Rue Montalivet
Modèle:Infobox Voie parisienne La rue Montalivet se situe dans le [[8e arrondissement (Paris)|Modèle:8e]], de Paris.
Situation et accès
Elle commence au 13, rue d'Aguesseau et finit au 10, rue des Saussaies.
Le quartier est desservi par les lignes de métro Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé à la station Miromesnil et par les lignes de bus RATP Modèle:Bus RATP/correspondances.
Origine du nom
Elle porte le nom de l'homme d’État Jean-Pierre Bachasson, comte de Montalivet (1766-1823), qui fut ministre de l'Intérieur de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] entre 1809 et 1814<ref>À ne pas confondre avec son fils, Camille Bachasson, comte de Montalivet (1801-1880), qui fut également ministre de l'Intérieur, mais sous la monarchie de Juillet.</ref>.
Historique
La fabrique de l'église de la Madeleine possédait depuis un temps immémorial des marais situé entre les actuelles rue du Faubourg-Saint-Honoré et rue de Surène. En 1690, devant la croissance de la population du faubourg de la Ville-l'Évêque, le curé de la Madeleine installa sur une partie de ces marais un cimetière d'une superficie d'environ 200 toises, celui situé à proximité immédiate de l'église étant devenu trop petit. Ce nouveau cimetière, qu'on appelait le « grand cimetière des pauvres », avait son entrée vers les Modèle:Numéros29 à 33 actuels de la rue de Surène et s'étendait jusqu'à l'emplacement actuel de la rue Montalivet.
En 1721, le curé de la Madeleine échangea ce cimetière avec un sieur Descazaux qui s'engagea à acquérir pour le donner à la fabrique le terrain nécessaire à l'agrandissement de l'ancien cimetière proche de l'église. Le Modèle:Date, Descazaux vendit le terrain du grand cimetière à Joseph-Antoine d'Aguesseau (1679-1744), frère cadet du chancelier d'Aguesseau<ref>Qui avait son hôtel rue du Faubourg-Saint-Honoré à l'emplacement de l'actuel hôtel de Pontalba (no 41).</ref>, conseiller honoraire au Parlement de Paris, ainsi que M. de Champeron et Modèle:Mme de La Vergne, qui avaient obtenu par lettres patentes du Modèle:Date l'autorisation d'y créer un grand marché comprenant six étaux de boucherie. On y accédait par l'actuelle rue de Duras, ouverte en 1723 sur les jardins de l'hôtel de Duras. Mais, trop excentré, le marché périclita et des lettres patentes datées du camp d'Alost le Modèle:Date en autorisèrent le transfert à un emplacement situé entre la rue de la Madeleine (rue Boissy-d'Anglas) et la rue Royale<ref>Celle-ci n'existait pas encore. Le terrain ouvrait sur la rue Basse-du-Rempart, absorbée depuis par le boulevard des Capucines (voir « Cité Berryer »).</ref> sur un terrain vendu par l'avocat André Mol de Lurieux<ref>Lefeuve, op. cit., tome V, Modèle:P.5.</ref>.
La rue du Marché d'Aguesseau conserva toutefois son nom jusqu'en 1867, date à laquelle, en raison de sa situation à proximité du ministère de l'Intérieur, elle fut rebaptisée « rue Montalivet ».
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Modèle:Numéro avec majuscule3 : le comte Léonce Hallez-Claparède (1813-1870), député orléaniste du Bas-Rhin, habita cet immeuble appartenant à la famille Lefèvre-Pontalis.
- Modèle:Numéro avec majuscule7 : ancien hôtel, très remanié, d'Henri d'Orléans (1822-1897), duc d'Aumale, passé à sa mort à Pierre d'Orléans (1845-1919), duc de Penthièvre, et donné en location. Il a eu pour locataires le comte Léon Costa de Beauregard (1870-1955) et la comtesse, née Marguerite Revenaz (1876-1913).
- Modèle:Numéro avec majuscule18 : immeuble anciennement habité par l'ambassadeur Camille Barrère (1851-1940), par le préfet de la Seine Eugène Poubelle (1831-1907) et par la créatrice Inès de la Fressange. L'immeuble abrite dans la cour une des 94 pompes à eau de Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Notes et références
<references />
Voir aussi
Sources
- Rue Montalivet sur le site Mon village : le faubourg du Roule et ses environs.
- Charles Lefeuve, Les Anciennes Maisons de Paris. Histoire de Paris rue par rue, maison par maison, Paris, C. Reinwald, Modèle:5e, 1875, 5 vol.
- Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910.