Peter McGill

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Peter McGill, né Peter McCutcheon en Modèle:Date de naissance à Creebridge en Écosse et mort le Modèle:Date de décès à Montréal, est un homme d'affaires, banquier, juge de paix et homme politique canadien. Il est maire de Montréal de 1840 à 1842.

Biographie

Né en Modèle:Date- et baptisé le Modèle:Date- à Creebridge en Écosse sous le nom de Peter McCutcheon<ref name="DBC">Modèle:Lien web</ref>, il est le fils de John McCutcheon et de sa deuxième épouse Mary McGill. Le Modèle:Date-, Peter McGill épouse à Londres Sarah Elizabeth Shuter Wilkins avec qui il a trois fils dont un meurt en bas âge.

En Modèle:Date-, à l’âge de 19 ans, il immigre au Canada où il retrouve son oncle Modèle:Lien, un loyaliste habitant à Montréal<ref>Biographi (2017). McGill, John, http://www.biographi.ca/en/bio/mcgill_john_6E.html (Consulté le 28 mars 2017)</ref>, qui était déjà établi au Canada depuis plusieurs années<ref>1837, 2001. Peter McGill (1789-1860), http://www.1837.qc.ca/1837.pl?out=article&pno=n255 (Consulté le 21 mars 2017)</ref>. Son oncle s’y était établi grâce au lucratif marché de la fourrure<ref>Laporte, Gilles (2004). Patriotes et loyaux, Montréal, Septentrion, 415 p.</ref>. Le Modèle:Date-, Peter McCutcheon prend le nom de son oncle à la demande de ce dernier qui, ayant perdu sa femme et sans enfant, en fait son héritier<ref name="DBC" />.

Carrière

Peter McGill a fait des études à la grammar school et il a ensuite emménagé au Canada. Il a d’abord été commis au bureau montréalais dans la société commerciale, la Parker, Gerrard, Ogilvy and Company. John McGill a demandé à son neveu de changer de nom de famille pour le sien, ce qu’il fit, pour hériter de l’énorme somme d’argent de celui-ci. Peter McGill a joué un rôle dans plusieurs domaines. Il a été commerçant, juge de paix, administrateur de banque et de plusieurs compagnies et un homme politique important, également lors des mouvements patriotes. Il hérita de la fortune de son oncle et le contrat de mariage qui le liait à Sarah Elizabeth Shuter Wilkins était très avantageux, ce qui fait de lui quelqu’un d'assez à l’aise financièrement<ref name="a">Biographi, 2017. McGill, Peter, http://www.biographi.ca/fr/bio/mcgill_peter_8F.html (consulté le 21 mars 2017)</ref>.

Fichier:Peter McGill.gif
Portrait de Peter McGill, en 1866.

Sa carrière professionnelle

Il a été associé à la Banque de Montréal où il débute dans le conseil d’administration en 1819, devient vice-président en 1830 et ensuite président en 1834. Il occupe cette fonction pendant 26 ans. Il fera également construire le premier chemin de fer de la colonie et il aura le monopole du transport maritime sur la rivière des Outaouais. Il est gouverneur à l’Université McGill et ensuite membre de l’administration de l’hôpital général de Montréal et aussi juge de paix. Il sert comme premier président de la St. Andrew's Society of Montreal pour défendre la cause des Écossais à Montréal<ref> Modèle:Lien web</ref>. C’est ce qui fait de lui une personne très active socialement et surtout dans le domaine économique<ref name="z">1837, 2001. Peter McGill (1789-1860), http://www.1837.qc.ca/1837.pl?out=article&pno=n255</ref>.

Sa carrière politique

Peter McGill est le deuxième maire de Montréal de 1840 à 1842, après Jacques Viger, et a été nommé, et non élu, par le gouverneur Sydenham<ref>Biographi (2017). Thomson, Charles Edward Poulett, Modèle:1er baron Sydenham, http://www.biographi.ca/fr/bio/thomson_charles_edward_poulett_7F.html (Consulté le 28 mars 2017)</ref>. Il a été déclaré en Modèle:Date- membre du Conseil législatif et en novembre, membre du Conseil exécutif. C’est lui qui élabore les premiers règlements régissant la ville de Montréal. Dans son document de loi, il parle du Service d’incendies, des impôts, des calèches, de baignades, de football et du lancement de pierres ou de balles de neige, par exemple<ref name="e">Marsolais, Claude, Luc Desrochers et Robert Comeau (1993). Histoire des maires de Montréal, Montréal, VLB, 319 p.</ref>.

Implication durant les rébellions

Peter McGill était un loyaliste, comme son oncle avant lui<ref name="a" />. Sous l’ordre de lui et de John Molson, la Constitutional Association dénonce des agissements des patriotes et font appel à l’armée pour rétablir l’ordre le plus rapidement possible<ref>Laporte, Gilles (2015). Brève histoire des patriotes, Montréal, Septentrion, 563 p.</ref>. Il s’en prend alors verbalement aux leaders Patriotes en affirmant que leurs ambitions sont décevantes et qu’ils ont une haine profonde des britanniques inexpliqués. Il considère que la solution est de miser sur l’intervention du clergé et sur l’influence de la religion protestante<ref>Lamonde, Yvan (2000). Histoire sociale des idées du Québec de 1760-1896, Québec, Fides, 572 p.</ref>. En 1837, il mit sur pied une force de volontaires afin d’assurer la sécurité des Loyalistes. Le Modèle:Date-, McGill démarre une manifestation de loyaux et attira près de 7000 personnes. En début novembre, 300 patriotes en vinrent au coup avec les membres de son association<ref name="e" />. Il prônait l’union du Haut et du Bas-Canada, l’abolition du régime seigneurial et le maintien du Conseil législatif non-électif. Il a également, avec 6 autres représentants, parlé avec Lord Durham lors de son arrivée au Canada sur l’avenir de la colonie, ce qui a évidemment influencé ce dernier sur la suite des évènements<ref name="z" />.

Il meurt le Modèle:Date de décès à Montréal.

Honneurs

Fichier:Stained glass, McGill metro station, Montreal (3 of 5).JPG
Vitrail de la station de métro McGill.

Notes et références

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Voir aussi

Liens externes

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Articles connexes

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