Paul Morand

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Paul Morand, né le Modèle:Date à Paris 8e et mort le Modèle:Date à Paris Modèle:15e<ref>Archives numérisées de l'état civil de Paris, acte de naissance no 8/464/1888, avec mention marginale du décès (consulté le 12 juillet 2012).</ref>, est un écrivain, diplomate et académicien français. Ouvertement antisémite et collaborationniste, il est ambassadeur de l'État français de Vichy durant la Seconde Guerre mondiale.

Il est l'auteur d'environ 80 ouvrages<ref>Lucienne Furois, « Paul Morand, un triestin d'adoption », in : Annuario SSLM 1987, EUT - Edizioni Università Trieste, Modèle:P. : Modèle:Citation</ref> qui touchent à tous les genres littéraires.

Biographie

Jeunesse

Son père, Eugène Morand (1853-1930), occupe à Paris, grâce à l'entremise de son beau-frère Abel Combarieu, directeur du cabinet du président de la République<ref>Voir in Journal inutile Tome I.</ref>, plusieurs fonctions liées à l'art : conservateur du Dépôt des marbres en 1902, directeur de l'École nationale supérieure des arts décoratifs en 1908. Il fréquente également des poètes, dont le cercle des Amis de Mallarmé, des artistes et sculpteurs, dont Auguste Rodin, pendant la jeunesse de Paul. On lui prête cette simple réponse à la sempiternelle question : Modèle:Citation. Il meurt en 1930.

La mère de Paul, née Marie-Louise Charrier le Modèle:Date-, entretiendra avec son fils une relation faite d'affection et d'admiration qui aura un rôle majeur dans la vie du diplomate écrivain. Veuve en 1930, elle fait de fréquents séjours estivaux chez son amie Suzanne Lalique, au Prieuré de la Mothe. Paul l'y rejoint souvent, se liant avec les invités habituels, écrivains, tels Jean Giraudoux, ou jeunes peintres dont le fidèle Raymond Legueult<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, qui fut un élève apprécié d'Eugène Morand aux Arts-Déco. Elle meurt en 1947.

Le jeune Paul apprend l'anglais très tôt et se rend à Londres à plusieurs reprises durant son adolescence (1902, 1903, 1904, 1908, 1909, 1913). Il visite aussi Venise et l'Italie du Nord, et chaque été séjourne pendant un mois près du lac de Côme.

Il entre au collège Jules-Ferry de Paris, puis au lycée Chaptal.

Dans Propos Secrets<ref>Roger Peyrefitte, Propos Secrets, Albin Michel, 1980, tome 2, Modèle:P. et 364.</ref>, Roger Peyrefitte mentionne Morand à propos du « scandale Fersen » dans lequel plusieurs de ses jeunes condisciples du lycée Carnot paraissent avoir été victimes de pédophilie [remarque qui manque de clarté et laisse dubitatif] ; il publie la lettre (non datée) que celui-ci lui adressa à la suite de la publication de L'Exilé de Capri — que Morand renomma Uranus 1900 — qui lui avait rappelé Modèle:Citation — sans dire lesquels.

Il rate l'oral de philosophie de son baccalauréat en 1905. Jean Giraudoux devient son précepteur et le jeune Paul se transforme tout d'un coup en élève assidu. Il intègre l'École libre des sciences politiques, dont il est diplômé en 1905 (section diplomatique)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il termine premier au concours du Quai d'Orsay. Paul Morand a pour oncle Abel Combarieu, secrétaire général et directeur du cabinet civil de la présidence de la République de 1899 à 1906 et frère du musicologue Jules Combarieu. C'est Abel Combarieu qui introduit Morand aux Affaires étrangères (service du Protocole) en 1912<ref>Journal inutile, Gallimard, 18 avril 1974.</ref>. Tout en débutant dans la carrière administrative, où il reçoit l'appui de Philippe Berthelot, il fréquente les milieux littéraires, fait la connaissance de Jean Cocteau et de Marcel Proust — qui vient d'ailleurs le rencontrer chez lui<ref>Modèle:YouTube : visite de Marcel Proust à Paul Morand, archive de l'INA.</ref> — et s'essaie à la poésie en composant une Ode à Marcel Proust.

Période d'avant-guerre

Fichier:Sem Morand.jpg
Caricature, par Sem.

Attaché à l'ambassade de Londres, il rentre à Paris et est affecté au cabinet du ministre des Affaires étrangères pendant la Modèle:1re mondiale. Il est ensuite en poste à Rome et à Madrid. Son amitié avec Philippe Berthelot lui permet de faire des missions diplomatiques qui sont en fait à but littéraire. Après son mariage, il se fait mettre en congé illimité mais réintègre la Carrière en 1939 : il est nommé à Londres pour diriger la Mission économique française.

Ses premiers textes publiés sont des poèmes, notamment Lampes à Arc en 1919. Mais il fait sa véritable entrée en littérature en 1921 avec la parution de son premier ouvrage en prose, Tendres Stocks, un recueil de nouvelles préfacé par Proust.

Au cours des années 1920-30, il écrit de nombreux livres, récits de voyage, romans brefs et nouvelles (Ouvert la nuit, Lewis et Irène…), qui frappent par la sécheresse du style, le génie de la formule et la vivacité du récit, mais aussi par la fine description des pays traversés par l'auteur ou ses personnages, généralement de grands bourgeois cultivés aux idées larges.

Joséphine Baker, qui triomphe alors avec ses « danses nègres » au music-hall, lui aurait inspiré la danseuse afro-américaine Congo, initiée aux rites vaudou dans le Harlem des années 1920, dans une des huit nouvelles de Magie noire (1928)Modèle:Référence souhaitée.

Durant la même période, il pratique le journalisme, notamment pour Le Figaro. Il exerce aussi le métier d'éditeur en dirigeant chez Gallimard la collection « Renaissance de la nouvelle », où paraît en 1938 Nouvelles orientales de Marguerite Yourcenar. Il est également membre du Comité de direction de l'association du Foyer de l’Abbaye de Royaumont.

Le Modèle:Date, à Paris, il épouse la riche Roumaine d'origine grecque Helena Chrissoveloni, princesse Soutzo (1879-1975).

Les Morand donnent à cette époque de somptueuses réceptions dans leur hôtel parisien du Modèle:Numéro avec majuscule de l'avenue Charles-Floquet, dont le salon, Modèle:Refnec, faisait Modèle:Unité de long, ce qui faisait dire à Maurice Martin du Gard qu'« il paraissait désert quand il ne s’y trouvait que vingt personnes », ainsi qu'au château des Mesnuls, propriété du frère d'Hélène, banquier cultivé et polyglotte.

Seconde Guerre mondiale

Parmi les faits marquants de la vie de Morand, on note son attitude durant la Seconde Guerre mondiale et sa proximité avec le régime de Vichy<ref>Principale source : François Dufay, Le Soufre et le Moisi. La droite littéraire après 1945. Chardonne, Morand et les hussards, Paris, Perrin, 2006 Modèle:ISBN.</ref>, de même que son antisémitisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Voir sur nonfiction.fr.</ref>.

À Londres, son anglophobie et son antisémitisme imprègnent son Journal de Guerre (tome I)<ref name=livre>Modèle:Article.</ref> : Modèle:Citation (Modèle:Date-). Le Modèle:Date-, Morand, rallié au nouveau régime, prend l’initiative de se rendre à Vichy et dénonce, dans son dernier rapport, ses collègues anglophiles de l’ambassade. Le gouvernement de Vichy ne le récompense cependant pas pour son ralliement<ref name=livre/>.

Sur le choix de Vichy par Morand, le regard de Charles de Gaulle est ainsi rapporté par Alain Peyrefitte<ref>C'était de Gaulle, Fayard, tome I, 1994, Modèle:P..</ref> : Modèle:Citation

Après avoir été mis à la retraite d'office en 1940, il est nommé, lors du retour de Pierre Laval, membre de son cabinet à Vichy (1942) <ref>Modèle:Article.</ref>. Il est nommé en septembre 1943<ref>Modèle:Article.</ref> ambassadeur de France en Roumanie, pays d'origine de la famille de son épouse. Jean Jardin, éminence grise de Pierre Laval, favorise son départ de Bucarest en 1944, lors de l'avancée des troupes russes, et le fait nommer en Suisse.

Lorsque la guerre se termine, il est ambassadeur à Berne, ce qui lui vaut d'être révoqué à la Libération par le général de Gaulle ; son attitude durant l'Occupation lui vaudra longtemps une solide inimitié de ce dernier qui, après son retour au pouvoir en 1958, empêchera jusqu'en 1968 son entrée à l'Académie française. À cause de cela, Morand l'appellera toujours avec mépris « Gaulle », notamment dans sa correspondance avec son ami Jacques Chardonne.

Louis-Ferdinand Céline, plus lourdement condamné pour faits de collaboration, aura envers Paul Morand la dent encore plus dure, dans son style bien personnel : Modèle:Citation bloc

Période d'après-guerre

Après la Guerre, il est contraint à l'exil à Vevey en Suisse. Il y passe une dizaine d'années avant d'être à nouveau admis sur le sol français. On continue néanmoins de lui reprocher ses amitiés du temps de Vichy et le soutien de l'Occupant à la publication de ses ouvrages, tandis que lui-même proteste de son intégrité<ref>Gavin Bowd, Paul Morand et la Roumanie.</ref>. Il fait partie, avec Fabre-Luce ou Jouvenel, de ces grands bourgeois exilés qui « ne tolèrent aucun reproche et n'imaginent aucun retour sur eux-mêmes »<ref>Modèle:Article.</ref>. Son Journal inutile montre qu’il n’a rien changé, ni amputé, de ses opinions politiques : « [le temps de] Morand semble s'être brutalement arrêté du côté de Vichy en 1942. Spectaculaire phénomène de vitrification » dira Pierre Lepape<ref>Modèle:Article.</ref>.

Prémonitoire, il écrit en 1941 : Modèle:Citation bloc

Durant ces années, il se consacre à la poursuite de son œuvre, marquée par des orientations nouvelles et, notamment, par un intérêt nouveau pour l'Histoire, ainsi qu'en témoignent Le Flagellant de Séville et Fouquet ou le Soleil offusqué.

En 1946, il s'exile partiellement à Tanger, fuyant les accusations de collaboration. Il y écrit Hécate et ses chiens, une histoire troublée qui dépeint le Tanger des années 1920. Il y vécut environ 10 ans, jusqu'en 1956, à la « Villa Shakespeare », rue Bakali.

Il devient à la même époque, avec Jacques Chardonne, le modèle et le protecteur d'une nouvelle génération d'écrivains qu'on appellera par la suite les Hussards. Il entretient une relation quasi filiale avec le premier d'entre eux, Roger Nimier.

Fin de vie

Il est élu à l'Académie française le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> au fauteuil Modèle:Nº de Maurice Garçon, élu en 1946. Mais le chef de l'État, contrairement à la tradition, ne le recevra pas, après avoir pourtant levé son veto de manière implicite en déclarant au secrétaire perpétuel, Maurice Genevoix : Modèle:Citation

Il survit un an et demi à son épouse, décédée le Modèle:Date-. Il meurt à l'hôpital Necker à Paris. Conformément aux dispositions de son testament, ses cendres sont mêlées à celles de son épouse à Trieste, ville dont sa famille était originaire.

Il a, de la peintre et décoratrice bordelaise Madeleine Mulle, une fille, Marie-Claude Morand, née à Bordeaux le Modèle:Date, qui a été élevée au sein du mariage postérieur de sa mère avec le photographe Louis-Victor Emmanuel Sougez, dans l'œuvre duquel elle apparaît fréquemment sous le nom de Claude. Elle meurt le Modèle:Date-, à Montpellier<ref>Source Insee, « Décès le 30 avril 1997 à Montpellier, Hérault, Occitanie (France), sur openarch.nl, 3 août 2020 (consulté le 15 janvier 2023).</ref>.

Œuvres

Poèmes

  • Lampes à Arc, avec un dessin de l'auteur, Paris, Au Sans Pareil, 1920, puis René Kieffer, 1926, lithographies de Frans Masereel
  • Feuilles de Température, Paris, Au Sans Pareil, 1920
  • Poèmes complets (1914-1924), Paris, Au Sans Pareil, 1924
  • Poèmes, Toulouse, éditions Richard, 1928
  • U.S.A., Paris, Au Sans Pareil, hors-commerce, 1928

Nouvelles et recueils de nouvelles

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Romans

  • Lewis et Irène, Grasset, 1924, Émile-Paul, 1925 — avec illustrations de Jean Oberlé, 1926
  • Flèche d'Orient, Gallimard, 1932
  • France-la-doulce, N.R.F., 1934
  • Bug O' Shea, Laboratoires Deglaude, 1936, Louis Icart illustrateur
  • L'Homme pressé, Gallimard, 1941
  • Montociel, Rajah aux Grandes Indes, Genève, Éditions du Cheval Ailé, 1947
  • Le Flagellant de Séville, Fayard, 1951
  • Hécate et ses chiens, Flammarion, 1954 Modèle:Retrait
  • La Dame Blanche des Habsbourg, Robert Laffont, 1963
  • Tais-toi, Gallimard, 1965
  • Les Extravagants, scènes de la vie de bohème cosmopolite, écrit en 1910-1911, édition posthume en 1986 chez Gallimard
  • Romans, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade (éd. Michel Collomb)

Essais et portraits d'écrivains et de personnages historiques

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Récits de voyage et portraits de villes

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Chroniques

  • Chronique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
    • I. L'Europe galante, 14 nouvelles (Europe), Vertès, 1927 (avec des lithographies en noir) ; Grasset, 1925 ; Ferenczi, 1928
    • II. Bouddha vivant (Asie), Grasset et Calmann-Lévy, 1927 ; Aux Aldes, 1928 (avec des eaux-fortes d'Alexieiff) ; Ferenczi, 1928
    • III. Magie noire (Afrique), 8 nouvelles, Grasset, 1928 ; Flammarion et Ferenczi, 1930
    • IV. Champions du Monde (Amérique), Grasset, 1930
  • Papiers d'identité, Grasset, 1931
  • Mes débuts, Grasset, 1933
  • Rond-Point des Champs-Élysées, 1935
  • Réflexes et Réflexions, Grasset, 1939
  • Chroniques de l'homme maigre, Grasset, 1940
  • Propos des 52 semaines, Milieu du Monde, 1942
  • L'Eau sous les ponts, Grasset, 1954

Éditions récentes

  • Morand - Mon plaisir en géographie, choix de chroniques présentées par Olivier Aubertin, Éditions NIC :
    • D'autres Venise, 2010 ; Rhin et Danube, 2011 ; Bains de soleil, 2011 ; So British !, 2012
  • Carnets d'un voyage aux Antilles, nov.-déc. 1927, Passage(s), 2016
  • J'ai eu au moins cent chats, Grasset (Les Cahiers Rouges), 2020

Théâtre

  • Le Procès de Fouquet précédé de Orléans et Bourgogne, et suivi de Eugénie et Charlotte, Passage(s), 2018

Correspondance

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La longue correspondance inédite de Paul Morand avec Jacques Chardonne (mort en 1968) contient assez de critiques venimeuses sur leurs contemporains, dont Charles de Gaulle, André Malraux, François Mauriac, Josette Day, pour qu'ils en interdisent la publication — Modèle:Citation, croit Chardonne — et que Morand la dépose en 1967 à la bibliothèque de Lausanne, où elle est consultable depuis 2000.

Gallimard la publie en trois tomes dans sa collection Blanche à partir de 2013. Le premier tome couvre leurs échanges de 1949 à 1960. Le deuxième (2015) de 1961 à 1963. Le troisième tome a paru en 2021. Gallimard a publié également Correspondance avec Roger Nimier (1950-1962), édition de Marc Dambre en 2015.

François Dufay commente ainsi la nouvelle parution de la correspondance Morand-Chardonne<ref>Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref> : Modèle:Citation bloc

En 2021, les éditions Albin Michel publie les lettres adressées par Paul Morand à son vieil ami Pierre Benoît, correspondance qui tourne autour de la « fièvre verte » et de son élection manquée à l’Académie française en 1958.

Journaux et souvenirs

  • Journal d'un attaché d'ambassade, 1916-1917 (La Table Ronde, 1948 ; Gallimard, 1963 ; La Table Ronde, 1974)
  • Giraudoux, souvenirs de notre jeunesse (La Palatine, 1948)
  • Le Visiteur du soir, Marcel Proust (La Palatine, 1949)
  • Journal inutile, mémoires en 2 volumes (Gallimard, 2002)
  • Préface de Ce que je voulais vous dire aujourd'hui, choix de lettres de Chardonne avec deux lettres de Morand (Grasset, 1970, mais prépublication dans La Revue de Paris en 1968)
  • Journal de Guerre Londres-Paris-Vichy, 1939-1943 (Gallimard, 2020)<ref>Présentation de l'éditeur.</ref>

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Iconographie

Adaptations filmiques

Bibliographie

Articles

Biographies

Essais

  • Jacques Chardonne, Paul Morand, Les Cahiers de l'Ouest, Modèle:Date-
  • Denise Bourdet, Paul Morand, cet inconnu, dans Pris sur le vif, Paris, Plon, 1957
  • W. Chevalier, Essai critique sur Paul Morand, Académie canadienne-française, 1971
  • Michel Collomb, Paul Morand, petits certificats de vie, Hermann, Paris, 2006 Modèle:ISBN
  • Bernard Delvaille, Paul Morand - le poète, avec cinq textes inédits, Seghers, 1966
  • François Dufay, Le Soufre et le Moisi. La droite littéraire après 1945. Chardonne, Morand et les hussards, Paris, Perrin, 2006 Modèle:ISBN
  • Pascal Louvrier et Éric Canal-Forgues, Paul Morand, le sourire du hara-kiri, Perrin, Paris, 1994 Modèle:ISBN ; nouvelle édition Paris, Éditions du Rocher, 2006
  • Marcel Schneider, Morand, notes et documents de G. Guitard Auviste, Gallimard, 1971
  • Basile Tardivel, La Plume et le Rasoir : style et culture équestres dans Milady de Paul Morand, Gaël, Cheval Culture, 2010

Roman

Émissions

Liens externes

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