Rieux-Minervois

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Rieux-Minervois <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} (en occitan Rius de Menerbés <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) est une commune française, située dans le nord du département de l'Aude en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Minervois, un pays de basses collines qui s'étend du Cabardès, à l'ouest, au Biterrois à l'est, et de la Montagne Noire, au nord, jusqu'au fleuve Aude au sud. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Argent-Double, le Rascas, le ruisseau de Canet, le ruisseau de Naval, le ruisseau de Saint-Julien et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Rieux-Minervois est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Elle appartient à l'unité urbaine de Rieux-Minervois. Ses habitants sont appelés les Mérinvillois ou Mérinvilloises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église de l'Assomption, classée en 1840, le Silo, inscrit en 1963, et le château, inscrit en 1997.

Modèle:Sommaire

Géographie

Commune du Minervois, traversée par l'Argent-Double. Elle est limitrophe du département de l'Hérault.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

La commune possède au sud-ouest un hexapoint avec Saint-Frichoux, Aigues-Vives, Marseillette, Blomac et Puichéric, marqué par la borne 53 dans l'ancien étang de Marseillette.

Hydrographie

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »<ref>Modèle:Lien web</ref>, au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Argent-Double, le Rascas, le ruisseau de Canet, le ruisseau de Naval, le ruisseau de Saint-Julien, le ruisseau des Agals, le ruisseau des Soulades et le ruisseau de Touzéry, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

L'Argent-Double, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Lespinassière et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à La Redorte, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le Rascas, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Villeneuve-Minervois et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette à Puichéric, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le ruisseau de Canet, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Félines-Termenès et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Argent-Double à Azille, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le ruisseau de Naval, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Caunes-Minervois et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à La Redorte, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 12,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Livinière », sur la commune de La Livinière, mise en service en 1992<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « coteaux marneux du plateau de Fabas » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et l'« étang de l'Estagnol à La Redorte » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : l'« ancien étang de Marseillette » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Rieux-Minervois est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Rieux-Minervois, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (77,5 %), terres arables (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,8 %), zones urbanisées (4,2 %), forêts (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Rieux-Minervois est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Glandes. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1999, 2005, 2009, 2017 et 2018<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:11315-Rieux-Minervois-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rieux-Minervois.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1083 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Modèle:Refnec

Mentions anciennes : Sancte Marie de Rivo (1129) Vila de Rivo (1156) Rivo Minerbesii (1406) Rieu (XIVe s.) Ryus (1536) Rieux en Minervois (XVIIe s.) Mérinville (XVIIe s.) Rieux-Minervois (1838, bull. des lois, série 8 n° 7342)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>

Le toponyme riu signifiant rivière ruisseau en occitan, serait à l'origine du nom actuel de la commune. Pour le distinguer des autres Rieux, il est suivi de la dénomination « Minervois » se référant à l'antique Pago Minerbensis<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Histoire

Il semble que la rivière l’Argent-Double ait accueilli sur ses berges une cité dès l’époque gallo-romaine. De nombreuses villae entouraient son lit, comme en témoignent les archives. « Près de la rivière », Al Riùs pourrait être à l’origine du nom ; pour le distinguer des autres « Rieux », il est suivi du qualificatif de « Minervois » en référence à l’antique pagus Minerbensis, connu depuis l’époque gallo-romaine : on en trouve une référence dans une charte de Charles le Chauve de l'an 855, pagus Minarbensi, appliquée à la région. Le village aurait vu le jour autour d’un castrum vers l’an mil.

La seigneurie de Rieux, possédée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les vicomtes de Minerve, est confisquée après la croisade contre les Albigeois et le roi Saint Louis inféode cette seigneurie à Raymond de Saverdun en 1230. Les héritiers de Saverdun vendent la terre de Rieux à Nicolas de La Jugie, une famille du Limousin, dont l'un des membres, Pierre de La Jugie, est archevêque de Narbonne. Cette famille est par ailleurs apparentée aux papes Clément VI et Grégoire IX ainsi qu'aux évêques de Saint-Pons.

À partir de 1372, la terre de Rieux est transmise par alliances matrimoniales, aux maisons de Puydeval (1375), de Morèze (1458) et de Moustiers de Mérinville (1642). C’est cette lignée qui fit ériger le château à proximité de l’Argent-Double vers 1175 et dont il reste quelques ouvrages remarquables : tours, cour du puits, fenêtre et linteaux.

François de La Jugie, baron de Rieux (1556-1592) est un homme de guerre, premier maréchal des camps et armées du Roi, gouverneur de Narbonne, il participe aux combats qui ravagent le Languedoc et particulièrement le Minervois : d'abord contre les protestants, puis contre les ligueurs. C'est un proche d'[[Henri Ier de Montmorency|Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Montmorency]], gouverneur du Languedoc. En récompense, la baronnie de Rieux est érigée en comté par le roi Henri IV en 1604.

François de La Jugie, comte de Rieux, fils cadet du précédent, est un fidèle de la maison Montmorency et s'associera en 1630 à Henri II, dernier duc de Montmorency entré en rébellion contre le pouvoir royal (Louis XIII et Richelieu). Il sera tué lors du combat de Castelnaudary en 1632. En punition, le comté de Rieux perd son titre de baronnie des États de Languedoc et les tours du château sont rasées « à hauteur des cheminées ».

Le comté de Rieux retrouve en 1642 ses droits d'accès aux États de Languedoc après le mariage de Marguerite de La Jugie, fille de François, avec François de Moustiers-Mérinville : c'est cette famille qui donnera leur gentilé aux habitants de Rieux (les Mérinvillois et les Mérinvilloises), le village prenant lui-même le nom de Mérinville en 1775. Ce nom fut aboli à la Révolution française, rétabli sous la Restauration et définitivement aboli par un décret royal de 1838.

Ajoutons aussi que Rieux se situe sur un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, ce qui expliquerait la présence d'une statue de Saint-Jacques en pèlerin avec son bâton, sa coquille, et sa représentation sur le tableau situé dans la chapelle Saint-Roch de Saissac.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 62,8 % d'actifs (50,6 % ayant un emploi et 12,2 % de chômeurs) et 37,2 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 724 en 2013 et 637 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 563, soit un indicateur de concentration d'emploi de 126,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 40,7 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 563 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 276 travaillent dans la commune, soit 49 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 82,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 10,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

173 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Rieux-Minervois au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 173 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
12 6,9 % (8,8 %)
Construction 29 16,8 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
49 28,3 % (32,3 %)
Information et communication 2 1,2 % (1,6 %)
Activités financières et d'assurance 6 3,5 % (2,7 %)
Activités immobilières 11 6,4 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
20 11,6 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
28 16,2 % (13,2 %)
Autres activités de services 16 9,2 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,3 % du nombre total d'établissements de la commune (49 sur les 173 entreprises implantées à Rieux-Minervois), contre 32,3 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Les Celliers Jean D'alibert, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (Modèle:Unité)
  • Merinvilloise Du Batiment, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (Modèle:Unité)
  • Le Familial, commerce d'alimentation générale (Modèle:Unité)
  • M Et D Poudou SARL, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (Modèle:Unité)

Viticulture

Bien que le secteur tertiaire soit en plein essor, l'économie locale repose essentiellement sur la viticulture : production de vins d'appellation AOC Minervois (Vin de pays des Coteaux-de-Peyriac), de vins de cépages (cabernet, syrah, grenache..) et de vins de pays, dont les typicités et les arômes sont particulièrement recherchés.

Agriculture

La commune est dans la « Région viticole » de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>, également dénommée localement « Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin »<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la viticulture<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 168 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 129 en 2000 puis à 97 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 82 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 51 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 12 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Rieux Minervois.JPG
Église de l'Assomption.

Personnalités liées à la commune

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • « Rieux-Minervois », dans Alphonse MAHUL, Cartulaire et Archives des Communes de l'ancien diocèse et de l'arrondissement administratif de Carcassonne , chez V. Didron, Paris, 1863, volume 4, Modèle:P. (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail