Plouhinec (Finistère)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Plouhinec {{#ifeq:1|0|[pluinɛk]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, (Ploeneg en breton) est une commune française du Cap Sizun, du département du Finistère en région Bretagne. Elle fait partie de la communauté de communes Cap Sizun - Pointe du Raz.
Au dernier recensement de Modèle:Population de France/dernière année, la commune compte Modèle:Nombre, ce qui fait d'elle la commune la plus peuplée du Cap Sizun. Elle a pour devise Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation). L'historien Jean-Jacques Doaré a consacré un ouvrage inédit à la commune intitulé "Plouhinec autrefois". Ce livre de 800 pages a été publié en deux tomes dont le premier est sorti en 2009 et le second en 2012<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Plouhinec est située à l'entrée sud du Cap Sizun, près du Pays Bigouden ; la commune est baignée par l'Océan Atlantique (Baie d'Audierne) et limitée à l'ouest par la ria du Goyen qui la sépare d'Audierne.
Le bourg est situé à une certaine distance de la côte, sur un plateau : c'est là une caractéristique commune à de nombreuses communes littorales bretonnes (par exemple à Ploaré, Esquibien, Poullan, Plogoff, Combrit-Sainte-Marine, Beuzec-Conq, Nizon, etc.), les premiers émigrants bretons fixèrent le centre de leurs plous à l'intérieur des terres, probablement par crainte des pirates saxons<ref>René Largillière, "Les saints et l'organisation chrétienne primitive dans l'Armorique bretonne", 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k914005/f185.image.r=Plougasnou.langFR</ref>.
Communes limitrophes
Description géographique
Modèle:Images La majeure partie de la commune est située sur un anticlinal délimité au Nord par la vallée du Goyen<ref group="Note">Goyen est la transformation du breton Gwazhienn, dont la forme locale est Gwaienn, (bras de mer ou chenal), et qui a donné le nom en breton moderne d'Audierne (Gwaien). Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on trouve la forme la forme Oezian (Roger Gargadennec, Histoire de Pont-Croix, Bulletin de la Société archéologique du Finistère).</ref> qui suit une ligne de faille parallèle à une grande partie de la côte sud de la Bretagne et le rivage de l'océan Atlantique. Le plateau atteint Modèle:Nobr (le point le plus haut est situé juste à l'est de l'agglomération de Plouhinec et les dénivelés de chaque côté sont importants pour parvenir jusqu'au niveau de la mer, tant côté Goyen (la vallée est très encaissée) que côté océan Atlantique. Au nord-est et à l'est, une bonne partie de la limite communale avec la commune voisine de Mahalon est formée par le ruisseau de Poulguidou (affluent de rive gauche du Goyen), qui alimente notamment l'étang de Poulgidou<ref name="ouest">https://www.ouest-france.fr/bretagne/mahalon-29790/la-commune-de-mahalon-interessee-par-letang-de-poulguidou-3880748</ref>, qui est à cheval sur les deux communes.
L'étang de Poulguidou, à cheval sur les communes de Plouhinec et Mahalon, qui appartient à des propriétaires privés, a une superficie de Modèle:Unité ; isolé et peu accessible par voie routière, il bénéficie d'un arrêté préfectoral de protection du biotope depuis 1995 en raison de sa richesse botanique attestée par la présence d’espèces végétales rares et protégées, notamment la phragmite aquatique, espèce mondialement menacée, mais aussi la droséra, la spiranthe, la grassette du Portugal, l'illécèbre verticillé ; c'est aussi un refuge pour de nombreuses espèces d'oiseaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune de Mahalon est intéressée par son acquisition<ref name="ouest" />. Un château, disparu, se trouvait autrefois sur ses rives<ref name="info">Modèle:Lien web.</ref>. Un circuit pédestre, dénommé La balade de l'étang, long de Modèle:Unité, relie le bourg de Mahalon à l'étang de Poulguidou<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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L'étang de Poulguidou vu depuis sa rive sud, côté Plouhinec 1.
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L'étang de Poulguidou vu depuis sa rive sud, côté Plouhinec 2.
Le bois de Bromuel, à cheval sur les communes de Plouhinec et Mahalon, est un bois récent (Modèle:Nobr arbres d'espèces diverses ont été plantés sur Modèle:Unité), aménagé par le "Syndicat intercommunal des eaux du Goyen" afin de protéger par un périmètre de protection de Modèle:Unité le captage d'eau de Bromuel (Modèle:Nobr m³ d'eau prélevés chaque année). Cette forêt en devenir représente un véritable réservoir de biodiversité végétale et animale. Des sentiers de promenade y ont été aménagés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le littoral comporte deux parties distinctes, car, à l'ouest de la pointe du Souc'h, elle est composée de falaises rocheuses hautes et basses, formées principalement d'orthogneiss à fort pendage<ref>Michel Le Goffic, Les carrières néolithiques de la pointe du Souc'h en Plouhinec (Finistère, France), "Bulletin de la Société géologique et minière de Bretagne", 2011, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96871690/f65.image.r=Pors%20Poulhan</ref>, bordées de plages (plage de Guendrez ("Grève blanche" en français)<ref>Jean-Paul Pérennou et Jean-Claude Bodéré, Les dépôts quaternaires de Guendrez, "Bulletin de la Société minéralogique de Bretagne", 1975, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96871371/f51.image.r=Pors%20Poulhan</ref>, plage de Mesperleuc, plage de Kersiny) jusqu'à la pointe de Karreg Léon, tandis qu'à l'est elle est essentiellement sableuse avec des indentations rocheuses et elle fait partie d'un arc quasi parfait, d'une trentaine de kilomètres, composé essentiellement de sable et de galets et qui est appelée la baie d'Audierne<ref>Dans le dictionnaire de Grégoire de Rostrenen, on voit que le nom breton de la baie est "Ar Gammell", ce qui s'explique parfaitement par sa forme courbe (breton kamm courbe) + ell objet). Le fait que le haut-fond (ou basse) sableux situé à l'entrée du Goyen soit appelé "La Gamelle") peut difficilement passer pour une coïncidence.</ref>. Dans les zones proches de la côte sud, le granite est à fleur de sol et les parcelles de terres sont séparées par des murets de pierre sèche, écrit le chanoine Pérennès en 1942<ref name="Pérennès 1942">Chanoine Pérennès, "Plouhinec et Poulgoazec, monographie des deux paroisses", Rennes, Imprimerie bretonne, 1942, consultable https://diocese-quimper.fr/bibliotheque/files/original/e852da2d1424e5f14209bc3ca4248bed.pdf</ref>. Ces parcelles proches du littoral sont désormais à l'abandon, sauf lorsqu'elles ont été construites depuis.
L'érosion marine fait reculer le trait de côte, principalement au niveau de la plage de Kersiny, notamment en mars 2020 : « Toutes les dunes ont reculé, le sable a disparu et on se retrouve avec une plage de cailloux » ; à plusieurs endroits le sentier littoral (GR 34) a disparu<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La municipalité a dû interdire l'usage du sentier côtier par exemple au sud de Saint-Julien, les promeneurs étant obligés d'emprunter des déviations<ref>Plouhinec. Certains sentiers côtiers fermés aux promeneurs, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 15 novembre 2020.</ref>.
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Rochers formés d'orthogneiss inclinés en raison du fort pendage des couches (entre Pors Poulhan et Menez Dregan)
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La côte atlantique vue depuis la pointe du Souc'h en direction de Pors Poulhan et, à l'arrière-plan, de Plozévet.
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Rochers à la pointe du Souc'h.
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La plage de Gwendrez (Guendrez) un jour d'automne, vide de baigneurs
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Affleurements d'orthogneiss entre les plages de Guendrez et de Mesperleuc.
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Falaise et platier rocheux entre les plages de Mesperleuc et de Guendrez.
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La plage de Mesperleuc.
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La plage de Kersiny vue de la pointe de Karreg Léon.
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La côte atlantique près de la pointe de Karreg Léon.
Modèle:Article connexe À l'extrême ouest, la limite est formée par l'estuaire du Goyen qui a infléchi son cours à angle droit pour suivre un tracé nord-sud. Ce petit aber, qui est aussi l'accès au port de Pont-Croix, offre un abri sûr pour la navigation, favorisant, depuis l'Antiquité, les ports jumeaux et se faisant face de Plouhinec (au lieu-dit Poulgoazec) et d'Audierne. L'actuel port de pêche, après avoir été longtemps, en majeure partie, sur la rive d'Audierne est maintenant principalement sur celle de Plouhinec, où se trouve notamment la criée.
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La côte près de Roz Lezarouan
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Emplacement d'une ancienne carrière de granite le long du littoral à Poulgoazec
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Ancienne fortification le long du littoral près du hameau de Saint-Julien-la-Grève
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Cormorans huppés dans le port de Plouhinec.
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Cimetière de bateaux de Plouhinec (rive gauche de l'estuaire du Goyen).
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Plouhinec - Pors Poulhan
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Plouhinec - Ménez Drégan
À la limite Est du littoral, Pors Poulhan est pour sa majeure partie situé en Plouhinec, seule sa partie orientale étant en Plozévet. Mais les propriétaires des petits bateaux qui fréquentent ce port sont majoritairement des Bigoudens, principalement de Plozévet et Pouldreuzic. Modèle:Article détaillé L'agglomération de Plouhinec, née à une bonne distance du littoral, est étirée en longueur le long de la RD 784 (ancienne Route nationale 784), formant une véritable "ville-rue", principalement vers l'ouest à partir du centre du bourg initial (quartiers successifs de Ty Frap, Trébeuzec, Kermézéven et Locquéran) jusqu'à la rive gauche de l'estuaire du Goyen, rejoignant ainsi l'agglomération de la ville voisine d'Audierne. Cette route est en cours d'aménagement en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'agglomération de Poulgoazec forme un second centre qui s'est urbanisé en raison de la présence du port éponyme et de la proximité d'Audierne.
Le paysage agraire traditionnel était formé d'un bocage avec un habitat dispersé en de nombreux hameaux ; cet aspect subsiste partiellement dans la partie intérieure du finage communal, par exemple autour des hameaux de Kergoff et Kervennec. Mais la partie de la commune proche de la mer connaît une rurbanisation formée pour partie de résidences secondaires et de villas avec "vue sur mer", notamment autour de Menez Dregan au sud-est, de Mesperleuc dans la partie centrale du littoral communal, et de Lezarouan au sud-ouest.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Plouhinec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Plouhinec-Audierne, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,3 %), terres arables (20,2 %), zones urbanisées (16,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,6 %), forêts (4,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %), zones humides côtières (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Toponymie
Le nom de la commune est Ploeneg en breton.
Attestée sous les formes Ploehinec en 1264 et Plozeineuc en 1287, Ploe-Yzineuc au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Plebs-Ithinuc<ref>Extrait de Plouhinec et Poulgoazec - Monographie des deux paroisses (…) au Cartulaire de Quimperlé</ref>.
Selon une hypothèse, le nom de Plouhinec serait issu de l’ancien breton. Il s'agirait de la concaténation de ploe (« paroisse » en breton) et ethin « ajonc », avec le suffixe -ec. Ithinuc ou Ecthinoc signifie « endroit couvert d'ajoncs ». En breton, la commune se nomme Modèle:Langue. Selon une autre hypothèse, le nom proviendrait de ploe et de saint Winoc, patron de l'église paroissiale qui lui est consacrée<ref name="fiche infobretagne">http://www.infobretagne.com/plouhinec.htm</ref>.
Histoire
Préhistoire
Le site archéologique de Menez Dregan, la nécropole mégalithique de la pointe du Souc'h et l'allée couverte de Menez Korriged montrent l'ancienneté du peuplement sur le territoire de l'actuelle commune de Plouhinec. Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé Menez Dregan est une ancienne grotte marine, aujourd'hui en partie effondrée, habitée par divers groupes humains successifs au Paléolithique inférieur, qui fait l'objet d'une fouille depuis 1988 ; elle se caractérise par une alternance de couches naturelles (galets marins, plage, dépôts d'érosion, attestant des variations successives du niveau de la mer) et anthropiques (sols d'occupations humaines successives) se répétant au moins à quatre reprises entre Modèle:Nobr Les groupes humains ayant occupé cette grotte ont laissé un abondant mobilier lithique (galets aménagés, petit outillage formé de nombreux éclats de pierre et servant à la découpe de la viande, au travail de peaux et du bois) qu'ils ont abandonné sur les sols où ils s'installaient. « Les périodes d'installation des groupes humains se placent dans un contexte relativement tempéré, un climat océanique où l'influence du gel est peu marquée. (...) La bande côtière était sans doute fréquentée par des troupeaux de grands herbivores (...) ». Le site de Menez Dregan doit principalement sa notoriété aux vestiges de foyers qui y ont été découverts : ces structures de combustion sont en effet à ce jour parmi les plus anciennes traces actuellement connues dans le monde de la maîtrise du feu par l'homme<ref>Stéphane Hinguant et Jean-Laurent Monnier, Le site du Paléolithique inférieur de Menez-Dregan à Plouhinec, in Yves Menez et Stéphane Hingant, Fouilles et découvertes en Bretagne, éditions Ouest-France, INRAP, 2010 [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.
Les deux cairns néolithiques de la Pointe du Souc'h ont été partiellement fouillés : les dalles des dolmens sont de gros galets prélevés sur l'estran voisin, les autres pierres proviennent de carrières d'orthogneiss situées sur place, la découpe des pierres ayant été facilitée par la présence d'un réseau de diaclases perpendiculaires ; des pierres ayant servi de percuteurs, certaines atteignant Modèle:Unité, ont été retrouvées<ref>Michel Le Goffic, Les carrières néolithiques de la pointe du Souc'h en Plouhinec (Finistère, France), "Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne", 2011, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96871690/f65.image.r=Ch%C3%A2teaubourg</ref>. Modèle:Article détaillé
Le tumulus de Kersandy a été fouillé en 1975 par Jacques Briard : la butte funéraire, avant son arasement, mesurait quatre mètres de hauteur apparente pour un diamètre d'une quarantaine de mètres ; elle constituait un cairn comprenant une grande tombe centrale couverte d'une grosse dalle en granite dessinant un appendice céphalique et des épaulements ; il s'agit vraisemblablement d'une Déesse mère datant du mésolithique réutilisée comme dalle de couverture pour ce caveau datant de l'Âge du bronze. Ce caveau contenait les restes d'un grand coffre en bois, des pointes de flèche en silex de modèle armoricain ogival et les restes d'un poignard<ref>Charles-Tanguy Le Roux, Bretagne [autre], revue "Gallia préhistoire", 1977, consultable http://www.persee.fr/doc/galip_0016-4127_1977_num_20_2_1570</ref>.
Un tumulus datant de l'âge du bronze ancien, situé près du bois de Lescongar, a été fouillé dès 1869 par le chanoine Abgrall qui y trouva, dans une chambre funéraire, notamment un vase et une hache en bronze. Les restes d'un autre tumulus, découvert en 1965 à l'emplacement d'un ancien moulin détruit qui était alors fouillé, furent alors découverts, livrant un caveau datant lui aussi de l'âge du bronze ; des tessons de poteries, des pointes de flèches et des poignards en os y ont été trouvés<ref>Jacques Briard, Un tumulus du bronze ancien à Lescongar en Plouhinec (Finistère), revue "Gallia préhistoire", 1968, consultable http://www.persee.fr/doc/galip_0016-4127_1968_num_11_2_1320</ref>.
Entre le bourg de Plouhinec et la mer, 60 coffres de l'âge du bronze, formés de dalles emboîtées, furent trouvés en 1925. Chaque coffre était formé de 5 pierres plates, les 4 parois verticales s'ajustant parfaitement dans les rainures. Des squelettes aux jambes repliées ont été retrouvés dans plusieurs d'entre eux (quelques-uns ont été reconstitués sur la pelouse du jardin paroissial de Plouhinec)<ref name=duigou>Modèle:Harvsp.</ref>.
Antiquité
Le journal Comœdia écrit en 1928 : Modèle:Citation bloc
Moyen Âge
Au Moyen Âge la paroisse de Plouhinec faisait partie du Cap Caval, plus précisément du Quéménet (ou Kemenet) dont le siège se trouvait à Penhars<ref>Le mot breton quéménet a le même sens que le mot latin commendatio, signifiant à l'origine vice-royauté ou par extension "fief", "châtellenie" et est à l'origine de plusieurs toponymes bretons comme ceux de Guémené-sur-Scorff (Morbihan) ou de l'archidiaconé de Quéménet-Ily, dont le siège se trouvait à Trégarantec ; le Kemenet-Héboé était au Moyen Âge une grande seigneurie de l'ouest du comté de Vannes</ref>, dit encore Quéménet-Even, à l'origine du nom de la commune de Quéménéven (car il aurait appartenu à Even, comte de Léon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis à sa descendance)<ref>http://www.infobretagne.com/pluguffan.htm</ref>, châtellenie des vicomtes du Léon enclavée dans le comté de Cornouaille au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est possible qu'elle se soit étendue à l'origine sur les deux pagi (« pays ») du Cap Sizun et du Cap Caval<ref>J.-P. Soubigou, « [http://abpo.revues.org/356 Recherche sur les origines du Kemenet de Cornouaille ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XI|-| – | XI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}})] », Modèle:P., in ABPO, Modèle:N°, t. 115, Modèle:P., PUR, Rennes, 2008.</ref>, mais, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle ne se composait plus que d'une douzaine de paroisses (dont Plouhinec, Plozévet, Pluguffan, Penhars, Plonéis, Guengat et Plogonnec) au sud-ouest et à l'ouest de Quimper<ref>http://ns203268.ovh.net/yeurch/histoirebretonne/terre/fief/Q/Le_Quemenet.htm et Aurélien de Courson, "La Bretagne du Ve au XIIe siècle", 1863, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65691822/f176.image.r=Plon%C3%A9is?rk=2897010;0</ref>,<ref>Aurélien de Courson, "La Bretagne du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècle", 1863, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65691822/f176.image.r=Plomelin?rk=3154522;0</ref>.
La réformation de 1426 cite les manoirs de Kergnisieuc (au sieur de Langueouez), de Kersandy (à la veuve d'Alain Cren), de Tuongouzien (à Hervé de Saint-Alouarn), Kerambartz (à la dame de Kervastar) et de Lezongar. La réformation de 1455 en cite plusieurs autres : Poultouzec, Kerguennec, Guermeur, Kergoazec, Kermazedo, Kerbiheuc, Kergorlay, Lezoualc'h. Le manoir de Lescongar (son nom signifie "cour de Congar", lequel serait peut-être saint Congar) a été bâti au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais fut remanié plus tard ; il appartint, en raison des mariages à chaque fois des héritières, successivement à Yvon Kerrenniel en 1426, puis en 1455 à Rolland de Lescongar, en 1481 à Derien Le Dimanach, avant de passer au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aux mains de la famille de Kerhoant, puis en 1600 en celles de Vincent de Plœuc<ref name="Pérennès 1942" />.
Temps modernes
En 1644 Julien Maunoir prêcha une mission à Plouhinec, affermissant la conversion des fidèles « par un spectacle propre à inspirer une crainte salutaire », une pièce de théâtre où « les voix lugubres qui exprimaient les supplices des damnés, sortant de dessous le théâtre comme du fond de l'abîme, effrayèrent tellement ce grand peuple au nombre de plus de quatre mille personnes, que chacun se frappa la poitrine et forma de nouvelles résolutions de faire pénitence et d'éviter le péché »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Marie Hamon, veuve d'Allain Le Rougeart, écuyer et sieur de Loquéran, voit confirmer les titres de noblesse de son mari et de ses fils, Allain-Jean et René Le Rougeart, devant la chambre de réformation de la noblesse de Bretagne par le Parlement de Bretagne en janvier 1668, en prouvant que leurs ancêtres Henry Le Rougeart et Daniel Le Rougeart étaient déjà cités comme nobles de la paroisse de Plouhinec respectivement en 1481 et 1487<ref>Georges Le Gentil, comte de Rosmorduc, "La noblesse de Bretagne devant la chambre de la réformation, 1668-1671 : arrêts de maintenue de noblesse", tome 2, 1896-1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5586668x/f568.image.r=Plouhinec.langFR</ref>.
En 1640, Jean de Plœuc, fils de Vincent de Plœuc de Tymeur et Suzanne de Coetanezre, vendit ses deux manoirs de Lescongar et de Poulguidou (ce dernier situé en Mahalon) à un riche marchand de Pont-Croix, Pierre Le Barz, sieur de Kerlambert<ref name="info" />. Vers 1700, le manoir de Lescongar devint la propriété de Denys Riou, sieur de Kerlaban, puis fut vendu en 1765 à Jean-Louis Floc'h, capitaine d'infanterie garde-côte du bataillon de Pont-Croix ; il fut à nouveau vendu quelques années plus tard par Paul Chevalier, marquis de la Porte-Vezins, capitaine de vaisseau, qui émigra pendant la Révolution française, mais dont la femme Marie de Kerouartz, demeura à Lescongar et accepta de donner les grilles de l'enclos du manoir aux sans-culottes de Pont-Croix, ce qui permit au manoir de Lescongar de ne pas être vendu comme bien national<ref name="Pérennès 1942" />.
Une confrérie du Rosaire existait dans l'église Saint-Winoc au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le célèbre prédicateur Julien Maunoir prêcha une mission à Plouhinec en 1644<ref name="Pérennès 1942" />.
Le Modèle:Date-, jour du pardon de Saint-Tujan (en Primelin), Modèle:Nombre se noyèrent lors du naufrage du bac qui les transportait d'Audierne à Poulgoazec<ref name="Pérennès 1942" />.
En 1741, une épidémie de dysenterie sévit : « Dans chacune des paroisses de Goulien, Plogoff, Esquibien, Plouinec [Plouhinec], Plozévet, Mahelon, Poulan, Beuzet-Cap-Sizun, Pouldergat, Douarnenez, on compte le chiffre énorme de dix à douze morts par jour »<ref>A. Dupuy, Les épidémies en Bretagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, revue Annales de Bretagne, 1886, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Le Modèle:Date-, selon les archives de l'Amirauté de Quimper, 2 navires (le Saint-Honoré, un bateau de 25 tonneaux, de Lannion et la Sainte-Anne, 100 tonneaux, de Rhuys, chargé de bois) vinrent se briser lors d'une tempête sur la côte de Plouhinec<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date- la Catherine, du Croisic, fit naufrage sur la côte de Plouhinec, à Saint-Dreyer près de Poulgoazec. Le syndic de la paroisse de Plouhinec, Jean Pichon, déclara que, pendant la nuit, les naufragés et les gardiens furent entourés par une infinité de paysans. Il courut chercher du secours et des armes, mais à son retour Jean Chapalain<ref group=Note>Jean Chapalain, né le Modèle:Date- à Feunteunigou en Plouhinec, laboureur, décédé le Modèle:Date- à Feunteunigou en Plouhinec.</ref>, qu'il avait nommé gardien de l'épave, lui dit que « courant après des personnes qui avaient coupé du grelin, il attrapa un coup de bâton ; que ces gens étaient couverts de poches qu'ils avaient par-dessus la tête et que, la nuit étant obscure, il ne lui avait pas été possible de reconnaître personne.. »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plouhinec de fournir Modèle:Nombre et de payer 170 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plouhinec en 1778 : Modèle:Citation bloc
Les premiers naufrages sur la côte de Plouhinec dont l'histoire a conservé la trace sont ceux du Saint-Jacques (un voilier parti de Saint-Malo à destination de Chypre) le Modèle:Date- (un archevêque grec, Iustani, qui se trouvait à son bord et dont le corps retrouvé fut inhumé à Plouhinec), d'un autre Saint-Jacques, de Nantes (ses débris furent vendus le Modèle:Date-), du Catherine, du Croisic le Modèle:Date- (le bateau était ancré face à la côte de Plouhinec dans l'attente d'un moment favorable pour appareiller ; les riverains coupèrent le grelin, poussèrent le navire jusqu'aux rochers de façon qu'il s'abîme suffisamment pour ne pas pouvoir repartir ; les naufragés furent attaqués par « des gens couverts de poches qu'ils avaient par-dessus la tête »<ref>http://jose.chapalain.free.fr/pageprin58.htm</ref>, du Saint-Antoine, de Barcelone, le Modèle:Date-, du Peggy le Modèle:Date- (ce bateau fut pillé par des riverains jusqu'à ce que le procureur terrien de Plouhinec, avisé du naufrage, ne fasse garder l'épave ; Modèle:Nombre de Plouhinec et des paroisses voisines furent condamnés par le tribunal de Quimper), de la Vigilante, un navire corsaire de Bristol, le Modèle:Date- et de la Miséricorde (un bateau parti de Bordeaux ; ce naufrage fit neuf noyés et trois survivants) le Modèle:Date-. Une gwerz, Ar Vag Kollet (Le bateau naufragé) évoque un naufrage qui serait survenu dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et les noyés inhumés dans le cimetière de la chapelle Saint-Julien de Poulgoazec<ref name="Pérennès 1942" />.
Révolution française et Empire
La paroisse de Plouhinec, qui comprenait alors 230 feux, élit quatre délégués (Denis Kerdreac'h, Yves Mourain, Henry Le Gouil, Guillaume Kerdreac'h), pour la représenter à l'assemblée du tiers état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789<ref>"Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 5, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2</ref>.
Le 15 floréal an III (Modèle:Date-), un instituteur, Jean Donnars<ref>Jean Donnars était, avant 1789, notaire et procureur à la juridiction de Pont-Croix, en résidence au Juch</ref>, est nommé à Plouhinec. Il déclare : « Depuis le 15 floréal dernier que je fais ces écoles dans la commune de Plouhinec, j'ai eu, lorsque j'en ai eu le plus, Modèle:Nombre, et lorsque j'en ai eu le moins, 46 (...). Ils ont assez assidûment fréquenté mes écoles, si ce n'est pendant la récolte et dans le temps de l'ensemencement où plusieurs d'un certain âge étoient indispensables à leurs familles pour les travaux champêtres. Je vois avec plaisir et satisfaction que mes élèves ont, en général, profité de mes leçons ; ceux qui, à leur entrée à l'école, ne connaissaient pas leur alphabet, épellent assez bien ; ceux qui avaient quelques notions de leurs lettres commencent à lire ; ceux qui commençaient à lire se sont beaucoup perfectionnés et commencent à écrire et à faire quelque petit calcul. (...) »<ref>Daniel Bernard, L'enseignement primaire dans le district de Pont-Croix (Finistère) en l'an II et en l'an III, revue "Annales de Bretagne", 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115337d/f178.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.
Jacques Kerdréac'h, né le Modèle:Date- à Ros Daniélou en Plouhinec, nommé vicaire de Pouldreuzic en 1784, fut un prêtre réfractaire qui, bien que pourchassé par le directoire du district de Pont-Croix, fut très actif, faisant notamment des baptêmes et des mariages clandestins, entre 1793 et 1798. Nommé recteur de Lababan le Modèle:Date-, il mourut le Modèle:Date-<ref name="Pérennès 1942" />.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Plouhinec et Poulgoazec vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Jean-François Brousmiche décrit ainsi Poulgoazec en 1841 : Modèle:Citation bloc A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plouhinec en 1853 : Modèle:Citation bloc Plusieurs chapelles disparues de nos jours existaient alors à Plouhinec : la chapelle Saint-Mahal à Keridreuff (vendue le Modèle:Date- comme bien national), la chapelle Saint-Jean (à Loquéran ; elle relevait de la commanderie du Paraclet, située à Saint-Laurent, dépendant des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem<ref>http://www.palacret.com/home</ref>), la chapelle Saint-Jérôme (chapelle privée du manoir de Loquéran), ainsi qu'un oratoire Saint-Tugdual<ref name="fiche infobretagne" />.
En 1839, Marie de la Porte-Vezins, fille de Jacques de la Porte-Vezins (lequel fut maire de Plouhinec), vendit le manoir de Lescongar à Théodore Hamel, lequel fit subir au manoir des transformations importantes. Alexandre Hamel, fils du précédent, le vendit en 1894 à Louis Nouët, ancien gouverneur des Indes françaises. Ce manoir a été par la suite revendu en 1922 à Pierre Quinquis, de Douarnenez<ref name="Pérennès 1942" />.
Henri Colin, né le Modèle:Date- à Kervaguen en Plouhinec, fut guillotiné le Modèle:Date- à Quimper pour le meurtre de son beau-père Jacques Le Bourdon, commis le Modèle:Date- au lieu-dit Gouren Loch'h Kel en Plozévet.
Plouhinec et Poulgoazec vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le bourg de Plouhinec était au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle peu important : Benjamin Girard écrit en 1889 que sa population agglomérée n'était que de Modèle:Nombre alors que la population totale de la commune était alors de Modèle:Nombre. Les deux principaux centres de population étaient alors « le village de Kerydreuff, qu'un pont jeté sur le Goyen réunit à Pont-Croix, dont il peut être considéré comme le faubourg et le petit port de Poulgoazec (...) où il existe plusieurs établissements de pêche importants »<ref>Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f318.image.r=Poulgoazec?rk=1266100;4</ref>.
Poulgoazec comptait en 1876 une conserverie de sardines employant en saison 130 ouvriers. À partir de 1886, l'usine travailla aussi les légumes (petits pois et haricots verts) pendant les deux mois de la saison d'été, employant alors 70 ouvriers. Auguste et Charles Chancerelle<ref group=Note>La maison Chancerelle fut fondée à Nantes en 1828 à Douarnenez par Laurent et Robert Chancerelle, lesquels dirigeaient vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle 11 établissements de sardines pressées entre Le Croisic et Douarnenez.</ref> ouvrent une conserverie à Poulgoazec en 1880, Arsène Saupiquet la même année à Pen ar March'at, Henri de Lécluse en 1880 (laquelle fonctionna jusqu'en 1914) ; Eugène Rio et le nantais Paul Audigan en 1901, laquelle fut reprise en 1908 par ce dernier sous la raison sociale "Audigan Frères", en raison de son association avec son frère Henri ; celle-ci fonctionna aussi jusqu'en 1914<ref>Archives départementales du Finistère, 5M68.</ref>.
L'insalubrité provoquait de fréquentes épidémies. Le "Bulletin de l'Académie nationale de médecine" écrit en 1886 qu'« à Audierne et à Poulgoazec (...), sur une population de Modèle:Nombre, on observe par an près de 200 cas de fièvre typhoïde »<ref name="Proust 1886">M. Proust, Épidémie de choléra dans le Finistère, "Bulletin de l'Académie nationale de médecine", 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k408677x/f219.image.r=Poulgoazec?rk=1137344;4</ref>. L'habitat était souvent sale et encombré : Modèle:Citation bloc
Une épidémie de choléra survint entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, qui provoqua 49 décès dont 33 (pour 99 malades atteints) dans le seul village de Poulgoazec, les autres étant survenus dans les autres hameaux de la commune. Modèle:Citation bloc Quelques mesures sanitaires simples, comme la création de caniveaux et de remblais pour empêcher les écoulements des eaux putrides dans les deux puits suffirent pour juguler rapidement l'épidémie. Une autre épidémie, moins grave, survint toutefois en 1893<ref>Académie nationale de médecine, Rapport général sur les épidémies de 1893, "Mémoires de l'Académie de médecine", 1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6345459k/f534.image.r=Poulgoazec?rk=21459;2</ref>.
En décembre 1894 à Audierne et en janvier 1895 à Poulgoazec, les ouvriers-soudeurs (qui soudaient les boîtes de sardines) se mettent en grève, protestant contre l'installation de sertisseuses<ref>Alain Le Doaré, Les ouvrières d'usines de poissons de Saint-Guénolé-Penmarc'h, Douarnenez, Concarneau, revue "Micheriou Koz" Modèle:N°, été 2010</ref>. En janvier 1899, Le Journal de la jeunesse évoque « le gros village de pêcheurs de Poulgoazec, enveloppé dans l'épais nuage de fumée odorante que dégagent ses deux ou trois usines à sardines »<ref>Louis Rousselet, Excursions de vacances, "Le Journal de la jeunesse", janvier 1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4238823/f419.image.r=Poulgoazec?rk=21459;2</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le Modèle:Date- le vicomte Alain Le Gualès de Mézaubran<ref group=Note>Domicilié au Légué en Plérin (Côtes-du-Nord).</ref> demanda « la concession de mines de houille, schistes bitumineux, anthracite, lignite ou pétrole » qui pourraient se trouver sur les communes de Cléden-Cap-Sizun, Plogoff, Primelin, Audierne, Plouhinec, Pont-Croix et Goulien<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le port de Poulgoazec
Le nombre des inscrits maritimes est en 1903 de Modèle:Nobr à Plouhinec pour une population totale qui est alors de Modèle:Nobr habitants<ref>Journal Le Journal, n° du 19 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k76275024/f5.image.r=Cl%C3%A9den?rk=665239;2</ref>.
Dans les premières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le port de Poulgoazec connu un essor important (en 1901, Modèle:Nobr inscrits maritimes à Plouhinec, dont la plupart à Poulgoazec, soit plus qu'à Audierne même où ils sont à cette même date Modèle:Nobr), la place manquant côté Audierne de l'estuaire du Goyen ; plusieurs conserveries s'y installèrent. En 1901 la conserverie Chancerelle, gérée par Eugène Solm<ref>Eugène Solm, né le Modèle:Date à Plouhinec</ref>, employait Modèle:Nombre dont 39 soudeurs et 65 apprêteuses ; la conserverie Le Gall-Rio, dirigée par Eugène Rio, Modèle:Nombre dont 21 soudeurs et 58 apprêteuses ; d'autres conserveries existaient : Pellier, Ouizille, Béziers, de L'Écluse. En 1906, Poulgoazec compte 110 barques de pêche jaugeant 682 tonneaux et embarquant Modèle:Nombre d'équipage ; la même année on y comptait quatre conserveries employant 520 ouvriers (surtout des ouvrières) pendant la saison de la pêche à la sardine et pouvant travailler en tout jusqu'à Modèle:Nobr sardines chaque jour. Poulgoazec était quasi exclusivement un port de pêche : il n'y avait pas de mareyeurs, les poissons (sardines essentiellement) étant vendus à Audierne. Ce n'était donc pas un port de commerce ; ce n'est qu'exceptionnellement, au moment des vives-eaux, que quelques bateaux de commerce venaient y accoster<ref>Rapport de l'ingénieur des Ponts et Chaussées de la circonscription de Quimper en date du 15 février 1907</ref>.
L'hiver 1912-1913 fut difficile en raison du mauvais temps persistant. « Le Modèle:Date-, pendant une accalmie, vingt-quatre équipages de Poulgoazec (...) avaient mouillé leurs filets dans la baie [d'Audierne]. La tempête ayant repris subitement, il fallut attendre jusqu'au 26 que la mer fût moins grosse pour aller les rejoindre : ceux que l'on trouva n'étaient plus qu'une loque »<ref>Auguste Dupouy, "Pêcheurs bretons", 1920, réédition Le Signor et Puget, Le Guilvinec, 1978.</ref>.
En 1929, ce faubourg maritime de Plouhinec atteint près de Modèle:Nombre. Mais l'entrée du port, commune aux deux ports d'Audierne et de Poulgoazec, était dangereuse, notamment en raison de brisants et de bancs de sable formant une barre, rendant à maintes reprises nécessaire l'aide du canot de sauvetage d'Audierne, dès que la mer était forte, comme le Modèle:Date-, où le Général Béziat (le canot de sauvetage d'Audierne) dût faire plusieurs sorties successives pour secourir des barques de pêche en difficulté<ref>"Annales du sauvetage maritime", janvier 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5802639g/f19.image.r=Poulgoazec</ref>. Plusieurs bateaux de Poulgoazec furent victimes de cette barre, par exemple la chaloupe de pêche Modèle:N° le Modèle:Date-, l' Ange-Raphaël le Modèle:Date-, l' Élisabeth dans la nuit du 22 au Modèle:Date-<ref>"Annales du sauvetage maritime", 1883, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5765762d/f458.image.r=Poulgoazec?rk=171674;4, janvier 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58026849/f53.image.r=Poulgoazec?rk=107296;4 et janvier 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5802268t/f65.image.r=Poulgoazec?rk=85837;2</ref>, etc., sans compter ceux survenus antérieurement, comme l'illustre par exemple cet extrait du Journal des débats, décrivant un naufrage survenu lors d'une tempête le Modèle:Date- : Modèle:Citation bloc
La vie des marins était difficile : à la crise sardinière, qui frappa surtout en 1903 Poulgoazec comme les autres ports de pêche de la région<ref>Journal Le Matin Modèle:N° du 26 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k559126z/f2.image.r=Poulgoazec?rk=128756;0 et Modèle:N° du 27 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k559127b/f2.image.r=Poulgoazec?rk=21459;2</ref>, s'ajoutait les dangers et les dommages provoqués par les tempêtes : par exemple en janvier 1913 24 équipages de pêcheurs de Poulgoazec, qui avaient mouillé leurs filets en baie d'Audierne en profitant d'une accalmie, virent ceux-ci déchiquetés par la tempête, qui avait redoublé de force, les rendant inutilisables<ref>Journal La Lanterne, n° du 27 janvier 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75180397/f3.image.r=Poulgoazec?rk=343349;2 et journal Le Journal n° du 26 janvier 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7624505f/f4.image.r=Poulgoazec?rk=64378;0</ref>. Pendant l'été 1932, le marasme de l'industrie sardinière frappa Poulgoazec comme les autres ports de la région ; la plus grande partie des pêcheurs de Poulgoazec désarmèrent leur bateau<ref>Journal Le Populaire du 12 août 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k820904d/f6.image.r=Poulgoazec?rk=128756;0</ref>.
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Le port de Poulgoazec en 1934 (photo prise par Jacques de Thézac)
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Marins passant du coaltar sur leurs bateaux, des sloups langoustiers, à marée basse (photo prise par Jacques de Thézac au printemps 1934)
Le port de Poulgoazec passait pour être conservateur face à Audierne, surnommé "La Rouge" ; Albert Touchard décrit en ces termes Poulgoazec en 1930 : Modèle:Citation bloc L'Abri du marin de Poulgoazec est inauguré le Modèle:Date-, béni par Auguste Cogneau, évêque auxiliaire de Quimper ; son financement a été difficile : une souscription lancée en 1930 par le journal Le Figaro<ref>Journal Le Figaro du 14 octobre 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k296385s/f2.image.r=Poulgoazec?rk=42918;4 et du 2 février 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k296496t/f4.image.r=Poulgoazec?rk=150215;2</ref> n'obtint pas le succès escompté ; c'est grâce à un prix décerné à Jacques de Thézac par l'Académie des sciences morales et politiques et à la vente de l'Abri du marin de l'Île-Tudy que le financement de sa construction fut assuré<ref>Frédéric Tanter, "Les pêcheurs bretons et les Abris du marin", éditions Sked, 1995, Modèle:ISBN erroné Modèle:BNF.</ref>. La première Résidence Sociale, donnant notamment des cours d'enseignement ménager, créée par les Abris du Marin fut créée à Poulgoazec en 1937<ref>Fédération des centres sociaux de France, "Nos voisins, nos amis : bulletin trimestriel", septembre 1951, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6509374j/f57.image.r=Poulgoazec?rk=171674;4</ref>. L'Abri du marin de Poulgoazec ferma en 1985 et appartient désormais au Comité local des pêches, servant de local à plusieurs associations.
En 1937, Paul Nédélec décrit les différences entre le bourg de Plouhinec et le port de Poulgoazec : Modèle:Citation bloc
«Les gars de Poulgoazec, pêcheurs saisonniers aux filets, se considèrent plus ou moins comme des marins d'une essence différente [par rapport à ceux d'Audierne]. Ils désignaient ironiquement les ligneurs de la rive droite [du Goyen] du nom de paotred burug ("chercheurs de vers de vase"). (...) Derrière cette opposition psychologique et professionnelle, on peut discerner un clivage classique (...) entre les petits pêcheurs aux lignes, peu fortunés, et ceux qui s'associent pour les pêches aux filets multiples ». Déjà à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Henri Le Carguet se demandait pourquoi ces derniers, lorsque les sardines manquaient, n'allaient jamais pêcher une cotriade à la côte, où en canot, mais c'eût été pour eux déroger. « Derrière cette opposition s'en profile une autre (...) : Audierne est d'abord la "ville", où se regroupent les fonctions du négoce et de l'administration ; les pêcheurs y sont rares. Poulgoazec, c'est le "port", la grande communauté des travailleurs de la mer, régie par des valeurs spécifiques où l'argent ne tient pas tout à fait la même place »<ref>Bernard Cadoret, Dominique Duviard, Jacques Guillet et Henry Kérisit, "Ar Vag", éditions de l'Estran, Douarnenez, 1984</ref>.
Pors Poulhan
Pors Poulhan est principalement situé sur la commune de Plozévet, mais son port est à cheval sur cette commune et celle de Plouhinec. Modèle:Article détaillé
La confection de la dentelle au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1903, Modèle:Mme<ref>Mme Henri de Lécluse-Trevoëdal est née Jeanne Bertrande de La Brousse de Beauregard, le Modèle:Nobr, mariée le Modèle:Nobr à Paris (Modèle:8e) avec l'industriel Henri de Lecluse-Trevoëdal.</ref> fonde dans son château de Locquéran en Plouhinec un atelier de fabrication de dentelles irlandaises en vue de doter d'un métier les filles des pêcheurs, ainsi que les femmes mariées, créant même une variante du "point d'Irlande", appelé le "point breton"<ref>Revue Le Correspondant, Paris, 1912, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Le journal La Croix décrit, face à la crise sardinière, l'assistance par le travail grâce à la fabrication de dentelle en 1907 : Modèle:Citation bloc
La mission de 1910
La mission organisée en 1910 dura 4 semaines. « Quarante-huit prédicateurs se succédèrent, à raison de 12 par semaine, exposant les grandes vérités, expliquant les commandements (...). Sur une population de moins de Modèle:Nobr habitants, il y a eu Modèle:Nobr communions de grandes personnes et un peu plus de 500 communions d'enfants. (...) Les abstentionnistes, rares, Dieu merci, se comptent presque exclusivement parmi les esclaves de la politique sectaire (...)<ref>Compte-rendu publié dans la Semaine religieuse de Quimper et de Léon du 18 février 1910.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plouhinec (œuvre de René Quillivic, il représente une personne du pays dans une attitude pensive et recueillie) porte les noms de 239 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref name="mgw 29197">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?act=view&insee=29197&pays=France&dpt=29&idsource=8852&table=bp&lettre=&fusxx=&debut=300</ref>.
Le crime d'Yves Le Floch
Yves Le Floch, âgé de Modèle:Nobr, mi-cultivateur, mi-pêcheur, demeurant à Kerfandal, ivre au moment des faits, étrangla le Modèle:Date- à Plouhinec madame Collin et sa fille, avant de voler une somme de Modèle:Unité et de mettre le feu à la maison. Condamné à mort par la cour d’assises, il fut le dernier guillotiné du Finistère le Modèle:Date- à Quimper<ref>Lénaïg Gravis, Les grandes affaires criminelles du Finistère, De Borée éditions, 2008, Modèle:ISBN.</ref>. Une gwerz, "Le crime affreux de Plouhinec", dit entre autres : <poem>
- Il a failli être complètement massacré
- Par les gens sur son passage
- Quand il était emmené en prison
- La mort, pour cette sorte d'homme
- Est beaucoup trop insignifiante.
- On devrait l'écarteler
- Comme autrefois avec des chevaux.
</poem> Cette gwerz vendue par des colporteurs moins de trois semaines après le crime fut interdite par les maires de Plouhinec et de Pont-Croix. Le jour de son exécution, vers 5h30 du matin, le tocsin au moment de sa mise à mort dans plusieurs communes du Cap Sizun et du Pays bigouden<ref>Annick Le Douguet, "Justice de sang. La peine de mort en Bretagne aux {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }} et {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:| }} }} siècles", 2017, Modèle:ISBN et journal L'Ouest-Éclair du 23 janvier 1930.</ref>.
L'Entre-deux-guerres et la création de la paroisse de Poulgoazec
La ligne ferroviaire à voie métrique surnommée "train carottes", exploitée initialement par les Chemins de fer armoricains, fut inaugurée le Modèle:Date- et ferma le Modèle:Date-, ne fonctionnant donc que 33 ans à peine. La voie ferrée partait de Pont-l'Abbé et desservait les gares de Plonéour-Lanvern, Tréogat, Pouldreuzic, Plozévet, Plouhinec, Pont-Croix, pour aboutir à Audierne ; la ligne desservait aussi des arrêts facultatifs supplémentaires comme celui de Plovan<ref>https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-ligne-du-Train-Carottes-aurait-eu-100-ans-_29174-avd-20121229-64291986_actuLocale.Htm</ref>. « C'était un train mixte de marchandises et de voyageurs, qui a eu un impact important sur la vie économique et sociale en pays Bigouden et dans le cap Sizun » a écrit l'historien Serge Duigou.
Trois prêtres ont joué un rôle important à cette époque : François Cornou, fils d'un armateur de Poulgoazec, fonda en 1907 le Progrès de Cornouaille ; il fut aussi sous le pseudonyme de "Goyen" un auteur de pièces de théâtre. Deux prêtres ont contribué à faire de Poulgoazec un port catholique : le père Abraham entre 1893 et 1925 (il obtint notamment une relique de saint Winoc, saint patron de Plouhinec) et son successeur l'abbé Billant<ref name=duigou/>.
La paroisse Saint-Julien de Poulgoazec est créée le Modèle:Date- par la scission de la paroisse de Plouhinec. L'ancienne chapelle du Passage dédiée à Saint-Julien le Passeur, qui était en ruines, avait été reconstruite en 1885-1886 sur les plans de Jean-Marie Abgrall. Elle fut totalement transformée par l'architecte Charles Chaussepied pour devenir en 1929 l'église paroissiale Saint-Julien de Poulgoazec<ref>http://diocese-quimper.fr/images/stories/bibliotheque/pdf/pdf-archives_repertoires-numeriques/2P197b_poulgoazec_repertoire_numerique_v1.1.pdf</ref>. Modèle:Article détaillé En 1930, le journal L'Ouest-Éclair écrit : Modèle:Citation bloc Un drame de la mer, les naufrages de trois barques de pêche de Poulgoazec, Joséphine-Yvonne, Pourquoi-Pas et Bien-Aimé, survenus le Modèle:Date- à cause d'une forte tempête, firent en tout 7 morts (7 veuves et 14 orphelins) et un seul rescapé<ref>Journal L'Ouest-Éclair n° du 26 août 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658651k/f5.image.r=Poulgoazec?rk=107296;4</ref>.
Plusieurs faits divers dramatiques, souvent dus à l'alcoolisme, survinrent dans la décennie 1930, en particulier l'assassinat à Poulgoazec d'un conseiller municipal d'Audierne, Célestin Kersaudy, en juin 1930<ref>Journal L'Ouest-Éclair, Modèle:N° en date du 3 juin 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6582020/f4.image.r=Poulgoazec?rk=429186;4 et Modèle:N° en date du 10 juin 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658209n/f4.image.r=Poulgoazec?rk=64378;0 et Modèle:N° en date du 13 juin 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658212b.r=Poulgoazec?rk=64378;0</ref>, celui d'un marin-pêcheur, François Lagadec, le Modèle:Date-<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° en date du 19 novembre 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6603509/f5.image.r=Poulgoazec?rk=42918;4</ref> ou encore l'attaque au couteau de deux marins-pêcheurs par un électeur ivre un soir d'élection le Modèle:Date-<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° en date du 9 octobre 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659791j/f5.image.r=Poulgoazec?rk=300430;4</ref>.
En 1936, la paroisse de Plouhinec compte Modèle:Nombre et celle de Poulgoazec Modèle:Nombre, soit une population totale pour l'ensemble de la commune de Modèle:Nombre<ref name="Pérennès 1942" />.
387 réfugiés républicains espagnols furent hébergés dans le centre de colonies de vacances de Poulgoazec à partir de mai 1937<ref>http://www.utl-morlaix.org/2014/12/08/les-refugies-republicains-espagnols-dans-le-finistere/ et journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° en date du 24 octobre 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6610545/f3.image.r=Poulgoazec?rk=1201722;4</ref>. Le curé de Poulgoazec défendit en chaire à ses ouailles de donner quoi que ce soit aux enfants espagnols sous peine de péché mortel<ref>Journal Le Populaire Modèle:N° en date du 26 mai 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k822679b/f2.image.r=Poulgoazec?rk=107296;4</ref> !
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plouhinec porte les noms de 111 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi elles, 20 au moins sont des marins disparus en mer ; un (Henri Mourrain<ref>Henri Mourrain, né le Modèle:Date- à Plouhinec</ref>, Louis Poulhazan<ref>Louis Poulhazan, né le Modèle:Date- à Plouhinec</ref>, Jean Prigent<ref>Jean Prigent, né le Modèle:Date à Plouhinec</ref> sont trois marins victimes de l'attaque de Mers el-Kébir le Modèle:Date- (ils se trouvaient tous les trois à bord du croiseur Dunkerque attaqué par les Anglais) ; Jacques Pennec et Allain Guillou, eux aussi marins, sont morts à Casablanca (Maroc), de même qu'Albert Guillou à Dakar (Sénégal), Yves Burel dont le bateau fut torpillé le Modèle:Date- au large de Mazagan (Maroc), Mathieu Cabillic dont le bateau fut sabordé le Modèle:Date- à Oran et qui mourut quelques mois plus tard le Modèle:Date- à El Biar (Algérie) et Alain Colin, mort lui aussi à El Biar ; Ange Gauffeny, membre des Forces françaises libres, marin à bord de la corvette Mimosa, est mort le Modèle:Date- à Glasgow (Royaume-Uni) ; Jean Bontonnou<ref>Jean Bontonnou, né le Modèle:Date- à Plouhinec, réfractaire au STO, arrêté par les Allemands lors d'une rafle effectuée à Audierne le Modèle:Date-.</ref> est mort en déportation au camp de concentration de Ravensbrück le Modèle:Date- ainsi que Pierre Bourhis<ref>Pierre Bourhis, né le Modèle:Date- à Plouhinec, déporté depuis Compiègne d'abord à Auschwitz, puis à Buchenwald</ref>, mort au camp de concentration de Flossenbürg le Modèle:Date-<ref name="mgw 29197" />.
Sept soldats britanniques, probablement des aviateurs, sont inhumés dans le carré militaire du cimetière de Plouhinec (six d'entre eux sont morts le Modèle:Date- et un le Modèle:Date-<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=990214</ref>.
Le Modèle:Date-, Pierre Brossolette et trois de ses camarades sont arrêtés à Plouhinec alors qu'ils venaient de débarquer du chalutier Jouet des Flots, qui, parti de l'Île-Tudy en transportant 32 aviateurs et résistants, dont Pierre Brossolette, Yves Le Hénaff, Émile Bollaert et Edmond Jouhaud, s'était échoué, pris dans la tempête à Feunteun Aod en Plogoff<ref>https://www.ouest-france.fr/le-jouet-des-flots-echouait-feuteun-aod-il-y-70-ans-1908798</ref>.
Le Modèle:Date-, une forteresse volante britannique "Jaynee B" fut abattue au large de Plouhinec par les Allemands ; les aviateurs furent sauvés par l'équipage du bateau de pêche L'Avant-Garde partis de Pors-Poulhan pour se porter à leur secours<ref>Une plaque commémorative placée sur le mur de l'ancien bâtiment qui servit à abriter le canot de sauvetage des Hospitaliers-Sauveteurs bretons jusqu'en 1946, puis d'école de hameau à classe unique jusqu'en 1968</ref>.
L'après Seconde Guerre mondiale
Deux soldats originaires de Plouhinec sont morts pour la France sur des théâtres d'opérations extérieures (Jean Guillou<ref>Jean Guillou, adjudant-chef dans k'armée de l'air, mort accidentellement alors que son avion est pris dans une tempête de sable</ref> le Modèle:Date- à Colomb-Béchar (Algérie) et P. Moalic dans des circonstances non précisées), un (Yves Moalic<ref>Yves Moalic, né le Modèle:Date- à Confort-Meilars, caporal au bataillon français de l'ONU, tué à l'ennemi le Modèle:Date-) à Myojang Myon (Corée)</ref> pendant la Guerre de Corée et deux (Jacques Normant<ref>Jacques Normant, né le Modèle:Date- à Plouhinec, matelot à la demi-brigade de fusiliers marins, tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Nemours (Algérie)</ref> et Jean-Pierre Youinou<ref>Jean-Pierre Youinou, né le Modèle:Date-, mort le Modèle:Date-.</ref>) pendant la Guerre d'Algérie<ref name="mgw 29197" />.
En 1976, une halle à marée, avec une nouvelle criée, est construite sur une anse comblée de l'estuaire du Goyen, côté Poulgoazec ; une glacière et des entreprises portuaires s'installent à proximité.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le lycée professionnel "Jean Moulin", qui dispensait une formation de charpente maritime, a fermé en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En juillet 2019, la Région Bretagne annonce être entrée en négociation exclusive avec le groupement La Nouvelle Imagerie-Plateau Urbain pour assurer la gestion du site<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous le nom "Les Ateliers Jean Moulin"<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À sa mort en 2017 Jean Rota a légué une somme de plus de Modèle:Nobr euros à la commune de Plouhinec. Cette somme a servi à financer un centre de loisirs<ref>Quentin Raillard, L' argent tombé du ciel des communes bretonnes, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 21 octobre 2020.</ref>.
Héraldique
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
- À compter de décembre 2005, un comité de jumelage voit le jour, la ville de Plouhinec est dès lors jumelée avec la ville d'Arbent<ref>Modèle:Lien web.</ref> dans l'Ain (01), les deux communes affichant leurs diversités : tourisme et mer pour l'une, industrie et montagne pour l'autre. Elles offrent d’intéressants et enrichissants échanges culturels, sportifs et scolaires. Dès 2007, les premiers échanges se concrétisent : des enfants de Plouhinec découvrent la neige et ceux d’Arbent profitent des initiations nautiques. La même année a eu lieu un premier voyage d’adultes à Plouhinec. Depuis les échanges sont réguliers et s’alternent généralement d’une année sur l’autre, créant avec les participants de forts liens d’amitié. Après une courte période de battement, avec la démission de sa présidente en février 2017, le comité de jumelage Plouhinec-Arbent est relancé en mai 2018 avec une nouvelle équipe et de nouvelles activités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2022, à la suite de la dissolution de l'association Arbent-Plouhinec après que la municipalité d'Arbent ait décidé de stopper le jumelage, le 30 septembre 2022, l'association du comité de jumelage Plouhinec-Arbent est dissoute en assemblée générale extraordinaire. Les panneaux à l'entrée de la ville sont retirés.
- Au 5 juin 2015, Plouhinec est également jumelée avec<ref name="JUMEL">:
Modèle:Lien web.</ref> Mountrath (Irlande).
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Plouhinécois en français et les Modèle:Langue en breton.
Modèle:Population de France/section
Enseignement
- Crèche "Les petits korrigans"
- Groupe scolaire public "Les ajoncs" (maternelle et primaire)
- École privée "Modèle:Page h'" (maternelle et primaire) : fermeture en 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Ecole de "Menglenot" (fermée)
- Collège public de "Locquéran"
- Lycée public professionnel "Jean Moulin" : fermeture par la Région Bretagne en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>, alors que l'établissement - disposant de 250 places - n'accueillait en 2017, plus que quanrante-deux élèves répartis en trois formations : charpenterie de marine, menuiserie installation et technicien agenceur. Du fait de cette fermeture, l'avenir de l'ancien lycée est incertain et fait débat. Un ensemblier (AJ3M) est alors nommé pour organiser la gestion du site<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Différents appels à projets sont ainsi lancés générant des perspectives principalement associatives qui voient le jour. Cependant, le devenir durable de l'ancien lycée demeure une question en suspens. Durant la crise sanitaire liée au Covid-19, en 2020, le site accueille un centre de consultation ambulatoire permettant de remédier à l'afflux de consultations dans le territoire du Cap Sizun<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
- Fête du vent et de la mer
- Route de l'Amitié (tous les deux ans)
- Soupers du pêcheur (un en juillet et un en août, organisés par l'ASP)
Loisirs
- Office municipal de tourisme
- Salle omnisports
- Stade municipal Robert Normant
- Centre de loisirs Les Ajoncs
- GAPAS (fermé)
- Centre équestre de Lambabu
- Campings
- Discothèque Le Tamary's (fermée)
- Pôle intergénérationnel culturel et sportif (PICS) Gisèle Rota Le Quéré<ref>Modèle:Article</ref> (médiathèque René Quillivic, pumptrack, aire de jeux pour enfants)
Associations
- Aviron (sport) Canoë-kayak Plouhinec Cap Sizun
- FNACA
- Association des anciens combattants
- Association Arzourien Ploeneg (peinture)
- Association École de musique du Cap Sizun
- Association Voies de terre (poterie)
- Association Art et création
- Société de chasse de Ménez-Rheun
- Association Ar C'hab E Tansal (danses bretonnes)
- Association des horticulteurs et jardiniers de France
- Association Les Voleurs de Feu (Culture & cinéma)
- AS3P (Histoire et patrimoine)
- Amicale sportive plouhinécoise (ASP)
- Cap Sizun Cyclisme (cyclisme)
- CRER (comité de restauration des édifices religieux)
- Club Haltérophilie Musculation Plouhinec Pointe du Raz
- Comité de jumelage Plouhinec-Arbent (dissout)
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et Modèle:Nombre et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Par ailleurs, elle compte Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
L'église paroissiale Saint-Winoc
Cette église construite du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}, en remplacement d'une église antérieure consacrée à saint Conogan avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette église en forme de croix latine est la seule du diocèse de Quimper à être consacrée à saint Winoc ; son portail et son clocher, ainsi que les deux branches du transept et l'abside, datent de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. « La grande porte principale est entourée de nervures prismatiques et de guirlandes feuillagées qui se terminent en une arcade surmontée de deux rampants appliqués au mur, formant un fronton aigu. Le clocher a une base massive couronnée par une galerie à hautes arcatures » selon le style de Pont-Croix. « La nef se compose d'une foule de petites travées étroites formées par des piles carrées portant des arcades ogivales très frustes auxquelles il est difficile d'assigner une date »<ref name="LeGrand 1901">Albert Le Grand, "Les vies des saints de la Bretagne Armorique : ensemble un ample catalogue chronologique et historique des evesques d'icelle... et le catalogue de la plupart des abbés, blazons de leurs armes et autres curieuses recherches..", Modèle:5e, 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038760/f619.image.r=Plouhinec.langFR</ref>. Le maître-autel date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et est surmonté d'un retable à trois étages. Une statue en bois de saint Winoc, située à gauche du retable et datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le représente en robe de bénédictin et portant une crosse<ref name="fiche infobretagne" />. Une relique de saint Winoc, enfermée ans une châsse en bois, fut donnée en 1823 par la paroisse de Bergues à celle de Plouhinec sur décision de l'évêque de Cambrai sollicité à cet effet et reçue solennellement le Modèle:Date- dans l'église paroissiale Saint-Winoc<ref name="LeGrand 1901" />. Une autre relique du même saint fut reçue solennellement le Modèle:Date-, provenant également de Bergues, en présence d'une foule nombreuse et de François-Virgile Dubillard, évêque de Quimper et de Léon<ref>Le culte de saint Winoc et ses manifestations, "Annales du Comité flamand de France", 1944, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97544186/f203.image.r=Poulgoazec</ref>.
Le chanoine Pérennès a décrit longuement l'église Saint-Winoc, ainsi que les autres lieux de cultes de la paroisse, dans sa monographie consacrée aux paroisses de Plouhinec et Poulgoazec publiée en 1942<ref name="Pérennès 1942" />.
L'église Saint-Julien-le-Passeur à Poulgoazec
L'église Saint-Julien-le-Passeur, dite aussi église Saint-Julien-l'Hospitalier, de la paroisse de Poulgoazec a été construite en 1885 et bénie en 1886, mais largement transformée et agrandie en 1929. Elle a été construite à l'emplacement d'une ancienne chapelle Saint-Julien, vendue comme bien national le Modèle:Date- et totalement ruinée<ref name="Pérennès 1942" />. Modèle:Article détaillé
La chapelle Saint-They
Cette petite chapelle de plan rectangulaire date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais a été largement remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; elle possède un petit clocheton à dôme et abrite des statues de saint They et de saint Pierre. Une inscription est visible au-dessus de la porte de la chapelle : « Gvillavme 1676 ». Cette chapelle est dédiée à saint They, un saint peu connu du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui aurait été un disciple de saint Guénolé à l'Abbaye Saint-Guénolé de Landévennec<ref>http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12715/Saint-They.html et http://nominis.cef.fr/contenus/SaintTheydestrepasses.pdf</ref>.
Située à ses côtés, la fontaine Saint-They est vraisemblablement contemporaine de la chapelle. Néanmoins, elle a été remaniée en 1976. La niche de style ogival abritait une statue de bois drapée d'un ou plusieurs vêtements blancs de nourrissons locaux.
La légende veut que l'eau de la fontaine guérisse les personnes atteintes de rhumatismes. On y baignait les membres malades et on y plongeait même les enfants qui tardaient à marcher. D'ailleurs, la tradition voulait que la robe de baptême d'un nourrisson malade soit jetée à l'eau durant le pardon<ref group="Note">Le pardon de saint They se déroule le deuxième dimanche de juillet.</ref>. Si le vêtement flottait, l'état du bébé allait s'améliorer. S'il coulait, l'enfant était condamné<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Vendue comme bien national le Modèle:Date-, elle fut redonnée à la paroisse en 1805 par son acquéreur, Jean Le Berre<ref name="Pérennès 1942" />.
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Plouhinec (Finistère) : la chapelle Saint-They, vue extérieure d'ensemble
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Plouhinec (Finistère) : la fontaine près de la chapelle Saint-They
La chapelle Saint-Tugdual au village de Lambabu
Cette chapelle de plan rectangulaire date de 1553 et est surmontée d'un beffroi portant une flèche octogonale ; sa sacristie date de 1737 ; la chapelle abrite des statues de saint Tugdual et saint Sébastien<ref>http://www.ar-gedour-mag.com/archive/2014/05/13/une-chapelle-en-finistere-chapelle-de-lambabu-plouhinec.html</ref>. À Lambabu, la chapelle avoisine des maisons en pierre qui datent des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; à son sud, la fontaine Saint-Tugdual est réputée guérir les abcès et les furoncles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son pardon se déroule le premier dimanche de mai.
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La chapelle Saint-Tugdual à Lambabu, vue extérieure 1
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La chapelle Saint-Tugdual à Lambabu, vue extérieure 2
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La chapelle Saint-Tugdual à Lambabu, vue extérieure 3
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La chapelle Saint-Tugdual à Lambabu, vue intérieure
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La chapelle Saint-Tugdual à Lambabu, vue intérieure, statue de saint Tugdual
Corps de garde du Souc'h
Le corps de garde du Souc'h fut construit en 1747. Cette ancienne bâtisse servait aux garde-côtes pour surveiller les mouvements des navires ennemis et prévenir toute tentative d'attaque, principalement contre les invasions de pirates ou d’Anglais.
En 1815, il est déclassé et affecté aux services des douanes, puis est abandonné par la suite. La restauration date de 1997 pour les murs et de 1998 pour la toiture.
Les autres monuments
- Calvaire Kroas Beleg Gougen ou Croaz-Belec-Gouzien (1620 ou 1626)
- Calvaire Croaz-ar-Vered-Coz (croix de l'ancien cimetière) du placître de l'église Saint Winoc de Plouhinec (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
- Croix de la maison du sculpteur Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Croix de mission (1893)
- Croix du cimetière de Plouhinec, 1928
- Croix Godec, 1926
- Croix de Poulgoazec, 1932
- Village de Lambabu (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), restauré au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>http://fr.topic-topos.com/village-de-lambabu-plouhinec</ref>.
- Puits couvert (1733)
- Fours à goémon, milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Monument aux morts (1921), œuvre de René Quillivic
- Moulins de Tréouzien (le moulin à eau a été restauré en 2015 ; la restauration du moulin à vent est projetée)
- Le manoir de Lescongar
Sites préhistoriques
Le gisement de Menez Dregan : site archéologique
Modèle:Article détaillé Ancienne grotte marine, correspondant à une occupation du Paléolithique inférieur à galets aménagés et ayant livré les témoignages de l’utilisation du feu parmi les plus anciens au monde (Modèle:Nombre). Il appartient à un faciès régional peu connu, nommé Colombanien<ref>Jean-Laurent Monnier et Nathalie Molines, Le « colombanien » : un faciès régional du paléolithique inférieur sur le littoral armoricano-atlantique, "Bulletin de la Société préhistorique française", 1993, Modèle:N°, consultable http://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1993_num_90_4_9595</ref>, localisé sur le littoral sud-armoricain. Les hommes préhistoriques ont laissé des milliers d’outils et d’éclats de taille (plus de Modèle:Nombre).
La nécropole mégalithique de la Pointe du Souc'h
Modèle:Article détaillé Nécropole mégalithique datant du Néolithique composée de sept dolmens, elle est classée monument historique en 1979. On y a découvert un type de vase globuleux, baptisé vase du Souc'h.
L'allée couverte de Menez Korriged
Modèle:Article détaillé Située à Pors Poulhan, l’allée couverte de Allée couverte de Porz Poul'han est une sépulture néolithique composée de 16 piliers sur 2 rangs parallèles qui supportent des dalles de couverture.
Ce tumulus fut dynamité par l’armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale puis a été restauré depuis grâce à différents plans, dont une lithographie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Personnalités liées à la commune
- Louis Hippolyte Marie Nouët (1844-1933), gouverneur des Indes françaises, puis de la Martinique, puis de la Guadeloupe, diplômé de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (1864-66), officier de la Légion d'honneur, chevalier de l'Ordre royal du Cambodge, habitait le manoir de Lescongar en Plouhinec.
- René Quillivic (1879-1969) : sculpteur, graveur, céramiste. Il est né à Plouhinec.
- Louise L'Huillier (1904-1997), résistante, militante syndicale et communiste est décédée à Plouhinec.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Serge Duigou, Quand s'essoufflait le train carottes, Éditions Ressac, 1984. [historique de la petite ligne de chemin de fer à voie étroite qui desservait Plouhinec entre 1912 et 1935].
- Modèle:Ouvrage.
- H. Pérennès, Plouhinec et Poulgoazec - Monographie des deux paroisses, Le Livre d'histoire, 2003, Articles connexes.
- Jean-Jacques Doaré, Plouhinec autrefois - Tranches de vie d'une commune du Finistère, tomes 1 et 2, AS3P, 2010 et 2012, Modèle:ISBN
- Liste des communes du Finistère
- Techniques de production de feu
- Au pays d'Audierne 1900-1950. Le petit monde de Fanch Kérisit. Paul Cornec, Jean-Jacques Doaré. ECS. Octobre 2015.