Reiningue
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Reiningue Modèle:API-fr est une commune française de la banlieue de Mulhouse<ref>Définition de la banlieue de Mulhouse sur le site de l'INSEE</ref> située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le Modèle:Date-, dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace. Elle est membre de Mulhouse Alsace Agglomération et fait partie des 20 communes de l'agglomération mulhousienne<ref name="arrete-communes-zfe">Legifrance - Arrêté du 22 décembre 2021 établissant les listes d'agglomérations de plus de 100 000, 150 000 et Modèle:Nombre conformément à l'article R. 221-2 du code de l'environnement et à l'article L. 2213-4-1 du code général des collectivités territoriales : « Baldersheim, Bollwiller, Brunstatt-Didenheim, Feldkirch, Habsheim, Illzach, Kingersheim, Lutterbach, Morschwiller-le-Bas, Mulhouse, Pfastatt, Pulversheim, Reiningue, Richwiller, Riedisheim, Rixheim, Sausheim, Staffelfelden, Wittelsheim, Wittenheim. »</ref> ayant l'obligation de mettre en place une ZFE-m avant le 31 décembre 2024<ref name=":0">Legifrance - Article L. 2213-4-1 du code général des collectivités territoriales</ref>.
Géographie
À la limite sud de l'ancien bassin potassique d'Alsace, Reiningue est située à quelques centaines de mètres du lit de la Doller au sud (au-delà de laquelle commence le Sundgau), et de la forêt de Nonnenbruch au nord, dans le triangle Altkirch - Thann - Mulhouse.
La commune se trouve à l'intersection des routes départementales Modèle:Nobr (Spechbach-le-Haut - Bollwiller) et Modèle:Nobr (Mulhouse - Aspach-le-Bas), à proximité de la route nationale 66 (Saint-Louis - Remiremont). Elle est désormais longée au sud par l'autoroute A36 (E54), qui relie Mulhouse à Beaune.
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Urbanisme
Typologie
Reiningue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Mulhouse, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,5 %), forêts (27,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), prairies (6,1 %), zones urbanisées (5,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Un torque datant du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, retrouvé dans un tumulus de la forêt du Nonnenbruch, est conservé au Musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye<ref>Notice et photo en ligne</ref>.
Reiningue a appartenu aux comtes d'Alsace<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, puis aux comtes de Ferrette. Les Habsbourg en deviennent seigneurs, de 1324 à 1648<ref name=Zimmermann>Jean-Robert Zimmermann, Mulhouse et ses environs : Promenades et découvertes, La Nuée Bleue / DNA, 2006 Modèle:ISBN.</ref>.
Le Modèle:Date-, l'ancienne église baroque est détruite, en même temps qu'une cinquantaine de maisons du village<ref name=Zimmermann/>. L'église actuelle date de 1923.
La commune a été décorée le Modèle:Date- de la croix de guerre 1914-1918<ref>Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918</ref> et, le Modèle:Date-, de la croix de guerre 1939-1945<ref>Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945 </ref>.
Héraldique
Modèle:Article connexeQuoi que le fer à cheval fût indiqué comme emblème de la commune depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Reinigue n'avait pas d'armes avant 1959. Le reliquaire de Saint Romain a été ajouté en 1976 par le conseil municipal<ref>Modèle:Article</ref>.Modèle:Blason-ville-fr
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Reiningen dès 837<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. Modèle:P..</ref>,<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne) [1]</ref>, Reinnungen au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Reinuongen en 1305<ref name="en">Ernest Nègre, op. cit.</ref>, Reiningen en 1793-1801. Le nom de la commune est Reiningen en allemand.
Ce toponyme signifierait « le lieu sur la source », à partir du gaulois rino / reino « source, cours d'eau », suivi du suffixe -inum. Une source, probablement déjà connue à l'époque celtique, aurait en effet existé à l'emplacement de l'actuelle église (selon la tradition, elle aurait jailli au passage des reliques de Saint Romain lors de leur transfert, organisé par le pape Léon IX, au couvent de l'Œlenberg en 1049)<ref>Michel Paul Urban, La grande encyclopédie des lieux d'Alsace, La Nuée Bleue (éd. 2010) Modèle:ISBN.</ref>.
Il s'agit plus probablement, d'après les formes les plus anciennes, d'un toponyme médiéval, basé sur un nom de personne germanique Raino<ref name="adcr">Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.</ref> ou Ragino<ref name="en" />, suivi du suffixe -ing(en)<ref name="adcr" />,<ref name="en" /> marquant la parentèle et la propriété. Ce type de formation toponymique en -ing(en) a été bien étudié par les toponymistes et est caractéristique de la toponymie des pays de langue germanique, mais aussi de langue romane, puisque ce suffixe romanisé en -ingas ou -ingos y a pris la forme -ange, -ans ou -ens<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne) [2]</ref>. On retrouve vraisemblablement la même formation toponymique romanisée dans les Vosges sous la forme Relanges [in Rainangis vers 1030<ref name="adcr" />, In Rainankis vers 1030 (Ch. de Cluny, IV, 41), In loco qui vocatur Rainangis vers 1030 (Ch. de Cluny, IV, p. 42), Raningas, 1050 (Ch. de Cluny, IV, p. 407)], bien que la solution d'un nom d'homme germanique Rainingus, suivi de la désinence -as, ne soit pas à écarter.
Par contre, si le suffixe présumé gaulois -inum peut être identifié dans de nombreux toponymes comme Barentinum (Barentini 1006) ou Gravinum (Table de Peutinger), il a abouti régulièrement à la finale -in (Barentinum > Barentin). Il n'y a, en revanche, par la datation et la nature des attestations médiévales de Reiningue en -ingen, aucune preuve qu'il s'agisse de la réinterprétation du suffixe gaulois -inum antérieur, comme cela a pu arriver ailleurs. En outre, il n'existe pas de gaulois *rino / *reino signifiant « source, cours d'eau », mais un gaulois renos (lire rēnos) signifiant « rivière, fleuve » (« flot, qui coule »)<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, 2003, Modèle:P..</ref> et non pas « source ». De plus, il n'y a aucun élément de comparaison qui permette d'établir que le terme renos ait pu être suivi d'un suffixe -in- ou de tout autre suffixe dans la toponymie.
En revanche, il n'y a aucune ambiguïté sur la nature des formes anciennes des différents toponymes en -ingue d'Alsace : elles sont toutes en -inga pour les plus anciennes, par exemple Hésingue (Hassinga 831) ou Huningue (Huninga 828) et plus tard en -ingen, par exemple Knœringue (Cnoringen 1090) ou Kœtzingue (Kœtzingen 1273)<ref name="en" />. Il s'agit, jusque preuve du contraire, du suffixe germanique -inga > -ingen, francisé graphiquement en -ingue.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Budget et fiscalité 2015
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune Modèle:Lien archive.</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 8,80 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 10,67 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 59,02 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
- L'abbaye Notre-Dame d'Oelenberg<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, le monastère et son moulin, ensemble construit du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est classée aux Monuments historiques<ref>Reiningue, inventaire de l'orgue de l'abbaye de l'Oelenberg Modèle:Lien archive.</ref>.
- L'église Saint-Romain renferme les reliques du saint placées dans deux châsses du Modèle:S mini- et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ainsi que le buste de Saint Romain du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ces reliques sont exposées dans une vitrine visible du public<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. L'orgue est de Georges Schwenkedel<ref>Modèle:Base Palissy orgue de Georges Schwenkedel de l'église paroissiale Saint-Romain</ref>,<ref>Reiningue, St Romain, inventaire de l'orgue de Georges Schwenkedel, 1932]</ref>.
- La chapelle de Deckwiller, sur l'emplacement d'un ancien village de ce nom, détruit par un incendie vers 1550. Édifiée en 1931, elle remplace la chapelle commémorative de Saint Romain, détruite pendant la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La chapelle de la Mère de Dieu<ref>La chapelle de la Mère de Dieu</ref>.
- Puits de Saint-Romain<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Croix monumentales, calvaires<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Château de Blauenstein<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Plan d'eau<ref>Plan d'eau de Reiningue</ref>.
- Le Monument funéraire de Catherine Kos est classé aux Monuments Historiques<ref name=":0" />.
Personnalités liées à la commune
- Julie Unterreiner (2002) Consacrée meilleure jeune ouvrière de France 2021<ref>Modèle:Lien web</ref>. Habite et travaille à Reiningue.
Photos
-
Clocher église Saint-Romain après réfection en 2009.
-
Plaque commémorative (1948).
-
Chapelle (1931) sur l'emplacement de l'ancien village de Deckwiller.
-
Le plan d'eau.
-
Château d'eau.
Bibliographie
- L'Abbaye Notre-Dame d'Oelenberg
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines : ouvrages militaires et galeries souterraines
Articles connexes
- Liste des monuments historiques du Haut-Rhin
- Liste des communes du Haut-Rhin
- Abbaye Notre-Dame d'Oelenberg
- Doller
Liens externes
- Site officiel de la commune de Reiningue
- Reiningue sur le site de l'Institut géographique national
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)