Pont-de-l'Arche
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Pont-de-l'Arche est une commune française du département de l'Eure, en région Normandie.
Ses habitants s'appellent les Archépontains.
Géographie
Localisation
Pont-de-l'Arche se situe sur la rive gauche de la Seine, l'Eure y parcourant ses derniers mètres. Le pont de la ville enjambe les deux cours d'eau.
Pont-de-l'Arche est à Modèle:Unité au sud de Rouen et à Modèle:Unité au nord d'Évreux.
Géologie et relief
Sur le plan géologique, le centre-ville est situé sur un coteau bordant l'ancien lit de la Seine.
Boisement
La forêt de Bord-Louviers permet aux habitants et aux touristes de belles promenades.
Hydrographie
La commune est traversée par l'Eure, et la Seine constitue sa limite naturelle au nord. Un déversoir depuis l'Eure vers la Seine (Modèle:Coord, altitude non cotée : Modèle:Unité) est présent sur son territoire tandis que le point de confluence ultime de l'Eure et de la Seine se trouve à Modèle:Unité en aval, au niveau de l'ancien petit barrage de Martot.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par la ligne 216 réseau Nomad et par la ligne P du réseau SEMO.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Louviers », sur la commune de Louviers, mise en service en 1960<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, dans le département de la Seine-Maritime, mise en service en 1968 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Pont-de-l'Arche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Pont-de-l'Arche, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
On discerne nettement trois zones dans l'urbanisme de Pont-de-l'Arche.
- Tout d'abord, le centre-ville situé à l'intérieur des vestiges des remparts où l'on retrouve l'église et les nombreuses maisons à pans de bois. Cette zone est entourée par les boulevards aménagés à partir de 1782 autour des fossés en arc de cercle (le boulevard de la Marne, la place Aristide-Briand et la rue Henry-Prieur). Quelques maisons autour de la place Aristide-Briand et du bord de l'Eure datent de la Renaissance.
- La deuxième zone est située autour des boulevards. Elle comprend les maisons en brique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On retrouve les maisons bourgeoises (rue Morel-Billet, le Val des Damps, rue Maurice-Delamare, autour de la place Aristide-Briand, rue Charles-Cacheleux, rue Général-de-Gaulle). On peut adjoindre à cette zone les usines et les quartiers ouvriers issus de l'industrie du chausson et la chaussure (rue Henry-Prieur, impasse de la rue Anthime-Ferrandier, rue Maurice-Hervey, rue du Docteur-Sorel, rue Emile-Lenoble, rue Abbé-de-Lanterie, rue Olivier-des-Bordeaux).
- La troisième zone fait suite à la Seconde Guerre mondiale. Elle comprend, tout d'abord, les logements d'urgence de la reconstruction, toujours debout, autour de la rue Charles-Michels. Puis elle englobe tous les lotissements privés et les résidences publiques construits depuis les années 1970 sur toute l'étendue ouest de Pont-de-l'Arche, autrefois dévolues aux cultures (Sainte-Anne, Bon-Air, la Pommeraie, Pierre-Mendès-France, l'Oiseau-Blanc, clos de Bonport, Jean-Jaurès, la caserne de gendarmerie...) puis, après 2000, au sud de la ville (Chêne-Jaunet, clos des Cerisiers) et à l'est vers Les Damps (clos de la Borde).
La Ville a travaillé à la réhabilitation de son centre dans les années 1990 (mandat de Paulette Lecureux) afin de redonner leur place aux piétons, de valoriser l'offre commerciale et de renforcer le caractère patrimonial de ce bel ensemble urbain. Elle a aussi fait raser l'ancienne usine de chaussures de Paul Nion (rue Jean-Prieur) afin de laisser place à l'Espace Jacques-Henri-Lartigue qui rassemble des commerces, des services médicaux et des logements. La Ville s'est dotée d'un plan local d'urbanisme validé en conseil municipal le Modèle:Date-. Elle a œuvré sur l'axe de circulation Est-Ouest (rond-point des Écoles vers Les Damps jusqu'à l'ancienne abbaye de Bonport) afin de sécuriser la circulation, favoriser les déplacements doux et, in fine, faire la jonction entre le centre-ville et les nouveaux quartiers. Les travaux ont été réalisés par la CASE en 2013-2014 et se sont concrétisés par la continuation de la déviation de la RD 321.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,9 %), zones urbanisées (16,5 %), prairies (8,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3 %), terres arables (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de l'actuelle commune est attesté sous les formes : ad Archas [usque As Danas dicitur] fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Dudon de Saint-Quentin ; De moribus et actis primorum Normanniæ ducum, éditions J. Lair, p. 153-154.</ref> ; Pons Archas vers 1020 (charte de Richard II) ;Pontem Archas 1025 (Fauroux 36) ; Ad Pont des Arches en 1037 et vers 1045 (Fauroux 103) ; el Pont des Arcas vers 1047 (Fauroux 107) ; [apud Hasdans quae] Archas [dicitur] fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Guillaume de Jumièges, Historia Nothmannorum, l. II, c. 10, ds Migne, Patr. lat. 149:796 in Ferdinand Lot, Mélanges carolingiens, Le Moyen Âge XVIII, 1905, p.21-27.</ref> ; [Asdans qui lors] Arches [appelée] au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Wace, Roman de Rou</ref> ; Pons Arcis Meæ vers 1160 (dipl. de Henri II) ; Pons Arche en 1180 ; Pons Archarum et Pons Arcæ vers 1200 (carte de la Normandie) ; Pons Archie, 1210 (cart. normand) ; Pons Arcæ en 1216 (Mabillon, Annot. ad Vit. S. Condedi) ; puis sous diverses latinisations : Pons Arcûs en 1310 (martyrologium Ebroicense), Pons Archæ, Pons Archie, Pons Archas, Pons Arcuatus (Denyau, Rollo North. Brit.), Pons Arquatus (Piganiol de la Force), Pons Arcatum, Pons Arcis, Arx Pontis en 1557 (Rob. Cœnalis), Pons de Arcis (Dict. univ. de la France, 1726), et en français : Pont de l’Arce en 1346 (Froissart) ; Pont des Arches (Gall. christ.) ou Pont des Archiers<ref>L. de Duranville, Essai historique et archéologique sur la ville du Pont-de-l’Arche. Documents supplémentaires. Rouen, Le Brument, 1870:8.</ref>.
La forme contemporaine Pont-de-l'Arche ne correspond pas à la plupart des formes anciennes qui donnent le mot Arches (ou Arc[h]as) au pluriel. Quelques formes anciennes attestent d'un emploi du mot Archas sans le mot Pont (Pons), en outre, elles l'identifient aux Damps ([H]asdans). Le terme Pont (Pons) apparaît précocement, peut-être pour lever l'ambiguïté du mot arche, qui pouvait avoir aussi le sens plus général de « pont » au Moyen Âge<ref>François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Editions Picard, 1981. Modèle:ISBN. p. 160.</ref>.
Pour une raison inconnue, l'appellation Pont-de-l'Arche s'est donc substituée à celle de « Pont d'Arches » ou « Pont des Arches ». F. de Beaurepaire fait remarquer que la forme -Arches qui s'est imposée, est de type « francienne », c'est-à-dire caractéristique du français central et parisien, et non pas de type normanno-picard *-Arques comme on pourrait l'attendre, alors que la commune est située nettement au nord de la ligne Joret. Arques aujourd'hui Arques-la-Bataille (Arcas en 750 et en 944) dans l'actuel département de la Seine-Maritime représente la version normande du toponyme.
Histoire
Création de la ville : raisons militaires
Station sur la voie romaine allant de Rouen à Évreux où elle franchissait la Seine, citée dans l'itinéraire d'Antonin, la ville a été créée après la construction de fortifications militaires sur le territoire du village des Dans en amont, c'est-à-dire Les Damps qui signifierait « les Danois »<ref>D'après Marcel Baudot cité par François de Beaurepaire, in Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Editions Picard, 1981. Modèle:ISBN.</ref>, alors que l'abbaye Notre-Dame de Bonport a été construite au lieu-dit Maresdans, « la mare aux Dans » en aval. Un pont de bois a été construit sur la Seine et l'Eure à partir de 862 et protégé par deux forts de part et d'autre. Ces défenses du règne de Charles II ont été décidées lors des plaids de Pîtres. Vers 869, le pont et les deux forts auraient été achevés. Vers 870, le pont fut renforcé, avec 22 arches fermées de herses, par Charles le Chauve pour essayer de contrer l'avancée des Vikings sur la Seine.
Ils ont servi notamment en 885 à l'occasion d'une offensive des Vikings lors du siège de Paris. Le pont « de l'Arche » (c'est-à-dire « de la forteresse ») a retardé l'avancée des Vikings qui ont mis quatre mois pour atteindre Paris à partir de l'embouchure de la Seine. Cependant, les rois francs peinaient à mobiliser les troupes de leurs vassaux. Ainsi, le fort de Pont-de-l'Arche a certainement manqué d'hommes de garnison<ref>Guillaume Caillou, plus connu sous le nom de Guillaume de Jumièges, dit Calculus (Émile-G. Léonard, Histoire de la Normandie, PUF, Paris, 1963), moine qui tenait les chroniques de l'abbaye de Jumièges, rappelait, un siècle et demi plus tard, avec des imprécisions, que des renforts francs étaient venus en vain aux Damps pour renforcer la garnison du Pont de l'Arche</ref>.
La paroisse de Pont-de-l'Arche<ref>Curieusement dénommée « de l'Arche », au lieu de « de l'Arque » sous sa forme normande comme on s'y attendrait au nord de la ligne Joret - voir Arques-la-Bataille.</ref> apparaît dans une charte de Richard, duc de Normandie accordant en 1020 des droits spirituels et surtout financiers (notamment sur le trafic fluvial) à l'abbaye de Jumièges.
La ville s'est développée autour du pont fortifié, ouvrage nécessitant le halage des bateaux et permettant de percevoir des droits de passage. À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la ville était encore dans la limite des remparts centrés sur le pont comme on peut le voir sur l'atlas de Trudaine<ref>Pont de l'arche sur l'Atlas de Trudaine (1745/1785) - Archives nationales</ref>.
Développement d’une place forte : enjeu de lutte entre rois d’Angleterre et de France
Pont-de-l'Arche apparaît dans les archives des luttes entre Richard Cœur de Lion, duc de Normandie et roi d'Angleterre et Philippe II dit Philippe Auguste, roi de France. Le roi Richard avait fait rénover le pont et donner des moyens pour fonder l'abbaye Notre-Dame de Bonport (deux kilomètres en aval de Pont-de-l'Arche) peu avant de faire bâtir Château-Gaillard. Dans ce contexte de lutte entre rois, le château du Vaudreuil a été détruit ainsi que le pont originel, également détruit en 1203, par Jean sans Terre alors en guerre contre Philippe Auguste.
En 1204, lorsque le roi de France a repris possession de la Normandie, ces destructions ont facilité le choix de Pont-de-l'Arche comme chef-lieu militaire.
Philippe AugusteModèle:Note établit à Pont-de-l’Arche son principal lieu de résidence en Normandie. Il reconstruit le pont (qui s'écroula en 1856), fortifia la ville avec des remparts en pierre de taille de Vernon. Il fit de même pour le fort de Limaie de l’autre côté du pont, rive droite, dont il bloquait l’accès, telle une barbacane. Ce fort avait une tour philippienne constituant un observatoire idéal sur le fleuve et le halage des bateaux. Les atouts géographiques et militaires de la ville lui ont permis de devenir le siège d’un bailliage secondaire de Rouen.
Rôle en maîtrise de territoire et de police intérieure
L'assise militaire protégeait le territoire des envahisseurs et assurait la police intérieure du royaume. Pont-de-l’Arche maîtrisait le trafic fluvial et donc l’approvisionnement de Rouen, ville pouvant tomber aux mains ennemies. Elle a été un enjeu de combats entre rois d’Angleterre et de France pendant la guerre de Cent Ans. Lors de sa chevauchée de 1346, Modèle:Souverain2 n'ayant pas réussi à la prendre, ni le pont, brûle la ville, puis poursuit vers Mantes, en pillant et brûlant Louviers, Lery, Le Vaudreuil Gaillon, Vernon, Pacy, Bréval, Bonnières-sur-Seine, Mousseaux-sur-Seine et Freneuse. La ville offrait à cette époque une base arrière idéale en cas d’attaque de Rouen. Modèle:Souverain2, roi d’Angleterre, s'en rend maître en 1418 et la ville est occupée jusqu’en Modèle:Date-, date à laquelle elle est prise par Modèle:Souverain2Modèle:Sfn.
En 1466, luttant contre la Ligue du Bien public, Modèle:Souverain2 reprend le fort de Limaie aux nobles de Louviers. Il y établit un camp en 1481 de près de vingt mille hommes devant constituer, après instruction des bandes suisses, les premiers bataillons de piquiers, les célèbres « bandes de Picardie » à l'origine du régiment de Picardie qui deviendra le [[1er régiment d'infanterie (France)|Modèle:1er d'infanterie de ligne]] française.
En 1589, les troupes d’Modèle:Souverain2 assiégeant Rouen sont ravitaillées à partir de Pont-de-l’Arche. Le gouverneur Anne Le Blanc du Rollet avait ouvert la ville à Modèle:Souverain-, roi contesté qui, en retour, avait donné aux armes de la ville trois fleurs de lys royales.
Bastille excentrée de Rouen, Pont-de-l’Arche était une base de repli en cas de révolte du peuple normand. Le lieu était sûr car il n'y avait pas assez d'habitants pour fomenter une révolte débordant la police locale. Mais tenir la ville ne suffisait pas et il fallait prendre le fort de Limaie sur l’autre rive de la Seine. Pont-de-l’Arche avait, en police intérieure et en maîtrise de territoire en cas de guerre, un intérêt stratégique.
Ainsi, en 1562, lors des guerres de Religion, des protestants rouennais assiègent la ville avec six pièces d’artillerie espérant obtenir un butin. Ils s'en sont pris au pouvoir royal mais la ville est restée fidèlement catholique.
En 1650, la Fronde se sert des fortifications, le duc de Longueville utilise la garnison et le château contre le pouvoir royal. Le comte d'Harcourt, protégeant le voyage du roi en Normandie, reçut l’ordre d’attaquer. Il campa près des murs avec l’aide des habitants qui avaient pointé trois canons contre le château de l’autre côté de la Seine. Le duc de Longueville se servit de la place forte comme argument de négociation de la paix avec le roi.
En 1598, le parlement de Normandie et le peuple de Rouen demandent la destruction du château et des remparts qui constituent un danger pour la paix de la province<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cependant, les nobles qui percevaient des droits sur la ville négocièrent le maintien des remparts et ils ne tombèrent en désuétude qu’à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
La convoitise de privilèges royaux sous l'Ancien Régime
Les ambitieux regardaient la ville de Pont-de-l'Arche avec intérêt car elle comptait de nombreuses charges :
- la charge de gouverneur de la ville (police militaire locale) : les nobles gouverneurs ont été Concini, allié de Marie de Médicis, Charles d'Albert, duc de Luynes, Jean-Baptiste d'Ornano, Richelieu ;
- les quatre tribunaux : tribunal de première instance (le bailliage), perception de la taille (le tabellionage), le grenier à sel (monopole d’État) et l’administration des Eaux et forêts. Ils ont attiré des officiers royaux dans la ville ;
- les droits mineurs (droits de passage sur le pont, droit de halle, droit d'octroi…).
Ces charges rapportaient peu : une fabrique de drap ferma rapidement et la ville n'avait pas d'industrie pour faire vivre ses Modèle:Unité à la veille de la Révolution française mais était le chef-lieu de l’administration locale.
La Révolution française et le Premier Empire ou la fin des privilèges
La Révolution française a fait de Louviers le chef-lieu de l’administration locale car le rôle militaire de Pont-de-l’Arche était dépassé par la prospère industrie manufacturière lovérienne, ville plus peuplée. C'est à cette époque que le fort de la rive droite, le fort de Limaie, fut détruit.
Déjà en 1790, Elbeuf n'a pas été incluse dans le nouveau département de l'Eure à cause du refus de Louviers de ce concurrent drapier et les deux villes sont devenues chacune des chefs-lieux de circonscription. Hormis un juge de paix et une municipalité, Pont-de-l’Arche a perdu toute fonction administrative.
Pendant la Révolution, les nouvelles municipalités ont rencontré des conflits similaires à ceux des nobles mais ils étaient publics. Après 1792, les républicains avancés ont dominé. Alexandre de la Folie, maire de Criquebeuf, est devenu propriétaire de l'abbaye Notre-Dame de Bonport. Il a été déchu après le 9 thermidor, date de la chute de Robespierre (1794).
Des conflits exacerbés par la famine ont surgi entre les régiments révolutionnaires et les habitants, fervents catholiques. Depuis des siècles, les habitants, le ventre vide, aidaient les bateaux de blé destinés à la population de Paris à franchir le pont barrant la Seine. Aussi, ils cessèrent le travail et se servirent en blé jusqu'à ce que l’armée ne les réprime.
Napoléon Bonaparte, passé deux fois par Pont-de-l’Arche, comprit le danger pour la sécurité intérieure et fit construire une écluse, inaugurée en 1813, permettant de se dispenser d'aide locale et d'acheminer du pain pour éviter des insurrections parisiennes. Rappelons que le peuple en armes avait changé le cours de la Révolution à plusieurs reprises (déchéance du roi, répression des Girondins…).
Le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle a été une période de misère avec peu d’événements si ce n’est l'occupation prussienne en 1815, Modèle:Pas clair et la création de la gare de Pont-de-l’Arche-Alizay en 1843.
La révolution industrielle : l'industrie du chausson et de la chaussure
L'industrie du chausson s'est développée avec du travail faiblement payé. Les chaussons, d’abord réalisés dans les foyers ouvriers, ont ensuite été fabriqués dans des usines construites dans les ruelles médiévales à partir de la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La première raison sociale date de 1833 et a été déposée par Antoine Ouin, cordonnier, dont l'entreprise est devenue la société Marco. Les premières chaussures ont été réalisées à partir de 1899 avec de la mécanisation d'abord à la manufacture Henry et Albert Prieur. L'industrie de la chaussure se développa et, entre les deux guerres, une vingtaine d’usines employaient plusieurs milliers de personnes. Plus de 50 entreprises ont existé à Pont-de-l'Arche et Saint-Pierre-du-Vauvray (Labelle). La concurrence étrangère a provoqué des fermetures après la Libération, hormis l'enseigne Marco.
Guerre et destructions
La ville a subi l'occupation prussienne en 1870 à cause du pont qui a failli être dynamité. Elle a abrité un camp de l'armée anglaise de 1915 à 1920. Elle a vécu les combats entre les panzers de Rommel et les armées française et anglaise en 1940. Ses ponts ont été une des principales cibles des bombardements aériens de la Seconde Guerre mondiale mais le patrimoine architectural a été épargné : l'église gothique du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les maisons à pans de bois de la fin du Moyen Âge et de l'Ancien Régime, l'ancien bailliage du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la maison du gouverneur (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ?), les remparts (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), le manoir de Manon…
Développement depuis 1945
Depuis la Seconde Guerre mondiale, un fort accroissement démographique est intervenu avec des constructions attirant des personnes cherchant un cadre de vie agréable. Entre l’Eure, la Seine et la forêt de Bord-Louviers, la ville est proche des bassins d’emplois de Rouen, Val-de-Reuil et Paris, faciles d'accès depuis la construction de l’A13 en 1967. Les municipalités, généralement de gauche, ont accompagné le développement des services publics de l’État en répondant aux besoins locaux (écoles, crèches, infrastructures sportives, voirie). Pont-de-l’Arche, avec plus de Modèle:Unité, est membre, depuis 2001, de la CASE, regroupant des communes des aires de Louviers et Val-de-Reuil.
Les ponts
Modèle:Article détaillé Le pont originel, en bois avec vingt-deux arches fermées de herses, fut construit à partir de 862 et protégé par deux forts situés de part et d'autre.
Ce pont est détruit en 1203, par Jean sans Terre alors en guerre contre Philippe Auguste qui le reconstruit à partir de 1204<ref>Les ponts de Pont-de-l'Arche de 862 à nos jours.</ref>.
Ce deuxième pont s'écroula en 1856 et fut remplacé par un troisième qui fut édifié à partir de 1858 et remanié en 1932. Ce Modèle:3e pont sauta le Modèle:Date-, durant le combat de Pont-de-l'Arche lors de la bataille de France<ref name="Pont3-4">Le combat de Pont-de-l'Arche en 1940 et le pont de bois provisoire.</ref>. Un pont de bois le remplaça durant l'occupation. Il fut édifié de Modèle:Date- au Modèle:Date- et mis en service le Modèle:Date-<ref name="Pont3-4"/>.
Ce pont fut détruit par les bombardements alliés des Modèle:Date- et Modèle:Date-.
Le Modèle:Date-, les Allemands quittent la ville, qui est libérée le lendemain par les troupes canadiennes qui installent immédiatement un pont de bateaux.
En 1946, des pontons Whale du port Mulberry d'Arromanches sont amenés à Pont-de-l'Arche<ref>Pont-de-l’Arche : Médiévale, mais pas que.</ref>,<ref>La Libération de Pont-de-l'Arche de 1944.</ref>.
Le septième pont est inauguré le Modèle:Date- par Pierre Mendès France<ref>Pont de Pont-de-l'Arche sur structurae.info.</ref>.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Dès que le maire a cessé d'être nommé par le préfet, en 1882, les républicains de gauche ont le plus souvent reçu les suffrages majoritaires quand bien même de nombreux notables conservateurs siégeaient au sein du conseil municipal. C'est autour de la Première Guerre mondiale que la bipolarisation droite-gauche s'est nettement imposée avec, d'un côté, les républicains de gauche et radicaux-socialistes (Maurice Delamare) et, de l'autre côté, les conservateurs. Le mouvement socialiste n'a pas réussi à détrôner le radicalisme en raison de la présence de Pierre Mendès-France (conseiller général et député). C'est donc un courant communiste qui a émergé surtout à partir des années 1930. Les divisions des tendances de gauche ont souvent conduit des listes de droite à siéger au conseil municipal. La perte d'influence des communistes a laissé place aux socialistes à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La mairie
Depuis 1968, la mairie est installée dans l'ancien hôtel Alexandre de la Fleurière, au n° 19 de la rue Maurice-Delamare. On y trouve aujourd'hui le service état civil, population, urbanisme, la police municipale, le service gestion du personnel, le secrétariat du maire et des élus, le bureau du directeur général des services, le service financier, le service culturel, le service communication, le service entretien des locaux. Depuis 2009, les services sociaux ont intégré Le Tremplin lors de la création de ce service.
Liste des maires
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Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
Située entre les berges de l'Eure et de la Seine, d'une part, et la forêt de Bord, d'autre part, Pont-de-l'Arche offre un cadre idéal aux promenades. En plus de son centre-ville patrimonial, de ses boutiques, de ses restaurants et de son marché du dimanche matin, Pont-de-l'Arche propose de nombreux événements festifs et culturels grâce à la Ville, au Comité des fêtes, aux associations...
- Le service culturel de la Ville organise Arts expos, expositions picturales ou sculpturales à la Salle d'Armes qui ont lieu toute l'année.
- Depuis 2006, événement unique en Normandie, a lieu en octobre le Salon de la céramique contemporaine avec des artistes de renommée nationale.
- Depuis 2008 ont lieu les Nocturnes du vendredi, rendez-vous organisés par la Ville autour d'animations musicales et de repas concoctés par les restaurateurs du centre-ville.
- Depuis 2009, la Ville organise un forum autour de l'emploi, de l'insertion et de la formation (en automne).
- Depuis 2012, en juillet, les Olympiades 276 rassemblent plus de 20 centres de loisirs de la région autour de l'initiation à plus de 20 épreuves olympiques ; de la sensibilisation à l'hygiène corporelle et une alimentation équilibrée ; et autour de l'éveil à la citoyenneté. Manifestation organisée par la Ville.
- Différentes manifestations ponctuelles (voir l'agenda sur : www.pontdelarche.fr)
Associations & sports
- Près de 36 associations font vivre la ville dans de nombreux domaines : festivités, groupements de locataires ou propriétaires, enfance-jeunesse, culture, céramique, lecture, théâtre, peinture, philatélie, pêche, couture, solidarité, anciens combattants, voitures de collection…
- Elles sont nombreuses à promouvoir la pratique d'un sport : rugby, football, gymnastique, hand-ball, basket-ball, full contact, judo, tennis, tennis de table, bujinkan-dojo, karting, yoga, volley-ball, cyclisme et badminton. Elles sont presque toutes adhérentes à l'Office municipal des sports (OMS) qui assure le lien entre elles, la Ville et d'autres partenaires éventuels.
La Ville, outre les subventions, met à disposition du matériel et des équipements tels que le stade Jacques-Havet (football), le stade Max-Fournier (rugby, football), le gymnase du Bon-air, le gymnase du collège (en tant que partenaire du syndicat intercommunal), une salle de l'école élémentaire, la Maison des associations.
Le Tremplin, maison des initiatives et des ressources
Créé en 2009, le Tremplin regroupe les services sociaux (CCAS, Banque alimentaire, accompagnement social, assistantes ménagères à domicile, portage de repas), l'accompagnement aux associations, la direction du pôle famille-enfance-jeunesse et près d'une quinzaine de partenaires de la Ville spécialisés dans le domaine de l'emploi et de l'aide sociale.
Enfance-jeunesse
Outre les services périscolaires (ATSEM, restauration, accueil), la Ville propose un accueil de loisirs à chaque vacances scolaires. Destiné aux plus jeunes, il propose un riche programme d'animations au « Château » et ses annexes de la rue Roger-Bonnet en cours de réhabilitation totale depuis 2011. Depuis 2011, les adolescents et jeunes adultes sont accueillis à l'Espace jeunes (ex-Mil-clubs) situé au chemin du Becquet. Il a pour vocation d'offrir des animations et de favoriser l'insertion des jeunes dans la vie active (chantiers jeunes, accompagnement).
Salles
En plus des équipements sportifs, la Ville loue ou prête la salle Ambroise-Croizat (60 places) au n° 4 de la place Maréchal-Leclerc et l'Espace des Arts'chépontains (ex-salle des fêtes, 300 places) au n° 16 de la rue Maurice-Delamare.
Services techniques
Le service entretien des bâtiments, le service des espaces verts et la direction des services techniques sont situés au n° 24 de la rue Olivier-des-Bordeaux.
Tourisme
Si le tourisme est une compétence de la CASE, la Ville joue un rôle en ce domaine, notamment pour soutenir le commerce local. Elle publie des documents et valorise le patrimoine ancien. Depuis les années 1990, elle gère le terrain de camping municipal, Camp'Eure, créé par l'Union commerciale dans les années 1960. Ce terrain de camping, aux portes de Rouen et d'Évreux, attire chaque année plusieurs milliers de touristes européens séduits par les tarifs de cette structure publique, les charmes de ce lieu où les eaux de l'Eure et de la Seine se mêlent, les services publics et les commerces du centre-ville qui le jouxtent.
Économie
Autrefois principal pôle normand de fabrication de chaussures avec près de 15 entreprises et Modèle:Unité, Pont-de-l'Arche est devenue une ville résidentielle. Seules subsistent l'une usine de chaussures Marco et Briot International, une entreprise spécialisée dans le matériel pour les opticiens (groupe Luneau Technology Operations). Hormis la commune, les principaux employeurs sont l'établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et le centre-ville avec ses 65 commerces et artisans. Un village des artisans, porté par la communauté d'agglomération Seine-Eure (CASE), est construit en 2013 le long du contournement Sud de la ville. Les actifs archépontains se rendent au bassin Seine-Eure regroupé principalement autour de Louviers et Val-de-Reuil. Ils bénéficient aussi de la proximité de l'autoroute de Normandie (3 km) et se rendent à Rouen, Évreux ou en région parisienne.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
- L'abbaye Notre-Dame de Bonport ({{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:s| s }} }}, {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:s| s }} }}, {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }}, {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }} et {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }}), Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle offre un contraste entre des salles ayant gardé la rigueur cistercienne de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et des aménagements, rappelant parfois les châteaux de la Loire. L'église, le cloitre, le bâtiment des convers et l'hôtellerie n'existent plus ;
- L'église Notre-Dame-des-Arts ({{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }} et {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }}), Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> (Saint-Vigor jusqu'en 1896) du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le diocèse catholique d'Évreux en est l'affectataire par l'intermédiaire de la paroisse Saint-Pierre-des-Deux-Rives qui dessert cette église. Une grande verrière, créée en 1606 par le peintre verrier rouennais Martin Vérel, présente la pratique du halage des bateaux sous le pont - disparu - de la ville. De belles stalles sculptées Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle jouxtent le maître-autel. La façade sud présente une belle illustration des fines ciselures de pierres du gothique flamboyant et l'amateur appréciera les orgues du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ;
- Le presbytère du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Patrimoine militaire
- Anciens remparts ({{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }} et {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:s| s }} }}), Modèle:Inscrit MH Modèle:Classé MH Modèle:Classé MH. Ils sont composés de vestiges dont les bases des tours datent de Philippe Auguste<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'ancien bailliage ({{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }} et {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }}), Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Les anciens remparts
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Patrimoine civil
Manoir
- Un ancien manoir des {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }}, {{#switch: XVIII
| e | er | = {{#switch: XVIII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}} situé rue Jean-Prieur, Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Maison
De nombreuses maisons, construites entre le {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }} et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sont inscrites à l'inventaire général du patrimoine culturel. Elles sont situées : rue de l'Abbaye-sans-Toile (Modèle:N°15<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et Modèle:N°17<ref>Modèle:Base Mérimée).</ref>), rue Blin (Modèle:N°7<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, Modèle:N°14<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, Modèle:N°15<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, Modèle:N°16 b<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, Modèle:N°19 a<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et Modèle:N°19 b<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>), rue de Crosne (Modèle:N°2<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>), place de l'Église (Modèle:N°1<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>), rue Huault, rue Henri-Prieur, rue Huault, place Hyacinthe-Langlois, rue Jean-Prieur, quai du Maréchal-Foch, rue de Paris, rue du Pont et rue Sainte-Marie.
École
- Le groupe scolaire Maxime-Marchand, inauguré en 1934, est signé des frères Laquèrière.
Pont
- Le pont actuel a été inauguré en 1955 par Pierre Mendès France.
Mémorial
- Le monument aux morts, daté de 1922, est signé Robert Delandre, sculpteur elbeuvien.
Personnalités liées à la commune
- Jean Hays (seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) conseiller et avocat du roi à Rouen et dramaturge, y est né.
- Eustache-Hyacinthe Langlois (1777-1837), né au pays, archéologue, artiste dessinateur, nouvelliste... qui a participé au lancement de l’étude du patrimoine médiéval normand, a été à l'origine du musée des Antiquités de Rouen et était professeur à l’école des beaux-arts. Des amis du monde culturel ont honoré sa mémoire et financé un buste (disparu) et un médaillon à Pont-de-l’Arche. Les élus ont donné son nom à la principale place de la ville.
- Jacques Henri Lartigue (1894-1986), photographe, a habité Pont-de-l'Arche.
- Jules Massenet (1842-1912), compositeur, a habité Pont-de-l'Arche.
- Pierre Mendès France (1907-1982), député de la circonscription de Louviers (1932-1940 et 1946-1958), conseiller général du canton (1937-1940 et 1945-1958).
- Octave Mirbeau (1848-1917) a habité une location de la commune voisine des Damps de 1888 à 1892 et a situé deux de ses romans dans la région de Pont-de-l'Arche, Dans le ciel et Le Journal d'une femme de chambre. Il a observé la détresse des ouvriers chaussonniers de Pont-de-l'Arche qui était alors d'autant plus forte que la ville a été touchée pendant trois ans par une épidémie d'influenza. Les chaussonniers ne pouvant travailler, ils en étaient réduits à demander du pain au Bureau de bienfaisance lequel se trouva vite sans ressources. Le maire demanda une aide exceptionnelle en préfecture. Octave Mirbeau l'appuya en vain et l'écrivain, qui effectuait ses premières armes anarchistes, écrivit la nouvelle Les abandonnés, publiée dans Le Figaro qui critiquait sévèrement le gouvernement républicain opportuniste de Sadi Carnot. Par ailleurs, Octave Mirbeau trouvait aux Damps et à Pont-de-l'Arche à satisfaire son plaisir de flâner dans de charmants décors naturels<ref>Wikisource - La Maison du philosophe, article d'Octave Mirbeau (Le Figaro 1889) où il évoque Les Damps</ref>.
- Simone Sauteur (1921-2012), enseignante, poète et résistante française, en est citoyenne d'honneur.
Héraldique
Bibliographie
- Isabelle Audinet, « Balade à Pont-de-l'Arche », dans Patrimoine normand, no 31, février-mars, 2000.
- Jean-Marc Derrien, Les Années 1900 à Pont-de-l'Arche dans le canton, Saint-Aubin-lès-Elbeuf, 1998.
- Léon Levaillant de Duranville, Essai historique et archéologique sur la ville du Pont-de-l'Arche et sur l'abbaye de Notre-Dame-de-Bonport, Rouen, 1856.
- Edmond Spalikowski, Pont-de-l'Arche d'autrefois et d'aujourd'hui, Rouen, Lestringant, 1931.
- Modèle:Ouvrage
- Armand Launay, L'Histoire des Damps et des prémices de Pont-de-l'Arche, éditions Charles Corlet (Condé-sur-Noireau), 2007.
- Armand Launay, Pont-de-l'Arche, cité de la chaussure : étude sur un patrimoine industriel normand depuis le XVIIe siècle, mairie de Pont-de-l'Arche, 2009.
- Armand Launay, Pont-de-l'Arche, un joyau médiéval au cœur de la Normandie : guide touristique et patrimonial / Pont-de-l'Arche, a medieval gem in the heart of Normandy : a tourist heritage guidebook, mairie de Pont-de-l'Arche, 2010.
- Armand Launay, « Conviviale et médiévale, Pont-de-l'Arche vous accueille », dans Patrimoine normand, no 75, automne, 2010, voir pages 32 à 39.
- Armand Launay, « La Normandie, berceau de l'infanterie française ? », dans Patrimoine normand, no 76, hiver, 2010-2011, voir pages 48 à 52.
- Guy Pessiot et Béatrice Picard, Pont-de-l'Arche, Val-de-Reuil, Louviers, Rouen, PTC, 2001.
- Modèle:Ouvrage
- Étienne-Albert Sorel, Pont-de-l’Arche pendant la Révolution d’après les registres municipaux : 1789-1804, Rouen, A. Lestringant, 1919, 147 p.