Philippe de Gaulle

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Modèle:Voir famille Modèle:Infobox Personnalité politique

Philippe de Gaulle, né le Modèle:Date à Paris, est un officier général de marine et homme politique français.

Fils d'Yvonne de Gaulle et du général Charles de Gaulle, issu de l'École navale (promotion 1940), passé par l'Aéronautique navale, il termine sa carrière militaire en 1982 aux rang et appellation d'amiral. Il est ensuite sénateur de Paris de 1986 à 2004.

Modèle:Sommaire

Biographie

Enfance

Né le Modèle:Date- au 99, bd de Grenelle dans le [[15e arrondissement de Paris|Modèle:15e de Paris]], Philippe Henri Xavier Antoine de Gaulle est baptisé le Modèle:Date- en l'église Saint-François-Xavier. Il a pour marraine Marguerite Vendroux, sa grand-mère maternelle. Son parrain est son oncle paternel, Xavier de Gaulle<ref>Michel Tauriac, De Gaulle avant de Gaulle – La construction d'un homme, Paris, Plon, 2013, 471Modèle:Nb p., Modèle:Chap..</ref>.

Enfant, il suit ses parents en Allemagne et au Liban, au gré des affectations de son père, et fait ses études au collège Saint-Nicolas à Paris. Très tôt, il se reconnaît une vocation de marin. Il est élevé en vertu des principes de l'éducation d'alors : Modèle:Citation<ref>Philippe de Gaulle, De Gaulle mon père, Plon, 2004.</ref>.

Carrière militaire

Modèle:Infobox Personnalité militaire

Philippe de Gaulle est élève du collège Stanislas en 1939. Se destinant à l'École navale, il suit la préparation militaire supérieure. Le concours d’admission à l’École navale de 1940 est interrompu par l’avancée des Allemands en France et de ce fait non validé. Il quitte Brest le Modèle:Date- à bord d'un cargo avec sa famille. Il n'entend pas l'appel du 18 Juin lancé par son père, mais en a connaissance le lendemain à son arrivée à Falmouth en Grande-Bretagne.

D'après Geoffroy Chodron de Courcel, il fut le premier compagnon de son père<ref>Modèle:Lien web</ref> mais le titre de Compagnon de la Libération ne lui sera pas accordé, le décès d'Hubert Germain en 2021 emportant le dernier compagnon officiel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il s'engage le Modèle:Date- dans les Forces navales françaises libres (FNFL). Il sert comme matelot sans spécialité, et comme pompier auxiliaire à Londres pendant la bataille d'Angleterre. Ayant été reçu comme élève au concours d'admission de l'École navale, promotion 1940, il embarque à bord du cuirassé Courbet en Modèle:Date-, à Portsmouth. Avec d'autres futurs élèves-aspirants, il est affecté à la défense contre-avions (DCA), et y suit six mois de cours<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont un mois de formation militaire au camp britannique de Camberley du Modèle:Date- au Modèle:Date-, puis cinq mois à bord du Président Théodore Tissier à Portsmouth du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Il en sort second maître-élève aspirant à l'examen de sortie, en Modèle:Date-.

Après avoir participé à de nombreuses sorties à la mer le long des côtes anglaises, à bord des goélettes Belle Poule et Étoile, annexes de l'École navale, il est nommé aspirant en Modèle:Date-. Il participe à plusieurs stages d'armes dans les écoles britanniques dont le Royal Naval College de Dartmouth. Il est promu [[enseigne de vaisseau de 2e classe|enseigne de vaisseau de Modèle:2e]] en Modèle:Date-.

Embarqué sur la corvette Roselys, de février à Modèle:Date- (bataille de l'Atlantique), il est affecté successivement sur le chasseur CH.11 qui effectue escortes et patrouilles en Manche, puis à la Modèle:23e de Motor Torpedo Boat (MTB) de Modèle:Date- à Modèle:Date- où il est l'officier en second de la vedette lance-torpilles MTB.96. Il effectue vingt patrouilles en Manche, participe à trois engagements avec l'ennemi. Il est promu [[enseigne de vaisseau de 1re classe|enseigne de vaisseau de Modèle:1re]] en Modèle:Date-, puis embarque sur la frégate La Découverte, de Modèle:Date- à Modèle:Date- (bataille de l'Atlantique).

Il participe ensuite à la Libération de la France (1944-1945) où il commande un peloton du régiment blindé de fusiliers-marins<ref>Modèle:Lien web.</ref> de la [[2e division blindée (France)|Modèle:2e Modèle:Abréviation]] et combat à Alençon, Argentan et Antony. Le Modèle:Date-, il participe à la libération de Paris, de la porte d'Orléans en passant par l’École militaire, la rue Royale, le palais du Luxembourg, la gare du Nord, la gare de l’Est, Saint-Denis, Le Bourget et Stains. Il est envoyé depuis la gare Montparnasse pour porter l'ordre de reddition aux Allemands retranchés au palais Bourbon dans les locaux de l'Assemblée nationale<ref>Stéphane Hoffmann, « Sept morts oubliés. Un épisode peu connu de la guerre 39-45 », Le Figaro Magazine, semaine du 15 novembre 2019, p. 106.</ref>. Il doit négocier seul et désarmé, au milieu d'eux, au risque de se faire tuer si les choses tournent mal. Il participe ensuite à la campagne de Lorraine, la bataille des Vosges, la bataille d'Alsace, la poche de Colmar, la poche de Royan et de la pointe de Grave pour terminer au Berghof à Berchtesgaden pendant l'hiver 1944-1945.

Durant la Seconde Guerre mondiale, il a reçu six blessures légères. Pour avoir été combattant pendant l'ensemble du conflit, notamment la bataille de l'Atlantique et la campagne de la Manche, il reçoit au début d'Modèle:Date- à Argenton-sur-Creuse la Croix de guerre 1939-1945 avec trois citations, des mains du général Leclerc. En Modèle:Date-, comme les deux tiers de ses camarades anciens élèves de l’École navale en Grande-Bretagne, il poursuit sa carrière dans la Marine nationale française. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur à la fin de l'année 1946.

Il est titulaire des brevets de Nageur de combat, Brevet d’escouade commando, Brevet d'instructeur parachutiste, de fusilier marin au Royal Naval College<ref name=":0" />. Par ailleurs il obtient les brevets de pilote d'ULM, de planeur, de deltaplane, de ballons, et d'autogire obtenus pendant la Seconde Guerre mondiale au Royal Naval College<ref name=":0" />. À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, il suit, du Modèle:Date- au Modèle:Date-, à la base aéronavale de Chapel Hill<ref>U.S. Navy Pre-Flight School, Chapel Hill, N.C.</ref> en Caroline du nord (États-Unis) les cours de pilote de chasse et en sort breveté. Après un stage à l'école de l'aviation embarquée de la BAN Cuers du Modèle:Date- au Modèle:Date-, il est breveté pilote d'aéronautique et poursuit une carrière dans l'aéronavale. D'abord affecté à la base d'aéronautique navale (BAN) d'Hyères (Le Palyvestre) le Modèle:Date-, à la flottille 4 F puis à la flottille 3 F, dotées de Douglas SBD-5 en novembre 1946<ref name=":0" />. Le Modèle:Date-, il est responsable du service intérieur et capitaine de compagnie<ref name=":0" />. Il effectue de 1946 à 1948 et de 1952 à 1954 deux campagnes de guerre en Indochine dans l'aviation embarquée, avec appontages sur porte-avions, de jour comme de nuit, durant deux ans et demi<ref name=":0" />.

Lieutenant de vaisseau le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, il est affecté comme officier en second de l'escadrille 50 S, l'escadrille d'instruction de l'École navale (basée à Lanvéoc). En 1948, il obtient le brevet de pilote d'hydravion<ref name=":0" />. En 1951, il est l’un des premiers pilotes d’hélicoptères français en obtenant son brevet de pilote aux États-Unis auprès de Sikorsky, l’un des développeurs des premiers hélicoptères<ref name=":0" />.Le Modèle:Date-, il est affecté comme chef du service d'instruction, puis officier en second à la flottille 2 F à la BAN Port-Lyautey comme officier en second de la 2 F, équipée de d'avions de patrouilles maritimes Lancaster<ref name=":0" />.En 1952, il obtient le brevet de pilote de ligne<ref name=":0" />.

Entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, il devient officier en second de la flottille 6 F, affectée à la BAN de Lartigue (Oranie) (avions embarqués Grumman équipée de bombardiers-torpilleurs TBM<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien Web</ref>. Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, il est le commandant de la flottille 6F. Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, il embarque à bord du porte-avions La Fayette en tant que chef du service pont d'envol-hangar (PEH). Durant cette période, il effectue deux missions en Indochine dans l'aéronavale, embarqué sur porte-avions, avec appontage de jour et de nuit (guerre d'Indochine)<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.

Capitaine de corvette le Modèle:Date-. Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, il est chef du service instruction de la BAN Hyères-Le Palivestre. Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, il est affecté au Modèle:3e bureau de l'état-major de la marine. Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, il est stagiaire à l'école supérieure de guerre navale. Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, il est affecté au Modèle:3e bureau section aéronautique de l'état-major de la marine<ref name=":0" />.

Du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref name=":0" />, il est adjudant de la Modèle:2e d'escorteurs d'escadre (DEE2), à bord de l'EE Duperré. Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, il prend le commandement de l'escorteur rapide Le Picard et brièvement en fin d'embarquement il est chef de la Modèle:3e d'escorteurs rapides : la Modèle:3e<ref name=":0" />.

Capitaine de frégate le Modèle:Date-, il débarque du Picard le Modèle:Date-. Il est élève du Collège de défense de l'OTAN entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-<ref name=":0" />. D'abord du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref name=":0" />, il est affecté à la division emploi de l'État-Major des armées, puis du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref name=":0" />, commande l'aéronautique navale de la région parisienne à Dugny-Le Bourget.

Capitaine de vaisseau le Modèle:Date-. Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, il est affecté à la division Armements navals, à l'État-major des armées. Il commande la frégate lance-missiles Suffren du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, il fait ensuite partie du groupe de travail sur l'avenir de la Marine (État-major de la Marine). Il est auditeur au Centre des hautes études militaires (CHEM) et à l'Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN) entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-. Il commande ensuite l'aéronautique navale de la Modèle:2e maritime (Brest) entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-. Entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, il est chef de la division Études générales à l'État-major des Armées.

Fichier:Frans vlooteskader in Amsterdam onder bevel van vice-admiraal Ph. de Gaulle (zo…, Bestanddeelnr 928-4485.jpg
Philippe de Gaulle en 1976.

Contre-amiral le Modèle:Date- et commande le Groupe naval d'essais et de mesures (GROUPEM) du Modèle:Date- au Modèle:Date-, hissant sa marque sur le bâtiment réceptacle Henri Poincaré. Il commande ensuite l'aviation de patrouille maritime (ALPATMAR) à la BAN Dugny-Le Bourget entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-.

Fichier:Frans vlooteskader in Amsterdam onder bevel van vice-admiraal Ph. de Gaulle (zo…, Bestanddeelnr 928-4484.jpg
Philippe de Gaulle en 1976.

Vice-amiral le Modèle:Date-, il commande l'escadre de l'Atlantique du Modèle:Date- au Modèle:Date-.

Élevé au rang et appellation de vice-amiral d'escadre le Modèle:Date-, il préside la commission permanente des essais entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-.

Élevé au rang et appellation d'amiral, le Modèle:Date-, Philippe de Gaulle termine sa carrière au poste d'inspecteur général de la Marine du Modèle:Date- au Modèle:Date- avant d'être admis en deuxième section, le Modèle:Date-<ref name=":0" />.

Par ailleurs il enseigne à l’École supérieure de Guerre navale (1958-1959, 1962-1967, 1968-1982), au Centre des hautes études militaires (1969-1982), a l’Institut des hautes études de Défense nationale (1969-1982) et au Collège de défense de l'OTAN (1962-1967)<ref name=":0" />. Il est membre du Conseil supérieur de la Marine à partir de 1977<ref name=":0" />. Il dirige la délégation française lors des négociations de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, convention conclue à Montego Bay (Jamaïque) le Modèle:Date après 9 ans de discussions<ref name=":0" />. Celle-ci prévoyant la création du Tribunal international du droit de la mer et de l’Autorité internationale des fonds marins<ref name=":0" />.

Parcours politique

Certains écrits de Charles de Gaulle évoquent la possibilité d'une carrière politique pour son fils. Il écrit le Modèle:Date- : Modèle:Citation ; puis, le Modèle:Date- : Modèle:Citation. Dans une lettre du Modèle:Date-, on trouve : Modèle:Citation. Le Modèle:Date-, le général donne à son fils ces instructions : Modèle:Citation bloc

À la fin des années 1960, un parti gaulliste « légitimiste », le Centre des républicains libres se constitue. Mené par Joseph Bozzi, cousin du député Jean Bozzi, il préconisait le recours à l'amiral Philippe de Gaulle comme seul héritier possible du gaullisme. Son influence demeura néanmoins très faible.

Philippe de Gaulle est membre du Bureau Politique du RPR entre 1984 et 2002, Secretaire national aux relations extérieures (1989-1994)<ref name=":0" />. Il est élu Conseiller de Paris (1983-2008), adjoint au Maire de Paris chargé des relations extérieures (1983-2001), et Conseiller régional d'Île-de-France (1986-2004), second vice-président chargé des affaires internationales et européennes (1986-1998)<ref name=":0" />. Il est élu sénateur de Paris le 28 septembre 1986 puis réélu le [[Élections sénatoriales françaises de 1995|Modèle:Date-]], membre de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, rapporteur du Budget de La Défense (1986-2004) , et président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (1986-2004)<ref name=":0" />.

En 2006, il devient membre du comité d'honneur du Mouvement initiative et liberté. Philippe de Gaulle est également président honoraire du comité d'honneur du syndicat étudiant UNI<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Carrière artistique

Dès 1946, il commence à exposer régulièrement aux salons de Bretagne et au Salon de la Marine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Article</ref> où il obtient successivement la lettre de félicitations du ministre de la Marine (1946), la médaille de bronze du Salon de la Marine (1948), la médaille d'argent du Salon de la Marine (1950), la médaille d'or du Salon de la Marine (1952)<ref name=":0" />.

En 1952 le jury du Salon de la Marine lui attribue une commande de tapisserie pour le bar des officiers situé rue Royale (1952)<ref name=":0" />. Sa première exposition a lieu en 1952 à Brest<ref name=":0" />. En 1956, le musée néocalédonien de Nouméa expose ses peintures<ref name=":0" />. Il peint des panneaux décoratifs pour dix unités de la marine nationale (pour les porte-avions Clemenceau et Foch, le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, les avisos Victor Schœlcher et E.V. Henry)<ref name=":0" />. En 1962, il réalise un panneau intitulé Jean Bart pour l'appartement Flandres du paquebot France<ref name=":0" />.

Après avoir dessiné le logo de la mythique Calypso, le navire de recherche océanographique du commandant Cousteau, il réalise et conçoit en 1989 l'épée en cristal pour l'entrée de ce dernier à l'Académie française<ref name=":0" />.

Son œuvre est complétée par des affiches, des calendriers, des plaquettes (Vous serez marins, une brochure de la Marine nationale, 1961), des dépliants, des cartes postales, des cartes de vœux, divers films d'instruction... pour la Marine nationale (Décor du cercle de Borda à l'École navale de Lanvéoc-Poulmic), les Phares et balises, la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), la SNCF, Air France (Châteaux de France, onze panneaux pour les Boeing 707), et diverses compagnies aériennes, des panneaux indélébiles sur toile comme Un courtier maritime aux Indes au XVIIIe siècle pour la Société Socomet, un panneau décoratif Grand planisphère pour les Messageries maritimes, une décoration du cargo Jumièges pour la compagnie maritime Worms<ref name=":0" />...

Il illustre de nombreux livres (Jean Raynaud, Chefs de mer, 1950; A.E.N., Chansons Baille, 1952; Jean-François Navard, Les Fistots, 1954; Charles Maurel, S.O.S. patrons pêcheurs, 1956; Roger Coindreau, L'Argot Baille, 1957; Jacques Mordal, La Marine en bois, 1975; Roger Vercken, Marine et bons usages, 1986) ainsi que de nombreux articles pour Le Figaro, la Revue maritime, L'Écho du marin, Cols bleus<ref name=":0" />...

Il est aussi l'auteur de tapisseries : Antilles (1948), L'Astrolabe et la Zélée (1949), L'Homme en jaune (1958), Fête sur la Sophie (1962), Antarctique (1966), Venise (1970), Moscou (1972), Chasse à la baleine (1975), Le port de Rochefort (1984), Attaque du Gloria Regis par un chébec (1986), Quadriptyque Extrême-Orient, les Quatre saisons avec Yang-Tsé Kiang (automne) (1988), Japon (printemps) (1990), Baie d'Along (été) (1992), Pékin (hiver) (1994)<ref name=":0" />.

En 1966, il est invité d'honneur du Salon des armées<ref name=":0" />. Il est admis en 1973 à la Société nationale des beaux-arts en qualité de sociétaire<ref name=":0" />. Il conçoit le monument aux morts de l'AEN à l'École navale en 1981<ref name=":0" />. En 1984, il conçoit la crypte du souvenir à l’École navale. En 1985, il devient membre de la Commission supérieure des monuments historiques et membre du comité culturel de la commission française de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO)<ref name=":0" />. En 1987, il conçoit des panneaux décoratifs pour le bureau du ministre de la Défense nationale, du ministre des Anciens combattants et victimes de guerre, du chef d'État-Major des Armées, du chef d'État-Major de la Marine, du chef d'État-Major de l'Armée de l'air, du chef d'État-Major de l'Armée de terre et du chef d'État-Major particulier du président de la République<ref name=":0" />. Une rétrospective lui est consacrée en 1988 au Crédit mutuel de Bretagne<ref name=":0" />. Il est président de la Société nationale des beaux-arts entre 1988 et 1990<ref name=":0" />. Une rétrospective lui est consacré au Musée national de la Marine en 2001-2002<ref name=":0" />.

Il devient peintre agréé au corps des Peintres officiels de la Marine en 1954, peintre titulaire dans le corps des Peintres Officiels de la Marine en 1966, président du jury du Salon de la Marine (1972-1982), président de l'association des Peintres officiels de la Marine (1968-1988)<ref name=":0" />.

Associations et Sociétés Savantes

Il est élu membre de la Société de géographie (1973)<ref name=":0" />, de la Société des explorateurs français (1973)<ref name=":0" />. Il est élu correspondant (1973) puis membre de l’Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux (1976)<ref name=":0" />, de la Société nationale académique de Cherbourg (1976)<ref name=":0" />, de l’Académie des belles-lettres, sciences et arts de La Rochelle (1976)<ref name=":0" />, de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen (1976)<ref name=":0" />, de l’Académie de Marseille (1977)<ref name=":0" />, de l’Académie du Var (1977)<ref name=":0" />, de l’Académie de marine (1977, trésorier 1979-1982, secretaire perpétuel adjoint 1982-1984, secrétaire perpétuel 1984-1998, vice-président 1998-2000, président 2000-2002)<ref name=":0" />, du Bureau des longitudes (1978)<ref name=":0" />. Il est élu correspondant (1976) puis membre de l’Académie des sciences d’outre-mer (1978, vice-président 1986-1988, président 1988-1990)<ref name=":0" />, de l’Académie royale des sciences navales de Suède<ref name=":0" /> (1979), de l'Académia de Marinha du Portugal (1979)<ref name=":0" />, et de l'Académie des sciences (1980)<ref name=":0" />. Il est élu membre de l'Association des écrivains combattants (1980)<ref name=":0" />. Il est membre fondateur de l’Académie de l’air et de l’espace (1983, vice-président de 1987 à 1991, président de 1991 à 1995)<ref name=":0" />.

Il est administrateur du Musée national de la Marine de Paris (1971-1979), de la Caisse nationale militaire de sécurité sociale<ref name=":0" />, de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre<ref name=":0" />, de l’Institution de gestion sociale des armées (1971-1982)<ref name=":0" />, du CNEXO (1977-1984) devenu Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (1984-1987)<ref name=":0" />, de la Fondation Albert Ier, Prince de Monaco (1977-1983)<ref name=":0" />, et de la Fédération nationale du Crédit maritime (1983-1986)<ref name=":0" />. Il est président du conseil d'administration du Musée national de la Marine de Paris<ref name=":0" /> (1979-1998), du Comité de documentation historique de la marine (1980-2000)<ref name=":0" />, de la Commission française d’histoire maritime<ref name=":0" /> (1981-2000), de l'Association des amis du Musée de la mer pour l'Atlantique (1982-2000)<ref name=":0" />, de l’Association des anciens élèves de l’École navale (1983-1987, 1989-1993)<ref name=":0" />, de l'Institut français de navigation (1984-1996)<ref name=":0" />, de la [[Fondation Albert Ier, Prince de Monaco|Fondation Albert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, prince de Monaco]] (1983-1999)<ref name=":0" />, de la Société nationale de sauvetage en mer (1984-1996)<ref name=":0" />, du Yacht Club de France<ref name=":0" /> (1986-1996), de la Société française d'histoire militaire (2000-2004)<ref name=":0" />.

Vie privée

Fichier:Henriette de Gaulle tombe.jpg
Tombe de Henriette de Gaulle au cimetière de Colombey-les-Deux-Églises.

Le Modèle:Date-, Philippe de Gaulle épouse à Poncin dans l'Ain, Henriette de Montalembert de Cers (1929-2014), de la famille de Montalembert et filleule du comte de Paris<ref name="Valynseele 1990" />. Le mariage religieux est béni par l'amiral Georges Thierry d'Argenlieu (en religion : père Louis de la Trinité, carme déchaux) en la chapelle du Château d'Épierre (Ain) à Cerdon le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>. L'amiral de Gaulle dit d'elle : Modèle:Citation.

Le couple a eu quatre fils, et à Modèle:Date-, six petits-enfants et deux arrière-petits-enfants<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Philippe de Gaulle fête son Modèle:100e anniversaire le Modèle:Date-<ref name="LePoint2021">Modèle:Article</ref>.

Bien que Philippe de Gaulle ait rejoint son père dès le lendemain de son célèbre appel, le Modèle:Date-, sans d'ailleurs avoir entendu celui-ci, il ne sera jamais nommé membre de l'ordre de la Libération et c'est Hubert Germain décédé en Modèle:Date-, qui sera considéré par l'Histoire comme le dernier représentant des compagnons de la Libération<ref name="LePoint2021"/>.

Mémoires

Philippe de Gaulle est l'auteur de Mémoires accessoires (2001) et d'un ouvrage en deux tomes intitulé De Gaulle, mon père (2003 et 2004), publiés sous la forme d'entretiens avec l'écrivain Michel Tauriac. Cet ouvrage, qui a obtenu un succès en librairie et bénéficié d'une couverture médiatique, est sujet à de nombreuses controverses, notamment en ce qui concerne la guerre d'Algérie. Philippe de Gaulle a ainsi été condamné le Modèle:Date- par la cour d'appel de Montpellier à verser un euro de dommages et intérêts ainsi que Modèle:Monnaie de frais de justice à chacun des trois harkis plaignants, pour « diffamation envers des agents de l'autorité publique ». Il avait en effet écrit : Modèle:Citation. La cour a estimé qu'il insinuait par là que les harkis assassinés étaient morts par leur propre faute ou leur erreur de choix. Dans un arrêt du Modèle:Date-, la Cour de cassation a annulé cette condamnation au motif que « les propos en cause ne visaient pas des personnes formant un groupe suffisamment restreint pour qu'un soupçon plane sur chacun de ses membres et leur donne le droit de demander réparation du préjudice résultant de l'infraction dénoncée »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

D'autres passages ont été également dénoncés, tel celui attribuant les événements de Mai 68 à l'action occulte de services secrets étrangers. Lorsqu'il évoque les propos de son père sur le peuple juif, on a pu noter qu'il n'emploie pas une seule fois le terme de génocide.

Certains historiens ont également été critiques à son égard. Pierre Nora par exemple, a écrit que l'amiral avait « maréchalisé » et « pétainisé » le Général. Il a fait relever par Jean Lacouture et Éric Roussel les grossières erreurs factuelles commises par Philippe de Gaulle<ref>Modèle:Article.</ref>. Néanmoins, l'ouvrage De Gaulle, mon père reste une source d'informations de première main sur le Général, dans sa vie privée et dans sa vie politique. L'amiral relate les entretiens qu'il a eus avec son père tout au long de sa vie, tant sur les actions que celui-ci a menées que sur les raisons de ses prises de décisions. L'intérêt de ces entretiens entre père et fils est que, pour chacun d'eux, Philippe de Gaulle en retrace les lieux, les dates et les circonstances, souvent par rapport à ses permissions militaires ou ses congés, ne rencontrant généralement son père que quelquefois par an.

L'amiral a également été longtemps critiqué pour son refus d'ouvrir les archives de son père (à la disposition du public depuis Modèle:Quand). Modèle:Qui y voir Modèle:Interprétation personnelle. Il publia les Lettres, Notes et Carnets de Charles de Gaulle en 13 tomes entre 1980 et 1997.

Publications

Distinctions

Le général de Gaulle n'a jamais fait son fils compagnon de la Libération, sans doute par refus de prêter le flanc à d'éventuelles accusations de népotisme<ref>Modèle:Lien web</ref>. Philippe de Gaulle ne se vit pourtant même pas remettre la médaille de la Résistance, son père lui ayant dit incidemment qu'au comité chargé de l'attribution de cette distinction : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage. Modèle:Citation bloc</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

Sur Charles de Gaulle

Éditeur scientifique

Avant-propos, préfaces, introductions et postfaces

Sur Philippe de Gaulle

Modèle:Légende plume

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Filmographie

Discographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens de biographie

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