Plounéventer
Modèle:Infobox Commune de France
Plounéventer {{#ifeq:1|0|[plunevɛ̃tɛʁ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Géographie
Présentation
Plounéventer se trouve entre Brest et Morlaix, à proximité de Landerneau (à Modèle:Unité à l'ouest), de Landivisiau (à Modèle:Unité à l'est), de Lesneven (à Modèle:Unité au nord). Plounéventer dispose d'un accès par échangeur à la route nationale 12, aménagée en voie express, et se trouve juste au nord de la vallée de l'Élorn. L'aéroport de Brest Bretagne est à Modèle:Unité. La commune fait partie du Pays de Léon et n'est qu'à une trentaine de kilomètres du littoral de la Manche, le port de Roscoff, qui permet des relations par ferries avec Plymouth (Grande-Bretagne) et Cork (Irlande) est à Modèle:Unité.
La présence de la vallée de l'Élorn à la limite sud du territoire communal et située seulement à une quinzaine de mètres d'altitude contraste avec un morceau du plateau du Léon qui forme la majeure partie du finage communal et qui se trouve vers une centaine de mètres d'altitude (la cote maximale est à Modèle:Unité) et où se trouve le bourg de Plounéventer. L'altitude moyenne de la commune est de Modèle:Unité. Un petit fleuve côtier, le Quillimadec<ref>Le Quillimadec est un petit cours d'eau long de Modèle:Unité, qui prend sa source sur les hauteurs de Plounéventer et forme la limite entre les communes de Ploudaniel, Trégarantec, Lesneven, Kernouës, Saint-Frégant et Guissény, situées sur sa rive gauche, et celles de Saint-Méen, Plouider et Kerlouan, situées sur sa rive droite. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, selon Jean-Baptiste Ogée, il faisait tourner 14 moulins.</ref>, prend sa source dans la commune.
La commune est peu large dans le sens ouest-est (Modèle:Unité et demi), mais étirée en longueur dans le sens nord-sud (Modèle:Unité).
Situation
Hameaux et lieux-dits
- Bouillant ; Bourlogot ; Brézal ; Keraudy ; Kergreguen ; Kerilien ; Kérinizan ; Keryvon ; Locmélar ; Mézarnou ; Morizur ; Penhoat ; Prat-Hir ; Quillenec.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Plounéventer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,1 %), terres arables (32,5 %), forêts (10,1 %), zones urbanisées (3,4 %), prairies (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Attestée sous la forme Pleneventer en 1339.
Étymologie
Ainsi que l'a démontré Bernard Tanguy, le nom Plounéventer provient du mot breton plou (« paroisse ») et du saint fondateur Numenter, mentionné Numenterius en 1167, un saint inconnu que la paroisse partage avec celle de Plaintel dans les Côtes d 'Armor. La commune de Plounéventer est dénommée Modèle:Langue en breton, l'usage de Modèle:Langue étant réservée à la paroisse dans cette langue<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
« Paroisse fondée par (ou dédiée à) Saint-Numenter ».
Histoire
Préhistoire
Comme sur tout le plateau qui donne sur l’Élorn, des traces de l'époque néolithique ont été trouvées au sud de la commune : haches polies, nécropoles, menhir et dolmen attestent une occupation précoce du territoire. Des haches de l’âge du bronze ont été répertoriées à Kériogan et un embryon de ville d’époque celtique avec de nombreux souterrains à Kérilien, devenue plus tard la ville gallo-romaine de Vorganium<ref>topic-topos.com.</ref>.
Kerilien, site de la ville gallo-romaine de Vorganium ?
Plusieurs voies romaines convergeaient vers cet endroit, en particulier celles arrivant de Vorgium (Carhaix), de la Pointe Saint-Mathieu<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>, de TolenteModèle:Etc. Modèle:Saut
- Artéfacts des environs de Plounéventer
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Phalère aux tritons trouvé à Kerilien en 1963, Rennes, musée de Bretagne.
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Vase gaulois trouvé entre Ploudaniel et Plounéventer.
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Œnochoé (vase à vin) en terre cuite provenant de Kerilien en Plounéventer, Lesneven, musée du Léon.
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Fragment de poterie sigillée dite Coupe creuse aux fiancés (début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) trouvée sur le site de Vorganium (Kerilien), Lesneven, musée du Léon.
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Meule à grain en pierre de kersanton provenant du site de Vorganium (Kerilien) (époque gallo-romaine), Lesneven, musée du Léon.
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Urnes funéraires en terre cuite trouvées sur le site de Vorganium (Kerilien) (époque gallo-romaine), Lesneven, musée du Léon.
En 1829, l'érudit lesnevien Daniel Louis Olivier Miorcec de Kerdanet<ref>Daniel Louis Olivier Miorcec de Kerdanet, « Lettre du Modèle:Date », transcrite dans Notice sur Ocismor, Lycée Armoricain, tome 14, année 1829, retranscrite par le chanoine Jean-Marie Abgrall in: « Restes de l'établissement gallo-romain de Kerilien en Plounéventer », Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1907 (en ligne sur Gallica).</ref>, est le premier à s'intéresser au site gallo-romain qui s'étend sur plusieurs dizaines d'hectares à travers les villages de Kerilien, Coatalec et Kergroas <ref>Modèle:Citation.
Le site, probablement un centre de commerce et d’artisanat, recèle de nombreux vestiges gallo-romains. L'agglomération bien groupée autour de son forum et de son théâtre romain dont subsistent quelques briques du mur de scène, regroupe, le long des voies, de nombreuses villae au centre de grandes exploitations<ref>ouest-france.fr.</ref>,<ref>Modèle:Citation bloc. Cf Joël Favé, Kerilien, 1982.</ref>. Le site a été racheté par l'État en 1984 à l'instigation de l'historien Louis Elegoët.
Plusieurs historiens, en particulier Louis Pape<ref>Louis Pape, La Bretagne romaine, éditions Ouest-France, Rennes, 1995, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref> identifient ces ruines comme étant celle de Vorganium, agglomération secondaire de la cité gallo-romaine des Osismes. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on l'identifiait plutôt à la mythique Occismor<ref>Voir par exemple Jacques-Joseph Champollion-Figeac et Jean-François Champollion, "Bulletin universel des sciences et de l'industrie: Bulletin des sciences historiques, Antiquité, Philologie", tome 1, 1829 (extrait en ligne).</ref>,<ref>Docteur Halléguen, « Voies romaines de la Cornouaille », Bulletin archéologique de l'Association bretonne, 1857 (en ligne sur Gallica).</ref>, probablement à tort.
Origines
Selon le récit semi-légendaire raconté par Albert le Grand, la première église aurait été érigée dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'épouse et le fils du comte Élorn à l’emplacement de l’église actuelle, pour remercier les deux saints d'avoir sauvé son fils Riok des griffes du dragon de l'Élorn. Après avoir un temps persisté dans la pratique du paganisme, le comte Élorn finit, sous l'insistance de sa femme et de son fils Riok<ref>Riok se serait par la suite retiré près de Camaret où il aurait vécu en ermite pendant Modèle:Nombre.</ref>, par se convertir effectivement et construisit une église dans le bois du Barguet, qui est à l'origine du bourg de Plounéventer. D'après la tradition, c'est le cheval de Néventer qui aurait marqué une pierre de son empreinte à cet endroit, la dite pierre étant toujours visible près de la grotte Notre-Dame-de-Lourdes dans cette commune<ref>grandterrier.net.</ref>.
La paroisse de Plounéventer faisait partie de l'archidiaconé de Kemenet-Ily relevant de l'évêché de Léon. La paroisse de l'Armorique primitive englobait Saint-Servais, devenue trève le Modèle:Date- et commune indépendante en 1792, et Saint-Derrien, également une trève, devenue paroisse par l'ordonnance de l'évêque de Quimper et de Léon en date du Modèle:Date-<ref name="PDF1">Modèle:Pdf plouneventer.fr.</ref> et commune en 1884<ref>Décret Modèle:N° du Président de la République française en date du Modèle:Date- (en ligne sur Gallica).</ref>, ainsi que la paroisse de Lanneuffret créée elle aussi en 1845 et dont Plounéventer demanda en vain le rattachement à sa propre paroisse et commune.
Du Moyen Âge au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le site de Morizur
Le site archéologique de Morizur est un ensemble fortifié établi sur un éperon rocheux au confluent des vallées de la Flèche et d'un de ses affluents. L'éperon est barré à sa racine par un fossé profond qui pourrait être antérieur au Moyen Âge (datant peut-être de l'âge du fer ?). Sur l'éperon se trouve une première basse-cour défendue par un fossé sec et une levée de terre ; une motte castrale située au milieu de l'éperon, très volumineuse (Modèle:Unité de haut, pour Modèle:Unité de large) est entourée d'un large et profond fossé sec et est surmontée d'une construction en pierres ; une deuxième basse cour est située à l'extrémité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Plusieurs seigneurs de Morizur ont été au service des ducs de Bretagne. Le château de Morizur existait encore au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le nom même de Morizur est à rapprocher de la légende du roi Izur, rapportée par Miorcec de Kerdanet, que l'on peut résumer ainsi : près d'Occismor [en fait de Vorganium], vivait un roi breton nommé Izur, qui avait une jeune fille charmante ; un gentilhomme romain en devint éperdument amoureux et voulut l'épouser. Peu favorable à cette alliance, Izur persuada le jeune romain que sa fille aimait les couleurs vives et éclatantes et qu'elle était très ennuyée de la couleur noire de la laine des moutons de son père. Il ne lui refuserait pas sa main s'il parvenait à rendre blanche la laine provenant de la tonte des moutons. Le jeune prince frotta longtemps, tant et si bien qu'il mourut de désespoir<ref>Modèle:Pdf plouneventer.fr.</ref>.
Le chanoine Yves Le Grand
Vers 1472, le chanoine Yves Le Grand, recteur de Plounéventer et Ploudaniel, chancelier de la cathédrale de Léon, aumônier du duc de Bretagne François II, mit par écrit le fruit de ses recherches sur Les antiquités léonnaises. Son neveu Vincent Le Grand, sénéchal de Carhaix en hérita et légua à son tour ces papiers à un de ses neveux Albert Le Grand, lequel s'en servit pour écrire en 1636 Les vies des saints de la Bretagne Armorique : ensemble un ample catalogue chronologique et historique des evesques d'icelle… et le catalogue de la plupart des abbés, blazons de leurs armes et autres curieuses recherches.
Brézal
Brézal signifie littéralement le « mont du château », ou le « château sur le mont ». Le site domine la vallée de l'Élorn.
Le château et les seigneurs de Brézal
La famille de Brézal (ou Brésal) a été reconnue Modèle:Citation par l'arrêt du Modèle:Date-. Le plus ancien membre connu de cette famille est Yvon Brézal, écuyer d'une montre du sire de Léon en 1378. Gabriel Brézal fut un des héros du combat, pendant lequel il fut tué, de La Cordelière contre le vaisseau anglais Regent en 1512 devant la Pointe Saint-Mathieu<ref>René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons. 6,BOURG-BROU, 1886-1908 (en ligne sur Gallica).</ref>.
Le château et les seigneurs de Brézal ont fait l'objet de plusieurs études par André Croguennec :
- la généalogie détaillée des seigneurs de Brézal<ref>André Croguennec, « Généalogie plus détaillée du nom de Brézal » (en ligne sur andre.croguennec.pagesperso-orange.fr).</ref>,<ref>gw2.geneanet.org.</ref>. Le dernier marquis de Brezal, Joseph, meurt le Modèle:Date- sans laisser d'enfant mâle. Le nom des Brézal tombe en quenouille<ref>C'est-à-dire : n'a pas d'héritier mâle.</ref>, passant aux mains des Kersauson, puis tombant à nouveau en quenouille, des Tinténiac<ref>En raison du mariage le Modèle:Date- de Marie-Yvonne-Guillemette-Xaverine de Kersauson de Brésal avec Hyacinthe-Joseph-Jacques de Tinténiac.</ref> (famille originaire du château de Quimerc'h en Bannalec). Pendant la Révolution française, le château de Brézal est vendu comme bien national ;
- la liste des archives concernant Brézal<ref>« Archives de Brézal » (en ligne sur andre.croguennec.pagesperso-orange.fr).</ref> ;
- les prééminences et droits honorifiques de la seigneurie de Brézal<ref>andre.croguennec.pagesperso-orange.fr.</ref> ;
- la vénerie de Brézal<ref>andre.croguennec.pagesperso-orange.fr.</ref> ;
- les suzerains des seigneurs de Brézal<ref>andre.croguennec.pagesperso-orange.fr.</ref>.
Vendu comme bien national pendant la Révolution française, le château est acheté le 11 thermidor an IV (Modèle:Date-) par Jean-Isidore Radiguet<ref>Jean-Isidore Radiguet, père de l'écrivain Max Radiguet, dont la famille était originaire du Calvados, fit le négoce des toiles et fonda par la suite en 1845 la Société linière du Finistère.</ref> de Landerneau qui, avec ses associés, y installe une filature. Par la suite il est revendu en 1814 à Joseph-Pierre-André Malin, capitaine de vaisseau domicilié à Toulon, dont la fille Joséphine Malin, épousa Modèle:M., qui habitait le château de Trébodennic en Ploudaniel et devint maire de Plounéventer de 1830 à 1834, avant de devenir la propriété en 1849 de Guillaume Le Roux, négociant en toiles et banquier à Landivisiau, lequel démolit l'ancien château pour construire le château actuel<ref>fr.topic-topos.com.</ref>. Sa fille Clara Le Roux (1849-1927) épousa à Brézal en 1867 Charles Huon de Penanster. Un de leurs descendants, Vincent Huon de Penanster, fut maire de Plounéventer entre 1971 et 1979 ; en 1979, il revendit la propriété, alors divisée en deux lots, l'un comprenant le château et son parc, l'étang, le colombier et le moulin, acquis par un traiteur-restaurateur, l'autre la majeure partie des bois et la chapelle.
Un tableau anonyme et non localisé de 1843 représente le château de Brézal<ref>andre.croguennec.pagesperso-orange.fr.</ref>. Modèle:Citation bloc
La chapelle du château, construite en 1553 par Guillaume de Brézal, devint l'église tréviale de Pont-Christ-Brézal, dépendant de la paroisse de Ploudiry jusqu'à la Révolution française ; elle est désormais en ruines et fait partie de la commune de La Roche-Maurice<ref name="chateaux de mezarnou et brezal">membres.multimania.fr.</ref>.
« Les veillées de Brézal »
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Brézal abrite un salon de poètes dont les réunions sont connues sous l'appellation de « veillées de Brézal »<ref>Daniel Bernard, Les veillées de Brézal.</ref>, qui reçoit notamment l'abbé de Boisbilly<ref>Jean-Jacques-Archibald Provost de Boisbilly, né à Morlaix le Modèle:Date- et mort à Quimper le Modèle:Date-, fut chanoine de Quimper, vicaire général de Rennes, abbé commendataire du Tronchet.</ref>. Louis Le Guennec en parle en ces termesModèle:Refnec :
Cette société élégante, qui comprenait aussi le docteur Savary<ref>Jacques Savary, médecin né à Brest et mort dans cette ville le Modèle:Date-, également poète.</ref>, était réunie par les maîtres des lieux, Jacques-Gilles de Kersauson et sa femme Bonaventure-Julienne de Brézal, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis par leur héritier Jean-Jacques de Kersauson<ref>Marie-François-Gilles de Kersauson, frère de Jean-Jacques de Kersauson, épousa Suzanne-Augustine de Coatanscours et devint ainsi seigneur du château de Kerjean.</ref> et son épouse Marie-Renée de Kerampuil.
Daniel Louis Olivier Miorcec de Kerdanet, dans sa Biographie bretonne manuscrite<ref>Maurice de Kerdanet, Biographie bretonne manuscrite, cité par Daniel Bernard in: Les veillées de Brézal, qui cite de nombreux exemples de la production littéraire des « veilles de Brézal ».</ref> nous restitue : Modèle:Citation blocModèle:Citation bloc
Le moulin de Brézal
Une inscription en caractères gothiques apposée sur le moulin révèle qu'en 1520 Guillaume de Brézal et Marguerite Les Séneschal, seigneurs de Brézal, font réaliser l'étang et le moulin Modèle:Citation. Louis Le Guennec évoque ainsi la construction du moulin de Brézal en 1520 : Modèle:Citation bloc <poem> Ma vank chauser ar stank Brezal ! Landernez, pakit ho stal (« Si la chaussée de Brézai se rompt, Landernéens, faites vos paquets ! »)<ref name="Guennec"/> </poem>
Ce texte s'explique par une rupture catastrophique de la digue de l'étang survenue au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et qui explique que par la suite les seigneurs de Brézal gardèrent un cheval scellé en permanence afin d'avertir au plus vite les habitants de Landerneau en cas de nouveau risque de rupture de la digue.
Le moulin de Brézal a été aussi étudié par André Croguennec<ref>andre.croguennec.pagesperso-orange.fr.</ref>.
Le manoir et la seigneurie de Mézarnou
Généalogie simplifiée de la famille de Parcevaux
Mézarnou est depuis au moins le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le fief de la famille de Parcevaux (leur devise est : Modèle:Citation) : la première trace dont l'histoire a gardé le souvenir date de 1091, année où Pierre André de Parcevaux épouse Sybille de Trogoff. La famille de Parcevaux reste seigneur de Mézarnou jusqu'à ce que ce fief tombe en quenouille lors du mariage de Françoise de Parcevaux avec René Barbier, du château de Kerjean, en 1630. Parmi les plus connus des membres de la famille de Parcevaux, reconnue d’extraction noble en Bretagne, par arrêté du Modèle:Date-<ref>parcevaux.org.</ref>, qui furent seigneurs de Mézarnou, on relève<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Ollivier de Parcevaux, qui en 1145 fit une fondation à l'abbaye du Relec, confirmée et augmentée ensuite par son fils Jehan de Parcevaux ;
- son fils, Pierre de Parcevaux, participa en 1250 à la septième croisade en Terre sainte, accompagnant saint Louis. Il est fait prisonnier lors de la bataille de Mansourah ;
- son fils, Pierre II de Parcevaux, fit partie du conseil du duc de Bretagne à Lesneven.
- son fils, Pierre de Parcevaux, participa en 1250 à la septième croisade en Terre sainte, accompagnant saint Louis. Il est fait prisonnier lors de la bataille de Mansourah ;
Par la suite :
- Jehan II de Parcevaux, vivant en 1360, comparut aux montres de Bertrand du Guesclin à Pontorson, Bourges et Conches en 1371<ref>Dom Morice, Preuves, I, col. 1650-1654.</ref>, ratifia le traité de Guérande en 1381<ref>Dom Morice, Preuves, II, col. 277.</ref>, et fut capitaine de Lesneven en 1395 et 1402<ref>M. de Kerdanet, Histoire de Lesneven, 1825, Modèle:P..</ref> ;
- son fils, Tanguy de Parcevaux épousa en 1392 Adélice de Kerlouan ;
- leur fils, Alain de Parcevaux, mort après 1434, fut secrétaire du duc de Bretagne Jean V et capitaine de Lesneven. Il épousa Isoline de Kerlouan ;
- leur fils, François de Parcevaux se maria avec Jeanne de Prat-Hir ;
- leur fils, Maurice de Parcevaux, mort le Modèle:Date-, fut sénéchal de Léon en 1469 et se maria le Modèle:Date- avec Tiphaine Campir ;
- leur fils, Yvon de Parcevaux, mort en Modèle:Date-, fut sénéchal de Léon. Il se maria avec Marie Kergroannec, puis en 1507 avec Jeanne de Kervern. Ce sont eux qui construisirent le manoir actuel de Mézarnou, achevé en 1525 ;
- leur fils [de Marie Kergroannec], Maurice II de Parcevaux, né en 1485, épousa Jeanne de Kerouanec, dame de Prat-Hir, et mourut en 1571. Il fut sénéchal de Léon et conseiller au Parlement de Bretagne ;
- leur fils, Yves de Parcevaux, seigneur de Prat-Hir et conseiller au Parlement de Bretagne, mort en 1558 avant son père, épousa le Modèle:Date- Jeanne de Boutteville, dame du Faouët, dont il eut deux filles mortes en bas âge ;
- son frère, Jehan de Parcevaux, conseiller au Parlement de Bretagne, mort en Modèle:Date-, qui recueillit sa succession, épousa Françoise de Kerlec'h, dame de Kerascoët ;
- leur fils, Hervé (prénommé aussi, à tort, Vincent dans de nombreux textes<ref>Par exemple Louis-Guillaume Moreau, Le Brigand de la Cornouailles, chronique bretonne sous la Ligue, 1860 (en ligne sur Gallica).</ref>) de Parcevaux, épousa en secondes noces en 1591 Renée de Coëtlogon, née le Modèle:Date- à La Trinité-Porhoët et morte en 1624, veuve de Lancelot Le Chevoir, originaire de Prat (dans l'actuel département des Côtes-d'Armor) et propriétaire dans cette paroisse du manoir de Coadealan<ref>fr.topic-topos.com.</ref> ;
- leur fils, Alain de Parcevaux, épousa en 1613 Suzanne de Guémadeuc. Il mourut en 1617 ;
- leur fille, Françoise de Parcevaux, dame d'honneur de la reine Anne d'Autriche, épousa en 1630 messire René Barbier, du château de Kerjean. Elle meurt en 1688 ;
- leur fils fut Joseph René Barbier, dont la propre fille Gabrielle Henriette Barbier épousa en 1689 Alexandre de Coatanscour. Leurs héritiers vendirent Mézarnou le Modèle:Date- au sieur de Poinçonneau et le château fut ensuite vendu comme bien national pendant la Révolution française<ref name="chateaux de mezarnou et brezal" />.
- leur fille, Françoise de Parcevaux, dame d'honneur de la reine Anne d'Autriche, épousa en 1630 messire René Barbier, du château de Kerjean. Elle meurt en 1688 ;
- leur fils, Alain de Parcevaux, épousa en 1613 Suzanne de Guémadeuc. Il mourut en 1617 ;
- leur fils, Hervé (prénommé aussi, à tort, Vincent dans de nombreux textes<ref>Par exemple Louis-Guillaume Moreau, Le Brigand de la Cornouailles, chronique bretonne sous la Ligue, 1860 (en ligne sur Gallica).</ref>) de Parcevaux, épousa en secondes noces en 1591 Renée de Coëtlogon, née le Modèle:Date- à La Trinité-Porhoët et morte en 1624, veuve de Lancelot Le Chevoir, originaire de Prat (dans l'actuel département des Côtes-d'Armor) et propriétaire dans cette paroisse du manoir de Coadealan<ref>fr.topic-topos.com.</ref> ;
- leur fils [de Marie Kergroannec], Maurice II de Parcevaux, né en 1485, épousa Jeanne de Kerouanec, dame de Prat-Hir, et mourut en 1571. Il fut sénéchal de Léon et conseiller au Parlement de Bretagne ;
- leur fils, Yvon de Parcevaux, mort en Modèle:Date-, fut sénéchal de Léon. Il se maria avec Marie Kergroannec, puis en 1507 avec Jeanne de Kervern. Ce sont eux qui construisirent le manoir actuel de Mézarnou, achevé en 1525 ;
- leur fils, Maurice de Parcevaux, mort le Modèle:Date-, fut sénéchal de Léon en 1469 et se maria le Modèle:Date- avec Tiphaine Campir ;
- leur fils, François de Parcevaux se maria avec Jeanne de Prat-Hir ;
- leur fils, Alain de Parcevaux, mort après 1434, fut secrétaire du duc de Bretagne Jean V et capitaine de Lesneven. Il épousa Isoline de Kerlouan ;
- son fils, Tanguy de Parcevaux épousa en 1392 Adélice de Kerlouan ;
Par ailleurs, François de Parcevaux, deuxième fils d'Yvon de Parcevaux et de Jeanne de Kervern, est archidiacre d'Ac'h, chanoine, vicaire général du Léon et recteur de Plounéventer et de Plouguerneau<ref>Chanoine Paul Peyron, Le culte de la très Sainte Vierge dans le diocèse de Quimper, 1914 (en ligne sur Gallica).</ref>. Il meurt en 1562 et fut inhumé dans la cathédrale Saint-Paul-Aurélien de Saint-Pol-de-Léon<ref>« La paroisse de Plounéventer et ses recteurs » sur Modèle:Pdf plouneventer.fr).</ref>.
Le pillage de 1594 et l'enlèvement de Marie Le Chevoir en 1595
Le manoir de Mézarnou, entouré de douves, était au cœur d'un vaste domaine qui couvrait à l'origine Modèle:Unité et était entouré d'un mur d'enceinte, fut pillé le Modèle:Date- par Yves du Liscouët pendant les guerres de la Ligue alors que son hôte, Hervé de Percevaux, et cousin d'Yves du Liscouët, le recevait à souper, tuant deux domestiques et violant, avec ses hommes, les femmes présentes<ref>Arthur de La Borderie, Le Pillage du château de Mézarnou en 1594. [Signé : A. de La Borderie. Suivi de la requête de Hervé Percevaux, seigneur de Mézarnou.], 1860.</ref>. Alain de Parcevaux, qui s'était Modèle:Citation, désirait se ranger désormais sous la bannière royale d'Henri IV et comptait pour cela sur la médiation d'Yves du Liscouët<ref>Jean Lorédan, « La Fontenelle, seigneur de la Ligue », La Nouvelle Revue, Modèle:Date- (en lige sur Gallica).</ref> ; au lieu de cela, ce dernier le trahit en l'arrêtant, l'envoie en prison à Brest pendant deux semaines et il ne fut libéré qu'après le versement d'une forte rançon de Modèle:Monnaie<ref>« Pillage du manoir de Mézarnou par Du Liscouët », sur Modèle:Lien brisé.</ref>. Modèle:Article détaillé Modèle:Citation bloc
Hervé de Parcevaux, sorti des prisons de Brest, dut remeubler sa maison au détriment de ses autres manoirs de La Pallue, Tihaudy et Kerascouet. Le château de Lézarnou avait à peine eut le temps de se relever de sa ruine qu'il reçut l'année suivante en juillet ou Modèle:Date- une visite de Guy Éder de La Fontenelle.
Louis-Guillaume Moreau restitue : Modèle:Citation bloc
Modèle:Article détaillé Guy Éder de La Fontenelle, trompant la confiance de son hôte, enleva par surprise Marie Le Chevoir, riche héritière, et fille d'un premier mariage de Renée de Coëtlogon, seconde épouse d'Hervé de Parcevaux, alors âgée de Modèle:Nombre selon les sources<ref>Jean Lorédan, « La Fontenelle, seigneur de la Ligue », La Nouvelle Revue, Modèle:Date- (en ligne sur Gallica).</ref>, qu'il emmena peut-être dans un couvent d'Ursulines à Saint-Malo<ref>Le fait est contestéModèle:Refnec.</ref> avant de l'épouser quelque temps plus tard, malgré son jeune âge bien avant ses Modèle:Nombre Modèle:Incise dans l'île Tristan<ref>Louis-Guillaume Moreau, Le Brigand de la Cornouailles, chronique bretonne sous la Ligue, 1860 (en ligne sur Gallica).</ref>.
Une gwerz, dont plusieurs versions différentes<ref>J. Baudry, La Fontenelle le ligueur et le brigandage en Basse-Bretagne pendant la Ligue : 1574-1602, 1920 (en ligne sur Gallica).</ref> existent d'ailleurs, dont certaines collectées par François-Marie Luzel, fait allusion à ces évènements<ref>François-Marie Luzel, Chants populaires de la Basse-Bretagne, de Kerdradraon et de la Villeneuve (en ligne sur Gallica).</ref>. Toutefois, un document datant de 1619<ref>Archives départementales des Côtes d’Armor, 53 J 11.</ref>, prétend que ce sont Hervé de Parcevaux et Renée de Coëtlogon qui Modèle:Citation, sans préciser si c'était par contrainte ou par nécessité<ref>infobretagne.com.</ref>. Guy Éder de La Fontenelle réussit toutefois à se faire aimer de sa jeune épouse.
La paix revenue, Hervé de Parcevaux intenta en 1603 un procès à la veuve d'Yves du Liscouët. Dans sa requête, il exposa toutes les circonstances du pillage et fit monter la valeur de ce qui avait été pris chez lui à la somme de Modèle:Monnaie. Ce procès dura longtemps, puisque Modèle:Nombre après, on voit Françoise de Parcevaux, petite fille d'Hervé, s'en occuper encore<ref name="chateaux de mezarnou et brezal" />.
Le même inventaire fournit d'autres précisions : Modèle:Citation bloc
Mézarnou depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Acheté en 1720 par Mathieu Poinconneau, maréchal héréditaire du Laonnais Modèle:Incise, le manoir est loué en 1745 à Jacques Toullec<ref>Le total de ses biens estimé lors de l'inventaire après décès s'élève à Modèle:Monnaie dont Modèle:Monnaie de toiles et fils (cf. freewebs.com).</ref>, issu d'une famille de julod (paysans riches, également marchands de toiles), puis à Yves Abhervé-Guéguen, également un julod, dont les descendants l'achètent en 1806<ref>fr.topic-topos.com.</ref>. Le manoir passe ensuite par alliance aux mains de la famille Martin, mais se dégrade progressivement dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le manoir de Kergréguen est par exemple construit en réutilisant une partie des pierres de la partie sud-est du manoir de Mézarnou.
En 1996, du fastueux manoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il ne reste plus qu'une ruine de pierres rongée par le lierre et qui menace de s'écrouler ; la toiture et les planchers sont effondrés depuis plusieurs décennies, le manoir étant inhabité depuis le début des années 1970. Les cuisines du manoir, épargnées par le temps, conservent deux cheminées colossales. Le nouveau propriétaire a entrepris depuis 2001 la restauration du manoir de Mézarnou, désormais classé depuis le Modèle:Date- par le ministère de la Culture<ref>Didier Déniel, Le Télégramme, Modèle:N°, Modèle:Date-.</ref>.
Le manoir dans son état actuel est ainsi décrit : Modèle:Citation bloc
En Modèle:Date-, 600 descendants des Parcevaux se sont réunis au manoir pour une grande fête de famille.
Le moulin de Penhoat (le « bout du bois »), était le moulin banal du domaine de Mézarnou. Sa chaussée retenait un étang de Modèle:Unité, grand quatre fois celui de l'étang de Brézal, mais désormais asséché. Le moulin ne fonctionne plus depuis 1943<ref>fr.topic-topos.com.</ref>.
D'autres manoirs ont existé au Moyen Âge à Plounéventer comme ceux de Coat-Lestrémeur (famille Coëtivy), Locmélar (famille Poulmic), Kergréguen et Kerandy (famille Keraoul, puis Parcevaux), Le Léthy (famille Audren), Brézalou, Kereozen (famille Keryvon), Kerinizer, Kerider, Kerizien, LanrinModèle:Etc.<ref>Modèle:Pdf plouneventer.fr.</ref>
L'activité toilière : les juloded
Modèle:Article détaillé Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Plounéventer est un centre important de l’artisanat de la toile de lin, répandue dans une bonne partie du Pays de Léon, dont l’apogée se situe vers 1680. Un groupe de marchands prend alors en main non seulement tout ce qui touche à la toile, mais aussi le gouvernement de la fabrique paroissiale appelé aussi le « corps politique »<ref>plouneventer.fr.</ref>.
La richesse des juloded (« marchands toiliers ») est telle que plusieurs familles construisent ou achètent de véritables manoirs comme la famille Soubigou qui construit le manoir de Kergréguen, la famille Abhervé-Guéguen<ref>François Abhervé-Guéguen, marié en 1670 à Plounéventer avec Marie-Anne Urvoas et mort le Modèle:Date- à Kergroas ; son fils François Abhervé-Guéguen, marié le Modèle:Date- avec Marie Le Roux ; leur petit-fils Yves Abhervé-Guéguen, marié le Modèle:Date- à Plougar avec Marguerite Pinvidic, habitent le manoir de Mézarnou où il est mort le Modèle:Date- ; un autre petit-fils, Jean Abhervé-Guéguen, né le Modèle:Date- à Plounéventer, lui aussi fabricant et marchand de toiles, fut maire de Plounéventer entre 1810 et 1825.</ref>.
Une paroisse divisée en cordelées
Toussaint Charruau, qui fut recteur de Plounéventer à partir de 1635 et mourut en 1665, qui était aussi chanoine de Léon et archidiacre de Kemenet-Ily, fonda la chapellenie de Bourlogot qui subsista jusqu'en 1883<ref name="PDF1" />.
Entre 1690 et 1692, une série de procès opposa le conseil de fabrique de la paroisse de Plounéventer et celui de la trève de Saint-Servais, ce dernier refusant de financer une partie des charges de la paroisse-mère : Plounéventer gagna le premier jugement devant la Cour royale de Lesneven, mais Saint-Servais gagna en appel devant le Parlement de Bretagne<ref name="PDF1" />.
Avant la Révolution française, la paroisse était divisée en cinq cordelées ou confréries dénommées Bourg, Brézalou, Loc-Mélar, Saint-Derrien et Saint-Servais. Selon un curé de Plounéventer en 1790, Modèle:Citation.
Des précisions concernant chaque curé de Plounéventer depuis 1318 jusqu'en 1982 sont consultables sur un site Internet<ref name="PDF1" />.
Le recteur de Plounéventer décrit ainsi sa paroisse en 1774 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
Le Modèle:Date-, la paroisse de Plunneventer est représentée par deux délégués, Jean Drezen et Jean-Thomas Rozec, lors de l'assemblée de la sénéchaussée de Lesneven chargée de rédiger son cahier de doléances ; celui-ci, dans son article 65, demande Modèle:Citation.
Un prêtre de Plounéventer, Bolloré, signe en 1790 la protestation du clergé du Léon contre la Constitution civile du clergé<ref>René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons. 4,BLI-BOU, 1886-1908 (en ligne sur Gallica).</ref>.
Le Modèle:Date-, interrogé par le Comité de sûreté local, des témoins déclarent : Modèle:Citation bloc
Plusieurs habitants de la commune ont en effet participé à la bataille de Kerguidu le Modèle:Date- et ont, pour cette raison, risqué la guillotine. Plounéventer fit partie, avec Plouguerneau, Ploudaniel, Guissény et Kerlouan, des communes condamnées à payer en tout Modèle:Monnaie de dédommagement pour s'être rebellée (Plounéventer eut à payer Modèle:Monnaie<ref>Prosper Levot, Histoire de la ville et du port de Brest pendant la Terreur (en ligne sur Gallica).</ref>)<ref>Charles-Laurent Marie, Histoire de la Bretagne républicaine depuis 1789 jusqu'à nos jours, 1875 (en ligne sur Gallica).</ref>. Statues, croix et armoiries furent aussi saccagées pendant la Terreur.
Jacques Cambry dans son Catalogue des objets échappés au vandalisme dans le Finistère : dressé en l'an III<ref>Jacques Cambry, Catalogue des objets échappés au vandalisme dans le Finistère : dressé en l'an III, réédité en 1889 (en ligne sur Gallica).</ref> dresse le 21 brumaire an III (Modèle:Date-) la liste des biens abandonnés au château de Brézal par l'« émigré Tinténiac »<ref>Il s'agit de Hyacinthe-Joseph-Jacques de Tinténiac, l'époux de Marie-Yvonne-Guillemette-Xavière de Kersauson, les derniers seigneurs de Brézal.</ref> : on y trouve entre autres Modèle:Citation, un joli microscope, un globe céleste, Modèle:Citation, des gravures, des dessins, des tableaux assez précieux (dont la liste est fournie)Modèle:Etc. Ses livres sont envoyés à la bibliothèque de Lesneven.
Le 30 vendémiaire an VII (Modèle:Date-), Ambroise Le Cann, curé, qui avait été prêtre réfractaire entre 1792 et 1795 tout en restant clandestinement dans sa paroisse, est assassiné dans son presbytère, probablement par son bedeauModèle:Refnec.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Du fait du suffrage censitaire, Plounéventer est dominée par les julods, membres des familles de marchands toiliers du Haut Léon, qui contrôlent la mairie jusqu’au lendemain de la Première Guerre mondiale.
En 1826, une épidémie de fièvre typhoïde sévit à Plounéventer : par exemple, six enfants de la famille Soubigou, habitant le manoir de Kergréguen, meurent en l'espace de trois semaines<ref>fr.topic-topos.com.</ref>.
Le Modèle:Date-, le conseil de fabrique accepte une fondation faite par Modèle:M., percepteur à Plounéventer, à son bénéfice. L'argent de cette fondation servit à acheter quelques objets pour l'église, mais l'essentiel de la somme fut volée vers 1847 au trésorier du conseil de fabrique qui la conservait chez lui ; la maison des Rosiers, habitée par ce percepteur, servit par la suite de maison d'école<ref name="PDF1" />.
Le Modèle:Date-, les sieurs François-Paul André et Isidore Huyot, minotiers à La Roche-Blanche en Plounéventer, acquièrent pour Modèle:Nombre les droits d'utilisation du brevet détenu par un certain sieur d'Heurle Modèle:Citation.
Lors de la bataille de Montebello (1859), Charles Grall, né le Modèle:Date- à Plounéventer, est blessé, ayant reçu un coup de feu à la cuisse gauche<ref>Jean-Charles Chenu, Statistique médico-chirurgicale de la campagne d'Italie en 1859 et 1860 : Service des ambulances et des hôpitaux militaires et civils. Tome 2, 1869 (en ligne sur Gallica).</ref>.
Le pourcentage de conscrits illettrés à Plounéventer entre 1858 et 1867 est de 51 %<ref>Jean Rohou, Fils de ploucs, tome 2, 2007, Éditions Ouest-France Modèle:ISBN.</ref>.
Le Modèle:Date-, une Mission est organisée à Plounéventer ; 1 300 communions sont distribues la première semaine, 1 600 la seconde. Le calvaire qui se trouve au milieu du cimetière est édifié en cette occasion.
Pendant la guerre de 1870, Modèle:Nombre originaires de la commune de Plounéventer sont morts pour la France. Un bataillon de la garde nationale fut constitué, avec des jeunes gens venant aussi de Bodilis et de Saint-Servais, qui alla séjourner au camp de Conlie dans ds conditions très difficiles<ref name="PDF1" />.
Entre 1872 et [1874, la restauration de l'église paroissiale fut en partie financée grâce à une fondation faite par Modèle:Mme au bénéfice du conseil de fabrique. Cette même fondation permit aussi la construction du nouveau presbytère en 1882<ref name="PDF1" />.
À la demande de l'évêque de Quimper, des moines bénédictins de l'abbaye Sainte-Marie de la Pierre-qui-Vire fondent le monastère de Kerbénéat (« maison de Benoît » en breton) en 1878 au lieu-dit Ker-an-Héré. Le couvent ouvre le Modèle:Date-<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.
Le hameau de Kériouroux en Plounéventer est frappé par une épidémie de choléra en Modèle:Date- : sur ses Modèle:Nombre, 24 sont atteints et la maladie provoque deux décès le Modèle:Date-, un couple de cultivateurs âgés de Modèle:Nombre<ref>Henri Monod, Le choléra : histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886, 1892 (en ligne sur Gallica).</ref>.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le Finistère par deux décrets :
- le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 18 écoles de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé, dont toutes ont été bâties ;
- le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 50 écoles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes : 49 ont été bâties dont une à Plounéventer (Saint-Derrien qui était à cette époque un hameau de Plounéventer)<ref>Marie-Paule et Bernard Kernéis, « Les écoles de hameaux : deux programmes d' envergure à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le Finistère », Le Lien, Centre généalogique du Finistère, Modèle:N°, Modèle:Date-.</ref>.
On rapporte qu'autrefois, les chemins de Plounéventer étaient dans un état si lamentable que le dimanche, en hiver, pour se rendre au bourg à la messe du matin, on avait tout intérêt à se munir d'une boîte d'allumettes ou d'un briquet et d'une poignée de paille pour faire torche, sans quoi on risquait de s'enliser dans la vase ou de tomber dans un trou d'eau, et comme les bottes n'étaient pas encore en usage, il fallait changer de chaussures en arrivant au bourg<ref>membres.multimania.fr.</ref>.
Le journal Le Petit Parisien du Modèle:Date- écrit qu'une vieille paysanne de Plounéventer, Marie Quémeneur, avait si bien pris goût à conter des contes à Modèle:M., qu'elle en dit jusqu'à son lit de mort et qu'elle trépassa tandis qu'elle narrait une histoire<ref>Le Petit Parisien, Modèle:N°, Modèle:Date- (en ligne sur Gallica).</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Les tensions religieuses au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle commence à Plounéventer par la Mission qui débuta le Modèle:Date- et dura Modèle:Nombre. On distribua Modèle:Unité la première semaine et 1 100 la seconde semaine.
Par arrêté du préfet du Finistère, l'école publique de Plounéventer, tenue jusque-là par les religieuses des Filles du Saint-Esprit, est laïcisée le Modèle:Date-<ref>L'Aurore, Modèle:Date- (en ligne sur Gallica).</ref>. Le Modèle:Date-, les Sœurs du Saint-Esprit qui étaient installées à Plounéventer depuis 1867, y tenant une école, furent expulsées en vertu de la loi sur les congrégations. Le maire, Auguste Soubigou, leur donna asile dans sa propre maison ; il fut suspendu par le préfet pour s'être opposé aux expulsions. Une tentative de réouverture illégale de l'école catholique eut même lieu en Modèle:Date-<ref>Ouest-Éclair, Modèle:N°, Modèle:Date- (en ligne sur Gallica).</ref>.
Les moines bénédictins de Kerbénéat furent expulsés peu après, le Modèle:Date-<ref>Ouest-Éclair, Modèle:N°, Modèle:Date- (en ligne sur Gallica).</ref> : Modèle:Citation bloc Modèle:Article détaillé Les moines, expulsés en Modèle:Date- par application de la Loi sur les congrégations, dite aussi Loi de 1901, partirent alors au Pays de Galles à Glynn-Abbey, puis à Noyadd-Wylin près de Cardigan. Ils revinrent en France en 1919, s'installant provisoirement au château de La Douyë en Béthisy-Saint-Pierre (Oise) et revinrent le Modèle:Date- à Kerbénéat<ref>« Archives de la France monastique », Revue Mabillon, Modèle:Date- (en ligne sur Gallica).</ref>.
À partir de 1950, ayant acheté le domaine de Landévennec, les moines relevèrent la nouvelle abbaye Saint-Guénolé de Landévennec et quittèrent à nouveau Kerbénéat<ref name="Plounéventer : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Landivisiau)">infobretagne.com</ref>.
Le Modèle:Date-, Plounéventer est concerné par la querelle des inventaires : en vertu de la Loi de séparation des Églises et de l'État, le percepteur de Landivisiau vint ce jour-là dresser l'inventaire des biens d'église ; il se rendit au presbytère où le conseil de fabrique s'était réuni, mais il dut se retirer sans avoir opéré, le conseil de fabrique s'étant opposé à toute perquisition et lui ayant signifié qu'il défendrait tous les biens de la paroisse par tous les moyens en son pouvoir. Le percepteur voulut alors se rendre à l'église, mais la population accourue en toute hâte, à l'appel du tocsin, s'y était retranchée en verrouillant les portes. Le percepteur dut donc capituler, mais en partant, il promit de revenir avec les forces armées<ref name="PDF1" />.
Achetée d'abord par un propriétaire privé, l'abbaye est rachetée en 1914 par l'évêché de Quimper<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
Par ailleurs, entre 1910 et 1913, à plusieurs reprises, des demandes de création d'une voie ferrée allant de Landivisiau à Lannilis en passant par Bodilis, Plounéventer, Saint-Derrien, Saint-Méen et Lesneven furent effectuées, mais non suivies d'effet<ref>Ouest-Éclair, Modèle:N°, Modèle:Date- (en ligne sur Gallica).</ref>.
Les guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Pendant la Première Guerre mondiale, les locaux de l'abbaye de Kerbénéat, qui n'étaient plus occupés par les moines car ils en avaient été expulsés, réquisitionnés par l'administration militaire, furent affectés comme camp à l'hébergement des prisonniers allemands, puis servirent de camp d'internement civil. Dix-huit photographies prises en 1916 par Édoaurd Brissy illustrent la vie quotidienne dans ce camp d'internement<ref>culture.fr.</ref>.
Le monument aux morts de Plounéventer<ref>Memorialgenweb.org - Plounéventer : monument aux morts.</ref> porte les noms de Modèle:Nombre mortes pour la France, dont 28 pendant la Première Guerre mondiale et 16 pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi ces dernières, Joseph Louis Galliou, né le Modèle:Date- à Plounéventer, parachutiste au [[2e régiment de chasseurs parachutistes|Modèle:2e de chasseurs parachutistes]], fut fusillé par les Allemands à Trédion (Morbihan) au lieu-dit Kerlanvaux le Modèle:Date- en même temps que six autres parachutistes et un paysan<ref>Olivier Rochereau, Mémoire des Français libres : du souvenir des hommes à la mémoire d'un pays (books.google.fr en ligne.</ref>,<ref>Memorialgenweb.org - Trédion : monument commémoratif de Kerlanvaux.</ref>.
Le site plouneventer.fr narre un récit de la Première Guerre mondiale et de l'Entre-deux-guerres à Plounéventer<ref>Modèle:Pdf plouneventer.fr.</ref>.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Héraldique
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Plounéventer gagne des habitants aussi bien par immigration nette (+ 1,1 % l'an entre 1999 et 2008) que par excédent naturel (+ 0,8 % l'an entre 1999 et 2008). De 2000 à 2009 inclus, la commune a enregistré Modèle:Nombre pour Modèle:Nombre. Le rajeunissement de la population a été spectaculaire ces dernières années les Modèle:Nombre forment en 2008 27,5 % de la population, les Modèle:Nombre et plus 14,7 % seulement<ref>http://recensement.insee.fr/chiffresCles.action?codeMessage=6&plusieursReponses=true&zoneSearchField=PLOUNEVENTER&codeZone=29204-COM&idTheme=3&rechercher=Rechercher</ref>.
Ce regain démographique s'explique par la prolifération des lotissements habités par des migrants pendulaires : de 1968 à 2008, le nombre des logements est passé de 306 à 673, faisant donc plus que doubler en Modèle:Nombre (dont Modèle:Nombre supplémentaires pour la seule période 1999-2008. Il s'agit essentiellement de pavillons (94,3 % sont des logements individuels en 2008) et essentiellement des résidences principales (93,8 % du total en 2008)<ref>http://recensement.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=PLOUNEVENTER&codeZone=29204-COM&idTheme=6&rechercher=Rechercher</ref>.
Évolution du rang démographique
En 2017, Plounéventer était la 112e commune du département en population avec ses Modèle:Nombre (territoire en vigueur au Modèle:Date), derrière Lanvéoc (111e avec Modèle:Nombre) et devant Telgruc-sur-Mer (113e avec Modèle:Nombre).
Jumelages
- Modèle:Jumelage depuis 1990.
Plounéventer est jumelé avec Ventron, commune des Vosges, depuis le Modèle:Date<ref>Le comité de jumelage, qui unit les communes de Plounéventer et Ventron dans les Vosges</ref>.
Lieux patrimoniaux
Patrimoine civil
- Au nord de la commune, dans le village de Kerilien ont été trouvés les vestiges d'une agglomération gallo-romaine assez importante d'où part un réseau de voies romaines. Elle faisait partie de la cité gallo-romaine des Osismes. On l'identifie souvent à Vorganium<ref>le-finistere.org.</ref>.
- Le site archéologique de Morizur, inscrit au titre des monuments historiques en 1990<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ensemble fortifié médiéval<ref>Cf. supra : « Histoire : du Moyen Âge au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le site de Morizur ».</ref>.
- Le manoir de Mézarnou (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- Le manoir de Kérinizan.
- Le manoir de Kergreguen.
- Le kanndy de Kergreguen.
- Le château de Brézal, construit au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se trouve dans un parc de Modèle:Unité, parmi des grandes pelouses parsemées d'arbres. Il est utilisé pour des réceptions (location de salle, salle de mariage, salle de réception). La chapelle privée du château a un chevet à pans coupés et un clocher à galerie ; elle est dédiée à saint Guillaume et à sainte Claire et date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un colombier, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se trouve à proximité.
- Le moulin de Brézal est un ancien moulin à papier situé juste en aval de l'étang du moulin qui l'alimentaire en eau. Une inscription sur son pignon indique qu'il fut construit en 1720 par Guille de Brézal et Marguerite Le Sénéchal, sieur et dame de Brézal. Ce fut un restaurant durant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Gilles Pouliquen, Moulins en Bretagne, Spézet, Éditions Coop Breizh, 2005 Modèle:ISBN.</ref>.
- Le moulin de Penhoat ou Penhouat.
Patrimoine religieux
- L'église paroissiale Saint-Néventer<ref>patrimoine.region-bretagne.fr.</ref> : l’église actuelle a connu de nombreuses réparations, particulièrement en 1659. Une importante rénovation fut aussi réalisée de 1872 à 1874. L'église paroissiale, sous le patronage de saint Néventer, est un édifice moderne avec une flèche de 1766 ; le porche méridional, élevé en 1643, est orné de la statue du saint, en costume de chevalier, l'écu au bras et l'épée au poing, en mémoire d'un combat qu'il soutint, de concert avec saint Derrien, son compagnon, contre un dragon qui ravageait la région au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Benjamin Girard, La Bretagne maritime, 1889 (en ligne sur Gallica).</ref>. Le clocher est à deux galeries. Un bénitier date de 1659. Les autels datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : celui de la Vierge de 1875, celui des Trépassés de 1876, celui de saint Joseph possède des niches consacrées à saint Éloi et saint Herbot. Le grand vitrail du chœur représente la Crucifixion et un autre la Transfiguration, dus tous les deux à Yan' Dargent ; un autre vitrail, qui représente la Fuite en Égypte a été offert par la famille Soubigou. L'église abrite aussi des statues de saint Néventer, saint Pierre et un crucifix du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Plounéventer : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Landivisiau)" />.
-
L'église paroissiale Saint-Néventer et le cimetière l'entourant.
-
L'église paroissiale Saint-Néventer, six statues du porche.
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L'église paroissiale Saint-Néventer, les six autres statues du porche.
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Le calvaire de l'enclos paroissial au milieu du cimetière.
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Le calvaire de l'enclos paroissial, partie sommitale.
- La chapelle de Locmélar : dédiée à saint Mélar, en forme de croix latine et de style Renaissance date probablement de 1564 d'après une inscription sur la pierre d'autel. Son chevet fut refait en 1724 et, tombée en ruines, elle a été progressivement restaurée à partir de 1982.
-
Chapelle Saint-Mélar de Locmélar: saint Yves entre le riche et le pauvre (exposition au château de Kerjean en 2013).
- L’abbaye de Kerbénéat : édifiée en 1878, elle fut délaissée par les moines en 1950, mais reprise en 1977 par les sœurs bénédictines du Calvaire de Landerneau<ref>plouneventer.fr.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- La famille Soubigou, une famille de juloded, a fourni sept maires à Plounéventer, ainsi que deux sénateurs, deux députés, plusieurs conseillers généraux et une secrétaire d'État :
- Jean Soubigou, né le Modèle:Date- à Ploudiry et mort le Modèle:Date- au manoir de Kergréguen en Plounéventer, fut le premier maire de Plounéventer. Marié le Modèle:Date- à Plounéventer avec Françoise Traouez ;
- leur fils, Nicolas Soubigou, né le Modèle:Date- à Plounéventer, fut brièvement maire de Plounéventer en 1791-1792. En 1793, il joua un rôle notable à Lesneven pour calmer la révolte des paysans du Léon. Marié le Modèle:Date- à Plounéventer avec Renée Nicole Abhervé-Guéguen, il construisit le manoir de Kergréguen où il est mort le Modèle:Date- ;
- un autre de leurs fils, Jean-Marie Soubigou, cultivateur et marchand-toilier, né le Modèle:Date- à Plounéventer et mort le Modèle:Date- à Plounéventer, fabricant et marchand de toiles, fut fabricien et conseiller général. Marié le Modèle:Date- à Ploudaniel avec Marie-Yvonne Martin ;
- leur fils, François Soubigou, né le Modèle:Date- au manoir de Kergréguen en Plounéventer et mort le Modèle:Date- à Plounéventer, fut brièvement député en 1848, puis sénateur du Finistère de 1876 à 1894. Il fit ses études au collège de Saint-Pol-de-Léon, et se consacra ensuite à l'agriculture, étant entre autres éleveur de chevaux. Candidat du clergé, il fut élu, le Modèle:Date-, représentant du Finistère à l'Assemblée constituante, le Modèle:10e sur 15, avec Modèle:Nombre. Il siégea à droite, dans son pittoresque costume de paysan bas-breton, fit partie du Comité de la marine, et vota pour le bannissement de la famille d'Orléans, contre l'abolition de la peine de mort, contre l'impôt progressifModèle:Etc. Non réélu lors des [[Élections législatives françaises de 1849|élections législatives des 13 et Modèle:Date-]], il retourna en Bretagne et ne reparut sur la scène politique qu'après 1870 et parvint à se faire élire sénateur le Modèle:Date-. Il prit siégea à l'extrême droite légitimiste et catholique, toujours dans son costume bas-breton, et vota la dissolution de la Chambre demandée, le Modèle:Date-, par le ministère de Broglie. Il fut réélu le Modèle:Date-, mais atteint par les fatigues de l'âge, ne fit plus que de brèves apparitions au palais du Luxembourg. Il fut aussi conseiller général du canton de Landivisiau à partir de 1871<ref>Robert et Cougny, Dictionnaire des Parlementaires français, 1889.</ref>,<ref>senat.fr.</ref>. Sa tombe, qui se trouve dans le cimetière de Plounéventer, porte son buste en costume de julod (marchand toilier) sculpté par Yann Larc'hantec<ref>fr.topic-topos.com.</ref>. Modèle:Citation a écrit Yves Le Gallo<ref>Yves Le Gallo, « Une caste paysanne du Bas Léon, les “Juloded” », Mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne, 1982, Modèle:P..</ref>. Marié en 1846 avec Marie-Jeanne Prigent et remarié en 1851 avec Marie-Françoise Allançon ;
- leur fils, Auguste-Marie Soubigou, né le Modèle:Date- à Plounéventer et mort le Modèle:Date- à Plounéventer, marié le Modèle:Date- à Plounéventer avec Marie-Anne-Élisa Prigent, fut maire de Plounéventer de 1902 jusqu'à son décès ;
- leur fille, Marie-Josèphe-Élisa Soubigou, née le Modèle:Date- à Plounéventer, se marie le Modèle:Date- à Plounéventer avec François Boucher, né en 1858 ;
- leur fils, Laurent Boucher, né le Modèle:Date- à Plounéventer, fut maire de Plounéventer entre 1910 et 1920. Élu maire âgé de Modèle:Nombre, il fut mobilisé pendant la Première Guerre mondiale et dut être temporairement remplacé dans ses fonctions pendant la durée de la guerre ;
- Joseph-Marie Soubigou (dit Job, autre fils de Jean-Marie Soubigou et Marie-Yvonne Martin), né le Modèle:Date- à Plounéventer et mort le Modèle:Date- à Plounéour-Trez, marié le Modèle:Date- à Plounéventer avec Marie-Anne Ollivier, fut maire de Plounéventer entre 1863 et 1876 ;
- Jean-Pierre Soubigou, frère du précédent et de François-Louis Soubigou, né le Modèle:Date- à Plounéventer et mort le Modèle:Date- à Plounéventer, entrepreneur de travaux publics, marié avec Marie-Françoise Baron, née le Modèle:Date- à Saint-Thégonnec, fut maire de Plounéventer de 1876 à Modèle:Date-, date à laquelle il envoya sa démission au préfet du Finistère pour protester contre l'expulsion des religieuses, à la suite de quoi il fut révoqué ;
- leur fils, Louis Soubigou, né François-Louis-Marie-Pascal Soubigou le Modèle:Date- à Kergréguen en Plounéventer et mort le Modèle:Date- à Lesneven, fut député du Finistère de 1912 à 1914. Il fit ses études au collège de Lesneven, puis à l'université catholique d'Angers et à la faculté de droit de Paris. Jeune encore, il fonda à Landerneau la Conférence Sainte-Anne, société d'études réunissant de jeunes militants catholiques (il fut président de l'Action catholique dans le Finistère pendant plusieurs années), et s'installa comme notaire à Lesneven, ville dont il devint maire entre 1900 et 1904 : il fut élu conseiller général du canton de Lesneven en 1897<ref>J. Pascal, Les députés bretons.</ref>,<ref name="mayeur">Jean Marie Mayeur, Yves Marie Hilaire, Michel Lagrée, Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, volume 3 (en ligne).</ref>. Le Modèle:Date-, lors d'une élection partielle, il est élu député de la Modèle:3e de Brest et réélu en Modèle:Date-. Catholique fervent et disciple d'Albert de Mun, tout en étant inscrit dans les rangs des républicains progressistes, il milite pour la reprise des relations diplomatiques entre la France et le Vatican et siège à la Commission de l'agriculture. Son deuxième mandat est de courte durée en raison de son décès<ref>J. Joly, Dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (en ligne sur assemblee-nationale.fr).</ref> ;
- son fils, Louis-Efflam-Xavier Marie Soubigou, né à Lesneven le Modèle:Date- et mort à Coray le Modèle:Date- fut prêtre, vice-recteur de l'université catholique d'Angers et prélat du pape. Il fut ensuite rattaché au séminaire de Rio de Janeiro. Revenu en France, il écrivit plusieurs livres sur des thèmes religieux<ref name="mayeur" /> ;
- un autre petit-fils de Jean-Pierre Soubigou fut André Colin, député, sénateur, président du conseil général du Finistère de 1964 à sa mort survenue le Modèle:Date- ;
- sa fille Anne-Marie Idrac, née Anne-Marie Colin le Modèle:Date- à Saint-Brieuc, a été plusieurs fois secrétaire d'État, députée, présidente de la RATP, puis de la SNCF.
- leur fils, Louis Soubigou, né François-Louis-Marie-Pascal Soubigou le Modèle:Date- à Kergréguen en Plounéventer et mort le Modèle:Date- à Lesneven, fut député du Finistère de 1912 à 1914. Il fit ses études au collège de Lesneven, puis à l'université catholique d'Angers et à la faculté de droit de Paris. Jeune encore, il fonda à Landerneau la Conférence Sainte-Anne, société d'études réunissant de jeunes militants catholiques (il fut président de l'Action catholique dans le Finistère pendant plusieurs années), et s'installa comme notaire à Lesneven, ville dont il devint maire entre 1900 et 1904 : il fut élu conseiller général du canton de Lesneven en 1897<ref>J. Pascal, Les députés bretons.</ref>,<ref name="mayeur">Jean Marie Mayeur, Yves Marie Hilaire, Michel Lagrée, Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, volume 3 (en ligne).</ref>. Le Modèle:Date-, lors d'une élection partielle, il est élu député de la Modèle:3e de Brest et réélu en Modèle:Date-. Catholique fervent et disciple d'Albert de Mun, tout en étant inscrit dans les rangs des républicains progressistes, il milite pour la reprise des relations diplomatiques entre la France et le Vatican et siège à la Commission de l'agriculture. Son deuxième mandat est de courte durée en raison de son décès<ref>J. Joly, Dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (en ligne sur assemblee-nationale.fr).</ref> ;
- leur fils, François Soubigou, né le Modèle:Date- au manoir de Kergréguen en Plounéventer et mort le Modèle:Date- à Plounéventer, fut brièvement député en 1848, puis sénateur du Finistère de 1876 à 1894. Il fit ses études au collège de Saint-Pol-de-Léon, et se consacra ensuite à l'agriculture, étant entre autres éleveur de chevaux. Candidat du clergé, il fut élu, le Modèle:Date-, représentant du Finistère à l'Assemblée constituante, le Modèle:10e sur 15, avec Modèle:Nombre. Il siégea à droite, dans son pittoresque costume de paysan bas-breton, fit partie du Comité de la marine, et vota pour le bannissement de la famille d'Orléans, contre l'abolition de la peine de mort, contre l'impôt progressifModèle:Etc. Non réélu lors des [[Élections législatives françaises de 1849|élections législatives des 13 et Modèle:Date-]], il retourna en Bretagne et ne reparut sur la scène politique qu'après 1870 et parvint à se faire élire sénateur le Modèle:Date-. Il prit siégea à l'extrême droite légitimiste et catholique, toujours dans son costume bas-breton, et vota la dissolution de la Chambre demandée, le Modèle:Date-, par le ministère de Broglie. Il fut réélu le Modèle:Date-, mais atteint par les fatigues de l'âge, ne fit plus que de brèves apparitions au palais du Luxembourg. Il fut aussi conseiller général du canton de Landivisiau à partir de 1871<ref>Robert et Cougny, Dictionnaire des Parlementaires français, 1889.</ref>,<ref>senat.fr.</ref>. Sa tombe, qui se trouve dans le cimetière de Plounéventer, porte son buste en costume de julod (marchand toilier) sculpté par Yann Larc'hantec<ref>fr.topic-topos.com.</ref>. Modèle:Citation a écrit Yves Le Gallo<ref>Yves Le Gallo, « Une caste paysanne du Bas Léon, les “Juloded” », Mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne, 1982, Modèle:P..</ref>. Marié en 1846 avec Marie-Jeanne Prigent et remarié en 1851 avec Marie-Françoise Allançon ;
- Jean Soubigou, né le Modèle:Date- à Ploudiry et mort le Modèle:Date- au manoir de Kergréguen en Plounéventer, fut le premier maire de Plounéventer. Marié le Modèle:Date- à Plounéventer avec Françoise Traouez ;
- Alain IV de Coëtivy est peut-être né le Modèle:Date- à Coat-Lestrémeur en Plounéventer Modèle:Incise au manoir de Coëtivy à Plouvien). Dit le « cardinal d'Avignon » (1407-1474), évêque commendataire de Nîmes en 1453, puis évêque de Dol en 1456, bienfaiteur de l'église Notre-Dame-du-Folgoët, abbé commendataire de l'abbaye Saint-Sauveur de Redon, cardinal en 1447.
- L'amiral Charles Alain Marie Berthelot, né le Modèle:Date- à Plounéventer et mort le Modèle:Date- à La Roche-Maurice, fut élève de l'École navale en 1889, lieutenant de vaisseau en 1902, commandant du contre-torpilleur Lansquenet entre 1911 et 1913, occupe des fonctions à l'état-major pendant la Première Guerre mondiale, commande en 1918 le croiseur Amiral Aube, puis en 1920 le croiseur Ernest-Renan, enseigne à l'École navale, devient commandant du secteur de Bizerte en 1926, préfet maritime de Cherbourg en 1931-1932 et, à bord du croiseur Primauguet, commanda ensuite les forces navales françaises d'Extrême-Orient. Il termine sa carrière comme préfet maritime de Toulon entre 1934 et 1936<ref>Ouest-Éclair, Modèle:N°, Modèle:Date- (et Modèle:N° du 2 avril 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658871w/f8.image.r=Plouneventer.langFR en ligne sur Gallica).</ref>.
Iconographie dans l'art
- Yan' Dargent ;
- Soir en Plounéventer, huile sur bois, Vannes, musée des Beaux-Arts La Cohue.
- Paysage à Goulven en Plounéventer, 1899, huile sur toile, Modèle:Dunité, Morlaix, musée des Beaux-Arts.
Légende
Une légende intitulée La belle et le Romain a été résumée ainsi : Modèle:Citation bloc
Anecdote
Dans la nuit du dimanche Modèle:Date au lundi Modèle:Date, un utilitaire Peugeot Partner a été juché sur le toit d’un abribus situé place de l’église. « Le mystère est total », concède le capitaine de la brigade de gendarmerie locale. « Cela s’est fait dans la nuit, et discrètement car les voisins n’ont rien entendu ». Les hypothèses les plus farfelues ont alors circulé dans la commune : un policier en planque dans sa voiture ayant fait les frais d'une bande de robustes déménageurs à l’instar de Coluche dans une scène mémorable d'Inspecteur la Bavure, un blagueur potache ayant hissé la fourgonnette blanche d'un rival à l'aide d'un Manitou, ou bien encore un amateur d'art contemporain ayant voulu rendre hommage à la statue dédiée à Johnny Hallyday à Paris, en haut de laquelle est perchée une Harley Davidson. La Gendarmerie départementale s’est également demandé s’il ne s’agissait pas encore de l’individu, toujours en fuite, qui a détruit une voiture à l’aide d’un Menhir le Modèle:Date.
La fourgonnette, quant à elle, a été retirée de son piédestal dans la journée par les services de la commune qui ont dû utiliser un engin de levage. Cet acte de malveillance sans grande conséquence, sinon de mettre éventuellement en danger les utilisateurs de l’abri de bus, semble, après vérification, être la conséquence originale d’un simple différend local<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La mairie n’a pas déposé plainte étant donné que l’abribus n’a pas été dégradé. Un incident qui aura eu le mérite d’animer le village et d’amuser les habitants pendant une journée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Finalement, l'auteur des faits, un agriculteur, a été identifié par les gendarmes. Après un conflit commercial lié à une vente de voiture, l'homme se serait vengé en déposant la fourgonnette de son voisin sur l'abribus à l'aide d'un Merlo.
Notes et références
Notes
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Cartes
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes du Finistère
- Liste de monuments aux morts français surmontés d'une croix latine
- Liste des anciennes communes du Finistère
Liens externes
Modèle:Palette Communauté de communes du Pays de Landivisiau Modèle:Portail