René Vignal

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Footballeur

René Vignal, né le Modèle:Date à Béziers (Hérault) et mort le Modèle:Date<ref>État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970</ref> à l'hôpital Rangueil de Toulouse (Haute-Garonne)<ref>« René Vignal le goal volant est décédé », sur la depeche.fr, 23 novembre 2016.</ref>, est un joueur de football français.

Évoluant au poste de gardien de but, il compte 17 sélections en équipe de France entre 1949 et 1954.

Biographie

René Vignal grandit à Béziers, sa ville natale. Avec son certificat d’études, il commence à travailler à Modèle:Nobr comme tôlier-chaudronnier<ref name=tfc>Modèle:Lien web.</ref>. Il pratique le rugby, la boxe et le football, comme avant-centre (dans le patronage paroissial du « Centre catholique de la Jeunesse de Béziers » ou à l’Espagnol Deportivo de Béziers<ref name=tfc />). L’AS Béziers, le grand club de la ville, le remarque et l'attire. Lors de la saison 1942-1943, le gardien de but titulaire se blesse. Vignal le remplace et se révèle exceptionnel à ce poste. Il brille particulièrement lors d'un match du « Challenge de la Libération » face à Beaucaire. Dix-huit mois après avoir débuté au poste de gardien, Vignal est recruté par les professionnels du Toulouse FC<ref name=tfc />. Malgré l'opposition de son père, il se lance dans une carrière professionnelle de footballeur, comme son modèle Julien Darui<ref name=waf>Modèle:Lien web.</ref>.

Vignal est titulaire dans l'équipe toulousaine lors de la reprise de la Division 2, en 1945-1946, et le TFC est promu en première division. En 1947, après une première saison réussie en Division 1, il est transféré au Racing Club de Paris, l'un des grands clubs français de l'époque, contre Modèle:Nombre de francs, une somme importante pour l'époque<ref name=tfc />. Le Racing pratique un jeu particulièrement spectaculaire<ref name="vaast">Modèle:Lien web.</ref> mais ne parvient pas à remporter le championnat. Vignal et les siens gagnent finalement la Coupe de France en 1949, en battant en finale le Lille OSC (5-2)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'année suivante, son équipe est battue en finale par le Stade de Reims (0-2). Son style aérien et spectaculaire<ref name=soccerdatabase />, ses sorties aventureuses, et ses formidables réflexes séduisent instantanément l'exigeant public parisien<ref name=waf />,<ref name=jmc>Modèle:Lien web.</ref>. Il brille également par son fort tempérament, illustré par sa décision de se porter en attaque lors d'un match de Coupe de France malgré l'opposition de son entraîneur<ref name=waf />.

Porté par les bons résultats de son club, Vignal se voit appelé pour la première fois en équipe de France le Modèle:Date- pour un match aux Pays-Bas perdu 1-4. Quatre jours plus tard, pour sa seconde sélection contre l'Écosse à Glasgow, il réalise un match sensationnel (arrêtant même un penalty) qui lui vaut le surnom de The Flying Frenchman Modèle:En fr par la presse britannique malgré la défaite tricolore (0-2)<ref name=soccerdatabase>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=waf />. Vignal se met encore en évidence à l'occasion du match nul 2-2 signé par l'équipe de France à Londres face à l'Angleterre, le Modèle:Date-, et reste un habitué des Bleus, quand sa condition physique le lui permet. Le style de jeu de Vignal l'expose en effet à une série de blessures qui jalonnent toute sa carrière<ref name=soccerdatabase />.

Alors qu'il a honoré en Modèle:Date- face à l'Italie sa Modèle:17e sélection<ref>Modèle:EU-Football</ref>, le mois suivant, alors qu'il s'apprête à disputer avec la sélection la Coupe du monde en Suisse, il part disputer avec son club, relégué en Modèle:2e la saison précédente, un match de barrage de montée face au Stade français afin de regagner la place du club dans l'élite. Lors d'un choc avec l'attaquant Casimir Hnatow, il est victime d'une fracture du bras, qui le prive du mondial<ref name=tfc />, et le contraint à abandonner le football professionnel, à vingt-huit ans à peine.

Après cette brutale fin de carrière, l'ancien footballeur, malgré sa célébrité, peine à se reconvertir. Avec l'argent de son assurance, il achète un bar à Béziers<ref name=tfc />. Alors qu'il est rétabli et souhaite rejouer avec l'AS Béziers, le club de sa ville natale, en deuxième division, le Racing s'y oppose<ref name=waf />. Il obtient finalement gain de cause et retrouve les terrains en Modèle:Date-. Il dispute la deuxième moitié de saison du club puis, fâché avec son entraîneur, décide d'arrêter définitivement sa carrière<ref name=waf />.

En 1960, il revend son commerce et s'installe à Pau<ref name=tfc />. Il cherche en vain à racheter un bar, puis entre en contact avec le FA Bourbaki de Pau, qui est prêt à le nommer entraîneur<ref name=waf />. Mais la Fédération française de football lui refuse la dérogation nécessaire pour suivre la formation d'entraîneur, réservée aux candidats de plus de trente-cinq ans. Il coupe alors les ponts avec le football<ref name=tfc />.

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René Vignal le Modèle:Date lors de l'ouverture de son procès au Palais de justice de Toulouse

Le goût du jeu, des investissements risqués (notamment le commerce de machines à sous) et de mauvaises fréquentations le poussent progressivement vers le banditisme<ref name=waf />. En 1970-1971, il participe à plusieurs attaques à main armée (vingt-sept au total). Il est arrêté et condamné en 1971 à quinze ans de réclusion criminelle, malgré le soutien affiché de plusieurs célébrités du monde du football (Albert Batteux, Lucien Leduc, Just Fontaine, etc.)<ref name=waf />. Il bénéficie d'une remise de peine et retrouve la liberté en 1978<ref name=soccerdatabase />. Il publie alors ses mémoires, intitulées Hors-Jeu, aux éditions Robert Laffont ce qui lui vaut de participer le Modèle:Date- à l'émission Apostrophes animée par Bernard Pivot<ref>Télé 7 Jours Modèle:N°, semaine du 6 au Modèle:Date-, page 108 ; l'émission est intitulée La Passion du football.</ref>. Il retrouve une existence tranquille et « sans reproche » vers Bordeaux<ref name=soccerdatabase />.

René Vignal s'installe dans les Landes, où il travaille comme agent immobilier et prend finalement sa retraite en 1989. En 1999, il s'installe près de Toulouse<ref name=tfc />.

Victime d'un malaise à son domicile le Modèle:Date-, il meurt le surlendemain à l'hôpital, à l'âge de Modèle:Nobr.

Statistiques

Dans sa carrière, René Vignal a honoré 17 sélections en équipe de France A entre 1949 et 1954<ref name=fff>Modèle:FFF</ref>. Il compte par ailleurs 176 matchs de première division.

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Palmarès de joueur

En club

En équipe de France

Publication

  • Hors-Jeu, de René Vignal, récit recueilli par Francis Huger, Éditions Robert Laffont, Collection Vécu, Paris, 333 pages, 1978, réédité en 1992.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

  • Fausto Coppi, Puig Aubert, René Vignal, de Benac, Albaret et Urbini, Éditions Berger Levrault, Paris, 159 pages, 1955.
  • Les plus grands gardiens de but français, de Jean-Damien Lesay, Éditions Calman-Lévy, Paris, 120 pages, 2008.
  • Hors Série - Faits divers, So Foot, Modèle:Date- (entretien Modèle:P.)

Liens externes

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