite des fourrures, elle devient le point central d'un territoire agricole en pleine croissance.

Fin du régime français

Fichier:Capitulation Montreal.jpg
Capitulation des Français face à l'armée britannique à Montréal le Modèle:Date-.

Commencée un peu avant la guerre de Sept Ans, la guerre de la Conquête oppose les Français et les Britanniques en Amérique du Nord à partir de 1754. En plus de la citadelle de Montréal, les Français comptent à cette époque de nombreux forts sur l'île de Montréal tel que le fort Lorette, le fort de la Montagne, le fort de Pointe-aux-Trembles et le fort Senneville.

La bataille des Plaines d'Abraham, victoire britannique à Québec, le Modèle:Date-, annonce la fin du régime français sur le territoire. Malgré une dernière tentative de reprendre la ville lors de la bataille de Sainte-Foy le Modèle:Date, le duc de Lévis est contraint de replier ses troupes à Montréal. Le Modèle:Date, les troupes françaises de Montréal<ref>Laurent Turcot, « Modèle:Lang de Francis Hayman et l'identité impériale britannique », MENS : Revue d'histoire intellectuelle et culturelle. Modèle:Vol., no 1, Modèle:Nobr, Modèle:P..</ref>, commandées par Pierre de Cavagnal, marquis de Vaudreuil, se rendent sans combat à l'armée britannique commandée par Lord Jeffery Amherst<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} René Chartrand, Modèle:Lang, Modèle:Lang.</ref>. Le traité de Paris de 1763 marque la fin de la période française.

Conquête britannique et industrialisation

Immigration britannique et consolidation de la bourgeoisie marchande

Fichier:Medaille beaver club.jpg
Médaille du Beaver Club, cercle social influent de marchands de fourrures montréalais de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle , pour la plupart anglophones.

La conquête britannique entraîne principalement la transformation de l'économie mercantile de Montréal. En l'espace de quelques années, les marchands français sont supplantés par des marchands britanniques qui s'approprient la traite de fourrures et presque l'entièreté du commerce de la Province de Québec<ref>Modèle:Lien web</ref>. Parmi les figures les plus éminentes du commerce des fourrures montréalais ont compte les écossais James McGill, Simon McTavish, Simon McGillivray et Alexander Mackenzie et les anglais Isaac Todd, Edward Ellice, Joseph Frobisher. Ces commerçants sont parmi les fondateurs de la Compagnie du Nord-Ouest en 1779<ref>Modèle:Lien web</ref> et rejoingnent le Beaver Club, un cercle social influent créé en 1785<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Section trop longue


Après la guerre d'indépendance des États-Unis et l’arrivée de loyalistes américains dans la province de Québec, la région de Montréal devient un tampon où se rencontrent deux peuples, l'un anglophone et protestant, l'autre francophone et catholique.

Fichier:Incendie Parlement Montreal.jpg
Joseph Légaré, L'incendie du Parlement à Montréal, 1849.

Bien que les Canadiens (descendants des premiers colons français) soient majoritaires, leur sous-représentation politique et le déni de leur langue crée une situation de tension culminant avec la rébellion des Patriotes de 1837-1838. Montréal est le lieu d’émeutes de part et d'autre de la population. Le Parlement du Canada-Uni, installé à Montréal entre 1843 et 1849, est ainsi incendié par des émeutiers anti-unioniste, appelés aux armes par un article haineux de Modèle:Lang. Le feu se propageant également jusqu'à la bibliothèque nationale, il détruit d'innombrables archives de la Nouvelle-France<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Ces incidents incitèrent les députés du Canada-Uni à transférer la capitale en alternance à Toronto et à Québec, puis à choisir Ottawa à partir de 1866<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Fichier:Montreal from Mount Royal4.jpg
Montréal depuis le mont Royal, vers 1890.

Sur le plan économique, le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle marque une importante transition dans l'activité commerciale de Montréal. Sa position géographique liée aux réseaux de communication naturels faisait déjà de la ville un centre important de la traite des fourrures vers l'Europe. Le début de la colonisation anglaise du Haut-Canada par les loyalistes transforme Montréal en plaque tournante de l'approvisionnement et du peuplement de la région des Grands Lacs. L'industrie de la traite des fourrures Modèle:Incise perd en importance par rapport au négoce et aux activités de transport<ref name="Norrie2008p87">Modèle:Harvsp.</ref>. La croissance de la ville s’accélère par la construction en 1824 du canal de Lachine, permettant aux navires de franchir les rapides de Lachine et facilitant les communications entre l'Atlantique et les Grands Lacs.

Fichier:Le canal Lachine.jpg
Le canal de Lachine, vers 1850.

La seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle amène le rapide développement du chemin de fer, la création d'une première ligne ferroviaire de Modèle:Unité entre La Prairie et Saint-Jean-sur-Richelieu en 1836, et celle du canal de Chambly, inauguré en 1843<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les deux infrastructures améliorent les communications avec New York, via le lac Champlain ou sa rive et la vallée du fleuve Hudson. La construction des lignes du Grand Tronc vers Toronto et les provinces maritimes dans les Modèle:Nobr, et celle du pont Victoria, en 1860, consolident la vocation de la ville. La compagnie ferroviaire du Canadien Pacifique y installe son siège social en 1880, faisant définitivement de Montréal le nœud ferroviaire du Canada. Parallèlement l'industrie artisanale cède sa place à l'industrialisation.

La ville subit plusieurs épidémies durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la plus importante étant l'épidémie de variole de 1885 qui tua 3164 personnes (en très grande majorité des francophones) soit 1,89% de sa population estimée alors à Modèle:Nombre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Entre les épidémies et les grands incendies l’élite commerciale, devenue industrielle, commence à s’établir dans le Mile carré doré. En 1860, Montréal est devenue la plus importante municipalité de l'Amérique du Nord britannique et le centre économique et culturel du Canada.

Fichier:EatonMontrealNuit.JPG
La rue Sainte-Catherine Ouest, à l'angle de la rue Union, 1937.
Fichier:Sun Life Building 1942.jpg
L'Édifice Sun Life, achevé en 1931, est à l'époque le « plus grand édifice de l'Empire britannique ».

Entre la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le déclenchement de la Première Guerre mondiale, Montréal connaît l'une des plus fortes périodes de croissance de son histoire. Le développement des banques et autres institutions financières avec l'industrie donne l'élan lui permettant de devenir le centre financier canadien durant toute la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Cette croissance se traduit aussi sur le plan territorial. La Modèle:1re municipalité à avoir été fusionnée à Montréal est celle d'Hochelaga en 1883, suivie de Saint-Jean-Baptiste en 1886, Saint-Gabriel en 1887 et Côte-Saint-Louis en 1893<ref name=":32">Modèle:Lien web.</ref>. L'année 1905 voit l'intégration de Villeray, Saint-Henri et Sainte-Cunégonde<ref name=":32" />, aujourd'hui le quartier de La Petite-Bourgogne. En 1908 s'ajoute Notre-Dame-des-Neiges, puis Saint-Louis-du-Mile-End et De Lorimier un an plus tard<ref name=":32" />.

En 1910, pas moins de 10 municipalités sont fusionnées à Montréal : Tétreaultville, Longue-Pointe, Beaurivage-de-la-Longue-Pointe, Côte-Saint-Paul, Ville-Émard, Rosemont, Bordeaux, Ahuntsic, Côte-des-Neiges et Notre-Dame-de-Grâce<ref name=":32" />, les deux dernières formant aujourd'hui l'arrondissement du même nom. Six ans après, la cité s'agrandit de nouveau en englobant Sault-au-Récollet et Cartierville, puis Maisonneuve en 1918<ref name=":32" />.

Après la Première Guerre, la ville se modernise et développe une réputation de ville festive. La prohibition aux États-Unis en fait une destination prisée par les Américains. Montréal est alors qualifiée de « ville ouverte » en raison de l'essor des débits de boisson, des cabarets, des maisons de jeu, des réseaux de paris, l'accès facile aux drogues, le foisonnement des bordels, la hausse du tourisme sexuel, combinés à une influence croissante de la pègre, de même qu'à une certaine connivence des forces policières<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Note : Le qualificatif de « Montréal, ville ouverte » a été popularisé par le titre éponyme d'une série d'articles publiés par Pacifique Plante de Modèle:Date- à Modèle:Date- dans le journal Le Devoir.</ref>.

Malgré la croissance de Montréal, le chômage y perdure et est exacerbé par le krach de 1929. Durant la Grande Dépression, la ville aide les chômeurs et entreprend une politique de grands travaux qui touche durement ses finances au point qu'elle est placée sous tutelle du gouvernement provincial de 1940 à 1944. Pendant cette période, l'effort de guerre amène le plein emploi et inaugure une nouvelle ère de prospérité.

Fichier:Feature. Rush Hour BAnQ P48S1P09119.jpg
Kiosque à journaux dans Rosemont en 1943.

En 1951, la population montréalaise dépasse le million. Pourtant, la croissance de Toronto a déjà commencé à contester à la métropole québécoise son statut de capitale économique du pays. En effet, depuis les Modèle:Nobr, le volume d'actions échangées à la bourse de Toronto est devenu supérieur à celui de la bourse de Montréal. Les Modèle:Nobr et 1960 sont marquées par une croissance soutenue, que symbolise la tenue de l'Exposition universelle de 1967<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>« L'inauguration de l'Exposition universelle », Les 30 journées qui ont fait le Québec, Eurêka! Productions, 47 minutes, 2000.</ref>, la construction des [[Liste des plus hautes constructions de Montréal|plus hautes tours du Modèle:Lang]], du réseau autoroutier et du métro de Montréal. Pourtant l'économie montréalaise, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, est en pleine mutation. Un vaste mouvement des industries vers le Modèle:Lang et le Sud de l'Ontario, combiné à des changements technologiques, comme l'essor du camionnage et la mise en service de la voie maritime du Saint-Laurent en 1959, réduisent progressivement l'importance de Montréal comme centre de transbordement des marchandises<ref name="CMM2005p18">Modèle:Harvsp.</ref>.

Resté stable pendant plusieurs décennies, le territoire municipal s'agrandit de nouveau avec l'annexion de Rivière-des-Prairies en 1963, Saraguay en 1964 puis Saint-Michel en 1968<ref name=":32" />.

Montréal contemporain

Fichier:Montréal depuis l'observatoire de la Place Ville-Marie, 2019-02-06 (no 02).jpg
Montréal depuis l'observatoire de la Place Ville Marie. Le Vieux-Montréal donne sur le fleuve Saint-Laurent, que traversent les ponts Jacques-Cartier et de la Concorde. Au premier plan, de gauche à droite, le Complexe Desjardins, le Centre hospitalier de l'Université de Montréal, la maison de Radio-Canada, le palais de justice de Montréal, la grande roue, l'édifice Aldred, le Vieux-Port.

Les Modèle:Nobr se révélèrent être une période de vastes changements sociaux et politiques, émanant d'une majorité francophone achevant sa Révolution tranquille face à la domination traditionnelle du monde des affaires par une minorité anglophone érodée par le lent déclin de leur ville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La crise d'octobre 1970, qui voit l'armée déployée dans les rues<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis l'élection en 1976 du Parti québécois, partisan de la souveraineté du Québec, favorisent le départ de grandes entreprises<ref>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Lang, RBC…) et de nombreuses personnes de la ville, accélérant encore le renversement de la hiérarchie des métropoles canadiennes au profit de Toronto<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Cela n'empêche cependant pas Montréal, dirigée d'une main de fer par le maire Jean Drapeau, d'assurer son statut international en devenant ville olympique en cette même année 1976. La métropole est alors à son apogée, au prix d'une dette importante<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1981 et 1982, les municipalités de Saint-Jean-de-Dieu et de Pointe-aux-Trembles sont fusionnées à la ville<ref name=":32" />.

Jusqu'au milieu des années 1990, l'économie de Montréal, frappée durement par les récessions de 1981-1982 et 1990-1992, se développe plus lentement que beaucoup de villes canadiennes. Une importante restructuration industrielle et un développement des industries culturelles donneront un second souffle à la métropole québécoise<ref>Modèle:Article.</ref>. Montréal célèbre avec éclat son [[350e anniversaire de Montréal|Modèle:350e]] en 1992.

La ville est frappée en Modèle:Date par le premier féminicide de masse. Un homme déclarant détester les « féministes » abat quatorze jeunes femmes à l'École polytechnique<ref>Modèle:Article.</ref>.

Histoire récente

Modèle:Article détaillé Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une réorganisation des municipalités est mise en place à l'échelle du Québec. Au terme d'un processus de fusions massives suivies de plusieurs défusions, Montréal acquiert ses limites actuelles après avoir intégré Anjou, Lachine, LaSalle, Montréal-Nord, Outremont, Saint-Laurent, Saint-Léonard, Verdun, Pierrefonds, Roxboro, Saint-Raphaël-de-l'Île-Bizard et Sainte-Geneviève<ref name=":32" />. Les huit premières entités deviennent autant d'arrondissements, tandis que les quatre dernières sont jumelées pour n'en former que deux : Pierrefonds-Roxboro et L'Île-Bizard–Sainte-Geneviève, ce dernier étant le moins peuplé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle amène le renouveau du paysage économique et culturel de la ville et de ses infrastructures. La construction de gratte-ciel résidentiels, de deux super-hôpitaux, le CUSM et le CHUM, du quartier des Spectacles, la gentrification de Griffintown, l'expansion de l'aéroport Montréal-Trudeau, le remplacement du pont Champlain par le pont Samuel-De Champlain, la reconstruction de l'échangeur Turcot et le projet de Réseau express métropolitain (REM), sont autant de réalisations qui font que Montréal continue de se renouveler.

En 2017, la ville fête son 375e anniversaire. Pour l'occasion est créée une distinction honorifique civile : l'Ordre de Montréal<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette même année, les armoiries et le drapeau municipaux sont modifiés pour inclure un symbole autochtone<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Politique et administration

Administration municipale

Modèle:Article détaillé

Fichier:Salle du conseil de ville 1.jpg
Salle du conseil de ville de Montréal à l'hôtel de ville
Fichier:Valérie Plante, September 2019 (cropped).jpg
Valérie Plante, mairesse de Montréal depuis 2017

La ville de Montréal est administrée par le conseil de la ville de Montréal et par 19 conseils d'arrondissement. La répartition des compétences entre la ville centrale et les arrondissement est décrite dans la Charte de la Ville de Montréal, métropole du Québec, une loi du gouvernement du Québec et constitution de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le conseil de la ville de Montréal est l'organe décisionnel principal de la ville. Il est actuellement composé de la mairesse et de Modèle:Nombre : Modèle:Nombre d'arrondissement et Modèle:Nombre de ville. Le Conseil siège à l’Hôtel de ville de Montréal. Depuis 2017, c'est le parti Projet Montréal, le parti de la mairesse Valérie Plante, qui détient la majorité de siège au conseil municipal. Elle en est à son deuxième mandant en tant que mairesse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.Le parti Ensemble Montréal constitue l'opposition au conseil de ville.

Le maire de Montréal est élu au scrutin uninominal majoritaire à un tour tous les Modèle:Nombre. Il incarne le pouvoir exécutif au sein de l'administration municipale de la ville ; en plus du conseil municipal, il siège au conseil d'agglomération et au comité exécutif de Montréal. Il est également maire de l'arrondissement Ville-Marie.

Les maires d'arrondissement sont élus au suffrage universel parmi les électeurs d'un arrondissement et les conseillers de ville sont élus au scrutin majoritaire à un tour dans les différents districts électoraux de la ville.

Les 16 municipalités qui se partagent l’île de Montréal se retrouvent au sein du conseil d'agglomération de Montréal. Ce conseil gère les compétences d'agglomération sur l'ensemble du territoire de l'île de Montréal, dont la sécurité publique, l'évaluation foncière, la distribution de l'eau potable, le traitement des eaux usées et des matières résiduelles, la voirie et le transport collectifModèle:Référence souhaitée. Il est composé du maire de Montréal, de Modèle:Nombre de Montréal et de Modèle:Nombre et Modèle:Nombre des villes de l'île de Montréal.Modèle:Référence souhaitée

Arrondissements

Modèle:Article détaillé

Modèle:Carte annotée arrondissement Montréal

Le territoire de la ville de Montréal est divisé en Modèle:Nombre<ref name="Arrondissements">Modèle:Lien web.</ref>. Les limites actuelles des arrondissements sont demeurés inchangés depuis les défusions municipales de 2006 et plusieurs d'entre eux correspondent aux territoires d'anciennes villes fusionnées à Montréal en 2002.

Les arrondissements sont dirigés par le conseil d'arrondissement composé du maire de l'arrondissement, des conseillers de ville de l'arrondissement et des conseillers d'arrondissement, s'il y a lieu (les arrondissements élisent entre Modèle:Unité d'arrondissements)<ref>Le nombre de conseillers d'arrondissement est variable en fonction du nombre de conseillers de ville que l'arrondissement dispose. Les conseils d'arrondissement sont donc composés de Modèle:Unité.</ref>. Au total, les Modèle:Nombre comprennent Modèle:Nombre d'arrondissement. Ils sont responsables, localement, de l'urbanisme, de l'enlèvement des matières résiduelles, de la culture, des loisirs, du développement communautaire, des parcs, de la voirie, de l'habitation, du personnel, de la prévention des incendies, de la gestion financière et des tarifications non fiscales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les 19 arrondissements de Montréal sont : Modèle:Colonnes

Représentation provinciale

Au niveau provincial, la représentation à l'Assemblée nationale du Québec se fait par des députés élus dans des circonscriptions. Vingt-sept circonscriptions sont situées à Montréal (bien que certaines d'entre elles chevauchent Montréal et d'autres villes).

Modèle:ColonnesModèle:Colonnes

Représentation fédérale

Au niveau fédéral, la représentation à la Chambre des communes du Canada se fait par des députés élus dans des circonscriptions. Dix-huit circonscriptions sont situées à Montréal (bien que certaines d'entre elles chevauchent Montréal et d'autres villes).

Modèle:ColonnesLa représentation au Sénat du Canada, quant à elle, se fait par des sénateurs nommés dans des divisions. Trois divisions sénatoriales sont situées à Montréal (bien que certaines d'entre elles chevauchent Montréal et d'autres villes)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Colonnes

Jumelages et accords internationaux

Modèle:Article détaillé

Modèle:Blanc Modèle:Blanc Modèle:Blanc Modèle:Blanc
Modèle:Pays Montréal-la-Cluse Auvergne-Rhône-Alpes 1970<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Modèle:Pays Montréal-les-Sources Auvergne-Rhône-Alpes 1972<ref name="min">Modèle:Lien web.</ref>
Modèle:Pays Montréal-du-Gers Occitanie 1983<ref name="min" />
Modèle:République populaire de Chine Shanghai Shanghai 1985<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Modèle:Pays Lyon Auvergne-Rhône-Alpes 1989<ref name="vil" />
Modèle:Nobr Boston Massachusetts 1995<ref name="vil" />
Modèle:Pays Port-au-Prince Ouest 1995<ref name="vil" />
Modèle:Pays Tel Aviv-Jaffa District de Tel Aviv 1996<ref name="vil" />
Modèle:République populaire de Chine Beihai Guangxi 1996<ref name="vil" />
Modèle:Pays Milan Lombardie 1996<ref name="vil" />
Modèle:Pays Athènes Athènes-Centre 1997<ref name="vil" />
Modèle:Pays Hanoï Hanoï 1997<ref name="vil" />
Modèle:Pays Santiago Santiago 1997<ref name="vil" />
Modèle:Pays Moscou Central 1997<ref name="vil" />
Modèle:Pays Quito Pichincha 1997<ref name="vil" />
Modèle:Japon Hiroshima Chūgoku 1998<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Modèle:Pays Erevan Erevan 1998<ref name="vil" />
Modèle:Pays Alger Alger 1999<ref name="vil">Modèle:Lien web.</ref>
Modèle:Pays Tunis Tunis 1999<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="vil" />
Modèle:Pays Casablanca Casablanca-Settat 1999<ref name="vil" />
Modèle:Pays Busan Busan 2000<ref name="vil" />
Modèle:Pays San Salvador San Salvador 2001<ref name="vil" />
Modèle:Pays Managua Managua 2001<ref name="vil" />
Modèle:Pays Paris Île-de-France 2006<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Modèle:Pays Bamako Bamako 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Population et société

Gentilé

Le gentilé Montréalais, Montréalaise est employé pour désigner les habitants de Montréal. Cette dénomination française a été officialisée au Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article.</ref>. Selon un linguiste québécois, le gentilé Montréalais a pour équivalent Modèle:Lang en anglais, Modèle:Lang en arabe, Modèle:Lang en espagnol, Modèle:Lang en italien et Modèle:Lang en chinois<ref>Modèle:Article.</ref>.

Démographie

Modèle:Article détaillé

Fichier:Rue Prince-Arthur, vue du boulevard Saint-Laurent 2005-08-30.jpg
Rue Prince-Arthur, début de la section piétonne, vue du boulevard Saint-Laurent.
Fichier:Week-end du Grand Prix sur Crescent.jpg
Foule sur la rue Crescent à l'occasion du Grand Prix automobile du Canada 2011.

Montréal est la ville la plus peuplée du Québec, la deuxième ville la plus peuplée du Canada et le centre d'une agglomération de plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Note">La notion d'agglomération correspond au territoire de la Région métropolitaine de Montréal (RMR) tel que définie par Statistique Canada.</ref>. En 2016, on compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La densité moyenne de population dans la ville est Modèle:Unité. Elle atteint Modèle:Unité dans le Plateau-Mont-Royal et Modèle:Unité dans le quartier Parc-Extension.

L'immigration est le principal moteur de la croissance démographique montréalaise. Entre 2008 et 2009, l'île de Montréal accueille Modèle:Nombre immigrants internationaux. Pour la même période, l'accroissement naturel amène Modèle:Nombre Montréalais<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La population de la ville est relativement jeune : en 2006, selon Statistique Canada, le pourcentage d'habitants âgés de moins de Modèle:Nombre est 44 %<ref name="statcan2006">Modèle:Lien web.</ref>, soit Modèle:Nombre de plus que la moyenne québécoise, qui est 41,8 %<ref name="statcan2006" />. L'âge médian y est Modèle:Nombre<ref name="statcan2006" />, soit un peu moins que la moyenne provinciale (Modèle:Nombre).

Évolution démographique

{{#invoke:Démographie|demographie}}

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Fichier:Façade de l'hôtel de luxe Le Saint Sulpice.jpg
Hôtel Le Saint-Sulpice, rue Saint-Sulpice.

La population de la ville de Montréal a connu sa principale période de croissance au cours de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et durant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Durant cette période, la population de la ville, sans compter la banlieue, passe d'un peu moins de Modèle:Nombre à plus d'un million d'habitants ; Montréal est la ville la plus peuplée du Canada jusque dans les Modèle:Nobr.

En plus de l'immigration irlandaise au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'industrialisation est le principal facteur de la croissance de la ville. Les habitants des campagnes environnantes migrent vers la ville pour y travailler dans les usines. La plupart des arrivants sont des Canadiens français et des Canadiens anglais provenant des milieux ruraux du Québec, de l'Ontario et du Nouveau-Brunswick<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Immigration et groupes ethniques

Top 25 des origines ethniques dans la RMR de Montréal (2016)
Comprend des réponses multiples<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Origine ethnique Population Pourcentage
Modèle:Pays 1 670 655 43,8%
Modèle:Pays 870 245 21,7%
Modèle:Pays 279 800 7,0%
Modèle:Pays 239 460 6,0%
Modèle:Angleterre 138 320 3,4%
Modèle:Pays 132 255 3,3%
Modèle:Écosse 124 130 3,1%
Modèle:Pays 108 775 2,7%
Premières Nations 101 915 2,5%
Modèle:Pays 92 115 2,3%
Modèle:Pays 86 025 2,1%
Modèle:Pays 84 585 2,1%
Modèle:Pays 77 450 1,9%
Modèle:Pays 68 600 1,7%
Modèle:Pays 66 395 1,7%
Modèle:Pays 68 765 1,7%
Modèle:Pays 64 895 1,6%
Modèle:Pays 56 405 1,4%
Modèle:Pays 49 275 1,2%
Modèle:Pays 48 485 1,2%
Modèle:Pays 47 980 1,2%
Modèle:Vietnam 38 660 1,0%
Modèle:Pays 35 685 0,9%
Modèle:Pays 35 050 0,8%
Modèle:Pays 31 840 0,8%

La population d'origine européenne est en vaste majorité d'ascendance française, irlandaise, anglaise et italienne, toujours selon Statistique Canada<ref name="StatCan_Demo">Statistique Canada.</ref>. Les quatre groupes ethniques en importance sur l'île de Montréal étaient, en 2001, les Canadiens (population établie au Canada depuis plusieurs générations) à 55,7 % (1 885 085), les Français à 26,6 % (900 485), les Italiens à 6,6 % (224 460) et les Irlandais à 4,7 % (161 235)<ref name="StatCan_Demo" />.

Dans la ville de Montréal, toujours en 2001, les descendants de francophones ou anglophones canadiens d'identité ancestrale française et britannique étaient majoritaires. Ceux identifiés en tant que Canadiens d'identité dite ancestrale, selon la loi sur les langues officielles du Canada, sont en effet majoritairement de descendance française, irlandaise, anglaise et écossaise, ou leurs familles ayant élu domicile sur le territoire depuis plusieurs générations.

En 2016, les principales minorités visibles étaient, en ordre d'importance, les Afro-Canadiens qui comptaient pour 9,5 % de la population totale et les Arabes pour 6,9 %<ref>Population totale dans les ménages privés selon les groupes de minorités visibles, agglomération de Montréal, 2016.</ref>, une augmentation de 17 % par rapport à 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Communautés culturelles

Modèle:Article détaillé Modèle:...

La répartition des communautés culturelles montréalaises varie grandement en fonction des arrondissements<ref name="CBCmars2016">Modèle:Lien web.</ref>. Plus de Modèle:Nombre sont présentes, ayant créé leur quartier dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ou jusqu'aussi récemment qu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="CNN_Montreal">Modèle:Lien web.</ref>.

Langues

Carte de l'île de Montréal indiquant la langue maternelle selon les secteurs.
Répartition linguistique de la langue la plus parlée à la maison sur l'île de Montréal en 2011.
Modèle:Carré couleurModèle:Carré couleurModèle:Carré couleurModèle:Carré couleurModèle:Carré couleurModèle:Carré couleur de 40 à 90 % francophone
Modèle:Carré couleurModèle:Carré couleurModèle:Carré couleurModèle:Carré couleur de 40 à 70 % anglophone
Modèle:Carré couleurModèle:Carré couleurModèle:Carré couleur de 40 à 60 % allophone
Modèle:Colonnes

La langue officielle de Montréal est le français. Cependant, un de ses arrondissement possède le statut bilingue français-anglais : Pierrefonds-Roxboro<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Selon les données du recensement de 2006, la majorité des habitants de la communauté métropolitaine de Montréal (environ 65 %) a le français pour langue maternelle, une part non négligeable (23 %) de la population est néo-québécoise, n'ayant ni le français ni l'anglais comme langue d'origine, tandis qu'environ 12 % se déclarent anglophones<ref name="Census2006">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Christopher Dewolf, « Modèle:Lang », mis en ligne le Modèle:Date- sur spacingmontreal.ca.</ref>.

Selon la même source, sur l'ensemble de l'île de Montréal, le constat change alors qu'environ 50 % de la population se déclare francophone, 34 % allophone et 16 % anglophone. Cependant, la majorité des citoyens ont à tout le moins une connaissance pratique de la langue majoritaire et la plupart des allophones ont le français ou l'anglais comme langue seconde<ref>Commissariat aux langues officielles : Coup d'œil sur le bilinguisme, Modèle:Nobr romains.</ref>. Près de 53 % des Montréalais sont bilingues français et anglais, 29 % des gens parlent uniquement le français et 13 % des Montréalais parlent seulement l'anglais (surtout concentrés dans l'Ouest-de-l'Île).

Certaines personnes ne sont capables de communiquer ni en français ni en anglais. Cependant, la tendance qu'ont les nouveaux immigrants et leurs enfants à apprendre la langue majoritaire (au lieu de l'anglais seulement) s'est accélérée depuis l'introduction de la Charte de la langue française durant les Modèle:Nobr quand une proportion tres élévée (+80%) des immigrants allophones qui s'y sont installés au Québec, surtout à Montréal, envoyaient leurs enfants aux écoles anglophones et donc une forte tendance d'assimiler vers la communauté anglophone<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'italien, le portugais, l'espagnol et le roumain sont les autres langues romanes utilisées à Montréal ; l'allemand, le grec, le yiddish mais aussi le berbère (kabyle), l'arabe, le mandarin, le cantonais, le vietnamien, le créole haïtien et le hindi sont également des langues utilisées à Montréal (due à l'immigration). L'usage du français à la maison, en général, a progressé dans la communauté métropolitaine de Montréal<ref name="FrancophonesMinoritaire2031" />. La population anglophone a continué de diminuer de 1996 à 2001. Sa proportion est passée de 13,7 % en 1996 à 12,8 % en 2001 puis 11,8 % en 2011Modèle:Référence souhaitée. La proportion de francophones s'est légèrement accrue durant cette période quinquennale, passant de 67,9 % à 69,1 %Modèle:Référence souhaitée, puis 85,7 % de personnes sachant parler français en 2011, or transferts linguistiques des allophones vers l'anglais comme parlée à la maison continuent à rivaler les transferts vers le français<ref name="FrancophonesMinoritaire2031">« Les francophones risquent d'être minoritaires à Montréal d'ici 2031 », Radio-Canada, Modèle:Date-.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, les statistiques de 2006 affichent un renversement de la tendance. En effet, tous les arrondissements de la ville ont vu leur proportion de locuteurs francophones diminuer depuis 2001. En cinq ans, cette variation est d'une amplitude variable selon les districts, allant d'une hausse de 1 % dans Loyola (arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce) à une baisse de 29 % dans Sainte-Geneviève (arrondissement de L'Île-Bizard–Sainte-Geneviève)<ref>Montréal en statistiques, ville de Montréal, Modèle:Date-.</ref>. La régression du français dans la ville de Montréal est un sujet récurrent dans les médias francophones québécois. Elle doit cependant être nuancée dans la mesure où cette baisse en pourcentage ne se fait pas au profit d'une langue unique mais d'une multitude de langues, conséquence de l'accueil d'un grand nombre d'immigrants de langue maternelle autre que le français et l'anglais. D'autre part, le français reste la langue de travail majoritaire (66,5 % des réponses uniques au recensement de 2006)<ref>Population totale de Modèle:Nombre et plus selon la langue utilisée le plus souvent au travail - Réponses uniquesModèle:Pdf.</ref>.

Le Modèle:Date-, la mairesse Plante confirme que le logo de Montréal inclura dorénavant le slogan « Métropole francophone des Amériques ». L’idée avait été suggérée dans le rapport d’un comité sur la valorisation du français à Montréal<ref>Modèle:Article</ref>.

Ville avec la plus forte proportion de trilingues au Québec et au Canada

Une ville avec un fort bilinguisme français-anglais, Montréal fait maintenant parti des villes du Québec et du Canada où le taux de trilinguisme est le plus élevé, en raison notamment de la présence d'immigrants polyglottes<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les néo-Montréalais sont trilingues à plus de 44 % alors que les natifs de Montréal, francophones et anglophones, ne le sont qu'à 3 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le phénomène va s’accélérer au fil des années à venir avec une immigration qui vise à pallier un faible indice de féconditéModèle:Refnec.

Officiellement, l'arabe est la troisième langue parlée dans l'Île de Montréal après le français et l'anglais. Les locuteurs de l’arabe à la maison seraient Modèle:Nombre pour Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, ces chiffres ne tiennent pas compte de l’attrait qu'exerce l'espagnol sur les Montréalais natifs qui voyagent ou apprennent la langue de Cervantes. Selon le sociologue Victor Armony (2017), l’espagnol serait déjà la troisième langue la plus parlée au Québec avec Modèle:Nombre se disant capable de maintenir une conversation en espagnol contre Modèle:Nombre pour l’arabe. D'ailleurs, le recensement de 2016 stipule que Modèle:Nombre ont déclaré avoir une certaine connaissance de l’espagnol contre seulement Modèle:Nombre pour l’arabe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Religions

Modèle:Article détaillé

Fichier:Montreal - QC - St.-Josephs-Oratorium (frontal).jpg
L'oratoire Saint-Joseph du mont Royal.

Selon les données de Statistique Canada de 2011, Montréal est une ville majoritairement catholique ; 53 % de la population adhère à cette confession chrétienne<ref name="StatReligion2011">Statistique Canada, Profil de l'Enquête nationale auprès des ménages - Montréal, consulté en ligne le Modèle:Date-.</ref>. Les Montréalais sans appartenance religieuse sont le second groupe en importance, représentant 18 % de la population<ref name="StatReligion2011" />. Les trois autres groupes importants sont les musulmans, les orthodoxes et les protestants<ref name="StatReligion2011" />. Montréal accueille également de plus petites communautés judaïques, bouddhistes, sikhes, hindouistesModèle:Etc<ref name="StatReligion2011" />

Christianisme

De passage dans la ville en 1881, l'écrivain américain Mark Twain baptise Montréal la « ville aux cent clochers<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ». Cela illustre la grande quantité d'églises catholiques romaines et protestantes que comptait la ville. À lui seul, l'archidiocèse de Montréal compte d'ailleurs Modèle:Nombre actives en 2018 <ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Catholiques

Les chrétiens catholiques de la métropole font partie de l'archidiocèse de Montréal, dont l'archevêque est rattaché à la basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville compte plusieurs autres lieux de culte catholiques importants tels que l'oratoire Saint-Joseph, le lieu de pèlerinage le plus important dédié à saint Joseph<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la basilique Notre-Dame et la basilique Saint-Patrick. Traditionnellement catholique, le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, situé sur le flanc nord du mont Royal, est le plus grand cimetière au Canada<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'Église catholique trouve la majorité de ses fidèles au sein de la majorité canadienne-française et des communautés d'origine irlandaise, italienne, portugaise, polonaise et haïtienne. On retrouve aussi plusieurs communautés catholiques orientales, proches des orthodoxes.

Protestants

Historiquement associés aux Anglo-Québécois, les protestants montréalais sont principalement anglicans<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces derniers font partie du Diocèse anglican de Montréal, dont le siège se trouve à la cathédrale Christ Church<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'Église Unie du Canada, la plus importante dénomination protestante au pays, possède comme lieu de culte notable l'église unie Saint-James. Du côté évangélique, la première église baptiste est établie dans la ville en 1831 par John Gilmour, un pasteur anglais<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} George A. Rawlyk, Modèle:Lang, Modèle:Lang - MQUP, Canada, 1997, Modèle:P..</ref>. Fondée en 1916, l'Modèle:Lang est la première église pentecôtiste de Montréal et du Québec<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Michael Wilkinson, Peter Althouse, Modèle:Lang, BRILL, Leiden, 2010, Modèle:P..</ref>. Le cimetière Mont-Royal dessert traditionnellement la communauté protestante<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Orthodoxes

Le christianisme orthodoxe trouve la majorité de ses membres auprès des communautés grecques, russes, roumaines et arabes. On compte, par exemple, l'église orthodoxe antiochienne Saint-Georges, classée lieu historique national du Canada<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Islam

Fichier:Mosquee Al-Omah Al-Islamiah - 03.jpg
Mosquée Al-Omah Al-Islamiah de Ville-Marie.

Presque absent avant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'islam a connu une forte progression au Québec depuis l'élimination de la discrimination racialiste dans les politiques d'immigration canadiennes en 1962<ref name="Daher5">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On compte Modèle:Quand plus de pratiquants musulmans que de pratiquants catholiques à Montréal<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Entre 2001 et 2011, la population musulmane a presque doublé dans la ville, passant de Modèle:Unité en l'espace de Modèle:Nombre<ref name="StatReligion2011" />. Cette tendance est principalement due à l'immigration en provenance de l'Algérie, du Maroc, de la Tunisie et du Liban<ref name="Daher5" />. Contrairement à la France, l'Allemagne ou au Royaume-Uni, il n'y a pas de domination d'un groupe ethnique musulman particulier à Montréal<ref name="Daher6">Modèle:Ouvrage.</ref> ; 70 % des musulmans sont sunnites et 30 % sont chiites<ref name="Daher11">Modèle:Ouvrage.</ref>. Un peu plus d'une cinquantaine de lieux de culte musulmans existent dans la grande région de Montréal<ref name="Daher6" />.

Judaïsme

La communauté juive (Juifs laïcs et Juifs pratiquants) de Montréal, établie surtout depuis le [[Ancien quartier juif de Montréal|début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]], est principalement concentrée dans les arrondissements d'Outremont, de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce et de Saint-Laurent ; autour des villes enclavées de Côte-Saint-Luc et Hampstead, où les Juifs sont majoritaires<ref name="AnnuaireStat">Ville de Montréal, Annuaire statistique de l'agglomération de Montréal, consulté en ligneModèle:Pdf le Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>. On compte Modèle:Nombre dans la ville de Montréal et plus de 120 000 sur l'île<ref name="AnnuaireStat" />.

Géographiquement proche de Montréal se trouve la communauté juive hassidique Kiryas Tosh de Boisbriand.

Société civile et droits civiques

Modèle:Article détaillé Avec son quartier gai, le Village, le plus grand quartier gai en Amérique du Nord et l'un des plus grands au monde, Montréal est l'un des pôles de la vie gaie et lesbienne au Canada. Montréal a été choisie, entre 1999 et 2000, afin de faire partie du groupe sélect de capitales gaies mondiales, comprenant, en 1999, les villes de Montréal, Paris, Munich, Manchester, Sydney et, en 2000, Amsterdam, Berlin, Manchester. En 2006, elle a accueilli les premiers [[Outgames mondiaux|Modèle:Lang mondiaux]] (Jeux olympiques LGBT)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sports

Modèle:Article détaillé

Fichier:Olympiastadion Montreal.jpg
Stade olympique, avec sa tour, terminée après les Jeux olympiques.

Les Montréalais pratiquent plusieurs types d'activités sportives sur une base récréative grâce à la présence de nombreux clubs sportifs amateurs et associations sportives locales. La popularité des sports y est aussi favorisée par l'existence d'un réseau de terrains extérieurs et d'installations intérieures (aréna, gymnase, terrain intérieur de soccer)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'hiver, des anneaux de glace et des patinoires sont aménagés à l'extérieur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le lac aux Castors<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> sur le mont Royal et l'anneau de glace dans le vieux-port<ref>Modèle:Lien web.</ref> permettent aux Montréalais de renouer avec la pratique du patinage dans une ambiance familiale. Le ski de fond est également une activité populaire et plusieurs centaines de kilomètres de sentiers balisés sont entretenus par la ville dans les parcs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Événements sportifs

Au cours de son histoire, Montréal a été l'hôte de plusieurs événements sportifs majeurs, dont les Jeux olympiques d'été de 1976, les championnats mondiaux d'escrime en 1967, de cyclisme sur piste et de cyclisme sur route en 1974, d'aviron en 1984, de natation en 2005, la coupe Rogers de tennis, le Grand Prix du Canada de Modèle:Nobr.

Jeux olympiques
Course automobile
Fichier:Montreal F1.jpg
Grand prix du Canada, sur le circuit Gilles-Villeneuve.
Cyclisme
Golf

[[Fichier:11th FINA World Championships.JPG|vignette|[[Championnats du monde de natation 2005|Les Modèle:11e du monde]] Modèle:Référence nécessaire FINA, 2005.]]

Marathon
  • Marathon de Montréal, créé en 1979. Discontinué en 1990, l'événement fut repris à compter de 2003<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis 2012 la course est sous l'égide de Modèle:Lang dans le cadre des Modèle:Lang. Le Marathon Oasis de Montréal (dénomination actuelle selon le nom du commanditaire) comprend le marathon, le demi-marathon et plusieurs compétitions secondaires.
Natation
Soccer

Au Canada, le football est désigné par soccer. Voir Modèle:GDT. Aussi : Modèle:Lien web.

Fichier:Intérieur du Centre Bell Center Inside.JPG
La patinoire du centre Bell.
Tennis
  • Masters de tennis du Canada, depuis 1989. Lors des années paires Montréal reçoit les femmes (WTA), alors que les années impaires Montréal reçoit les hommes (ATP), en alternance avec Toronto. En 2009, le tournoi de la coupe Rogers établit un record d'assistance, devenant le premier tournoi d'une semaine à attirer une affluence de plus de Modèle:Nombre. C'était également la première fois que les huit meilleurs joueurs au monde, selon le classement ATP, se retrouvaient tous en quart de finale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jeux du Québec
Modèle:Lang mondiaux

Équipes sportives les plus importantes

Le sport professionnel à Montréal constitue une dimension essentielle de l'intégration de Montréal au continent nord-américain. Montréal possède plusieurs équipes sportives professionnelles qui sont des franchises de grandes ligues continentales.

Fichier:Montreal Canadiens.svg
Les Canadiens de Montréal.
Fichier:800px-CFMontreal.png
Club de Foot Montréal.

Franchises sportives majeures actuelles :

Club Ligue Enceinte Fondation Championnats
Canadiens de Montréal<ref>Modèle:Lien web.</ref> LNH (hockey sur glace) Centre Bell 1909 24 (23 NHL, 1 Avant la LNH)
Club de Foot Montréal Première division USL (1993-2011) MLS (2012-) ([[Football|Modèle:Lang]]) Stade Saputo 1993 3 Coupe USL / 10 Championnat Canadien
Alouettes de Montréal LCF (football canadien) Stade Percival-Molson 1946 7
Royal de Montréal Modèle:Lang ([[ultimate (sport)|Modèle:Lang]]) Complexe sportif Claude-Robillard 2014 0
Fichier:Logo Montreal Alouettes 2019.svg
Les Alouettes de Montréal.

Franchises majeures passées :

Club Ligue Enceinte Existence Championnats
Expos de Montréal LMB (baseball) Stade olympique de Montréal 1969-2004 0
Maroons de Montréal LNH Forum de Montréal 1924-1938 2
Manic de Montréal Ligue nord-américaine de soccer (LNAS) Stade olympique 1981-1983 0
Express de Montréal Ligue Nationale de Crosse Centre Bell 2004 0
Roadrunners de Montréal Ligue Nationale de Roller-Hockey Centre Molson 1996-1999 0
Machine de Montréal [[NFL Europa|Modèle:Lang]] Stade olympique 1991-1992 0

Santé

Le système de santé à Montréal est réparti entre deux réseaux universitaires intégrés de santé et de services sociaux (RUISSS) : celui de l'Université de Montréal (UdeM) et celui de l'Université McGill. Le RUISSS de l'UdeM rassemble trois centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux (CIUSSS) et quatre établissements non fusionnés au sein d'un CIUSSS. Ces derniers sont le CHUM, le CHU Sainte-Justine, l'ICM et l'Institut Philippe-Pinel. Le RUISSS McGill, pour sa part, compte deux CIUSSS et un établissement non fusionné, le CUSM.

Centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux (CIUSSS)

Les Modèle:Abréviation discrète sont des organismes publics chargés de prodiguer les soins de santé et les services sociaux dans une région donnée. Outre des centres hospitaliers (CH), ils regroupent des centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), des centres locaux de services communautaires (CLSC), des centres de protection de l’enfance et de la jeunesse (CPEJ) et des centres de réadaptation (CR).

RUISSS CIUSSS Installations principales
McGill Centre-Ouest-de-l'Île-de-Montréal [2] Hôpital général juif
UdeM Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal [3] Hôpital Notre-Dame, Hôpital chinois de Montréal, Institut universitaire de gériatrie de Montréal, Institut Raymond-Dewar
McGill Ouest-de-l'Île-de-Montréal Hôpital Sainte-Anne, Institut universitaire en santé mentale Douglas
UdeM Nord-de-l'Île-de-Montréal Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal
UdeM Est-de-l'Île-de-Montréal Institut universitaire en santé mentale de Montréal, Hôpital Maisonneuve-Rosemont

Mégahôpitaux

Centre universitaire de santé McGill (CUSM)
Fichier:CUSM 006.jpg
Le site Glen du Modèle:Abréviation discrète.

Fondé en 1997 de la fusion de plusieurs hôpitaux bilingues, le Modèle:Abréviation discrète emploie Modèle:Unité, dentistes et pharmaciens, Modèle:Unité et enseignants et reçoit plus de Modèle:Unité chaque année<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les installations principales se trouvent au sein du super-hôpital du site Glen, construit en 2015.

Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM)
Fichier:CHUM depuis l'avenue Viger.jpg
Le Modèle:Abréviation discrète en 2021.

Le Modèle:Abréviation discrète emploie Modèle:Unité, Modèle:Unité et enseignants et reçoit plus de Modèle:Unité en hospitalisation chaque année. Il compte Modèle:Nombre et Modèle:Nombre opératoires. Il intègre aussi, sous le nom de pavillon Jeanne-Mance, l'Hôtel-Dieu de Montréal, premier hôpital de la ville, fondé en 1645. Il fait partie du Réseau universitaire intégré de santé et de services sociaux de l'Université de Montréal (RUISSS de l'UdeM).

Éducation

Fichier:College Notre-Dame Montreal 03.jpg
Le collège privé Notre-Dame.

Montréal est constamment en tête de file des meilleures villes étudiantes au monde. Ainsi en 2013, selon Modèle:Lang, Montréal se classe au premier rang mondial comme destination pour des études à l'étranger, devant Londres<ref>« Montréal premier de classe pour les étudiants étrangers », La Presse.</ref>. Selon le palmarès 2017 de Modèle:Lang, la métropole québécoise serait la meilleure ville au monde où étudier<ref name="Palmares_QS" />. Avec plus de Modèle:Nombre, la ville est au deuxième rang des métropoles nord-américaines quant au nombre d'étudiants universitaires par habitant<ref>« Pourquoi choisir Montréal ? », montrealinternational.com.</ref>. En 2011, plus de 60 % de la population montréalaise détenait un certificat, diplôme ou grade de niveau post-secondaire<ref>Niveau de scolarité de la population de Modèle:Nombre et plus, agglomération de Montréal, 2011.</ref>.

Enseignement primaire et secondaire

Dès 1658 est fondée, par Marguerite Bourgeoys, une première école catholique, sur l'actuelle rue Saint-Dizier dans le Vieux-Montréal.

La ville Modèle:Quand Modèle:Nombre (80 % dans le système francophone) dans un total de Modèle:Nombre primaires (Modèle:Nombre et Modèle:Nombre), Modèle:Nombre secondaires (Modèle:Nombre, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre), Modèle:Nombre d'éducation aux adultes (Modèle:Nombre et Modèle:Nombre) ainsi que Modèle:Nombre spécialisées<ref>Carte et liste de tous les établissements de la CSDMModèle:Pdf Modèle:Quoi.</ref>,<ref>Commission scolaire English-Montréal - Modèle:Lang 2012-2013Modèle:Pdf.</ref>. L'administration de ces établissements d'enseignement est partagée par cinq commissions scolaires dont trois sont francophones (f) et deux anglophones (a) :

Enseignement supérieur

Fichier:CEGEP Saint-Laurent 01.jpg
Le CÉGEP de Saint-Laurent.

Avec quatre universités, sept institutions supérieures et Modèle:Nombre dans un rayon de Modèle:Nombre, Montréal aurait la plus importante concentration d'étudiants post-secondaires parmi les grandes villes d'Amérique du Nord (Modèle:Nombre pour Modèle:Nombre en 1996, suivie par Boston avec Modèle:Nombre)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Collèges

Modèle:Article détaillé Le système éducatif du Québec est différent des autres systèmes nord-américains. Après le secondaire (qui s'achève à la onzième année) les étudiants peuvent poursuivre dans les collèges d'enseignement général et professionnel (cégeps), offrant des programmes pré-universitaires (Modèle:Nombre) et techniques (Modèle:Nombre). À Montréal, Modèle:Nombre offrent des cours en français et 5 en anglais. En plus de ces établissements publics, Montréal possède neuf collèges privés et deux établissements de niveau collégial de formation professionnelle.

Universités francophones
Fichier:Université de Montréal cropped.jpg
L'Université de Montréal, sur le flanc nord du mont Royal.
Universités anglophones
Fichier:Arts Building, McGill University, Aug 31 2022.jpg
Le pavillon des arts de l'Université McGill.

Économie

Modèle:Article détaillé

Fichier:Bank of Montreal Head Office, Aug 31 2022.jpg
L'édifice de la Banque de Montréal face à la place d'Armes, dans le Vieux-Montréal.

Seconde métropole du Canada, Montréal est un centre culturel, industriel, commercial et financier important, dont la prospérité repose « sur des échanges soutenus de biens avec des marchés régionaux et internationaux »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La ville et sa région immédiate possèdent l'économie la plus diversifiée au Canada<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref>. Les industries montréalaises incluent les télécommunications, l'aéronautique, la pharmaceutique, les hautes technologies, les études supérieures, les jeux vidéo, le textile, la mode, l'électronique, le matériel de transport, le tabac et l'imprimerie. Parmi les compagnies importantes ou particulièrement connues de la région montréalaise, on peut citer Bombardier, Hydro-Québec, BCE, [[Power Corporation du Canada|Modèle:Lang]], le Canadien National, la Banque nationale du Canada, Air Canada, Rio Tinto Alcan, SNC-Lavalin, Saputo, CGI, Québecor, Domtar, Air Transat, Transcontinental et Métro Richelieu.

Secteur primaire

Avec l'étalement urbain, les terres arables disparaissent de Montréal, sauf à l'extrême ouest de l'île où est conservé un parc agricole de Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>. L'agriculture en serre sur les toits de la ville se développe avec des initiatives citoyennes ou commerciales comme les Fermes Lufa depuis 2011<ref>Modèle:Article.</ref>. Jusque dans les Modèle:Nobr, Montréal comptait plusieurs carrières de pierre calcaire. Celles qui ne sont pas remblayées sont converties en sites d'enfouissement ou dépôt à neige<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Seule la carrière de granulat Lafarge de Montréal-Est, datant de 1910, est encore en activité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De l'une des carrières devenues décharges puis parcs urbains, du biogaz est extrait qui permet la production d'électricité.

Secteur secondaire

Fichier:Suncor Energie, Montreal 15.JPG
La raffinerie Suncor de Montréal-Est.

Montréal est une importante ville portuaire, à l'embouchure de la voie maritime du Saint-Laurent qui la relie aux centres industriels des Grands Lacs. En tant que port le plus important de l'Est du Canada, c'est un point de transbordement pour les céréales, les produits pétroliers, la machinerie et les produits manufacturés. Premier port du pays en termes de trafic de conteneurs, le trafic y totalisait près de Modèle:Nombre de tonnes métriques de marchandises<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour cette raison, la ville fait partie de l'axe principal des chemins de fer canadiens et demeure une ville ferroviaire majeure<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'industrie pétrochimique, très présente à l'est de l'île, formait jusqu’à la fermeture de la raffinerie Shell en 2010 le plus grand centre de raffinage de la province. Depuis, les raffineries de Suncor et Modèle:Lang conservent une capacité combinée de Modèle:Unité par jour. Le pétrole et les produits distillés y sont transportés par quatre oléoducs, par trains, bateaux et camions. Les carburants n'y sont cependant pas la seule production, les usines de Parachem, Indorama PTA et Selenis forment par exemple une chaîne complète de synthèse du polyester<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'industrie aéronautique emploie environ Modèle:Unité dans la région montréalaise<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette industrie, qui comprend des maîtres d’œuvre, dont Bombardier Aéronautique et [[Bell Aircraft Corporation|Modèle:Lang]] sont les plus importants, des équipementiers (Honeywell, Lokheed Martin, Thales) et des sous-traitants, produit la principale exportation montréalaise.

Secteur tertiaire

Modèle:Article détaillé [[Fichier:1981 ave McGill College.jpg|vignette|L'édifice de la banque BNP-Paribas et de la tour de la Banque Laurentienne sur l'[[Avenue McGill College|avenue Modèle:Lang]].]]

Montréal possède un marché boursier avec la bourse de Montréal. Depuis le Modèle:Date-, cette dernière est unie au Modèle:Lang afin de créer le marché climatique de Montréal, un marché de produits environnementaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'industrie vidéoludique connaît une explosion depuis 1997 et l'ouverture d'Ubisoft Montreal. Modèle:Quand, la ville a attiré des studios de renommée mondiale tels que Modèle:Lang, Eidos Interactive, BioWare, THQ et Gameloft. Grâce à une main d'œuvre locale spécialisée et des crédits d'impôts aux entreprises, Montréal est devenu l'un des cinq pôles mondiaux de développement de médias numériques interactifs avec Modèle:Nombre et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2012, l'agglomération de Montréal accueille presque Modèle:Unité de touristes, en hausse de 6,5 % depuis 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Lang et askmen.com ont classé Montréal parmi les Modèle:Citation dans le monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Organisations

Deuxième ville onusienne et deuxième ville consulaire d'Amérique du Nord, après New York<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Montréal possède près de Modèle:Nombre d'organisations internationales, dont 67 organisations non gouvernementales (ONG)<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Parmi celles-ci, se trouvent notamment :

De plus, plusieurs organisations travaillent au rayonnement économique de l’agglomération : la Chambre de commerce du Montréal métropolitain au niveau de la concertation des gens d'affaires, Montréal International pour attirer organismes internationaux et investisseurs étrangers ainsi que Tourisme Montréal pour faire la promotion du tourisme vers la métropole québécoise. En 2011, l'Union des associations internationales classe Montréal au premier rang en Amérique des villes accueillant des évènements associatifs internationaux. En 2012, le palais des congrès de Montréal est finaliste pour le prix APEX du meilleur centre de congrès au monde<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Statistiques

Montréal générait, au Modèle:4e 2015, un produit intérieur brut (PIB) de Modèle:Unité de dollars canadiens de 2002, représentant 53 % du PIB du Québec et 10 % du PIB du Canada<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Vieux-Port, Montréal.JPG
Vieux-Montréal vu du Vieux-Port.

Les secteurs d'activités de la population montréalaise sont<ref name="mont" /> :

  • services à la consommation : 25 % ;
  • services gouvernementaux, d'enseignement et de santé : 20,8 % ;
  • secteur manufacturier : 16,8 % ;
  • services à la production : 14,2 % ;
  • services de distribution : 9,2 % ;
  • secteur de la construction : 2,7 %.

En Modèle:Date-, le taux de chômage était de 7,3 % sur l'île de Montréal<ref>Modèle:Lien web.</ref>, avec un taux de faible revenus de 14,7 % dans la ville en 2014<ref name="Pauvreté2012">Pierre Cauchon, Bulletin de statistique régional, Édition 2017, Montréal, 2017, Québec, 35Modèle:Nb p. lire en ligneModèle:Pdf</ref>. Les taux les plus élevés se rencontrent dans les arrondissements de Ville-Marie, Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, Verdun, Sud-Ouest, Lasalle et Montréal-Nord<ref name="mont">Modèle:Lien web.</ref>.

Selon un rapport du Centre d'étude sur la pauvreté et l'exclusion, depuis 1997 la pauvreté avait reculé partout au Québec sauf à Montréal<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un rapport fédéral de 2015 a identifié Modèle:Unité dans la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les loyers ont beaucoup augmenté en quelques années, aboutissant à une crise du logement. En 2021, plus de 100 000 familles aux revenus modestes habitent des logements trop petits ou insalubres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transports

Modèle:Article détaillé

Fichier:Autoroute15S km61.jpg
Autoroute 15/20, direction sud, Modèle:Nobr.
Fichier:Directions, Montréal CAN.jpg
Signalisation routière de Montréal.

Si la municipalité de Montréal a le plus faible taux de motorisation des villes canadiennes et américaines<ref name="PTMtl2007">Modèle:Lien web.</ref>, l'automobile demeure le moyen de transport dominant dans la région métropolitaine. En 2006, 70 % des personnes actives de la région métropolitaine se rendaient à leur travail en automobile comme conducteur ou passager<ref name="faqdd">Modèle:Lien web.</ref> ; cette proportion tombe à 53,2 % chez les habitants de la ville<ref name="domiciletravail">Modèle:Lien web.</ref>, un nombre grandement inférieur à la proportion québécoise qui avoisine les 78 %<ref name="faqdd" />.

Réseau routier et autoroutier

L'aménagement des voies à Montréal est le résultat de la superposition d'un découpage en damier, très répandu dans les grandes villes nord-américaines, à un découpage plus ancien, composé de côtes et de rangs, établi lors du régime seigneurial français<ref name="Ruelle">Modèle:Lien web.</ref>.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Montréal est une petite ville fortifiée ; son territoire correspond au Vieux-Montréal actuel. Le sulpicien François Dollier de Casson planifie le tracé des rues à l'intérieur des fortifications en 1672<ref name="Ruelle" />. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la croissance de la population entraine la création des premiers faubourgs aux portes de la ville ; le faubourg des Récollets à la porte ouest, le faubourg Saint-Laurent à la porte nord et le faubourg Québec à la porte est.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le faubourg Saint-Laurent connaît une forte croissance, au-delà l'escarpement de la rue Sherbrooke, grâce au tramway. En son cœur, le boulevard Saint-Laurent, une montée perpendiculaire au fleuve Saint-Laurent, qui traverse l'île de Montréal, devient la première artère « nord-sud » de la ville, orienté en réalité nord-ouest/sud-est. En effet, par convention, on entend par orientation est-ouest ce qui est parallèle au fleuve Saint-Laurent, partout au Québec. La plus grande partie du développement s'effectuera à partir de cet axe, aussi appelé la « Main »<ref name="stlaurentdev">Modèle:Lien brisé.</ref>.

Fichier:Ruelle montreal.svg
Lotissement des rues Chambord et De Brébeuf en 1879, entre l'avenue du Mont-Royal et la rue Gilford, sur le Plateau-Mont-Royal.

La majorité des lotissements de Montréal sont érigés avant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La grille des rues forme des pâtés de maisons étroits et profonds établis en rangs perpendiculaires au fleuve Saint-Laurent. Densément peuplés, ils sont souvent entrecoupés sur la longueur par une ruelle qui dessert l'arrière des bâtiments<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Montréal est construite sur un archipel d'îles fluviales qui n'est pas directement accessible du reste du continent. Comme la plupart des grandes villes, elle est confrontée au problème de congestion automobile qui n'est qu'aggravé par sa situation insulaire. Il faut en moyenne Modèle:Nombre à l'automobiliste de la région de Montréal pour se rendre à son travail ; le quart des automobilistes mettant plus de Modèle:Nombre<ref name="Statcan240911">Modèle:Ouvrage.</ref>. À cause de sa forte urbanisation, Montréal connaît aussi des heures de pointe le samedi et le dimanche.

[[Fichier:Autoroute10W km0.jpg|vignette|L'extrémité ouest de l'[[Autoroute 10 (Québec)|Modèle:Nobr]] et de l'autoroute Bonaventure, dans le centre-ville, alors qu'elle devient le boulevard Robert-Bourassa.]]

Montréal est le centre nerveux d'un réseau de Modèle:Unité d'autoroutes construit principalement entre la fin des Modèle:Nobr et le milieu des Modèle:Nobr dans sa périphérie<ref name="UnGrandMontrEal">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Nombre routiers et un tunnel permettent la traversée des cours d'eau qui encerclent la ville. On compte parmi eux le pont Samuel-De Champlain, le pont le plus achalandé du Canada<ref>Modèle:Article.</ref>.

L’île de Montréal comporte de nombreux axes rapides dont le principal est l'[[Autoroute 40 (Québec)|Modèle:Nobr]], la seule à la traverser d'ouest en est. Segment de la route transcanadienne, elle est la plus achalandée de la métropole et sa section métropolitaine, en partie surélevée, en est la plus congestionnée, et ce depuis sa création. Perpendiculaire à l'A-40, l'[[Autoroute 15 (Québec)|Modèle:Nobr]], qui s’étend des Laurentides à la frontière Américaine, passe par une tranchée au centre de l’île appelée autoroute Décarie, du nom du boulevard qu'elle longe.

Transports en commun

Modèle:Article détaillé

Fichier:Berri-UQAM Metro station cropped.jpg
Quais de la station Berri-UQAM, la plus fréquentée du métro de Montréal.

Le transport collectif sur l'île de Montréal est l'un des plus efficaces, rapides et ponctuels en Amérique du Nord ; la Société de transport de Montréal (STM) qui l'administre a été nommée, en 2010, meilleure société de transport en Amérique du Nord par l’Modèle:Lang<ref>Modèle:Article.</ref>. À Montréal, 35 % des actifs se rendent au travail en transport en commun<ref name="domiciletravail" /> ; cette proportion atteignant 49 % pour les nouveaux arrivants<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au total, la STM enregistre Modèle:Unité de déplacements en termes d'achalandage conventionnel et Modèle:Unité en termes d'achalandage électronique durant l'année 2019. L'achalandage a vu une hausse de 2,6% depuis 2018<ref>Société de transport de Montréal , Rapport d'activités 2019 (consulté le 27 septembre 2020)</ref>.

Le métro de Montréal constitue l'épine dorsale du système métropolitain de transport en commun avec environ Modèle:Unité de passagers par jour<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le métro compte Modèle:Nombre réparties en quatre lignes qui s'étendent sur Modèle:Unité<ref name="STM_RDD2010p6">Modèle:Ouvrage.</ref>. Conçu sur le modèle du métro parisien, le réseau montréalais a pour particularité d’être entièrement souterrain et ses rames d’être dotés d'un système de roulement sur pneumatiques. Chaque station possède une architecture particulière et des œuvres d'art public sont réparties dans la plupart d'entre elles<ref name="ArtMetro">Modèle:Lien web.</ref>.

En surface, les tramways ont été remplacés depuis 1959 par Modèle:Nombre d'autobus et Modèle:Unité, desservis par un total de Modèle:Unité et Modèle:Nombre de transport adapté<ref name="toutstm">Modèle:Lien web.</ref>. La ligne d'autobus la plus fréquentée est la Modèle:Nobr avec une moyenne de Modèle:Nombre par jour de semaine<ref>Société de transport de Montréal , Rapport d'activités 2019 (consulté le 29 septembre 2020)</ref>. On compte moins d'un million de passagers par jour ouvrable à bord des autobus de la STM<ref name=":1" />.

Terminaux aériens, ferroviaires, routiers et fluviaux

Modèle:Article détaillé

Fichier:YUL.U.S. Departures.Sector.Control.Tower.jpg
Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal.

Montréal compte quatre principaux terminaux de transports de passagers :

Cyclisme urbain

Modèle:Article détaillé

Fichier:Boulevard De Maisonneuve.JPG
Boulevard De Maisonneuve et la piste cyclable Claire-Morissette, 2010.
Fichier:Bixi et Cohen, rue Crescent, Montreal (2018) num 01.jpg
Station BIXI, rue Crescent (2018).

Montréal est fréquemment citée parmi les dix plus importantes villes cyclistes au monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De mai à décembre, 22 % des Montréalais utilisent le vélo comme principal moyen de transport, soit le double de la moyenne québécoise<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'arrondissement où l'on compte la plus forte proportion de déplacements à vélo est le Plateau-Mont-Royal, où près du dixième de tous les déplacements sont faits à bicyclette<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On dénombre quotidiennement, hormis l'hiver, de Modèle:Unité/2 dans le centre-ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Montréal possède un réseau de Modèle:Unité de pistes cyclables en constant développement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis 2020, l'administration de Valérie Plante implante le Réseau express vélo, un important réseau d'aménagements urbains afin de sécuriser les déplacements à vélo dans la métropole québécoise en séparant la voie réservée aux automobiles de celle des cyclistes. La Route verte compte Modèle:Unité à Montréal ; les sections les plus notables sont celles longeant les rives du canal Lachine, du Vieux-Port à LaSalle ainsi que le circuit Gilles-Villeneuve<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La ville de Montréal peut compter sur un important réseau de vélos en libre-service, le BIXI. Depuis sa création en 2009, le système s'est exporté dans plus d'une vingtaine de villes à travers le monde, notamment Londres, Melbourne et New York<ref>Modèle:Lien web.</ref>. BIXI Montréal compte Modèle:Unité répartis dans plus de Modèle:Unité, principalement dans les arrondissements centraux de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, Modèle:Nombre de déplacements en BIXI étaient enregistrés<ref name="BIXI2010">Modèle:Lien web.</ref> et le réseau comptait plus de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Modèle:Article détaillé En 2010, Montréal est classée au Modèle:19e mondial pour sa qualité de vie selon le magazine britannique Monocle<ref>Modèle:Article.</ref>.

Parcs et jardins

Modèle:Article détaillé

Fichier:Au bonheur de l'automne au parc Mont-Royal (15505345206).jpg
Le parc du Mont-Royal en automne.

Montréal est dotée d'une quantité appréciable d'espaces verts ; ses 17 grands parcs urbains occupent 6 % du territoire de la ville, soit une superficie d'environ Modèle:Unité.

Parmi ceux-ci, les plus connusModèle:Par qui et fréquentésModèle:Refnec sont :

Le Parc olympique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> est situé dans l'arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On retrouve notamment sur le site le Biodôme, l'Insectarium, le Jardin botanique, ainsi que le Planétarium, qui ensemble forment l'Espace pour la vie, un complexe muséal qui se veut « repenser le lien qui unit l'être humain à la nature<ref>Site du projet.</ref> ».

Architecture

Modèle:Article détaillé [[Fichier:Montreal - Farine five roses.jpg|vignette|Silos de la compagnie [[Minoterie ADM|Farine Modèle:Lang]] dans le Vieux-Port.]] Pendant plus d'un siècle et demi, Montréal est le centre financier et industriel du Canada. Il en résulte un héritage architectural offrant une grande variété de constructions à vocation industrielle ou commerciale, incluant usines, minoteries, hangars et autres raffineries qui présentent aujourd'hui un aperçu de l'histoire de la ville, particulièrement au niveau du centre-ville et du Vieux-Port. Il y a 50 lieux historiques nationaux à Montréal, plus qu'aucune autre ville canadienne.

Dans la partie méridionale de l'île, le Vieux-Montréal, déclaré arrondissement historique en 1964<ref>Guide des démarches pour la réalisation de travaux dans le Vieux-Montréal.</ref>, offre de nombreux centres d'intérêt, notamment le Vieux-Port, la place Jacques-Cartier, l'hôtel de ville, la place d'Armes, et la basilique Notre-Dame.

Patrimoine bâti

Modèle:Article détaillé

Fichier:Montréal (Vieux-Montréal, rue St Paul) 004 L.D.jpg
La rue Saint-Paul, dans le Vieux-Montréal.

Les plus vieux édifices de la ville toujours debout datent de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La plupart sont regroupés dans l'aire du Vieux-Montréal, tel le séminaire des Sulpiciens datant de 1687 et le château Ramezay, construit en 1705 et successivement demeure, quartier général, cour de justice, établissement d'éducation et finalement musée.

Les premiers bâtiments sont caractérisés par leur influence française unique et leur construction en pierre grise. L'époque des explorateurs français est commémorée par la préservation de deux de leurs maisons dans le Vieux-Montréal, soit celle d'Antoine Laumet de La Mothe, sieur de Cadillac, fondateur de la ville de Détroit aux États-Unis, à l'angle des rues Notre-Dame et Saint-Laurent, et celle de René-Robert Cavelier de La Salle, explorateur de la région du Mississippi, à l'angle des rues Saint-Paul et Saint-Pierre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur la rue Saint-Jacques pavoisent les impressionnants sièges, construits au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de toutes les grandes banques canadiennes.

[[Fichier:Biosphère Montréal.jpg|vignette|La Biosphère sur l'île Sainte-Hélène, ancien pavillon des États-Unis lors de l'[[Exposition universelle de 1967|Modèle:Nobr]]. Architecte : Buckminster Fuller.]] L'architecture du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle n'est pas en reste avec le pavillon principal art déco de l'Université de Montréal d'Ernest Cormier, l'emblématique stade olympique et sa tour inclinée (la plus haute du monde) conçus par l'architecte français Roger Taillibert, ou encore les legs de l'[[Exposition universelle de 1967|Modèle:Nobr]] que sont le dôme géodésique de Buckminster Fuller et l'Modèle:Nobr de Moshe Safdie.

Fichier:Archidiocèse Montréal.JPG
Le centre-ville de Montréal.

Parmi les gratte-ciel de Montréal, seulement sept dépassent hors antenne les Modèle:Unité de hauteur, et un seul les Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lang.</ref>. Les bâtiments les plus élevés, que sont le 1000 De La Gauchetière, le 1250 René-Lévesque, la tour CIBC et la tour de la Bourse, ont tous été bâtis entre les Modèle:Nobr. C'est en 1928 qu'un bâtiment dépassait pour la première fois les Modèle:Unité (l'édifice de la Banque Royale, Modèle:Unité, Modèle:Nombre), record battu d'un mètre par l'[[Édifice Sun Life|édifice Modèle:Lang]] trois ans plus tard<ref>Site officiel des J.O. de 2010.</ref>Modèle:Référence insuffisante. Le premier gratte-ciel inaugurant le « style international » à Montréal, tout en dépassant cette hauteur, est la tour Telus (1962)<ref>Vancouver et les J.O. 2010.</ref>. La plus célèbre tour de la ville est la place Ville-Marie (1962). Conçue par l'architecte Ieoh Ming Pei, il fut le premier gratte-ciel à dépasser les Modèle:Unité (Modèle:Nombre, Modèle:Unité), sa construction coïncidant avec le déplacement du centre-ville en son site actuel. Cette tour cruciforme est sise au-dessus d'un centre commercial souterrain qui constitue la plaque tournante de la ville souterraine.

Depuis 2013, avec la construction de la Tour des Canadiens, Montréal vit un important boom immobilier. Entre 2013 et 2019, ce boom de gratte-ciels était principalement concentré aux alentours du Centre Bell, avec notamment l'Avenue, les Tours des Canadiens 1,2 et 3, les Rocabellas, les YUL et d'autres projets. Toutefois, d'autre projets majeurs sont désormais (depuis 2019) en développement ou construction plus à l'est du centre-ville. Parmi ces derniers, on dénombre cinq bâtiments qui atteindront la hauteur maximale de 200 mètres : 900 rue Saint-Jacques, 800 rue Saint-Jacques, Victoria-sur-le-Parc, 1 Square-Phillips et Maestria.

Patrimoine religieux

Modèle:Article détaillé

Fichier:Basílica de Notre-Dame, Montreal, Canadá, 2017-08-12, DD 37-39 HDR.jpg
L’intérieur de la basilique Notre-Dame de Montréal.

Montréal a un passé religieux riche et complexe. La religion catholique fut la raison même de la fondation de la ville, soit l'établissement d'une colonie missionnaire selon l'intention du groupe fondateur, la Société Notre-Dame de Montréal. La ville est en effet renommée pour sa richesse en églises et temples de toutes dénominations, qui lui ont valu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le surnom de « ville aux cent clochers ».

Parmi les édifices les plus importants du point de vue de l'histoire, on trouve l'oratoire Saint-Joseph, la plus grande église dédiée à ce saint dans le monde, la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, première chapelle de pierre de Montréal, la basilique Notre-Dame et la basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Monde, réplique réduite de la basilique Saint-Pierre de Rome. La Pietà, datant de 1855 et située dans le Mausolée la Pietà du cimetière Notre-Dame-des-Neiges, est une reproduction grandeur nature de la sculpture de Michel-Ange de la basilique Saint-Pierre au Vatican.

RÉSO : le Montréal souterrain

Modèle:Article connexe

Fichier:Montreal 11 db.jpg
Le RÉSO, la ville intérieure de Montréal, vue d'entre les métros Peel et McGill.

Le Montréal souterrain (RÉSO), ou ville intérieure, est une alternative urbaine populaire aux extrêmes climatiques de l'hiver froid et de l'été humide. Montréal possède plus de Modèle:Unité de passages piétonniers souterrains donnant accès à des centaines de commerces, restaurants, bureaux et boutiques intérieures, ainsi qu'au réseau de métro, aux terminus de transport et aux principaux attraits et bâtiments du centre-ville (de la station de métro Lucien-L'Allier jusqu'au Complexe des sciences de l'UQAM) sans jamais s'exposer aux intempéries. Il constituerait le plus grand réseau urbain souterrain au monde.

Art public

Modèle:Article détaillé

Fichier:Sir George Etienne Cartier Monument, Montreal.jpg
Monument à George-Étienne Cartier.

L'art public de la ville se réfère principalement à l'une ou l'autre de ses cultures, la francophone ou l'anglophone. La Société Notre-Dame de Montréal qui a fondé Ville-Marie est commémorée par le monument aux pionniers sous la forme d'un obélisque situé à la place d'Youville et son principal fondateur, Paul Chomedey de Maisonneuve, par une statue, le monument à Maisonneuve, au centre de la place d'Armes.

Le passage au régime britannique est commémoré par la colonne Nelson, un des monuments les plus controversés de la ville, situé sur la place Jacques-Cartier et représentant pour certains les visées impérialistes britanniques, ainsi que la statue de la reine Victoria, au square Victoria. Un rappel du Canadien de jadis se trouve sur la Maison du Patriote, rue Saint-Paul dans le Vieux-Montréal. Un monument à sir George-Étienne Cartier, un des pères de la Confédération canadienne, trône à l'entrée du parc du Mont-Royal (le monument à George-Étienne Cartier).

Lieux de diffusion culturelle

Musées

Modèle:Article détaillé

Fichier:Centre Histoire Montreal.jpg
Le Centre d'histoire de Montréal, place d'Youville.

La ville possède de nombreux musées dont la plupart sont regroupés au sein de la société des directeurs des musées montréalais qui a comme objectif de faire leur promotion et de participer à leur développement<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces musées présentent tout autant des expositions sur les sciences, l'histoire, les beaux-arts et le patrimoine culturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Parmi ces musées, deux institutions ont pour thématique l'art, le musée des beaux-arts de Montréal et le musée d'art contemporain de Montréal. Le thème de l'histoire est au centre des expositions de Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire de Montréal, du musée Stewart ou du château Ramezay. Le patrimoine est abordé par plusieurs musées dont le musée Marguerite-Bourgeoys, la maison Saint-Gabriel et le musée des maîtres et artisans du Québec. La thématique des sciences est au cœur des expositions du Centre des sciences de Montréal, de la Biosphère de Montréal et de quatre musées à vocation scientifique administrés par la ville de Montréal, soit le Biodôme, l'Insectarium, le Jardin botanique, ainsi que le Planétarium, regroupés au sein de l'Espace pour la vie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Bibliothèques

Fichier:Grande bibliotheque du Quebec-exterior.jpg
La Grande Bibliothèque du Québec, vue depuis la rue Berri.

La Grande Bibliothèque est sise à Montréal, comprenant la collection de la Bibliothèque nationale du Québec. Elle comprend les plus vastes collections littéraires au Québec et est, avec plus de Modèle:Nombre d'entrées, la bibliothèque la plus fréquentée de la francophonie<ref name="guthrie">Jennifer Guthrie, « La Grande Bibliothèque a Modèle:Nombre », Métro (Montréal), Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>. La Grande Bibliothèque est située au centre-ville (arrondissement Ville-Marie), au nord du quartier latin. Ouverte depuis le Modèle:Date-, elle remplace l'ancienne bibliothèque centrale située sur la rue Sherbrooke. Elle contient notamment la collection Saint-Sulpice, construite à partir de l'année 1844 ; ces ouvrages anciens, à caractère patrimonial, ne sont consultables que sur place. La bibliothèque s'est enrichie au fil des ans de collections privées, telles celles de Louis-Joseph Papineau et de Louis-Hippolyte La Fontaine.

La Ville de Montréal possède également un vaste réseau de bibliothèques publiques, composé de Modèle:Nombre de quartier et d'un bibliobus, qui ont pour mission de démocratiser l'accès à l'information, la connaissance, la culture et le savoir. Montréal a porté le titre de capitale mondiale du livre du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref>Célébration de Montréal « Capitale mondiale du livre 2005/2006 », UNESCO, Modèle:Date-, consulté en ligne Modèle:Lien archive le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Caroline Montpetit, « Montréal : capitale mondiale du livre en 2005 », Le Devoir, Modèle:Date-, consulté en ligne le Modèle:Date-.</ref>. À cette occasion, elle crée le prix du livre jeunesse des bibliothèques de Montréal, qu'elle remet annuellement depuis.

Théâtres et salles de spectacle

Fichier:Roof of Place des Arts, fontain 2005-10-22.JPG
Fontaine sur l'esplanade de la place des Arts.

Montréal est un important centre de la culture québécoise, internationalement reconnu pour son effervescence culturelle.

Dans les années 1940 et 1950, les acteurs Christopher Plummer et William Shatner font leur apprentissage au sein de la Montréal Repertory Theatre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le complexe culturel de la place des Arts abrite le musée d'art contemporain et plusieurs théâtres. Il est le siège de l'Opéra de Montréal. L'Orchestre symphonique de Montréal (OSM) loge tout près depuis le Modèle:Date, dans une salle de concert qui lui est propre, la Maison symphonique de Montréal, construite au coin nord-est du complexe de la Place des Arts.

Montréal est un lieu incontournable du cirque contemporain et du cirque nouveau ; il existe de nombreux lieux de diffusion et d'enseignement des arts du cirque, notamment la Tohu, où on retrouve une salle de spectacle circulaire, le siège social du Cirque du Soleil, les bureaux de l'association En Piste ainsi que l'École nationale de cirque.

Montréal a aussi de nombreux théâtres, dont le théâtre Saint-Denis, le théâtre du Rideau Vert et le théâtre du Nouveau Monde, fondé en 1951. Montréal est aussi un important centre de création et de diffusion de la danse. Parmi les lieux les plus importants en danse contemporaine de Montréal, notons l'Agora de la danse.

Maisons de la Culture

Modèle:Article détaillé Inspiré par le concept français de Maison de la Culture, les [[Maisons de la culture de Montréal|Modèle:Nombre de la culture de Montréal]] offrent depuis plus de Modèle:Nombre des événements, spectacles et expositions dont l'entrée est souvent gratuite.

Depuis 2002, ce réseau s'est agrandi ; il comporte Modèle:Quand Modèle:Nombre (dont Modèle:Nombre métropolitains : la chapelle historique du Bon-Pasteur et le théâtre de Verdure) dans les Modèle:Nombre de Montréal. Il porte le nom de réseau Accès culture. Ses membres sont entre autres : le théâtre Outremont, la salle Jean-Grimaldi, l'Entrepôt, le Centre culturel de Verdun.

Festivals et événements

Modèle:Article détaillé

Fichier:Montreal JBotanique1 tango7174.jpg
Fête de la mi-automne au jardin botanique.
Fichier:TamTams1c.jpg
Tam-tams du mont Royal.

De nombreux festivals ont lieu chaque année à Montréal<ref name="OTMFestival">Modèle:Lien web.</ref>. Compte tenu de l'hiver peu clément, la majorité de ceux-ci ont lieu durant la période estivale, tels le Festival international de jazz de Montréal qui a lieu depuis plus de trente ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les FrancoFolies de Montréal, le Festival International Nuits d'Afrique, le festival LGBTQ+ Fierté Montréal et le festival Juste pour rire<ref name="OTMFestival" />. Cependant, quelques festivals ont lieu pendant la période hivernale, en particulier le Festival Montréal en lumière<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Art souterrain.

À l'occasion du Festival de jazz, de grandes sections des rues du centre-ville sont fermées pour laisser place à des scènes extérieures, lieux de spectacles gratuits, et à la circulation piétonnière. La ville compte également de nombreux festivals musicaux et cinématographiques. De plus, chaque dimanche d'été ensoleillé, un certain nombre de gens se réunissent pour les Tam-tams du mont Royal, rendez-vous interculturel et musical très populaire, notamment auprès des jeunes. Le centre du rassemblement est le monument à Sir George-Étienne Cartier, au parc du Mont-Royal.

Du Modèle:1er au Modèle:Date-, la ville de Montréal devait accueillir le congrès mondial d'espéranto, mais celui-ci est reporté à 2022 en raison de la pandémie de Covid-19.

Plaque tournante de la musique metal

Le Modèle:Date, la ville de Montréal s'autoproclame « ville d’excellence mondiale en matière de musique métal »<ref name=":LP_Mtl_Metal">La Presse. Pierre-Marc Durivage. Montréal, ville métal, Modèle:Date- En ligne.</ref>. Pour l'évènement qui vise à reconnaître la qualité de la production musicale métal locale à l'international, la mairesse Valérie Plante a invité le groupe Necrotic Mutation à l'hôtel de ville de Montréal, afin de souligner cet héritage qui, pour la mairie, est exceptionnel<ref name=":LP_Mtl_Metal" />.

Cette décision municipale, qui fait largement consensus, fait dire à la chroniqueuse métal Christine Fortier que Modèle:Citation, tandis que le bassiste de Megadeth, David Ellefson, pour qui les métalleux montréalais sont « les plus fidèles et les plus irréductibles de la planète » a pour sa part affirmé au site Modèle:Lang Modèle:Citation grâce au public montréalais<ref name=":LP_Mtl_Metal" />.

Personnalités montréalaises

Fichier:Montreal-2018-09-Pano-MBAM.jpg
Panorama depuis le Musée des beaux-arts de Montréal. On remarque une peinture murale commémorant l'artiste montréalais Léonard Cohen.

Modèle:Article détailléDe nombreuses personnalités sont issues de l'agglomération de Montréal. Parmi elles, on peut citer :

Fichier:Hockey. Maurice Richard BAnQ P48S1P12157.jpg
Maurice Richard, joueur de hockey des Canadiens de Montréal en 1945.

Artistes : dans le monde de la musique, les jazzmen Oscar Peterson, Oliver Jones, Maynard Ferguson, des chanteurs tels que Leonard Cohen, Michel Rivard, Lucien Francoeur, Robert Charlebois, Shawn Drover, Claude Dubois, Diane Dufresne, Kate et Anna McGarrigle, Rufus Wainwright, Martha Wainwright, Béatrice Martin (Cœur de Pirate), Mylène Farmer qui y a peu vécu, Isabelle Boulay (Sainte-Félicité, Gaspésie), des musiciennes telles que Blanche Baillargeon, Christine Tassan, Rachel Therrien, DJ Daniel Desnoyers, DJ Champion, Aut'Chose, le DJ A-Trak (Modèle:Lang), Sam Roberts, Voivod et Céline Dion (née à Charlemagne, mais associée à Montréal sur la scène internationale). Des groupes musicaux montréalais comme Mahogany Rush, Simple Plan et Modèle:Lang qui ont atteint une notoriété mondiale. L'actrice Jessalyn Gilsig et un des acteurs de la série Modèle:Lang William Shatner. La journaliste et romancière Denise Bombardier. Le poète Émile Nelligan, le romancier Hubert Aquin, l'écrivain et homme politique Jacques Hébert ou encore l'écrivain Saul Bellow, prix Nobel de littérature, la poétesse yiddish Rachel Korn, originaire de Galicie, installée à Montréal de 1948 jusqu'à sa mort en 1982.

Sportifs : les joueuses de tennis Mary Pierce et Eugenie Bouchard, le joueur de hockey Maurice Richard (le Rocket), le joueur de baseball Russell Martin.

Scientifiques : l'astrophysicien et écologiste Hubert Reeves, Sidney Altman, lauréat du prix Nobel de chimie, et Ralph Steinman, lauréat du prix Nobel de médecine. Durant neuf années à McGill, Ernest Rutherford effectue des travaux sur la radioactivité, qui sont couronnés par le prix Nobel de chimie. Le Professeur d'informatique Yoshua Bengio, lauréat du Prix Turing 2018 et fondateur du l'Institut québécois d’intelligence artificielle est depuis 1993, professeur au département d'informatique et de recherche opérationnelle de l'Université de Montréal

Personnalités politiques : l'ancien Premier ministre du Québec Jacques Parizeau, l'ancien Premier ministre du Canada Pierre Elliott Trudeau, l'auteure et militante altermondialiste Naomi Klein et le héros canadien de la révolution chinoise Norman Bethune.

Montréal dans les arts et la culture

Modèle:... Un navire de la Marine royale canadienne porte le nom de Modèle:NCSM.

Documentaires

Des documentaires comme Métropole (1947), À Saint-Henri le cinq septembre (1962), Les amoureux de Montréal (1992) et La Mémoire des anges (2008) font voir la vie de Montréal sous plusieurs angles<ref>Modèle:Article.</ref>. D'autres documentaires, tels que La P’tite Bourgogne (1968), Modèle:Lang (1993), Modèle:Lang (1997), Maxime, McDuff & McDo (2002), Modèle:Lang (2003), Hommes à louer (2008) et L'Est pour toujours<ref>Modèle:Article.</ref> (2011), abordent des sujets Modèle:Pour qui de l'histoire et de la société montréalaise.

En 1998, les Rencontres internationales du documentaire de Montréal ont été créées. L'organisation propose, depuis 2004, un programme de deux jours de conférences, d'ateliers et de rencontres d'affaires<ref>Site officiel des RIDM.</ref>.

Au cinéma

De nombreux films ont été tournés à Montréal, certains entièrement en studio comme 300 (2007) ou Riddick (2013), d'autres aussi en extérieur, tirant parti de la diversité architecturale de la ville<ref>Modèle:Article.</ref>, notamment :Modèle:Colonnes

Parmi les films dont l'histoire se déroule au moins en partie à Montréal, on peut citer : La nouvelle vie de Paul Sneijder (2016), Les Amours imaginaires (2010), Fatal (2010), Modèle:Lang (2010), Mesrine : L'Instinct de mort (2008)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Mon voisin le tueur (2000), Jésus de Montréal (1989)<ref name=":5" />, Un zoo la nuit (1987), Le Matou (1985), 21-87 (1963), Romaine par moins 30 (2009), L'Odyssée de Pi (2012).

Dans la chanson

Modèle:Article détaillé De nombreuses chansons sont dédiées à Montréal, entre autres Je reviendrai à Montréal de Robert Charlebois, Montréal Modèle:Température de Malajube, Montréal d'Ariane Moffatt, À Montréal de Grand Corps Malade, Montréal de Modèle:Lang ou encore Montréal de Beau Dommage. Le groupe les Cowboys fringants fait souvent référence à Montréal dans ses chansons.

Dans la bande dessinée

  • La femme aux cartes postales par Claude Paiement et Jean-Paul Eid (La Pastèque).
  • La petite patrie, par Normand Grégoire et Julie Rocheleau (La Pastèque).
  • Modèle:Lang par Michel Hellman (Pow Pow).
  • Chroniques du Centre-Sud par Richard Suicide (Pow pow).
  • Hiver nucléaire par Cab (Front froid)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Les Casseurs - Modèle:Lang, par Christian Denayer et André-Paul Duchâteau (Éditions du Lombard)
  • Les Casseurs - Match Poursuite, par Christian Denayer et André-Paul Duchâteau (Éditions du Lombard)

Affichage libre

L’affichage sauvage, à Montréal, a récemment été autorisé et légalisé par les urbanistes de la ville. L’affichage sauvage était illégal à Montréal. En 1992, Publicité Sauvage dépose un projet de législation de l’affichage sur les chantiers de construction et obtient ce droit en 1994<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hommages

La rue de Montréal a été nommée en 1955 dans l'ancienne ville de Sainte-Foy, maintenant présente dans la ville de Québec.

Notes et références

Citations originales

Modèle:Références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Annexes

Bibliographie

Modèle:...

Articles connexes

Géographie Organismes municipaux Architecture et patrimoine Personnalités Histoire Autres

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