Niozelles
Modèle:Infobox Commune de France
Niozelles est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom de ses habitants est Niozellens<ref name="tresor"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Géographie
Localisation
Les communes limitrophes de Niozelles sont Pierrerue, Lurs, La Brillanne, Villeneuve, Forcalquier.
Ce village est situé à Modèle:Unité de Forcalquier, dans la vallée du Beveron.
Le village est sur un site perché, dans le parc naturel régional du Luberon. La commune est l'un des soixante-dix-sept membres du parc naturel régional du Luberon, parc qui s'étend, de Cavaillon à l'ouest jusqu'à la Durance à l'est, sur deux départements et quatre-vingt-cinq communes et 185 145 hectares. Modèle:Article connexe
Géologie et relief
Le territoire se situe dans les Monts de Vaucluse, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes<ref>Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale), par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.</ref> :
- le massif des Baronnies au nord ;
- la faille de la Durance au sud-ouest, dans la vallée ;
- le plateau de Valensole à l'est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).
- le massif du Luberon au sud.
Hydrographie
Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref> :
La commune est traversée :
- par le Lauzon<ref>Fiche du Lauzon sur le site du SANDRE</ref>, cours d'eau de Modèle:Unité, sous affluent de la Durance, via l'Asse.
- Le Beveron<ref>Fiche du Béveron sur le site du SANDRE</ref>, ruisseau de Modèle:Unité, rejoint le Lauzon à Niozelles.
Climat
Niozelles n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Villeneuve<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 45 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Urbanisme
Typologie
Niozelles est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (30,7 %), terres arables (30,4 %), zones agricoles hétérogènes (28,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 220, alors qu'il était de 204 en 2013 et de 171 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.
Parmi ces logements, 56 % étaient des résidences principales, 34,7 % des résidences secondaires et 9,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 86,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 11,6 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Niozelles en 2018 en comparaison avec celle des Alpes-de-Haute-Provence et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (34,7 %) supérieure à celle du département (31,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (63,2 % en 2013), contre 59,4 % pour les Alpes-de-Haute-Provence et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Typologie | Niozelles<ref name="LogT2" group="I"/> | Alpes-de-Haute-Provence<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 56 | 60,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 34,7 | 31,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 9,3 | 8,3 | 8,2 |
Transports
Voies routières
Niozelles est traversée par la départementale RD 4100 (ancienne route nationale 100).
Distance des grandes villes françaises
L'orientation et la localisation de Niozelles par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau :
Ville | Marseille | Nice | Montpellier | Lyon | Toulouse | Bordeaux | Strasbourg | Paris | Nantes | Rennes | Lille |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Distance
Orientation |
80 km
(S) |
118 km
(S-E) |
162 km
(S-O) |
218 km
(N) |
355 km
(O) |
521 km
(O) |
538 km
(N-E) |
611 km
(N) |
684 km
(N-O) |
743 km
(N-0) |
774 km
(N) |
Services d'autocars
Lignes régionales, réseau Zou !
Forcalquier est desservie par<ref>Zou ! Le réseau de transport de la Région Sud</ref> :
- 2 lignes de PROXIMITE :
Ligne | Tracé |
---|---|
Modèle:Bus Zou/correspondance | Forcalquier ↔ Niozelles ↔ Digne-les-Bains |
Modèle:Bus Zou/correspondance | Avignon ↔ Forcalquier ↔ Niozelles ↔ La Brillanne |
Transports ferroviaires
Gares SNCF à La Brillanne-Oraison à Modèle:Unité et Manosque - Gréoux-les-Bains à Modèle:Unité, toutes les deux sur la ligne Lyon-Perrache - Marseille-Saint-Charles (via Grenoble).
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Forcalquier auquel appartient Niozelles est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Niozelles est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt,
- inondation,
- mouvement de terrain : la moitié de la commune est concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Niozelles est de plus exposée à deux risques d’origine technologique<ref name="ppr"/> :
- celui de rupture de barrage ;
- celui de transport de matières dangereuses par canalisation. La canalisation Transéthylène qui sert à acheminer de l’éthylène vers l’usine Arkema de Saint-Auban traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire<ref name="ddrm81"/>,<ref name="ddrm75"/>.
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> ; le Dicrim existe depuis 2010<ref name="dicrim"/>.
La commune a été l’objet d’un arrêté de catastrophe naturelle, pour inondation, coulées de boue et glissement de terrain en 1994<ref name="prim"/>.
Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1030 (Nuacellas)<ref name="La Torre">Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) Modèle:ISBN</ref>. Selon Ernest Nègre, ce nom est un composé des termes occitan Nyos (nuages), et cèlas, couvents : le « couvent des nuages »<ref>Modèle:TGF3 § 27283, p 1509</ref> ; selon le couple Fénié, c’est « le nouveau couvent » (exactement, les nouvelles cellules, comme le Cirque de Navacelles)<ref name="Fénié-59"/>.
Histoire
Dans l’Antiquité, le territoire de Niozelles fait partie de celui des Sogiontes (Sogiontii), dont le territoire s’étendait du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontes étaient fédérés aux Voconces et après la conquête romaine ils furent rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ils furent détachés des Voconces et formèrent une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>. La voie domitienne traverse la commune.
Moyen Âge
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.
Quelques années avant l’An Mil, une butte sur laquelle était construite une vaste maison perchée devient une motte castrale. La butte est agrandie par l’apport de Modèle:Unité de terre, et une tour est construite ; une palissade entoure la motte (diamètre de Modèle:Unité). Les bâtiments utilitaires compris dans l’enceinte, celle-ci et la tour constituent un petit château, embryon de domaine seigneurial, qui est occupé jusqu’au début des années 1030. Le château perd ensuite sa fonction militaire pour abriter un pressoir à huile<ref>Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007, Modèle:P.33.</ref>. Les fouilles de la motte révèlent l’utilisation importante du bois de chêne pubescent, le plus abondant localement, dans la construction<ref>Aline Durand, « Les bois de construction employés à Niozelles (Xe-XIe siècles) », Provence historique, tome 49, Modèle:N°195-196, 1999, Modèle:P.235-236.</ref>, ainsi que du buis et du sorbus crataegus pour des usages spécifiques (comme les chevilles réalisées en buis)<ref>Aline Durand, Modèle:Opcit, Modèle:P.237.</ref>. L’intérêt du site réside également dans les restes alimentaires (ossements) qui renseignent sur le régime des élites de l’époque<ref>Daniel Mouton, « Genèse des premières fortifications provençales », Laboratoire d’archéologie médiévale et moderne en Méditerranée, consulté le 11 novembre 2013.</ref>.
La colline proche du lieu-dit Vieille-Église a été occupée comme oppidum<ref name="archeo-provence"/> à une époque indéterminée. Un château fort en pierre y existait au milieu du Moyen Âge<ref>Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.145.</ref>.
Du Modèle:S mini au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l’église Sainte-Marie près du Vieux-Niozelles appartenait à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, qui en percevait les revenus<ref>Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}} », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. Modèle:ISSN, Modèle:ISBN, Modèle:P.223.</ref>. Le prieuré Saint-Marcellin relevait lui de l’abbaye Saint-Victor de Marseille<ref name="archeo-provence"/>. La seigneurie appartient à la famille de Sabran (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), puis aux Bouliers (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), et enfin aux Glandevès ({{#switch: XVIII
| e | er | = {{#switch: XVIII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}})<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, Modèle:P.187.</ref>. La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier<ref name="archeo-provence"/>.
Lors du dénombrement de 1471, le village est abandonné<ref name="AHP"/>.
Le fief appartint successivement aux familles de Sabran, d'Agoult (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), de Bouliers (fin {{#switch: XVI
| e | er | = {{#switch: XVI
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}), de Joye (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), de Matheaud de Joye (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), de Castellane (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle/Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et de Glandevès (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle/Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Agnel Giacomoni, "Les Glandevès : seigneurs marquis de Niozelles, Mirabeau, Pierrerue et autres places", Paris : Agnel, 1994.</ref>.
Révolution française et Empire
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref>Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:N°07, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.296-298.</ref>. Les tours du château sont détruites à cette époque<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P.243.</ref>.
Époque contemporaine
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 7 habitants de Niozelles sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, Niozelles se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. La même instruction est donnée aux filles, bien que la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve<ref name="labadie11"/>.
Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Niozelles. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin destiné au marché de Forcalquier et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Forcalquier du département des Alpes-de-Haute-Provence.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Forcalquier<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Forcalquier porté de 10 à 15 communes. Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Niozelles est membre de la communauté de communes Pays de Forcalquier - Montagne de Lure, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette communauté de communes est l'une des deux qui constituent le Pays de Haute-Provence, une intercommunalité de loi Voynet, regroupant 25 communes des Alpes-de-Haute-Provence. Modèle:Article connexe
Administration municipale
Compte tenu de la population de la commune, son conseil municipal compte 11 membresn y compris le maire et ses adjoints<ref>Modèle:Légifrance, sur Légifrance.</ref>
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Finances communales
Modèle:Section à actualiser En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 13,00 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 18,75 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 49,00 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Équipements et services publics
Eau et déchets
Déchèterie la plus proche à Pierrerue à Modèle:Unité.
Enseignement
La commune est dotée d’une école maternelle, mais pas d'une école primaire publique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="ecole"/>. Ensuite, les élèves sont affectés au collège Henri-Laugier à Forcalquier<ref>Modèle:Lien web</ref>. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque<ref>Modèle:Lien web</ref>, soit le lycée polyvalent Les Iscles<ref>Modèle:Lien web</ref>, soit le lycée Félix-Esclangon<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Santé
Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :
- La commune dépend de l'hôpital local de Forcalquier nommé Saint-Michel<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon le magazine l'Express, l'hôpital Saint-Michel fait partie des hôpitaux les plus sûrs de France avec une note de 82,2 sur 100 (classe A) et se classe Modèle:63e au plan national et Modèle:2e au niveau départemental<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Pharmacies à Villeneuve, Mane, Forcalquier.
- Centre hospitalier de Digne-les-Bains.
Justice, sécurité, secours et défense
Niozelles fait partie du canton de Forcalquier depuis 1793<ref name="Cassini"/>. La commune fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'hommale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
L'histoire démographique ancienne de Niozelles est marquée par la grande saignée des {{#switch: XV
| e | er | = {{#switch: XV
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}} qui détruit la communauté. S'ensuivit une lente croissance allant de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle aux années 1830. La population de Niozelles marque ensuite une période d'« étale » où la population reste assez stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1841 à 1872. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de diminution assez rapide : en 1921, Niozelles a perdu 50 % de sa population, par rapport au maximum démographique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (406 habitants en 1861), après à peine un demi-siècle de baisse<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Celle-ci continue jusqu'aux années 1970, le mouvement s'inversant ensuite. Aujourd'hui, la population de Niozelles est repassée au-dessus des 50 % de son niveau de 1861.
Cultes
- Culte catholique, Paroisse du Pays de Forcalquier<ref>Paroisse du Pays de Forcalquier</ref>, Diocèse de Digne.
Économie
Aperçu général
Modèle:Section à actualiser En 2009, la population active s’élevait à 108 personnes, dont 10 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (17 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (78 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (71 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>.
Revenus de la population et fiscalité
Modèle:Section à actualiser En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Niozelles au 14 835e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref> Modèle:Lien web</ref>.
Agriculture
Modèle:Section à actualiser Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait cinq établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et neuf emplois salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de six en 2010<ref name="otex"/>. Il avait chuté de 18 en 1988<ref name="exploitations-insee"/> à quatre en 2000<ref name="otex"/>. Actuellement, ces exploitants sont spécialisés dans les grandes cultures (trois d’entre eux), un autre pratiquant l’horticulture<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) avait chuté, de 364 à Modèle:Nombre (la surface moyenne des exploitations doublant dans le même temps)<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a crû de nouveau lors de la dernière décennie, à Modèle:Nombre, mais sans revenir à celui de 1988<ref name="otex"/>.
Les agriculteurs de la commune de Niozelles ont droit à trois labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (dont le banon) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (dont petit épeautre, miel de Provence et agneau de Sisteron)<ref name="labels">Modèle:Lien web</ref>.
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité. Actuellement, l’oliveraie communale compte moins de 1000 pieds<ref name="reparaz-medit109-58"/>. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie des AOC huile d’olive de Provence et huile d’olive de Haute-Provence<ref name="labels"/>.
Parmi les labels couvrant la commune, ceux concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune<ref name="reparaz-medit109"/>.
-
Huile de Provence AOC.
-
Petit épeautre.
-
Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
-
Ruches à la combe du Pommier.
-
Plateau d'AOC banon dans un restaurant de Revest-du-Bion.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 23 établissements (avec 14 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les quatre établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant cinq personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
- un camping classé quatre étoiles<ref name="atlas-hébergement21-23-27"/> avec une capacité de 126 emplacements<ref name="insee-dossier-local17"/> ;
- plusieurs meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> et non-labellisés<ref name="atlas-hébergement36"/> ;
- des chambres d’hôtes<ref name="atlas-hébergement38"/> ;
- un hébergement collectif<ref name="atlas-hébergement30"/>.
Les résidences secondaires apportent un petit complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 64, elles représentent 37 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 36 possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
Le Café de Niozelles, qui porte le label Bistrot de pays<ref>La charte Bistrot de Pays Bistrot de Pays</ref>, adhère a une charte qui a pour but de Modèle:Citation<ref>Fédération nationale des bistrots de pays L'implantation des Bistrots de pays en France métropolitaine</ref>. Le Modèle:Date, lors du vingtième anniversaire de l’association Bistrot de pays, il a accueilli le Sylvia Pinel, ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme, accompagnée d’élus de la région : le sénateur Claude Domeizel, le député Christophe Castaner et le vice-président de la région Jean-Yves Roux<ref>La ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme Sylvia Pinel en visite à Niozelles</ref>,<ref>Tourisme : la ministre Sylvia Pinel : "tout faire pour promouvoir nos territoires gorgés de talents"</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château, au milieu du village, est une résidence seigneuriale massive, de plan rectangulaire. Une des deux tours d’angle de la façade a disparu. Les ouvertures sont toutes cintrées. La clef de voûte du portail, qui donne sur la cour en arrière du château, porte la date de 1768, ce qui correspond au style du château<ref>Raymond Collier, op. cit., Modèle:P.268.</ref>.
Il subsiste, à proximité de la Vieille Église (ferme), la base d’une tour du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, sur un éperon rocheux. Il est possible que le vieux Niozelles se soit construit contre la tour<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.312.</ref>.
L’église paroissiale, placée sous l’invocation de l’Invention de saint Étienne martyr et le patronage de saint Alban et saint Candide, est datée de 1681 pour la nef à deux travées voûtées d’arêtes et la façade. Le chœur et le bas-côté droit, voûtés sous croisées d’ogives, remontent à un état antérieur, probablement au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.173-174.</ref>. Le clocher est logé dans une tour construite contre le chœur<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.222.</ref>.
- église Saint-Alban
- moulin,
- château des {{#switch: XVIII
| e | er | = {{#switch: XVIII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}
- le donjon du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la Vieille-Église (site de l'ancien village, en ruines)
-
Portail de l'église.
-
La nef de l'église...
-
... et sa chaire.
-
L'école.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Modèle:Blason commune Modèle:Article connexe
Voir aussi
Bibliographie
- Agnel Giacomoni, Histoire et généalogie de la maison de Glandevès
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Niozelles, sur le site http://dignois.fr/
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- Modèle:Ouvrage