Rorqual commun

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Le rorqual commun (Balaenoptera physalus) est une espèce de cétacé de la famille des Balaenopteridae. Après la baleine bleue, et avec une longueur d'environ Modèle:Unité, c'est le deuxième plus grand mammifère vivant sur la planète<ref name="marinebio">Modèle:Lien web</ref>.

On le trouve dans tous les océans, ainsi qu'en mer Méditerranée, il a une grande longévité, probablement une centaine d'années. L'espèce, protégée après avoir été considérée comme menacée par l'UICN, passe au statut Modèle:Citation en 2018<ref>Modèle:Harv</ref>.

Description

Morphologie générale

Fichier:Fin whale size.svg
Rorqual commun adulte à l'échelle humaine.
Fichier:Balaenoptera physalus NOAA.jpg
Vues des deux profils.
Fichier:Balaenoptera physalus skeleton.jpg
Squelette.

La taille adulte peut atteindre Modèle:Unité en antarctique et Modèle:Unité en arctique<ref name="marinebio"/>, mais la taille moyenne est d'environ 19-Modèle:Nombre pour un poids de 40 à Modèle:Nombre. La forme est très allongée. Le dos est gris foncé à marron et le côté gauche du corps est plus foncé. Le ventre et le dessous des nageoires pectorales et de la nageoire caudale sont blancs. Les rorquals communs possèdent souvent des dessins angulaires clairs sur leur mandibule inférieure. Ce type de coloration asymétrique, si elle est quelquefois présente chez la baleine de Minke, est caractéristique de ces rorquals et constitue un moyen simple d'identification des individus ; aucune explication satisfaisante de cette coloration asymétrique n'existe<ref>Modèle:Article</ref>.

La nageoire dorsale bien visible est en forme de faucille inclinée à moins de Modèle:Nombre et postée sur le tiers postérieur du corps; elle mesure Modèle:Nombre<ref name="ADW">Modèle:Lien web</ref>. Les rorquals disposent de 56 à Modèle:Nombre de la gorge au nombril. Leur dos est caréné jusqu'à la nageoire caudale ; leur museau est étroit, en forme de V, avec une seule crête longitudinale médiane en avant des évents.

Chaque côté de la mâchoire supérieure porte 300 à 400 fanons<ref name="ADW"/>,<ref name="marinebio"/> qui peuvent mesurer jusqu'à Modèle:Unité.

Si aucune mesure de poids n'a été effectuée sur un adulte normal on estime qu'un adulte de Modèle:Unité pèse pas moins de Modèle:Unité. Un nouveau-né mesure approximativement 5,5 à Modèle:Unité et pèse approximativement Modèle:Unité<ref name="ADW"/>.

Respiration et plongée

Le rorqual commun peut parcourir une distance de Modèle:Unité par jour, et à cette occasion soutenir une vitesse de Modèle:Unité avec des pointes à Modèle:Unité. Les rorquals vivent probablement jusqu'à plus de 90 ans<ref name="martin">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Ouvrage</ref>.

Le rorqual expire par souffle toutes les 30 secondes à une minute, plusieurs fois de suite, à chaque remontée à la surface. Le reste du corps reste souvent submergé. On a mesuré des descentes à près de Modèle:Unité sur des durées de plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Des rorquals communs ont été observés en train d'effectuer des sauts hors de l'eau.

Répartition et habitat

Fichier:Cypron-Range Balaenoptera physalus.svg
Répartition du rorqual commun.

Leur population est estimée en 2018 à Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Comme beaucoup d'autres rorquals, le rorqual commun se rencontre dans toutes les mers du globe, des tropiques au cercle arctique. Ils ne sont absents que dans les zones polaires et dans les mers isolées comme la mer Rouge, le golfe Persique, la partie est de la Méditerranée et la mer Baltique. Leur densité est la plus élevée dans les eaux tempérées ou froides<ref name="nmfs">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Ouvrage</ref>. La population en Méditerranée est estimée entre 3 000 et Modèle:Nombre. Le rorqual commun préfère les eaux profondes au-delà du plateau continental.

Populations d'Atlantique nord

Le rorqual commun migre vers le golfe du Saint-Laurent en mars. En juin, il abonde dans les eaux de Terre-Neuve où il se montre à environ 45 kilomètres au large<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les populations semblent diminuer.

Populations de Méditerranée

Plusieurs recensements, effectués selon une méthodologie stricte au début des années 1990, ont estimé que le nombre de rorquals vivants en Méditerranée occidentale était compris entre 1 500<ref name="Ody">Modèle:Ouvrage</ref> et Modèle:Nombre, dont environ 650 dans le sanctuaire Pelagos, situé dans le bassin corso-liguro-provençal<ref name="Ody"/>. C'est la baleine la plus commune en Méditerranée (et la seule baleine à fanons avec le Rorqual à museau pointu, beaucoup plus rares, et quelques incursions isolées de baleines boréales, grises ou à bosse). D'après les surveillances faites à Gibraltar, il y a très peu d'échanges entre les populations de l'Atlantique et celles de la Méditerranée<ref name="Rorqual commun">Modèle:Lien web. </ref>.

Écologie et comportement

Fichier:Finhval.jpg
Rorqual commun au large du Groenland, montrant la coloration asymétrique.

Alimentation

Fichier:Fin Whale feeding.jpg
Vue aérienne d'un rorqual commun s'alimentant.
Fichier:Jour 6 En guise d'aurevoir, la plus grosse baleine nous rend visite.jpg
Un rorqual commun s'alimentant en surface.

Le rorqual commun possède des fanons qui lui permettent de filtrer les petits poissons, calmars et crustacés dont les Mysidacea et le krill : en Méditerranée, cette espèce se nourrit presque exclusivement de l'espèce Meganyctiphanes norvegica<ref name="Ody" />. Ce rorqual s'alimente en ouvrant ses mâchoires tout en nageant à bonne vitesse (Modèle:Unité par heure<ref name="ubc07">Modèle:Lien web</ref>) et engloutit jusqu'à Modèle:Unité cubes d'eau. Il ferme alors ses mâchoires et rejette l'eau à travers les fanons. Chaque filtrage peut apporter près de Modèle:Nombre de nourriture, et chaque rorqual commun peut absorber jusqu'à Modèle:Unité par jour<ref name="marinebio"/>. On a calculé que ces rorquals doivent consacrer, dans des conditions normales, trois heures par jour à satisfaire leurs besoins énergétiques<ref name="ubc07"/>. On a également observé des rorquals communs entourer des bancs de poisson de façon à les rendre plus compacts et ensuite les engloutir<ref name="marinebio"/>.

Reproduction

Les rorquals communs sont plutôt monogames et se rencontrent souvent en couple. La gestation dure onze mois. La mère peut porter jusqu'à six fœtus, mais les naissances uniques sont la norme. Les femelles atteignent probablement la maturité sexuelle entre six et douze ans et se reproduisent ensuite tous les deux ou trois ans. La maturité physique complète n'est atteinte qu'entre vingt-cinq et trente ans<ref name="ADW"/>. Comme pour quelques autres espèces de baleines, la maturité sexuelle est atteinte avant la maturité physique, peut-être par adaptation à la chasse intensive des humainsModèle:Référence nécessaire.

Les jeunes sont sevrés entre six et sept mois alors qu'ils mesurent entre 11 et 12 m.

Des hybrides entre baleine bleue et rorqual commun ont été repérés dans le nord Atlantique<ref name="berube and aguilar">Modèle:Article</ref> et dans le nord Pacifique<ref name="doroshenko">Modèle:Article</ref>.

Vocalisations

Modèle:Infobox Liste de fichiers

Modèle:Article détaillé Les rorquals communs sont plus grégaires que les autres rorquals. Ils vivent souvent en troupe de six à dix individus, mais des groupes allant jusqu'à cent individus ont pu être observés<ref name="martin"/>.

Les rorquals mâles vocalisent abondamment à basses fréquences<ref name="ADW"/>. Ce sont après les baleines bleues, les vocalises les plus bruyantes<ref name=Payne>Modèle:Ouvrage</ref>. La plupart des vocalises le sont en modulation de fréquence entre 16 et 40 hertz. Chaque émission dure environ 1 à 2 secondes et les diverses combinaisons de sons se produisent dans un ordre modulé durant 7 à 15 minutes. Ces chants sont répétés sur de longues périodes<ref name="cornell">Modèle:Lien web</ref>. Les vocalisations sont émises à une puissance acoustique pouvant atteindre 184-Modèle:Unité pour Modèle:Unité de pression sonore à un mètre. Ils peuvent être détectés à plusieurs centaines de kilomètres de leur source<ref name="Richardson1995">Modèle:Ouvrage</ref>.

On estime que l'augmentation du bruit anthropique (pollution sonore) dans l'océan et dans certains détroits et estuaires (tel que l'estuaire du Saint-Laurent) empêche les membres de familles et de groupes de communiquer normalement entre eux, et notamment entre les mâles et les femelles réceptives, ce qui peut affecter la reproduction de l'espèce. Ce bruit gêne aussi les inventaires naturalistes ; afin de pouvoir mieux (à plus grande distance) capter et reconnaitre les chants de cétacés dans le cadre des inventaires naturalistes un logiciel basé sur un processus similaire à ceux utilisés en imagerie (élimination du bruit de fond) a été mis au point pour le Rorqual commun et la Baleine bleue (dans le golfe du Saint-Laurent) au sein de l'Université du Québec<ref>Mouy X (2007) Détection et identification automatique en temps réel des vocalises de Rorqual bleu (Balaenoptera musculus) et de Rorqual commun (Balanaenoptera physalus) dans l'estuaire du Saint-Laurent, Mémoire présenté à l'Université du Québec à Rimouski comme exigence partielle du Programme de Maîtrise en Océanographie), Oct. 2007</ref>.

Migration

Les rorquals communs migrent tous les ans de leur zone d'alimentation vers les zones de mise-bas dans les eaux plus chaudes. Cependant, le modèle global de migration n'est pas bien compris. Certains rorquals préfèrent ne pas migrer durant les mois d'été et continuer à se nourrir dans les eaux profondes plus froides.

Systématique

Taxonomie

Le rorqual commun est connu depuis longtemps par les taxonomistes, l'espèce a d'abord été décrite par Frederick Martens en 1675 et d'une manière indépendante par Paul Dudley en 1725. Ces descriptions ont été reprises par Carl von Linné sous le nom de Balaena physalus en 1758. Physa dérive du grec et signifie coups. C'est au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle que Bernard Germain de Lacépède propose le reclassement de ce rorqual dans le genre Balaenoptera.

Histoire évolutive

Modèle:Article détaillé Les espèces de la famille des Balaenopteridae ont divergé des autres membres du sous-ordre des Mysticeti à partir du milieu du Miocène<ref name="evolution">Modèle:Ouvrage</ref>. Cependant, on ne sait pas quand les membres de la famille ont divergé entre eux.

Phylogénie

Depuis 1986, on reconnaît deux sous-espèces de rorqual commun, la plus grande B. p. quoyi (Fischer 1829) vit dans les eaux australes et la B. p. physalus (Linnaeus 1758) dans l'hémisphère nord. Les deux sous-espèces se différencient par leurs chants. La plupart des experts considèrent qu'il existe une troisième sous-espèce, encore anonyme<ref name="nmfs"/>. Ces sous-espèces sont bien localisées et ne se mélangent que rarement.

Modèle:Arbre

Le rorqual commun et l'homme

Menaces

Fichier:Captured fin whale.jpg
Un rorqual commun de Modèle:Unité de long pour Modèle:Unité, attrapée à Grays Harbor en 1912.
Fichier:Hvalskurður 026.jpg
Un rorqual commun pêché en Islande en 2009.
Fichier:Hvalskurður 065.jpg
Le rorqual est ramené et dépecé au port.

Modèle:Article détaillé Comme toutes les autres grandes baleines, le rorqual commun a été abondamment chassé. L'acide gras de l'huile de rorqual servait à la fabrication de savon et de margarine. Par cuisson, on obtenait également de la glycérine comme sous-produit, l'ingrédient de base pour la fabrication de la dynamite ; abondamment utilisée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour la construction du réseau routier. Entre 1935 à 1965 près de Modèle:Unité ont été tués<ref name="marinebio"/>. En 1966, les rorquals communs du Pacifique nord ont été mis sous la protection de la Commission baleinière internationale. À partir du milieu des années 1970, les quotas ont été diminués. La CBI a publié un moratoire en interdisant les prises commerciales en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et pratiquement nulle depuis exception faite des prises dites scientifiques. La population actuelle est estimée être approximativement de Modèle:Unité dans l'hémisphère nord et de Modèle:Unité à Modèle:Unité dans l'hémisphère sud<ref name="marinebio"/>. Ces chiffres ne sont qu'un faible pourcentage des populations existantes au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pourtant, le Japon et l'Islande ont annoncé leur volonté de reprendre la chasse en 2013 ; et à partir du lundi Modèle:Date-<ref>Chronique Modèle:Citation par Sophie Brems du lundi 17 juin 2013, sur La Première</ref>, sous prétexte de recherches scientifiques, deux bateaux islandais reprennent la chasse au rorqual commun malgré l'opposition de la communauté internationale<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les collisions avec des bateaux et le bruit d'activité humaine sont autant de menaces sur la préservation de l'espèce. Pour des raisons certainement liées aux courants marins, quelques sites sont régulièrement le fait de ces échouages des rorquals communs morts après une collision. C'est le cas de Villeneuve-lès-Maguelone et de Port-la-Nouvelle<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, le roulier Euro Spirit entre au port du Havre avec un spécimen mort coincé sur son bulbe d'étrave<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date- , un rorqual d'environ 17 mètres est retrouvé mort dérivant au large du Cap d’Agde<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les métaux lourds, les organochlorés et les boues rouges les menacent.

Annexes

Modèle:Autres projets

Références taxinomiques

Liens externes

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

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