Ouargla
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune d'Algérie
Ouargla (en berbère: Wargrən<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, en arabe : Modèle:Lang) est une ville du Nord-Est du Sahara algérien et le chef-lieu de la wilaya de Ouargla à Modèle:Unité d'altitude. En 2008, l'agglomération compte Modèle:Unité, dont 133 024 pour la seule commune de Ouargla.
Sa wilaya constitue un pôle économique riche en réserves de gaz et de pétrole, contenues sur le territoire de Hassi Messaoud. Avec 2 887 km², la commune dispose d'une superficie considérable. Ouargla possède un climat désertique chaud. Elle est la première ville du Sahara à posséder un tramway.
Ouargla est une des villes les plus anciennes du Sahara, elle connaît un essor grâce au commerce transsaharien, puis subit un déclin. Son ksar est l'un des plus grands et plus actifs du Sud algérien.
Toponymie
Le nom berbère de la ville est Wargren<ref name="DELHEURE">Modèle:Ouvrage</ref> ou Wardjelan, et son nom officiel est Wargla<ref name="Côte246">Modèle:Ouvrage</ref>.
Elle porte le nom des Béni Ouarglis, une tribu zénète qui a occupé la ville<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le nom signifierait en berbère « celui qui est barricadé »<ref name="DELHEURE" />. Il s'écrit ⵓⵔⴳⵍⵏ traditionnellement en tifinagh<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ou ⵡⴰⵔⴳⵍⵏ dans sa version moderne.
Dans divers textes médiévaux, le toponyme « Warjlân » semble désigner à la fois l'ensemble du bassin de Ouargla et une aire d'habitat qui jouait la fonction de pôle central de cet espace<ref name="openedition">Modèle:Article</ref>.
Géographie
Situation
Ouargla est située dans le Nord-Est de l'Algérie, plus précisément dans la partie septentrionale du Sahara algérien. Elle se situe à Modèle:Unité à l'est de Ghardaïa, Modèle:Unité au sud-ouest de Touggourt, Modèle:Unité au sud de Biskra, à Modèle:Unité d'Alger et à Modèle:Unité de Constantine<ref name="Côte246"/>.
Relief
Ouargla se situe sur un isthme de Modèle:Citation reliant le Nord et le Sud saharien, entre le Grand Erg occidental et le Grand Erg Oriental<ref name="Côte246"/>.
Elle est localisée dans une dépression qui s'allonge en contrebas du rebord d'un plateau calcaire, et correspond à l'ancien cours de l'oued Mya. Puisque la cuvette ne dispose pas d’exutoire, l'agglomération est ceinturée sur trois côtes par un chott et des étendues salées<ref name="Côte247"/>. Le ksar initial au centre est sur une butte surbaissée ; les palmeraies entourent la ville moderne<ref name="Côte247"/>.
Transport
Ouargla est traversée d'est en ouest par la RN49 qui permet de joindre Ghardaïa et Hassi Messaoud<ref>Modèle:Lien web</ref>. La RN56 qui y prend naissance rejoint la RN3 au nord-est en direction de Touggourt.
La wialya dispose d’un important réseau routier totalisant Modèle:Unité de routes<ref name="Cheurfi"/>, comportant Modèle:Unité de routes nationales avec Modèle:Unité de voies express dédoublées, Modèle:Unité de chemins de wilaya avec Modèle:Unité de voies dédoublées et Modèle:Unité de routes communales.
Elle est desservie par un aéroport<ref name="Cheurfi"/> situé à Modèle:Unité au sud-est de la ville, sur la commune de Ain Beida. La wilaya dispose de deux autres aéroports à Touggourt et Hassi Messaoud<ref name="Cheurfi"/>.
La ville d'Ouargla bénéficie d'une ligne de tramway qui s'étend sur 9,7 km<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Localités de la commune
Lors du découpage administratif de 1984, la commune d'Ouargla est composée à partir des localités et lieux-dits suivants<ref>Journal officiel de la République Algérienne, 19 décembre 1984. Décret n° 84-365, fixant la composition, la consistance et les limites territoriale des communes. Wilaya de Ouargla, p. FP1550.</ref> : Modèle:Début de colonnes
- Mekhadma ;
- Beni Thour ;
- Ville de Ouargla ;
- Saïd Otba Est ;
- Saïd Otba Ouest ;
- Ba Mendil ;
- Bouameur ;
- Bour El Haïcha ;
- Sidi Amrane ;
- Gharbouz ;
- Sidi Boughoufala ;
- Melala Ksar ;
- Hassi Miloud ;
- Zone d'activité ;
- Delalha (Sidi Amrane).
Climat
Ouargla a un climat désertique chaud (Classification de Koppën BWh) typique du désert du Sahara<ref name="climate">Modèle:Lien web</ref>. La ville possède des étés très longs et extrêmement chauds et des hivers courts et agréables. Les températures moyennes de la ville sont les plus élevées des grandes villes d’Algérie. La température du mois de juillet qui est le mois le plus chaud est d’environ 43 °C. Le climat y est particulièrement aride et très peu pluvieux avec un ciel dégagé la plupart du temps. Les précipitations enregistrées dans la ville de Ouargla sont limitées à seulement 45 mm par an en moyenne<ref name="climate"/>.
Histoire
L'oasis d'Ouargla est un centre de peuplement extrêmement ancien, comme l'attestent des traces d'habitat, d'époque préhistorique. Les nombreux ateliers néolithiques des gisements sur les berges des sebkhas se rattachent à une tradition capsienne<ref name="Chaba103"/>.
Le nom de Ouargla n'est pas mentionné chez les auteurs grecs et romains, mais de nombreuses pièces de monnaie romaines retrouvées dans la région laissent supposer que des échanges ont eu lieu avec les provinces romaines de Numidie et d'Afrique<ref name="Chaba103"/>.
Période ibadite
Ouargla est une des villes les plus anciennes du Sahara<ref name="Côte246"/>. Les premiers éléments historiques prouvant l’existence des oasis de la région d'Ouargla datent des {{#switch: VII
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}}, qui coïncident avec le début du développement du grand commerce transsaharien<ref name="Kouzmine180"/>. L'adhésion de la région d'Ouargla à l'ibadisme remonte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, dès le règne du premier imam rostémide<ref name="Prevost">Modèle:Article</ref>. Ibn Qoutayba écrivait à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : Modèle:Citation<ref name="Chaba103"/>.
En 909, Tahert est ruinée par une attaque des Berbères montagnards Kutama, alliés au dai fatimide Abu Abd Allah ach-Chi'i. La ville est détruite et ses habitants sont massacrés ou exilés<ref name="Meynier32">Modèle:Ouvrage</ref>. Les réfugiés fuient dans le désert, ils s'établissent alors à Sédrata<ref>C. Agabi, « Ibadites », in Encyclopédie berbère, 23 | Hiempsal – Icosium En ligne, mis en ligne le 01 juin 2011, consulté le 24 novembre 2012.</ref>, située à 14 km au sud de la ville actuelle. Ce carrefour du commerce transsaharien devient un centre pour les ibadites<ref name="maghribadite">Modèle:Lien web</ref>.
Les sources médiévales évoquent la prospérité du « pays de Ouargla », et dont les légendes affirment qu’elle comptait une centaine de « villages ». La présence d'importantes ressources aquifères explique que cette oasis ait été jadis la plus grande palmeraie d'Algérie<ref name="maghribadite" />.
Émergence de la ville puis son déclin
Vers la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une attaque hammadide est à l'origine de la construction de l'actuelle Ouargla. Sédrata est ensuite détruite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, celle-ci marque la fin de la prospérité connue au {{#switch: XI
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}}. Ouargla devient alors définitivement le centre principal de la région<ref name="Prevost"/>. Peu de temps après, lorsque le souverain hafside de Tunis entre à « Warğlān », la ville où il fait construire une grande mosquée correspond sans doute au site actuel de Ouargla<ref name="maghribadite"/>.
Ibn Khaldoun décrit à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : Modèle:Citation. La ville a joui pendant plusieurs siècles d'une prospérité fondée autant sur l'exploitation agricole que sur le trafic commerçant avec le Soudan<ref name="Chaba104">Modèle:Harvsp.</ref>. La cité était le plus souvent indépendante, capitale de plusieurs dynasties locales<ref name="Côte246"/>.
Tandis que la communauté ibadite locale s'est repliée dans le Mzab, Ouargla perd aux siècles suivants son rôle de « porte du désert » au profit de nouveaux centres comme Touggourt<ref name="maghribadite"/>. Elle subit les conséquences du déclin de ce commerce à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec la chute des royaumes du Sud et le détournement des routes de l'or<ref name="Kouzmine180"/>. Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle le Beylerbey d'Alger Salah Raïs fait, payer tribut aux populations d'Ouargla<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, puis elle est rattachée au beylik de l'Est<ref name="Côte246"/>.
Période coloniale
Lors de la conquête française de l'Algérie, Ouargla devient un enjeu militaire important après la prise de Laghouat et un foyer de résistance dirigé par le sultan Mohammad Benadallah. Une intervention le déloge de son ksar de Rouissat en 1853 au profit d'un aghalik d'une tribu alliée des Ouled Sidi Cheikh<ref name="remmm">Modèle:Article</ref>. L'armée française entre dans la ville en 1854<ref name="Côte246"/>.
En 1862, la pax gallica est imposée de nouveau par une colonne militaire partie de Géryville<ref name="remmm"/>. Une administration y est mise en place en 1872, le général Lacroix Vaubois confie la ville à l'Agha Ben Driss de Biskra<ref name="Cheurfi"/>. Elle acquit alors le statut le poste de commandement militaire face au Sud<ref name="Côte246"/> et du nœud ferroviaire incontournable dans la grande entreprise du chemin de fer transsaharien<ref name="remmm"/>.
Le 27 février 1962, à la veille du dernier round des négociations des Accords d'Evian, les populations d'Ouargla se sont soulevées pour refuser la partition de l'Algérie<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Administration
Ouargla devient un centre administratif dès 1872<ref name="Kouzmine180"/>. En 1902, le Sahara algérien est réorganisé en quatre territoires militaires dont celui des Oasis qui avait Ouargla comme chef-lieu<ref name="Nantet">Modèle:Ouvrage</ref>. Elle est chef-lieu du département des Oasis en 1960, puis de la wilaya des Oasis jusqu'au découpage administratif de 1974<ref name="Kouzmine180"/>, où elle devient chef-lieu de la wilaya de Ouargla.
La ville prend de l'importance en devenant un pole urbain par excellence de tout l'est saharien algérien en se dotant d'équipements et d'infrastructures publiques à vocation régionale<ref name="Côte246"/>. En janvier 1970, se tient dans la ville la première réunion du gouvernement algérien hors de la capitale et, en 1971, la première assemblée communale élue est installée<ref name="Cheurfi"/>.
Ouargla est considérée en Algérie comme la capitale du Sud<ref name="Chaba104"/>, son rôle dépasse le cadre de sa wilaya. Elle était depuis longtemps une base militaire. Elle abrite des institutions civiles à rayonnement régional notamment le Centre de développement des régions sahariennes<ref name="Chaba106"/>.
Urbanisme
La ville d'Ouargla est construite en cercles concentriques autour d'un centre historique (le ksar) entouré par la ville moderne. Le ksar regroupe les 3 quartiers de Béni Sissine, Béni Brahim et Béni Ouaguine<ref name="Kouzmine180"/>. Il demeure vivant et très actif, et conserve sa structure dense du tissu urbain, même si certains pans sont dégradés<ref name="Chaba105">Modèle:Harvsp.</ref>. Durant la période coloniale, les remparts et fossés qui le ceinturaient ont été remplacés par un boulevard périphérique<ref name="Kouzmine180"/>.
La ville nouvelle héritée de la ville de l'administration civile et militaire française des années 1930, est bâtie selon une disposition triangulaire. Elle regroupe un certain nombre d'administrations<ref name="Chaba105"/>. Cette nouvelle ville était destinée à accueillir des officiers et des fonctionnaires français<ref name="Kouzmine182">Modèle:Harvsp.</ref>. Après 1940, la ville continue à s'étendre et se densifier, l'opération la plus importante est la construction de la cité Sélice destinée à accueillir les civils français<ref name="Chaba104"/>. Puis des quartiers de nomades sédentarisés font leur apparition, ils sont fractionnés selon les appartenances tribales : au nord Said Otba, au sud-ouest Mekhedma et au sud-est Beni Thour<ref name="Kouzmine182"/>.
Après l'indépendance, les pouvoirs publics ont construit les cités de logements collectifs<ref name="Kouzmine182"/>. A l'Est du « triangle vert », la quartier militaire des années 1930, se concentrent les bâtiments administratifs : l'Hôtel de la Wilaya, le Palais de Justice, l'Hôtel des Finances, la Direction de l'Infrastructure et des Équipements, les Postes et Télécommunications, la Direction de l'Agriculture et de la Réforme Agraire de la Wilaya<ref name="BISSON"/>. La ville en pleine expansion, déborde de toutes parts, et rejoint les ksour périphériques<ref name="Côte247"/> : Rouissat au sud, Chott, Adjaja ou Sidi Khouiled à l'est, et Boumendil à l'ouest<ref name="Chaba106"/>. Au sud, un nouveau quartier administratif est en cours de développement. Ainsi, l'agglomération formée par la ville d'Ouargla s'étend sur les communes de Rouissat et de Aïn Beida<ref name="Kouzmine182"/>.
La ville est entourée de plusieurs autres oasis situées dans les communes de Sidi Khouiled, N'Goussa et Hassi Ben Abdellah. Les oasis sont irriguées à partir de puits artésiens d'une profondeur moyenne de Modèle:Unité ; on en compte plus de 800 dans la région<ref name="Cheurfi"/>. Cet étalement urbain soulève des problématiques nouvelles en matière d'aménagement et de gestion de l'espace. Les palmeraies ont été partiellement envahies par le bâti et la ville souffre de la remontée et la pollution de la nappe superficielle. De gros travaux ont été entrepris, à la fois pour drainer les sebkhas qui ceinturent l'agglomération, et les rejeter plus loin dans la sebkha d'Oum er Raneb. Mais cette solution ne paraît déjà plus suffisante<ref name="Chaba106"/>.
Démographie
Évolution démographique
La commune d'Ouargla compte Modèle:Nombre selon le recensement de 2008, la population de l'agglomération qui s'étend sur la commune de Rouissat, est de 169 927 en 2008<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, contre 20 000 en 1966<ref name="Kouzmine182" />.
Elle est la seconde agglomération urbaine du Sahara algérien<ref name="Kouzmine220">Modèle:Harvsp.</ref>, après Biskra. Elle a supplanté en importance Touggourt et Ghardaïa, alors qu'elle ne comptait que la moitié de la population de Touggourt durant la période coloniale<ref name="Côte246"/>.
{{#invoke:Démographie|demographie}}
Population
La population de la ville est composite, les populations des ksour sont pour partie des berbères<ref name="Côte247">Marc Côte, Guide d'Algérie : paysages et patrimoine, Modèle:Op. cit., p.247.</ref>. Dans le ksar d'Ouragla, chaque fraction habitait un quartier : At Brahim, At Ouagguine, At Sissine<ref name="Kouzmine180"/>. Ils sont appelés les Ouarglis et parlent une variante locale de tamazight appelée Teggargrent, proche de celle des mozabites<ref name="Cheurfi">Modèle:Ouvrage</ref>. Chaque groupe avait un accès propre à la palmeraie, par le biais de portes qui perçaient l'enceinte du ksar, il possédait aussi un espace public, une place<ref name="Kouzmine180">Modèle:Harvsp.</ref>. Le ksar compte Modèle:Nombre, selon le recensement de 2008<ref name="elwatan"/>.
Des tribus nomades arabes se sont sédentarisées progressivement et se sont fixées en périphérie, elles sont fractionnées selon les appartenances socio-ethniques : les Said Otba, les Mekhadma et les Beni-Thour<ref name="Kouzmine182"/>. L'intensification des relations avec l'extérieur ainsi que le développement d'une masse salariale importante ont modifié les structures sociales des populations locales<ref name="Chaba105"/>.
La région d'Ouargla a connu une croissance démographique rapide, qui le doit au développement de l'exploitation pétrolière à Hassi-Messaoud, et l'arrivée de travailleurs migrants<ref>Modèle:Lien web</ref>. En effet, le binôme Ouargla Hassi-Messaoud est le premier centre récepteur de migrants définitifs et de main d'œuvre, au niveau national, notamment en provenance de la métropole algéroise, du Bas-Sahara et du Massif kabyle et ses abords<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Économie
Le développement de Ouargla est surtout lié aux ressources pétrolières. La prospection et l'exploitation du pétrole ont fourni aux habitants de Ouargla une masse salariale élevée et une hausse du niveau de vie<ref name="Kouzmine182"/>. Même si, la ville n'est pas située au cœur du bassin pétrolifère de Hassi-Messaoud. Elle fait figure de grand centre urbain, qui sert de base arrière et de logistique pour les pétroliers<ref name="Chaba106"/>.
L'oasis de Ouargla est une des plus grandes du Sahara algérien, elle occupe le lit quaternaire de l'oued Mya<ref name="Chaba103">Modèle:Harvsp.</ref>. Elle s'étend sur 6000 ha et compte environ un million de palmiers-dattiers. Elle est riche en eau souterraine, la phœniciculture y est pratiquée<ref name="Cheurfi"/>, son sol est également approprié pour diverses autres cultures agricoles comme les raisins et les olives. Après indépendance, le rétrécissement brutal du marché de l'emploi et le développement d'une politique de petite hydraulique a facilité le retour à la terre<ref name="Chaba104"/>.
La ville constitue également un carrefour d'échange important, sur le grand axe méridien qui dessert le Sahara par chemin de fer jusqu'à Touggourt, par voie routière jusqu'à Ouargla <ref name="Chaba106">Modèle:Harvsp.</ref>. Son marché hebdomadaire rayonne sur sa région et est animé par d'importants commerçants qui sillonnent le Sahara<ref name="persee">Modèle:Article</ref>.
Patrimoine
Modèle:Article détaillé Le ksar est d'Ouargla est classé au patrimoine national algérien et est un secteur sauvegardé. Il est l'un des plus importants du Sahara. Il s'étend sur 30 hectares, et est entouré d'une grande palmeraie<ref name="elwatan">Modèle:Lien web</ref>. Il abrite des bâtisses à l'architecture typique, des zaouïas, des placettes, un marché historique, mais aussi une douzaine de lieux de culte et deux grandes mosquées, l'une malékite du nom de Lalla Malkia, et l'autre ibadite du nom de Lalla Azza, ainsi que la maison et la bibliothèque des Pères Blancs<ref name="elwatan"/>.
Sept portes séculaires : Bab Amor, Bab Ami, Bab Bouchak, Bab El Boustène, Bab El Khoukha (Rabaa), Bab Azzi et Bab Errabia donnent accès au vieux ksar. Souffrant de la dégradation de son bâti, il connaît des travaux de réhabilitation<ref name="elwatan" />. La place des Martyrs est située à l'entrée de ce vieux ksar<ref name="Babo" />.
Le Musée saharien de Ouargla, est classé au patrimoine national algérien. Il dispose des collections de la préhistoire, des pièces de Sédrata, et des produits de l'artisanat régional du Souf, du Mzab, de l'Oued Righ, de la Saoura, du Hoggar et d'Ouargla<ref name="Babo">Modèle:Ouvrage</ref>.
Le site de l'ancienne ville de Sédrata, est situé à une dizaine de kilomètres au Sud-ouest de la ville. Ces vestiges remontant au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, sont classés au patrimoine national algérien et considérés comme un lieu de pèlerinage pour les ibadites<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La route de Ghardaïa offre des paysages désertiques rougeâtres<ref name="Côte248">Marc Côte, Guide d'Algérie : paysages et patrimoine, Modèle:Op. cit., p.248.</ref>. En outre la commune abrite plusieurs sites archéologiques : Ark El Touareg, le grand Erg oriental, Djbal Abad, Kéf El Soltane, Bordj Melala et Hassi Mouilah<ref name="culture">Liste Générale des Biens Culturels Protégés en Algérie.</ref>.
-
Le centre du ksar.
-
La mosquée malékite du ksar.
-
La mosquée ibadite du ksar.
-
Musée saharien.
-
Vestiges de Sedrata.
Vie quotidienne
Sport
Le club le plus connu de Ouargla est Chabab Riadhi Béni Thour qui a remporté la Coupe d'Algérie de football en 2000.
La ville dispose d'un stade polyvalent, le stade du 13-Février.
Santé
La commune dispose d'un hôpital public de 407 lits<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Enseignement supérieur
L'université Kasdi Merbah de Ouargla est composée de huit facultés et deux instituts avec Modèle:Nombre.
Depuis indépendance, les centres de formation professionnelle se sont multipliés dans le but de doter le Sahara oriental d'un encadrement de techniciens : Institut Technologique d'Enseignement (formation des maîtres), Centres de formation des Agents techniques spécialisés de l'Hydraulique, des Contrôleurs techniques, d'agents administratifs, d'infirmiers, d'agents des Postes et télécommunications, Centre régional de formation technique artisanale<ref name="BISSON">BISSON Jean, « Les villes sahariennes. Politique volontariste et particularismes régionaux », Maghreb - Machrek, 1983/2 (N° 100), p. 26-31.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Miloud Ataouat, pilote de Rallye-raid, y est né en 1934.
- Ayoub Azzi, footballeur international algérien, y est né en 1989.
- Abdelkader Bengrina, homme politique algérien, y est né en 1962.
- Hamid Berguiga, footballeur, y est né en 1974.
- Mohamed Bennaï, footballeur, y est né en 1988.
- Abdelkader Zoukh, homme politique algérien, y est né en 1949.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- J. Lethielleux, Ouargla, cité saharienne. Étude d'histoire économique et politique des origines à l'occupation française, Paris, Geuthner, 1978.
- Modèle:OuvrageModèle:Plume
- Modèle:ArticleModèle:Plume
Articles connexes
- Communes de la wilaya de Ouargla
- Touggourt
- Hassi Messaoud
- Université Kasdi Merbah de Ouargla
- Sédrata (Ouargla)