Plomodiern
Modèle:Infobox Commune de France
Plomodiern {{#ifeq:1|0|[plomodjɛʁn]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Géographie
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
La commune fait partie traditionnellement du Pays Glazik. Elle se situe au pied du versant sud du Ménez-Hom, au fond de la baie de Douarnenez, dans la plaine du Porzay. Plomodiern fait partie de la Communauté de communes Pleyben-Châteaulin-Porzay. Modèle:Article détaillé
La commune de Plomodiern est limitée au sud par le ruisseau de Kerharo, un minuscule fleuve côtier (dénommé Kerhare en 1890 dans le "Dictionnaire administratif" d'Adolphe Joanne), lequel précise qu'il a sa source à Modèle:Unité au sud-ouest de Châteaulin, que son cours est long d'une douzaine de kilomètres et qu'il alimente en eau tout au long de son cours 11 moulins à farine<ref>Adolphe Joanne, "Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies", tome 3, 1890-1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k733913/f704.image.r=Plomodiern?rk=4442082;0</ref>) qui se jette dans l'océan au niveau de la plage de Kervijen et la sépare de Ploéven ; au nord la partie sud de la Lieue de Grève (Plage de Lestrevet) appartient à Plomodiern même si sa majeure partie (Plage de Pentrez) dépend de la commune voisine de Saint-Nic. Son littoral, assez découpé alterne anses et plages (du sud au nord anse de Kervijen, anse de Ty Mark, plage de Porz ar Vag, plage de Lestrevet qui est limitée au sud par le ruisseau de Stang-ar-Rible) et pointes aux falaises abruptes (pointe de Ty Mark, pointe de Tal ar Grip, dite aussi pointe de Talagrip). Les dunes qui bordent la plage de Lestrevet et les falaises en direction de Pors ar Vag reculent en raison de l'érosion marine<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/chateaulin-29150/cause-tempete-la-dune-seffrite-sur-lestrevet-1841484</ref>. Les landes et pelouses entre la pointe de Talagrip et l'anse de Kervigen sont classées ZNIEFF (Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- De la plage de Lestrevet à celle de Pors ar Vag
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Plomodiern : blockhaus dans la falaise entre la plage de Lestrevet et celle de Pors ar Vag.
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Plomodiern : falaise et grottes entre la plage de Lestrevet et celle de Pors ar Vag.
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Plomodiern : la plage de Pors ar Vag à marée basse.
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La plage de Pors ar Vag à marée haute.
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Les plages de Lestrevet et de Pentrez vues depuis la pointe de Talagrip.
- La pointe de Talagrip
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Plomodiern : les falaises entre l'anse de Ty Mark et la pointe de Talagrip, visible au second plan.
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Plomodiern : estran rocheux à la pointe de Talagrip.
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Plomodiern : rochers et falaises de la pointe de Talagrip.
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Pointe de Talagrip : falaises, grottes et estran rocheux découvert à marée basse.
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Plomodiern : la pointe de Talagrip et la maison des douaniers vues du sud
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Plomodiern : la pointe de Talagrip vue du sud.
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Plomodiern : falaises entre l'anse de Ty Mark et la pointe de Talagrip (détail).
- L'anse de Ty Mark et les falaises avoisinantes
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L'anse de Ty Mark à marée basse vue de l'ouest depuis le GR 34 1.
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L'anse de Ty Mark à marée basse vue de l'ouest depuis le GR 34 2.
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Falaises et grottes de l'anse de Ty Mark vues depuis sa grève à marée basse.
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Rochers et galets dans l'anse de Ty Mark.
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Falaise, avec éboulis récents, entre l'anse de Ty Mark et l'anse de Kervigen.
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Le tracé du GR 34 rendu dangereux au nord de l'anse de Kervijen en direction de Ty Mark en raison de l'érosion littorale.
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Ancien tracé du GR 34 barré par des ganivelles en raison de l'érosion littorale au nord de l'anse de Kervijen en direction de Ty Mark.
Le finage communal, très étendu, s'étend vers le nord jusqu'au flanc sud du Ménez Hom (mais son sommet dépend de la commune de Dinéault), englobant notamment le hameau de Sainte-Marie-du-Ménez-Hom et des sommets annexes de ses contreforts sud dits des Trois Canards (Run Braz culmine à Modèle:Unité d'altitude, Run Bihan à Modèle:Unité, Run Askell à Modèle:Unité) et le hameau de Sainte-Marie-du-Ménez-Hom. La commune s'étend dans l'intérieur loin vers l'est, englobant par exemple la montagne de Saint-Gildas (laquelle culmine à Modèle:Unité), allant presque jusqu'à Châteaulin dont le hameau de Penn ar C'hrann est proche. Modèle:Article détaillé Le paysage agraire traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersé en hameaux et fermes isolées. Le bourg est en position relativement centrale au sein du territoire communal et situé à environ 90 mètres d'altitude ; quelques lotissements en ont accru l'importance ces dernières décennies. La commune n'a été que modérément atteinte par l'urbanisation littorale (un habitat linéaire avec vue sur mer est toutefois présent le long des plages de Lestrevet et Porz ar Vag) et un habitat assez dense s'est développé un peu en arrière de la côte principalement aux alentours de Ty Gwen et Kreac'h Gwennou. Quelques bois existent sur les contreforts sud du Ménez Hom, les plus importants étant ceux situés aux alentours du hameau de Ménez Yann.
L'ancienne palue de l'anse de Kervigen, décrite en 1951 comme « en voie d'assèchement total »<ref>Robert Corillon, Les progrès de l'assèchement de quelques lagunes et étangs de la région maritime finistérienne. Conséquences sur l'appauvrissement de la flore, "Bulletin de la Société scientifique de Bretagne : Sciences mathématiques, physiques et naturelles", 1951, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6581492j/f84.image.r=Plo%C3%A9ven?rk=493564;4</ref>, a été réhabilitée. C'est désormais un site naturel de Modèle:Unité, à cheval sur les communes de Plomodiern et Ploéven, désormais propriété du département du Finistère, composé principalement d'une roselière principalement occupée par le roseau commun (Phragmite australis)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- L'anse et le marais de Kervijen
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Ploéven et Plomodiern : l'anse de Kervijen vue depuis la pointe du Marrouz située à son sud.
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Ploéven et Plomodiern : le marais de Kervijen, espace naturel protégé.
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Ploéven et Plomodiern : le marais de Kervijen.
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Anse de Kervijen : le fleuve côtier Kerharo à sa sortie du marais de Kervijen.
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Plage de Kervijen : épave émergeant du sable à marée basse un jour d'amaigrissement de la plage.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Modèle:Centrer
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Segal S A », sur la commune de Saint-Ségal, mise en service en 1985<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanvéoc », sur la commune de Lanvéoc, mise en service en 1948 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Plomodiern est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,6 %), zones agricoles hétérogènes (30,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,5 %), forêts (6 %), prairies (4,5 %), zones urbanisées (3,3 %), zones humides côtières (0,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploemordien au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Ploemadiern en 1223 et 1229, Ploemodiern en 1296 et 1379, Ploediern en 1599<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La forme bretonne moderne du nom est Ploudiern. Le nom de Plomodiern provient du mot breton plou signifiant « paroisse » et peut-être de saint Modiern ou Maudiern, saint d'origine galloise qui serait né à Nantglyn<ref name="IB">Modèle:Lien web.</ref>, village du Denbighshire (Pays de Galles) ; mais le nom provient plus probablement d'une déformation du nom brittonique Marc'h-Tiern ou machtiern ("chef garant"), du nom de Marc'h-Houarn ("chef au cheval de fer", c'est-à-dire cheval caparaçonné de bardes d'acier), sanctifié sous le nom de saint Mahouarn, qui est d'ailleurs le saint patron de la paroisse<ref>Bernard Tanguy, "Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère", éditions Chasse-Marée ArMen, Tours, 1990.</ref>.
Saint Mahouarn est vénéré uniquement sur le pourtour du Porzay où des chapelles, fontaines et croix lui sont dédiées : une chapelle Loc-Mahouarn a existé au lieu-dit désormais dénommé Loc'h en Cast, en ruine dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais la fontaine située à proximité faisait encore l'objet de processions de dévotion vers 1950 ; une chapelle (en ruine vers 1900) et une fontaine Saint-Mahouarn existaient à Landanet au Juch (également disparues) ; une chapelle (disparue dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), une fontaine et un calvaire Saint-Mahouarn se trouvaient aussi à Lesvren en Plonévez-Porzay ; enfin et surtout l'église paroissiale, ainsi qu'une fontaine, portent le nom de Saint-Mahouarn à Plomodiern. Mais, saint breton trop obscur ou trop local, la plupart des lieux de vénération ont été renommés par l'église catholique, dédiés désormais à saint Magloire ou à saint Hervé. Mahouarn fut aussi un prénom porté dans le Porzay jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Yves Queffélec, Saint-Mahouarn, revue "Le Lien du Centre généalogique du Finistère", n°153, mars 2020.</ref>.
Le nom du village de Lagatven en Plomodiern ne provient pas des mots bretons lagad (œil) et maen (pierre), donc d'une « pierre à œil », c'est-à-dire à cupules, ayant servi à un ancien culte préhistorique, comme on l'a longtemps cru. Sa graphie Langatguezen, trouvée dans un texte datant de 1426, prouve que le nom provient du vieux breton lan (ermitage) et du nom d'un saint breton inconnu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dénommé Catweten (ou Catwethen, ou Catwezen)<ref>Bernard Tanguy, Les noms de lieux. Mémoire des hommes et du paysage, revue ArMen n° 22.</ref>.
Histoire
Légende
Au lieu-dit « Lescobet » (An Eskobed, en breton), un ermitage était la résidence de saint Corentin et la fontaine contenait un poisson extraordinaire : à chaque repas, l’ermite en mangeait un morceau et le poisson se reconstituait pour le lendemain. Il pouvait ainsi nourrir tous ceux qui empruntaient ce chemin, comme le roi Gradlon, qui y passa au cours d’une chasse. Quand il décida de fonder un évêché en Cornouaille, le roi fit appel à Corentin qui devint le premier évêque de Quimper.
Préhistoire et Antiquité
Des haches à ailerons, ainsi que des fragments de bracelets et d'épées à encoches, datant de l'âge du bronze final, ont été découvertes à Kergoustance en Plomodiern dans une cachette de fondeur<ref>Modèle:Article.</ref> et d'autres à Kervijen par Paul du Châtellier. Deux tumuli (dont un de 36 mètres de diamètre sur 3 mètres de hauteur à Goarem-ar-Run à 700 mètres au nord-est du bourg) et trois dolmens (dont un détruit et un renversé) à proximité de Sainte-Marie-du-Ménez-Hom sont aussi signalés par Émile Cartailhac<ref>Émile Cartailhac, "Dictionnaire archéologique de la Gaule : époque celtique", tome 2, 1875-1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9763804h/f437.image.r=Plomodiern?rk=21459;2</ref>.
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Haches à aileron trouvées dans le dépôt de Kergoustance en Plomodiern (Musée de la Préhistoire finistérienne de Penmarc'h).
Benjamin Girard indique la présence d'un petit camp retranché de forme rectangulaire (sans aucune précision de date, mais il s'agit d'un camp romain) sur le bord de la route allant de Plomodiern à Sainte-Marie-du-Ménez-Hom<ref>Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f302.image.r=Plomodiern?rk=2553660;4</ref>.
Une voie romaine, devenue par la suite route royale, allant de Douarnenez à Camaret passait par Plonévez-Porzay et Telgruc, longeant le littoral et passant même par la plage au niveau de la Lieue de Grève<ref>René Kerviler, "Armorique et Bretagne : recueil d'études sur l'archéologie, l'histoire et la biographie bretonnes, publiées de 1873 à 1892", 1893, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57842440/f294.image.r=Plomodiern?rk=3197440;4</ref>.
Moyen-Âge
Jean-Baptiste Ogée écrit : « Quelques auteurs disent que cette paroisse existait dès l'an 434 et que Gradlon, qui régnait alors en Bretagne, donna une maison qu'il avait dans cet endroit pour en faire un monastère qui fut, quelques années après, habité par saint Corentin, premier évêque de Quimper. Dans le temps dont je parle, ce prélat vivait près de la montagne de Saint-Cofme [nom que portait alors le Ménez-Hom], dans une solitude située dans la forêt de Menner, qui refermait plus de terrein [terrain] que n'en occupe aujourd'hui la paroisse de Plomodiern ; il y a bien des siècles que cette forêt n'existe plus »<ref name=ogée>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Cette affirmation est reprise par Alexandre Bouët<ref>Alexandre Bouët, né à Brest le Modèle:Date- à Brest, décédé le Modèle:Date- à Brest, homme de lettres, fondateur du journal L'Armoricain.</ref> : saint Corentin aurait bâti un monastère sur un terrain, situé sur les pentes inférieures du Ménez-Hom, Runbras et Runbihan alors couvertes de forêt, donné par le roi Gradlon au pied du « Ménéhom, ou montagne de Saint-Com, montagne alors couverte de bois, qui malheureusement n'existent plus, et où l'on trouve encore des vestiges du culte druidique [en fait des mégalithes] »<ref>Alexandre Bouët, "Épître à Mgr Graveran, évêque de Quimper et Léon", 1854, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57269466/f5.image.r=Plomodiern?rk=42918;4</ref>. Le roi Gradlon, égaré lors d'une chasse, aurait d'ailleurs rencontré saint Corentin qui aurait nourri toute sa suite grâce au miracle d'un petit poisson qui aurait suffisamment grossi pour nourrir tout le monde tout en restant intact<ref>Armand du Châtellier, Évêché et ville de Quimper, "Bulletins et mémoires / Société d'émulation des Côtes-du-Nord", 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207828h/f136.image.r=Plomodiern?rk=2618038;4</ref>.
Des historiens ont attribué au roi Gradlon la fondation de l'abbaye de Landévennec : dans un texte fort peu connu, Bachelot de la Pylaie a retrouvé à Plomodiern, c'est-à-dire sur les bords de l'ancienne palud, le souvenir d'un usage caractéristique en vigueur à la veille de la Révolution : « Nous rencontrons, au bord des sables de Pentrez, une grande roche (...) sur laquelle chaque nouvel abbé de Landévennec, entouré de ses confrères et des vassaux qui ressortaient de cette maison, répétait la formule de la prise de possession selon la coutume ordinaire des bénéficiers et là, faisant face à la baie de Douarnenez, il renouvelait ainsi les témoignages de la reconnaissance que les religieux de Landévennec conservaient au roi Gradlon, le fondateur de leur monastère. (...) Cette cérémonie, et surtout l'endroit où elle s'accomplissait, viennent se joindre aux traditions pour confirmer l'existence de la ville d'Ys dans ce somptueux bassin occupé maintenant par l'océan »<ref>Henri Queffélec, "Tempête sur la ville d'Ys", 1962, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33526026/f25.image.r=Plomodiern?rk=6759690;0</ref>.
Plomodiern fut une paroisse de l'Armorique primitive, qui englobait alors Saint-Nic<ref name="IB" />.
Le fief de Kéménet [Quéménet] comprenait alors les paroisses de Saint-Nic, Plomodiern, Ploéven, Plounevez et une partie de Locronan, ainsi que Penhars<ref>Paul Aveneau de La Grançière, "Notes historiques sur la paroisse de Pluguffan, avec notices généalogiques sur la plupart des familles de la Basse-Bretagne", 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5474912f/f83.image.r=Crozon?rk=6566556;0</ref>.
Sept nobles de Plomodiern, tous archers en brigandine, représentaient Plomodiern à la montre de l'évêché de Cornouaille qui se tint à Carhaix les 4 et Modèle:Date- et sept également étaient présents ou représentés à celle des 15 et Modèle:Date- qui se tint à Quimper<ref name="IB" />.
Une révolte paysanne (jacquerie) éclata en 1489 en Cornouaille selon les dires du chanoine Jean Moreau : ce soulèvement paysan était contre l'introduction en Bretagne voulue par la noblesse de la loi féodale française substituée à la plus libérale "coutume du pays", le bail à domaine congéable. L'événement est ainsi décrit par l'historien Jean-Pierre Leguay: « Les paysans d'une quinzaine de paroisses dont Plouyé, Plonévez-du-Faou, Plomodiern, Saint-Nic, ... forment une "commune" qui se donne pour but de prendre Quimper et de la mettre à feu et à sang... Il est possible que "l'effroi" ait eu comme origine le congédiement par des propriétaires citadins de fermiers et convenanciers (...). »<ref>Jean-Pierre Leguay et Hervé Martin, "Fastes et malheurs de la Bretagne ducale 1212-1532", éditions Ouest-France Université, 1982, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3381952n.r=Plomodiern?rk=6824068;0</ref>. La répression fut rapide et brutale.
Époque moderne
Lors des Guerres de la Ligue, en décembre 1593, après avoir saccagé la ville du Faou, « pendant quinze jours, les paroisses de Châteaulin, Plomodiern, Plounévez, Quéménéven, Locronan, furent en quelque sorte saignées à blanc par une soldatesque effrénée. Les brigands "raflèrent" tout ce qu'ils rencontrèrent, ne laissant après eux "que ce qui était trop chaud ou trop pesant" ». Ces troupes de soldats brigands étaient commandées par Anne de Sanzay de la Magnane, capitaine du duc de Mercœur, qui avait obtenu la permission de passer avec ses troupes par Châteaulin<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le prédicateur Julien Maunoir prêcha des missions à Plomodiern en 1656 et 1677<ref>Edm.-M. P. Du V, "Le R. P. Julien Maunoir, de la Compagnie de Jésus, apôtre de la Bretagne au XVIIe siècle", 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63707557/f187.image.r=Plomodiern?rk=1115885;2 et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63707557/f189.image.r=Plomodiern?rk=1115885;2</ref>.
Cette commune est connue pour des faits liés à la Révolte des Bonnets rouges en 1675.
Les multiples interdictions concernant les inhumations dans les églises, décidées par les Évêques dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et par le Parlement de Bretagne en 1719 et 1721 suscitèrent parfois des réactions très violentes à l'encontre du clergé de la part des paroissiens : ce fut le cas à Plomodiern<ref>Jean Rohou, Fils de ploucs, tome 1, 2005, éditions Ouest-France, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.
Un arrêt du Conseil du roi en date du Modèle:Date-, « portant règlement pour les Toiles à voiles qui se fabriquent à Lokornan, Poulan, Plonevez, Porzay, Mahalon, Melard, Plomodiern, Ploveren, Saint-Nie, Cast, Quemeneven, Guengat et autres lieux des environs en Bretagne » ordonne « que les dites Toiles feront marquées aux deux bouts des noms et demeures des fabriquans, ou de ceux qui font fabriquer» et « marquées comme deffus de la marque du bureau [des toiles] »<ref>Modèle:Article.</ref>.
La « maladie de Brest » (le typhus) gagna en Modèle:Date- la presqu'île de Crozon et dans les premiers jours de mars se répandit dans la subdélégation du Faou. « Le Modèle:Date- il a déjà envahi Ploumodiern [Plomodiern], Ploéven, Plounévez-Porzay, Locronan, Saint-Nic, Dinéaud [Dinéault]. Le chirurgien envoyé dans cette région compte déjà 73 morts et 100 malades à Plounévez-Porzay, 117 morts et 127 malades à Ploumodiern, 35 morts à Ploéven »<ref>A. Dupouy, Les épidémies en Bretagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, revue "Annales de Bretagne", n° de novembre 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f37.image.r=Ploeven?rk=1802584;0</ref>.
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plomodiern de fournir 30 hommes et de payer 196 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne, 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.
Le manoir de Menescop en Plomodiern faisait partie du domaine seigneurial de l'évêché de Cornouaille<ref>Jean Gallet, "Seigneurs et paysans bretons du Moyen-Âge à la Révolution", éditions Ouest-France Université, 1992, Modèle:ISBN.</ref>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plomodiern en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
Par décret de l'Assemblée constituante en date du Modèle:Date- « Plomodiern, auquel seront réunies les paroisses de Ploëven et Saint-Nic, comme succursales avec leurs anciens territoires, sauf les parties qui en sont distraites pour être réunies à Châteaulin et Cast, réunissant au territoire actuel de la succursale de Ploëven tous les villages de Plomodiern situés à l'ouest du grand chemin de Locronan à Laubrac [Lanfrank probablement] jusqu'à la Lieue de Grève » forme une paroisse unique<ref>"Collection générale des loix, proclamations, instructions, et autres actes du pouvoir exécutif, publiés pendant l'Assemblée nationale constituante et législative, depuis la convocation des Etats généraux jusqu'au 31 décembre 1791, tome 10, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9693399v/f261.image.r=Plomodiern?rk=2403445;2</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1832 le conseil municipal de Plomodiern admet qu'« une école primaire serait de la plus grande utilité au bourg »<ref name="FB 1997">Modèle:Ouvrage.</ref>.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plomodiern en 1845 : Modèle:Citation bloc En 1852, J.-M.-P.-A. Limon indique que les habitants de Plomodiern coupent tous les ans, conformément aux décisions du conseil municipal les « herbes marines » (goémon)<ref>J.-M.-P.-A. Limon, "Usages et règlements locaux en vigueur dans le département du Finistère", 1852, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5688569v/f379.image.r=Porzay?rk=4742512;4</ref>.
En 1884, le maire de Plomodiern fit grimper au clocher pour carillonner en l'honneur de la Fête nationale ; le recteur, qui lui avait refusé les clefs de l'église, fit sonner le glas<ref>Jean Rohou, Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne), éditions Dialogues, Brest, 2012, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.
Le recteur de Plomodiern, Nicolas, ayant demandé qu'une parcelle du bras de Saint Corentin, une relique qui se trouvait dans la cathédrale Saint-Corentin de Quimper, fut remise à la chapelle en cours d'érection [la chapelle Saint-Corentin] au lieu où le saint passa sa jeunesse, elle arriva le Modèle:Date- à Ploéven et transportée en procession à Plomodiern lors d'une cérémonie présidée par Mgr Valleau<ref>Albert Le Grand, "Les vies des saints de la Bretagne Armorique", 5e édition, revue et corrigée par Guy Autret, 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038760/f733.image.r=Plomodiern?rk=2381986;0</ref>.
Le ramassage du goémon provoquait parfois de violentes disputes. Ainsi en 1892 lorsque des marins de Morgat vinrent en couper à la pointe de Talagrip, « les riverains, furieux de leur voir enlever cette récolte de la mer, s'assemblèrent au nombre d'au moins deux cents, armés de bâtons, de bêches, de fusils. Les marins de Morgat rembarquèrent au plus vite. Ils étaient déjà à deux cents mètres quand une balle vint frapper la cuisse de l'un d'eux, Jean Drevillon, âgé de vingt-quatre ans. On l'a transporté chez lui fort malade »<ref>Le Petit Journal, n° du 6 mars 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k611158s/f6.image.r=Plomodiern?rk=128756;0</ref>.
En novembre et décembre 1898 une épidémie de scarlatine frappa une quarantaine d'élèves des écoles communales de Cast et touchant aussi des adultes, provoquant quelques décès. Les écoles furent fermées temporairement. Quelques cas survinrent aussi dans les communes voisines de Plomodiern et Quéménéven, dont quelques enfants fréquentaient les écoles de Cast<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un bureau télégraphique ouvre à Plomodiern en 1899<ref>Journal La Croix, n° du 1zr août 1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2185503/f3.image.r=Plomodiern?rk=21459;2</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Une description du pardon de la chapelle Saint-Corentin organisé le Modèle:Date-, présidé par Mgr Dubillard, évêque de Quimper, qui se déplaça afin de bénir la nouvelle chapelle (construite entre 1898 et 1900 d'après le projet du chanoine Jean-Marie Abgrall), est consultable dans le journal L'Ouest-Éclair : « Dès huit ou neuf heures du matin on pouvait voir sur toutes les routes, venant de toutes les directions, une foule de gens accourant à la fête »<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 26 juillet 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6389600/f3.image.r=Plomodiern?rk=600861;2</ref>.
Le Modèle:Date- un service d'automobile commença à fonctionner entre Châteaulin et Crozon : « le départ de Crozon a lieu le matin vers sept heures et le retour de Châteaulin vers cinq heures du soir. Le trajet est effectué en moins de deux heures, en desservant les bourgs de Telgruc, Saint-Nic et Plomodiern. (...) La voiture, qui est très confortable, peut contenir dix places au maximum »<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 28 mai 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6392603/f3.image.r=argol?rk=300430;4</ref>.
En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par Mgr Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Plomodiern, Cécilien Péron, écrit : « Les maîtres d'école devraient donner leurs explications en breton, du moins les premières années, pour réussir à apprendre le français à leurs élèves ». Il ajoute qu'il fait quelquefois des recommandations en français à l'intention ds « étrangers » non-bretonnants parce qu'à son « grand regret » il ne peut pas faire autrement au milieu d'une population qui ne sait que le breton<ref name="FB 1997" />.
Par arrêté du préfet du Finistère, l'école publique de Plomodiern, tenue jusque-là par les religieuses des Filles du Saint-Esprit, est laïcisée le Modèle:Date-<ref>Journal L'Aurore, n° du 7 septembre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k728482v/f2.image.r=Plomodiern?rk=42918;4</ref>. Le Modèle:Date- trois religieuses de la Congrégation du Saint-Esprit furent condamnées à des peines d'amende par le tribunal de Châteaulin pour avoir maintenu ouvert des écoles congréganistes à Plomodiern, Cléden-Poher et Cast en dépit de la loi sur les congrégations<ref>Journal La Lanterne, n° du 27 décembre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7510601c/f1.image.r=Plomodiern?rk=64378;0, journal La Croix, n° du 20 décembre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k219900w/f1.image.r=Plomodiern?rk=236052;4 et "Bulletin des congrégations", n° du 11 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5756170x/f11.image.r=Plomodiern?rk=965670;0.</ref>.
Une épidémie de variole survint à Plomodiern en Modèle:Date-<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 23 décembre 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6405615/f3.image.r=Plomodiern?rk=2253230;0</ref>.
La sortie de la messe un dimanche de l'été 1907 à Plomodiern est ainsi décrite : « C'était l'heure de la sortie de la messe, et les fidèles se groupaient sur les marches usées, tous en costumes, les hommes en gilets bleu-de-roi à deux rangs de boutons dorés et à pattes de broderies jaunes, les femmes en bonnet brodé et les petites filles en bonnet à trois pièces, pailletées d'or ou d'argent »<ref>J. M., Une semaine à bicyclette sur les routes de Cornouailles, "Revue mensuelle / Touring-club de France", octobre 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6505816k/f34.image.r=Plomodiern?rk=2360526;4</ref>.
Un décret ministériel du Modèle:Date- attribue, à défaut de bureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à la mense de l'église de Plomodiern, qui étaient placés sous séquestre, à la commune de Plomodiern<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 27 juin 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6392431z/f3.image.r=Plomodiern?rk=107296;4</ref>. Un bureau de bienfaisance est créé par décret en date du Modèle:Date-, sa dotation étant constituée par les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n+ du 25 avril 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6383033f/f4.image.r=Plomodiern?rk=450646;0</ref>.
La Première guerre mondiale
Le monument aux morts de Plomodiern porte les noms de 142 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref>Memorialgenweb.org - Plomodiern : monument aux morts.</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Le tronçon à voie métrique allant de Châteaulin à Crozon de la ligne ferroviaire de Carhaix à Camaret-sur-Mer ouvre le Modèle:Date- ; des gares ou haltes ferroviaires existaient à Kerhillec, Plomodiern-Ploéven, Saint-Nic, Argol, Telgruc, Tal-ar-Groas et Crozon-Morgat ; la ligne est prolongée en 1925 jusqu'à Camaret ; elle ferma le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé En Modèle:Date- le résultat des élections municipales de Plomodiern du Modèle:Date- fut annulé par le conseil de préfecture en raison « des irrégularités et manœuvres (...) de nature à fausser le résultat du scrutin »<ref>Journal Excelsior, n° du 17 juillet 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4603699c/f5.image.r=Plomodiern?rk=107296;4</ref>.
Le pont sur le ruisseau de Kerharo, sur l'actuelle route départementale n°34, entre Ploéven et Plomodiern, fut emporté par une crue en Modèle:Date-, rendant les communications pratiquement impossibles entre les deux communes jusqu'à sa reconstruction<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 14 décembre 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6580311/f7.image.r=Plomodiern?rk=1051507;2</ref>.
En Modèle:Date-, sur la Lieue de Plage près de Lestrevet, à la suite de nombreux prélèvements de sable effectués par les paysans pour amender leurs terres et de l'amaigrissement de la plage provoqué également par des tempêtes, l'épave d'un vaisseau du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle apparut le temps de quelques marées basses avant de disparaître, à nouveau enfouie dans le sable<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 12 janvier 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658060p/f4.image.r=Plomodiern?rk=3905598;4</ref>.
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Un ancien maire de Plomodiern en costume traditionnel (carte postale Émile Hamonic, vers 1920).
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Bonnes gens de Plomodiern se rendant au marché de Châteaulin (carte postale Émile Hamonic, vers 1920).
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Extrait d'un article du journal L'Ouest-Éclair du Modèle:Date- relatant la découverte d'une épave d'un vaisseau du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur la Lieue de Grève près de Lestrevet.
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Extrait du journal L'Ouest-Éclair du Modèle:Date- relatant l'accident d'hydravion survenu en plein bourg de Plomodiern.
Les "Chemises vertes" dorgéristes furent actives à Plomodiern pendant la décennie 1930. Plomodiern accueillit aussi trois groupes de réfugiés républicains espagnols en 1937<ref>Journal Le Libertaire, n° du 7 octobre 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2928838s/f5.image.r=Plomodiern?rk=6158828;4</ref>.
Le Modèle:Date, un hydravion de la base de Lanvéoc-Poulmic s'écrasa à Plomodiern, l'accident fit 3 morts et 1 blessé<ref>Journaux L'Ouest-Éclair du 13 janvier 1939, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661499p/f1.image.r=Poulmic?rk=1759665;2 et du 14 janvier 1939, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661500g/f5.image.r=Poulmic?rk=343349;2 et n° du 14 janvier 1939, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661500g/f5.image.r=Plomodiern?rk=386268;0</ref>.
La Seconde guerre mondiale
Le monument aux morts de Plomodiern porte les noms de 36 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les résistants de Plomodiern
La famille Vourc'h a joué un rôle important, les parents et leurs neuf enfants s'engageant tous dans la Résistance :
- Antoine Vourc'h (le père), né le Modèle:Date à Guipavas, fils d'un paysan du Léon, fit l'École de santé navale et milita au Sillon de Marc Sangnier ; après la débâcle, il participa au réseau Johnny puis à la Confrérie Notre-Dame, un autre réseau de renseignements ; poursuivi par la Gestapo, il se réfugia en Afrique du Nord où organisa un service de renseignement en Tunisie et en Algérie avant le débarquement allié en Afrique du Nord, puis devint membre des Forces françaises libres. Il fut décoré de la Croix de guerre, de la Légion d'honneur, de la Military Cross et de la Military Medal. Après la Seconde guerre mondiale, il participe à la création du Mouvement républicain populaire (MRP) et devint conseiller général du Finistère, membre de la Première Assemblée nationale constituante, puis fut sénateur du Finistère de 1946 à 1955. Il est décédé le Modèle:Date à Plomodiern<ref>http://www.senat.fr/evenement/archives/D39/vourc.html</ref>.
- Sa femme, née Marguerite Le Doaré le Modèle:Date, passa en Modèle:Date- en conseil de guerre pour avoir refusé de serrer la main d'un soldat allemand ; en Modèle:Date-, elle participe avec Robert Alaterre et Jean Le Roux à la création du réseau Johnny jusqu'à son démantèlement en Modèle:Date-, puis au réseau Bordeaux-Loupiac dirigé par Jean-Claude Camors, puis au réseau Jade-Amicol, filières d'évasion d'aviateurs alliés<ref>Par exemple, en octobre 1943, 43 aviateurs alliés partent clandestinement de Camaret sur la Suzanne Renée (la plupart avaient été cachés auparavant dans la sacristie de la chapelle Sainte-Marie-du-Ménez-Hom) et en janvier 1944 12 aviateurs et 19 volontaires partent de Tréboul sur le Breiz Izel.</ref>. En Modèle:Date-, elle échappa de justesse à la Gestapo et dut se cacher dans la campagne bretonne. Elle fut décorée de la Croix de guerre, de la Médaille de la Résistance, de la King's Medal for Courage et de la médaille de la Liberté. Elle est décédée le Modèle:Date<ref>http://www.france-libre.net/temoignages-documents/temoignages/mme-vourch.php</ref>.
- Guy Vourc'h, né le Modèle:Date à Plomodiern ; abandonnant ses études de médecine, il s'évada vers l'Angleterre sur la Petite Anna depuis Douarnenez en Modèle:Date-, avec son frère Jean et quatre amis ; après avoir été pendant un an agent au Modèle:Langue de Londres, il signa son engagement dans le Modèle:1er BFMC du commandant Kieffer en Modèle:Date-, y devenant le chef de la Modèle:Langue 1. Le Modèle:Date-, au Débarquement de Normandie, il est blessé sur la plage de Ouistreham. Il rejoindra sa Modèle:Langue le Modèle:Date- pour la prise de Bavent et l'avancée vers la Seine. Au débarquement de Flessingue en Hollande le Modèle:Date-, il commanda la Modèle:Langue 6 chargée de l'objectif central pour la capture de la ville. Il reçut les décorations suivantes : Légion d'Honneur (1944), Croix guerre 39-45 (deux citations à l'ordre de l'Armée), Rosette de la Résistance, Médaille des Combattants Volontaires de la Résistance, Médaille de la France Libre, Médaille des évadés, et la Military Cross britannique (1944). Après la guerre, il devint l'un des pionniers français dans le domaine de l'anesthésie, exerçant à l'hôpital Foch. Nommé professeur de médecine en 1966 et à l'Académie nationale de médecine en 1984, il est décédé le Modèle:Date-<ref>http://fr.commando-kieffer.wikia.com/wiki/Guy_Vour'ch et http://www.memoresist.org/spip.php?page=oublionspas_detail&id=187 et http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=101091 et Jean-Paul Binet, Éloge de Guy Vourc'h, "Bulletin de l'Académie nationale de médecine", n° du 7 novembre 1989, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6230536v/f71.image.r=Plomodiern ; pour les titres militaires :Titres et travaux scientifiques du Docteur Guy Vourc'h, Librairie Arnette, Paris 1966; pour Flessingue : La Revue de la France Libre Modèle:Date-, Modèle:N°, page 9 à 11, article « La prise de Flessingue », par Guy Vourc'h</ref>.
- Jean Vourc'h, né le Modèle:Date à Plomodiern fut engagé volontaire en Modèle:Date-, blessé par un éclat d'obus pendant la campagne de France, s'enfuit en Angleterre sur la Petite Anna depuis Douarnenez en Modèle:Date-. Membre de la [[2e division blindée (France)|Modèle:2e DB]], il fut blessé le Modèle:Date sur la route en direction de Paris et décéda à l'hôpital du Mans. Il est Compagnon de la Libération<ref>http://www.archives-finistere.fr/userfiles/file/enseigner_Resistance_208J_130_301-302.pdf</ref>.
- Paul Vourc'h, né en Modèle:Date-, part pour l'Angleterre le Modèle:Date en compagnie de trois autres résistants en embarquant à Concarneau sur le bateau de pêche Veac'h Vad de Sébastien Briec<ref>Sébastien Briec, né le Modèle:Date à Brest, marin-pêcheur de Saint-Guénolé. Son fils, Sébastien Briec également, né le Modèle:Date et décédé en octobre 2014, qui était mousse à bord du bateau de son père et fut également résistant, a raconté les faits lors d'une interview dans le journal Le Télégramme publié en 2001 et partiellement repris dans le même journal en date du Modèle:Date.</ref>, afin de rejoindre le sous-marin anglais Sea Lion au large des Glénan. Membre de la 1re division française libre, il combat à Bir-Hakeim, puis participe à la Campagne de Tunisie, puis à la Campagne d'Italie et au débarquement de Provence (il est le premier à entrer dans Hyères), puis participe aux combats dans la vallée du Rhône et jusqu'en Alsace où il est fait prisonnier par les Allemands à Obenheim, mais parvient à s'évader. Après la Seconde Guerre mondiale, il est en 1946 membre du cabinet de Jean Sainteny, alors commissaire de la République à Hanoï, puis travaille pour la Compagnie Louis-Dreyfus. Il est décédé en Modèle:Date-<ref>http://www.1dfl.fr/1-de-la-dfl/paul-vourc-h-cac-4/</ref>.
- Yves Vourc'h, né le Modèle:Date à Brest ; à Quimper, la chambre de lycéen d'Yves Vourc'h et de son frère Paul fut le premier lieu d'émission radio clandestine du réseau Johnny jusqu'au Modèle:Date. Yves Vourc'h gagna lui aussi l'Angleterre en Modèle:Date-, faisant partie des volontaires partis de Tréboul sur le Breiz Izel, à l'âge de 19 ans et devint fusilier marin, faisant partie des commandos Kieffer, participant lui aussi au Débarquement de Normandie, puis se battant jusqu'aux Pays-Bas jusqu'à la fin de la Seconde guerre mondiale. Il fut décoré de la Légion d'honneur, de la croix de guerre, de la médaille de la Résistance et de la médaille de la Liberté. Il est décédé à Plomodiern le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Parmi les autres résistants de Plomodiern, Pierre Philippon, Jean de La Patellière, Joseph Le Bris<ref>Modèle:Lien web.</ref> (parti aussi sur le Breiz Izel vers l'Angleterre en Modèle:Date-) et Pierre Drevillon coopérèrent aussi au réseau Johnny, ainsi qu'Yvonne Le Roux<ref>Yvonne Le Roux, née en 1882 à Toulon, résidant à Morgat, à la tête d'un groupe surveillant à partir de la presqu'île de Crozon les mouvements des bateaux de guerre allemands dans le port de Brest, arrêtée le Modèle:Date à Plomodiern, transférée à la prison de la Santé à Paris, déportée le Modèle:Date à Neuengamme, puis à Ravensbrück, décédée de dysenterie et d'épuisement à Paris le Modèle:Date quelques jours après son retour d'Allemagne, voir http://www.presqu-ile-de-crozon.com/guerre-1939-1945/tante-yvonne-le-roux-reseau-johnny-001.php, http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=79819 et http://fr.topic-topos.com/mme-leroux-dite-tante-yvonne</ref>; qui fut arrêtée le Modèle:Date à Plomodiern. Corentin Briand<ref>Corentin Briand, né le Modèle:Date- à Plomodiern.</ref> fut déporté au camp de concentration de Neuengamme où il décéda le Modèle:Date-.
François Balès<ref>François Balès, né le Modèle:Date à Ergué-Gabéric, devint malgré son jeune âge responsable du groupe d'Ergué-Gabéric du mouvement de résistance Libération-Nord ; il participa au vol des dossiers du STO à Quimper en janvier 1944</ref> résistant originaire d'Ergué-Gabéric, fut tué le Modèle:Date près de Plomodiern lors des combats de libération de la presqu'île de Crozon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Roger Colin, né le Modèle:Date à Plomodiern, fut déporté depuis Rennes au début du mois d'août 1944 vers le camp de concentration de Neuengamme, puis à Wilhelmshaven ; il est décédé le Modèle:Date à Stade (Allemagne)<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/deportation/29/p6-list-c.htm</ref>.
Un monument commémoratif en granit, sculpté par Guy Pavec, de Landudec, a été inauguré en 1989, à Sainte-Marie-du-Ménez-Hom<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/plomodiern-29550/plomodiern-ils-peignent-les-350-lettres-de-la-stele-de-la-resistance-4643445</ref>.
L'après Seconde Guerre mondiale
Huit soldats et marins originaires de Plomodiern sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; Corentin Marchadour, adjudant au 16e régiment d'infanterie coloniale, y était auparavant décédé le Modèle:Date- à Quinhan (Annam).
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Résultats des élections municipales
2020 : Plomodiern ensemble 58,66% - Un nouveau souffle pour plomodiern 41,34%<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Héraldique
La devise est Modèle:Langue, elle signifie « Chaque jour je revivrai », comme le poisson de Saint Corentin (Sant Kaourintin) Modèle:Blason commune
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Tourisme
Lieux et Monuments
- Le Ménez-Hom, sommet emblématique de l'ouest du Finistère avec ses 330 mètres d'altitude, à l'entrée de la presqu'île de Crozon, est situé pour partie sur le territoire communal. Son sommet principal, le Yed, est situé en Dinéault. Le dernier CD du bagad de Plomodiern, Tan ar Yed, fait référence à ce sommet.
- La chapelle Sainte-Marie-du-Ménez-Hom, datée des Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, située dans le hameau du même nom, est située sur le territoire de la commune de Plomodiern, et est classée au titre des Monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'église Saint-Mahouarn de Plomodiern : son chevet à trois pans et contreforts couronnés de lanternons et son porche méridional daté de 1624, dont les statues et sculptures ont été conservées, avec son portail extérieur encadré de deux colonnes ioniques cannelées<ref>https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00090197</ref> sont inscrits au titre des Monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. L'église Saint-Mahouarn, qui datait des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été reconstruite entre 1858 et 1864. Ses vitraux ont été créés par Hubert de Sainte-Marie.
- L'église paroissiale Saint-Mahouarn
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Église paroissiale Saint-Mahouarn : le clocher et le porche sud.
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Église paroissiale Saint-Mahouarn : vue extérieure partielle (transept).
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Église paroissiale Saint-Mahouarn : le porche (plafond et sablière).
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Église paroissiale Saint-Mahouarn : le porche (quatre statues d'apôtres).
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Église paroissiale Saint-Mahouarn : le porche (statue du Père Éternel).
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Église paroissiale Saint-Mahouarn : le porche (clef pendante).
- Plomodiern a parfois été surnommée la paroisse aux 7 chapelles qui existaient, sur la commune, jusqu’à la Révolution. Trois ont disparu : Saint-Gilles, Saint-Mibrit et Saint-Yves ; les quatre restantes sont : Saint-Sébastien<ref>Modèle:Lien web.</ref> (dédiée à saint Sébastien qui était invoqué contre la peste, elle a été construite en 1573, mais remaniée en 1629 [façade] et 1773 [clocher] ; une fontaine dite "fontaine de Saint-Sébastien" se trouve à proximité), Saint-Suliau<ref>Modèle:Lien web.</ref> (dédiée à saint Suliau, elle date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Sainte-Marie-du-Ménez-Hom et Saint-Corentin<ref>Modèle:Lien web.</ref> (dédiée à saint Corentin, elle date des dernières années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, construite en remplacement d'une ancienne chapelle dont il ne reste rien).
- Les chapelles Saint-Corentin et Saint-Suliau
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La chapelle Saint-Corentin : vue extérieure d'ensemble 1.
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La chapelle Saint-Corentin : vue extérieure d'ensemble 2.
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Plomodiern : chapelle Saint-Corentin, statue de saint Corentin placée sur un mur extérieur de la chapelle.
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Chapelle Saint-Corentin : statue ancienne de saint Corentin.
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Plomodiern : la fontaine près de la chapelle Saint-Corentin.
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Plomodiern, chapelle Saint-Suliau, façade ouest.
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Plomodiern : chapelle Saint-Suliau, flanc sud.
Plages
- Lestrevet (An Estreved)
- Porz Ar Vag
- Kervijen
Randonnée
- Ménez-Hom
- GR 34-37
- PR 22 et 23
- Base d'activités VTT
Sports
- Le Ménez-Hom est parmi les spots bretons celui qui est le plus apprécié des libéristes<ref>https://fr.wiktionary.org/wiki/libériste Pourquoi le lien se met en rouge ?</ref>. Une école de deltaplane a été créée en 1981 et une école de parapente en 1990. Ces deux écoles sont regroupées en une seule structure, l’École de Vol Libre du Ménez-Hom<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le surf se pratique à Pors ar Vag.
- Les chars à voile profitent de la longue plage de Lestrevet.
Événements
Depuis 1959, le Festival du Ménez-Hom se déroule du 13 au Modèle:Date- en trois parties :
- le 13, Concert Celtique en la Chapelle de Sainte-Marie du Menez-Hom ;
- le 14, Fest-Noz animé par des couples de sonneurs, chanteurs et groupe de musiciens ;
- le 15, défilé et spectacles, en costumes traditionnels, des cercles celtiques, bagadoù et groupes étrangers.
En marge de ces festivités, le salon de peinture et sculpture (40 artistes) et des activités culturelles sur les découvertes et traditions bretonnes, tant religieuses, musicales que gastronomiques sont proposés du Modèle:1er au Modèle:Date-.
En 2009 s'est déroulée la cinquantième édition du festival.
En 2023, les 10 et 11 juin, a lieu à Plomodiern et à Saint-Nic une manifestation aérienne caritative. Elle est organisée par l'association Sourire de mômes. La Patrouille de France a assuré pour l'occasion un spectacle aérien<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Personnes liées à la commune
- Guillaume Seznec (1878-1954), maître de scierie à Morlaix, meurtrier du conseiller général de Sizun Pierre Quémeneur, en 1923.
- Guillaume Le Roux (1885-1913), né à Maner Lanvilliau (Plomodiern) en 1885, missionnaire Oblat de Marie Immaculée, mort en 1913 chez les Esquimaux du Canada.
- Jean Vourc'h (1920-1944), sous-officier du Régiment de marche du Tchad, Compagnon de la Libération<ref>Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération</ref>, Mort pour la France le Modèle:Date- au Mans.
- Olivier Bellin (1971-), grand chef cuisinier ayant deux étoiles au Guide Michelin pour L'Auberge des Glazicks à Plomodiern.
Compléments
Musique bretonne et celtique. L'école de musique forme des sonneurs de cornemuse, bombarde ou batterie qui alimentent les rangs du bagad à la fin de leur formation. Le bagad évolue en troisième catégorie depuis 2010
Liens externes
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