Montredon (Lot)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Montredon est une commune française, située dans l'est du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le Ségala lotois, une région naturelle constituant la frange occidentale de la Châtaigneraie, constituant le parent lotois du Ségala aveyronnais et tarnais.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Guirande et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Montredon est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1866. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Figeac. Ses habitants sont appelés les Montredonais ou Montredonaises.

Modèle:Sommaire

Géographie

Montredon est un petit village pittoresque étagé sur un mamelon et dominé par l'église Saint-Michel. C'est l'emplacement d'un prieuré Saint-Michel qui dépendait de l'abbaye de La Chaise-Dieu.

Communes limitrophes

La commune est limitrophe des départements de l'Aveyron et du Cantal.

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Constant », sur la commune de Saint-Constant-Fournoulès, mise en service en 1984<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rodez-Aveyron », sur la commune de Salles-la-Source, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1972 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « buttes calcaires du bassin de Maurs » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont une dans l'Aveyron, deux dans le Cantal et une dans le Lot<ref>Modèle:Lien web.</ref> et trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Typologie

Montredon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,4 %), zones agricoles hétérogènes (26,6 %), prairies (18,9 %), forêts (15 %), terres arables (4,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Montredon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Montredon est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le Modèle:Date- pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de Modèle:Unité, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de Modèle:Unité de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:46207-Montredon-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montredon.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 52,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 54 sont en aléa moyen ou fort, soit 43 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montredon est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Le toponyme Montredon (en occitan Montredond) est basé sur le mot latin montem qui désigne un endroit élevé et sur redond qui qualifie une forme arrondie : le mont arrondi<ref name="Bazalgues">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Pèlerinage de Compostelle

Sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, on vient de Livinhac-le-Haut ; la prochaine commune est Saint-Félix, et son église romane Sainte-Radegonde.

Histoire

Le carrefour était autrefois le croisement de la route Bourges-Toulouse et du chemin de Figeac à Rodez, celui de Cahors à Rodez portait le nom de chemin Romipête.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

La famille Gatacap a tenu la mairie pendant très longtemps : 100 ans d'affilée de père en fils entre 1834 et 1935 ! Pour commémorer cet événement, une plaque a été apposée sur la maison familiale, où elle est toujours visible aujourd'hui.

plaque commémorant le centaire de la famille GRATACAP à la mairie
Plaque commémorant les 100 ans de la famille GRATACAP en tant que maire de Montredon

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 80,3 % d'actifs (69 % ayant un emploi et 11,4 % de chômeurs) et 19,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Figeac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 102 en 2013 et 79 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 94, soit un indicateur de concentration d'emploi de 76,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,2 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 94 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 26 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 85 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

11 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Montredon au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 45,5 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 11 entreprises implantées à Montredon), contre 14 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

La commune est dans le Segala », une petite région agricole occupant la frange est du département du Lot<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 41 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 32 en 2000 puis à 20 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 13 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 68 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Nobr en 1988 à Modèle:Nobr en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 23 à Modèle:Nobr<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église Saint-Michel

L'église actuelle n'a été construite qu'entre 1876 et 1883 par l'architecte Poujade de Figeac (46) mais elle a remplacé un édifice plus ancien qui portait la même dédicace à saint Michel. Le bâtiment apparaît très dégradé dans tous les documents où on le trouve mentionné. L'ancienne église occupait le même terrain que le bâtiment actuel sur la place du village mais elle était entourée du cimetière tel qu'il apparaît sur le cadastre de 1833. Celui-ci a été déplacé en 1856 à son emplacement actuel.

Fichier:Église St Michel Montredon.jpg
Montredon - Église Saint Michel

La chapelle Notre-Dame-de-Pitié

Au bas du village, la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, dite du carrefour, rebâtie en 1958, remplace une chapelle plus ancienne dont on conserve une statue de pierre fin Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et classée en 1910. Modèle:Multiple image

Il existe un pèlerinage dédié à N.D de Pitié ou plutôt à la statue qu'elle abrite : une Piéta en pierre polychrome du XVIe siècle. Sa manière de parvenir en possession de la paroisse est on-ne-peut-plus rocambolesque : Elle appartenait à l'origine à la paroisse de Laroque, commune de Livinhac le Haut. Voici le récit de son acquisition tel qu'il a été transcrit par l'abbé Fau dans le cahier-journal de la paroisse :

« Ce village bâti sur la rive droite du Lot remonte à plusieurs siècles. Il a été remarquable par son château seigneurial et par une belle « Mater Dolorosa », statue en pierre de 75cm de haut et de 78cm à la base, placée dans son église. Les habitants du village de Laroque reçoivent aujourd'hui en abondance l'or des usines toutes voisines. Il n'en était pas de même avant la Révolution. La montagne à pic qui domine les maisons est à peu près aride. Du côté du levant seulement elle est propice à la vigne et peut nourrir quelques maigres châtaigniers.

Quand la France était affamée les habitants de Laroque devaient être dans une misère extrême.

Telle était leur situation quelques années avant le mouvement révolutionnaire. Poussés par la faim, les paroissiens de Laroque vinrent trouver les habitants de Montredon, leurs voisins et leur dirent : « Donnez-nous du blé nous vous livrerons notre statue de la Vierge » Le marché fut conclu. Les Montredonais prenant la précieuse madone la portèrent en triomphe et la placèrent dans un rustique oratoire érigé au carrefour sur le chemin de Figeac à Livinhac. Le grand nombre des paroissiens de Laroque accueillirent fort mal ce contrat. Cinglés de quolibets […], les vendeurs n'y tenant plus allèrent durant la nuit reprendre leur ancienne statue,  mais ils ne purent rendre le blé et leur acte fut regardé par leurs voisins comme un vol sacrilège. Dans leur indignation les habitants de Montredon tinrent conseil et envoyèrent un explorateur à Laroque. Celui-ci vit la statue sur un socle adossé très haut au mur intérieur de la nef de l'église du côté des rochers de la montagne. Quelques jours après quatre courageux chrétiens de Montredon partent la nuit pour Laroque, descendent la montagne de roche en roche, percent le mur de l'église et remontent péniblement emportant leur précieux fardeau [qui pèse tout de même 94 kg].

Cette fois la Vierge fut mise en sûreté dans l'église paroissiale et y resta jusqu'après la Révolution. Quand le culte fut rétabli on replaça la statue en son premier endroit mais dans un oratoire plus digne de la Vierge […]. »

Pietà de la chapelle ND de Pitié de Montredon (46) Pierre peinte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle siècle
Pietà de la chapelle ND de Pitié de Montredon (46) Pierre peinte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le presbytère

Au presbytère, sur le linteau de la porte, on remarque une croix de Malte sculptée, souvenir d'un établissement des Hospitaliers de Saint-Jean. Acheté par un anglais sympathique en 2021.

Personnalités liées à la commune

Le Modèle:Date- paraît dans le journal La Défense un article relatant la guérison de Marie Fabre, du lieu-dit Lalun :

« Il y a trois ans environ, Auguste Fabre, ouvrier de l'usine de Penchot, but par mégarde plusieurs gorgées d'un corrosif quelconque. On disait ses jours comptés. Il fut pourtant soigné à Viviez par les religieuses de l'hospice de la Vieille Montagne et se remit. Mais sa femme, totalement bouleversée d'émotion, à partir de ce jour perdit la santé. Quatre médecins furent appelés mais ne la guérirent pas. Le curé fut appelé pour lui administrer les derniers sacrements mais elle continua à vivre. Malgré ses 32 ans, elle dépérissait à vue d’œil. Désespérant des remèdes humains, elle voulut partir pour les Roches Massabielles avec le pèlerinage conduit par monsieur l'abbé Fabre, curé de Viviez. Elle partit le Modèle:Date- et Albert Delbos, du Bouyssou, offrit sa voiture pour conduire la malade à la station de Penchot. Les lundi, mardi et mercredi elle fut transportée avec les autres malades à la grotte, aux piscines et sur le passage du Saint Sacrement. Mercredi soir, à la fin de la procession, elle se levait brusquement et marchait hors des rangs des malades. L'automobile de l'hospitalisation s'avançait immédiatement pour l'arracher à la foule accourue autour d'elle et la conduire au bureau médical. Invitée à y monter sans aide, elle s'y est élancée d'un bond agile aux applaudissements de 10 000 spectateurs au moins dont l'enthousiasme est indescriptible. […] Elle était donc guérie. Montredon le Modèle:Date-, Fau Curé »

Voir aussi

Articles connexes

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Autres projets

  • www.ign.fr Montredon sur le site de l'Institut géographique national (en cache)

Modèle:Palette Modèle:Portail