Saint-Jean-sur-Vilaine

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Jean-sur-Vilaine est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>.

Géographie

Situation et site

Fichier:Map commune FR insee code 35283.png
Carte de la commune.

Saint-Jean-sur-Vilaine se trouve dans la partie orientale du Bassin de Rennes, sur la rive droite (rive nord) de la Vilaine qui limite au sud le finage communal. La majeure partie du territoire communal forme un bas plateau en pente douce dont les altitudes vont croissant vers le nord jusqu'à Modèle:Unité près de la limite communale avec Marpiré à proximité du hameau de la Baltière. Ce n'est que sur le versant nord de la vallée de la Vilaine, laquelle coule vers 50 mètres d'altitude, que les pentes s'accentuent, formant un dénivelé d'une trentaine de mètres entre le lieu-dit "Les Vaux" et la Fontenelle. Le bourg de Saint-Jean-sur-Vilaine, excentré dans la partie sud du finage communal, domine cet abrupt.

La Vilaine ne reçoit que de très modestes affluents (celui venant de la Hamonaye et celui venant de l'Ortie) qui échancrent le plateau par des vallons encaissés dans leur partie aval, juste avant leur confluence. Le moulin de Brétigneul<ref group="Note">Un prieuré de Brétigneul a existé à Saint-Didier au Haut Moyen Âge.</ref> est situé sur la Vilaine, juste à la limite sud-est de la commune, à proximité du hameau des Lacs, situé en Saint-Aubin-des-Landes.

Le paysage rural traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersé, disséminé en de nombreux hameaux et fermes isolées.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Transports

La commune est desservie par la ligne de bus no 1 du réseau de bus urbain de Châteaubourg. Modèle:Article détaillé

Saint-Jean-sur-Vilaine était sur l'itinéraire de la route royale allant de Rennes à Paris, devenue [[Route nationale 12 (France)|route Modèle:Nobr]] jusqu'en 1952<ref group="Note">En 1952, c'est l'itinéraire par Dreux, Alençon et Fougères qui devint la Modèle:Nobr.</ref>, puis Modèle:Nobr jusqu'à la construction de la voie express prolongeant l'[[Autoroute A81 (France)|Modèle:Nobr]] entre Modèle:Nobr et Rennes qui passe nettement plus au sud. Désormais, c'est la simple Modèle:Nobr en Ille-et-Vilaine.

La voie ferrée allant de Paris-Montparnasse à Rennes et Brest passe au sud de la commune, sur la rive gauche de la vallée de la Vilaine, donc sur le territoire de la commune de Saint-Didier ; en fait elle écorne légèrement le territoire de Saint-Jean-sur-Vilaine en raison de l'existence d'un méandre recoupé lors des travaux de construction de cette voie ferrée en face du lieu-dit « La Roche ».

La Vilaine forme un obstacle aux communications nord-sud : seuls deux ponts routiers en permettent le franchissement, l'un sur le Modèle:Nobr juste au sud du bourg, en direction de Saint-Didier, l'autre plus à l'est sur le Modèle:Nobr permet l'accès à la gare des Lacs, située dans la commune voisine de Saint-Aubin-des-Landes.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Launay-Villiers », sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Jean-sur-Vilaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,9 %), zones agricoles hétérogènes (27,7 %), prairies (16,7 %), zones urbanisées (5,3 %), forêts (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme ecclesia Sancti Johannis super Vicenoniam en 1516.

le nom de la commune se prononce [sɛ̃ ʒɑ̃ syʁ vilɛn].

Le nom de la commune vient de saint Jean-Baptiste et du fleuve Vilaine. La forme ancienne Sancti Johannis super Vicenoniam est attestée en 1211<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. La paroisse doit probablement son nom à l'existence d'un fief, attesté par une charte datant de 1182, dépendant de la commanderie de La Guerche de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem<ref name="bpt6k55608m">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Sa forme bretonne, proposée par l'OPLB, est Modèle:Langue<ref name=":0" />. Son nom gallo est Saent-Jan-sur-Vilaèyn <ref>Modèle:Lien web</ref>.

Histoire

Antiquité

Le tracé de l'ancienne Modèle:Nobr (actuelle Modèle:Nobr en Ille-et-Vilaine), passant par Saint-Jean-sur-Vilaine et Châteaubourg, correspond en gros au tracé de l'ancienne voie romaine allant de Vindunum (Le Mans) à Condate (Rennes)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, laquelle passait à environ Modèle:Unité au nord du manoir de la Chaussée, au toponyme révélateur.

Moyen Âge

La trève de Saint-Melaine dépendait de la paroisse de Saint-Jean-sur-Vilaine et ne fut érigée en paroisse indépendante qu'en 1825<ref name="topic-topos">http://fr.topic-topos.com/patrimoine-saint-jean-sur-vilaine</ref>.

Pendant la guerre de Succession de Bretagne, les troupes anglaises commandées par le comte de Buckingham, qui soutenaient le duc de Bretagne Modèle:Monarque, campèrent à Saint-Jean-sur-Vilaine<ref name="topic-topos" />.

La famille Guyot du Pontrioul fut anoblie par le duc de Bretagne Modèle:Monarque en 1440. Elle demeurait au manoir de la Baronnière<ref>http://fr.topic-topos.com/manoir-de-la-baronniere-chateaubourg</ref> (trève de Saint-Melaine) et était seigneur de La Fontenelle, de la Baronnière, de Baillé, du Brossays, du Tremble<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La famille Dollier, établie dans les deux paroisses de Luitré et Saint-Jean-sur-Vilaine, est citée aux réformations et montres de 1427 à 1513 et reconnue d'extraction noble lors de la réformation de la noblesse en 1668<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les Hospitaliers

En 1681, les vassaux de Saint-Jean-sur-Vilaine « confessent ne devoir aucune rentes par argent ny grain que peu de choses, mais des Pater noster et des Ave Maria, le Vendredi saint, pour le sieur commandeur des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de La Guerche »<ref name="bpt6k55608m" />.

Époque moderne

De 1474 à 1777, la cure paroissiale dépendit de la collégiale de Champeaux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, un chanoine de cette collégiale étant toujours recteur de Saint-Jean-sur-Vilaine ; ensuite il fut présenté par le seigneur d'Espinay, toujours en Champeaux<ref name="infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>. Par exemple Olivier Guyot du Brossay<ref group="Bio">Julien-Olivier Guyot du Brossay, né le Modèle:Date à Izé, décédé le Modèle:Date au presbytère de Saint-Jean-sur-Vilaine.</ref>, chanoine des collégiales de Vitré et de Champeaux, fut recteur de Saint-Jean-sur-Vilaine entre 1789 et 1792, puis entre 1803 et 1810 ; sa tombe a été conservée<ref name="stjean5">Modèle:Lien web.</ref>.

Le combat de Châteaubourg, un épisode des guerres de la Ligue, se déroula le Modèle:Date- « entre Saint-Jean-sur-Vilaine [où les troupes anglaises avaient dormi la veille] et Châteaubourg, peu avant ce dernier bourg (…). Il opposa 1700 royaux (partisans d'[[Henri IV (roi de France)|Modèle:Nobr romains]], en partie des huguenots vitréens), dirigés par La Hunaudaye<ref group="Bio">René Tournemine, baron de la Hunaudaye (1572-1591), voir sur portailcrbc.univ-brest.fr.</ref> et anglais, ceux-ci commandés par lord Howard<ref group="Note">Probablement Charles Howard, Modèle:1er de Nottingham.</ref>, et Modèle:Nombre ligueurs commandés par le chef même de la Ligue en Bretagne, le duc de Mercœur, assisté du marquis de Chaussin<ref group="Bio">François de Lorraine, marquis de Chaussin, né le Modèle:Date, décédé en 1592.</ref> son frère et (…) [du] sieur d'Arradon<ref group="Bio">René d'Arradon, seigneur d'Arradon, gouverneur de Vannes, Auray et Malestroit, capitaine de 50 hommes d'armes, né le Modèle:Date, décédé le Modèle:Date.</ref> ». Les royaux, battus, auraient perdu jusqu'à Modèle:Nombre hommes, tués, blessés ou prisonniers, et les vainqueurs 300, dont le seigneur d'Avaugour, le jeune La Hunaudaye, le seigneur de Rosimont, gouverneur de VitréModèle:Etc.<ref>Modèle:Ouvrage, publié dans Revue de Bretagne et de Vendée, 1889 Modèle:Lire en ligne.</ref>. « Les débris de la troupe vaincue s'enfuirent à la débandade jusqu'à Vitré »<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste bénéficiait de plusieurs Modèle:Page h' (du Poirier, de la Bâte (ou Baste) et de la Porte<ref name="infobretagne" /> ; et d'une donnée par Jeanne Guyot, dame de la Hamonaye « pour l'entretien de cierges pendant l'octave du Saint-Sacrement »)<ref name="stjean2">Modèle:Lien web.</ref>.

Plusieurs manoirs existaient alors à Saint-Jean-sur-Vilaine : celui de la Chaussée appartenait entre 1618 et 1660 à la famille Le Métayer, avant de passer successivement aux mains des familles Frémont, seigneurs de la Guilmautière, Le Ribault et, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Du Bourg ; le manoir de Dieu-le-Fit<ref>http://fr.topic-topos.com/chene-de-dieu-le-fit-saint-jean-sur-vilaine</ref>, propriété de la famille Champaigné ; le manoir de l'Espineray (le manoir, maison et métaierie noble d'Espineray appartient en 1635 à Eustache du Périer, écuyer, seigneur du Quériel), les manoirs de la Fresnais, de la Fleuriaye, de l'Ortie.

Une épidémie de dysenterie fit des ravages en 1756 : « les paroisses les plus affligées sont celles de Balazé, Châtillon-en-Vendelais, Étrelles, Erbrée, Teillé [en fait Taillis), Saint-Christophe-des-Bois, Saint-Jean-sur-Vilaine et les environs de Saint-Martin de Vitré. Il y a, à ce qu'on m'a assuré, dans ces paroisses, quatre, cinq ou six enterrements par jour et, ce qu'il y a de plus touchant dans une pareille désolation, c'est que la plupart des gens de campagne s'abandonnent, et qu'en quelques endroits on n'a pas pu faire la récolte de blé noir faute de monde » écrit le subdélégué Charil<ref>Modèle:Article.</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi la paroisse de Saint-Jean-sur-Vilaine en 1778<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> : Modèle:Citation bloc

En 1782, les généraux [assemblées paroissiales] de Saint-Jean-sur-Vilaine, Saint-Didier, Domagné, Châteaubourg, Broons, Servon et Brécé se plaignent : « la corvée des grands chemins [la route de Rennes à Paris] est un fardeau d'autant plus onéreux pour les habitants des campagnes qu'ils y sont les seuls assujettis, qu'ils sont forcés de se livrer à un travail qu'elle exige dans les tems [temps] de l'année les plus précieux pour eux »<ref>Modèle:Article.</ref>.

François Jougan, dit La Violette, né en 1736 à Saint-Jean-sur-Vilaine, combattit dans la compagnie de Bien de Chevigny<ref group="Bio">Frédéric-François-Louis de Bien de Chevigny, né le Modèle:Date- à Avallon. Cette compagnie fut engagée notamment dans la bataille de Yorktown.</ref>, qui faisait partie du régiment de Soissonnais, pendant la Guerre d'indépendance des États-Unis<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Révolution française

Une compagnie chouanne exista à Saint-Jean-sur-Vilaine ; elle était membre de la « colonne d'Izé », dirigée par Henri du Boishamon, qui elle-même dépendait de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères. La « colonne d'Izé » était divisée en plusieurs compagnies : la compagnie de Saint-Jean-sur-Vilaine (dont les capitaines étaient François Huet<ref group="Bio">François Huet, né le Modèle:Date- à La Cocherie en Saint-Jean-sur-Vilaine, laboureur, décédé le Modèle:Date- à Saint-Didier.</ref>, dit La Fleur et Charles Lelièvre<ref group="Bio">Charles Lelièvre, né le Modèle:Date- à Saint-Jean-sur-Vilaine, laboureur, décédé le Modèle:Date- à Montreuil-sous-Pérouse.</ref>), la compagnie de Montreuil-sous-Pérouse et Saint-Christophe-des-Bois, la compagnie de Champeaux et Taillis, la compagnie d'Izé, la compagnie de Balazé, la compagnie de Princé et Montautour. D'autres compagnies chouannes existaient dans les environs, notamment à Saint-Didier, une autre à Cornillé et une autre à Domagné.

Paul Féval a décrit Saint-Jean-sur-Vilaine et les combats qu'y s'y sont déroulés pendant la Révolution française en 1793 dans une nouvelle publiée en 1848 et intitulée Fleur des batailles. Il décrit ainsi la maison de son personnage principal<ref group="Note">Le Bohic, adjoint au maire de Saint-Jean-sur-Vilaine, selon Paul Féval.</ref> : « Sa maison, couverte moitié de chaume, moitié d'ardoises moussues, s'élevait à l'extrémité du bourg de saint-Jean (…). L'ameublement était celui de toutes les demeures villageoises : une table flanquée de deux bancs rouges, un bahut à serrure de cuivre, une armoire historiée, une pendule en caisse et un dressoir. Au-dessus de la haute cheminée, un fusil et un tromblon formaient sautoir (…) [Le maître des lieux] portait le costume des paysans de Bretagne, qui consiste en une veste de toile, feutrée de laine, sur gilet à revers ; culotte flottante de velours ; hautes guêtres boutonnées jusqu'au genou et chapeau représentant exactement une moitié de fromage de Hollande fichée au centre d'un parapluie renversé »<ref name="bpt6k5790652z">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il rajoute plus loin : Modèle:Citation bloc Le 24 brumaire Modèle:Nobr romains (Modèle:Date-), la division du général Muller campe à Saint-Melaine et sa réserve à Saint-Jean-sur-Vilaine ; elles font partie des troupes de l'armée de l'Ouest, dirigées par le général Kléber<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

À la limite de la commune, le Modèle:Date-, se déroula le combat du Pont de Cantache. Modèle:Article détaillé En Modèle:Date-, le chef chouan Henri du Boishamon, informé qu'une colonne républicaine forte de Modèle:Nobr, qui avait couché à Châteaubourg, devait se rendre à Vitré, décida de l'attaquer, bien qu'il n'eût qu'à peine Modèle:Nombre. Il tendit une embuscade aux troupes républicaines à Saint-Jean ; le combat fut longtemps indécis, mais les chouans parvinrent à adosser les républicains à la Vilaine et durent fuir jusqu'à Saint-Melaine et perdirent une quarantaine d'hommes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. François Huet, qui commandait la compagnie chouanne de Saint-Jean-sur-Vilaine, fut blessé lors de ce combat.

À la fin d'Modèle:Date-, une armée chouanne commandée par le marquis de Pontbriand fit mettre bas les armes un corps d'infanterie escortant un approvisionnement destiné à l'armée républicaine qui campait sur une hauteur dominant le pont sur la Cantache (à la limite des communes de Pocé-les-Bois, Saint-Jean-sur-Vilaine et Champeaux), sur la route de Châteaubourg à Vitré ; d'autres combats se déroulèrent en Modèle:Date-, notamment à Champeaux, au Bois-Bide et à Saint-Jean-sur-Vilaine, opposant les chouans, toujours dirigés par le marquis de Pontbriand, aux troupes républicaines dirigées par le général Spital<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En Modèle:Date-, lors de l'insurrection légitimiste de 1832, une révolte chouanne, soutenant les légitimistes, considérant [[Henri d'Artois|Modèle:Nobr romains]] comme roi légitime, contre la Monarchie de Juillet (le roi Louis-Philippe étant considéré comme un usurpateur), nécessita la présence de détachements de troupes du [[46e régiment d'infanterie|Modèle:46e de ligne]] et de la Garde nationale à Châteaubourg, Saint-Jean-sur-Vilaine, Saint-Aubin-des-Landes, Pocé-les-BoisModèle:Etc. ; le Modèle:Date-, un combat oppose les chouans commandés par Alexandre Courson de la Villevalio et Jean-François Le Nepvou de Carfort d'une part, et les forces de l'ordre commandées par le général de Castres sur la lande de Touchenault, près de la ferme de la Gaudinière en Vergéal<ref>Journal des débats, numéro du Modèle:Date- Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Pierre-Jean Lejeay, né le Modèle:Date- à Saint-Jean-sur-Vilaine, engagé volontaire au [[86e régiment d'infanterie|Modèle:86e d'infanterie]], participa en 1831 à la campagne de Belgique ; devenu garde municipal à Paris, il fut tué en défendant le poste de la place Maubert contre les émeutiers le Modèle:Date-, jour des obsèques du général Lamarque<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1845, A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Jean-sur-Vilaine : Modèle:Citation bloc

Ange-Marie-Xavier du Breil, vicomte de Pontbriand, maire de la commune, fonda vers 1850 une école religieuse devant être dirigée par des institutrices congréganistes, qu'il dota d'une rente annuelle de 250 francs<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1851, le journal La Presse écrit<ref>Journal La Presse, numéro du Modèle:Date- Modèle:Lire en ligne.</ref> : Modèle:Citation bloc François Coudray<ref group="Bio">Probablement François Coudray, né le Modèle:Date- à Domagné, décédé le Modèle:Date- à Saint-Jean-sur-Vilaine.</ref>, agriculteur à Saint-Jean-sur-Vilaine, fut à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle conseiller d'arrondissement<ref>Journal Ouest-Éclair, Modèle:N° du Modèle:Date- Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Le Modèle:Date-, un cyclone [en fait un orage violent] ravagea Saint-Jean-sur-Vilaine, ainsi que les communes avoisinantes : « (…) Plus de Modèle:Nombre arbres ont été déracinés ou brisés. Les toitures de beaucoup de fermes ont été enlevées (…). Jamais pareils désastres ne s'étaient vus dans la contrée »<ref>Journal L'Univers, Modèle:N° du Modèle:Date- Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Une pétition signée entre autres par 166 hommes de Saint-Jean-sur-Vilaine et protestant contre la loi sur les congrégations fut déposée le Modèle:Date- sur le bureau de la Chambre des députés par Louis Félix Ollivier, député des Côtes-du-Nord<ref>Journal officiel de la République française, Débats parlementaires : Chambre des députés, Modèle:Date- Modèle:Lire en ligne.</ref>. La même année, l'école privée catholique de garçons, qui était tenue précédemment par les Frères de Ploërmel, fut sécularisée ; l'instituteur qui les remplaça, fut poursuivi devant la justice, ainsi que Modèle:M., devenu le propriétaire de l'école<ref>Bulletin des Congrégations, Modèle:N° du Modèle:Date- Modèle:Lire en ligne.</ref>.

L'inventaire des biens d'église provoqua une rixe entre manifestants et contre-manifestants à Saint-Jean-sur-Vilaine : un manifestant, François Poirier, fut condamné pour coups et blessures par le tribunal de Vitré, avant d'être relaxé par la Cour d'appel de Rennes<ref>Journal Ouest-Éclair, Modèle:N° du Modèle:Date- Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Par décret du Modèle:Date-, les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de Saint-Jean-sur-Vilaine, qui étaient placés sous séquestre, sont attribués au bureau de bienfaisance de la commune<ref>Journal officiel de la République française, Lois et décrets, numéro du Modèle:Date- Modèle:Lire en ligne.</ref>. L'école congréganiste (tenue par les Sœurs de l'Immaculée Conception) des filles de Saint-Jean-sur-Vilaine est laïcisée par arrêté préfectoral du Modèle:Date-, la mesure prenant effet le Modèle:Date-<ref>Rapports et délibérations du Conseil général d'Ille-et-Vilaine, Modèle:Date- Modèle:Lire en ligne.</ref>, mais elle rouvrit immédiatement comme école privée avec des enseignants non religieux<ref>Journal La Croix, Modèle:N° du Modèle:Date- Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Le Modèle:Date-, Modèle:M., maire de Saint-Jean-sur-Vilaine et conseiller général, tint une conférence à laquelle furent convoqués par le curé tous les hommes de la paroisse, après les vêpres, au presbytère afin de critiquer l'école laïque et la presse républicaine ; il indiqua qu'il fallait proscrire la lecture du journal Ouest-Éclair et de son hebdomadaire L'Ille-et-Vilaine, leur reprochant d'être neutres dans les querelles en cours entre laïques et catholiques<ref>Journal Ouest-Éclair, Modèle:N° du Modèle:Date- Modèle:Lire en ligne.</ref>.

La Première Guerre mondiale

Fichier:Saint-Jean-sur-Vilaine (35) Église Vitrail 03.JPG
Le vitrail patriotique de 1922 dans l'église paroissiale

Le monument aux morts de Saint-Jean-sur-Vilaine porte les noms de 26 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux cinq (Jean Allard, Jean Duperray, Auguste Legros, Maurice Vétier, Jean Voisin) sont morts sur le front belge en 1914 ou 1915, un (Joseph Rétif) est mort lors de l'Expédition de Salonique en 1918 en Grèce, tous les autres sont décédés sur le sol français<ref name="mgw 64227">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=64227</ref>.

Un vitrail a été réalisé en 1922 dans l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste par le curé de l'époque, Morin, qui s'opposait à la construction d'un monument aux morts civil sur la place communale<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=137200 et http://www.stjean-vilaine.fr/patrimoine3.html</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Une cabine téléphonique fonctionna au bourg de Saint-Jean-sur-Vilaine à partir du Modèle:Date-<ref>Journal Ouest-Éclair, Modèle:N° du Modèle:Date- Modèle:Lire en ligne.</ref>.

L'affaire de « L'écolier le plus cher de France »
Fichier:Saint-Jean-sur-Vilaine Ecole Le populaire.jpg
L'article du journal Le Populaire du Modèle:Date-

Une revue catholique écrit en 1926 : Modèle:Citation bloc

Cette information, qui provoqua à la fois hilarité et indignation, fut reprise, sans être vérifiée, par la plupart des journaux conservateurs de l'époque en France métropolitaine, par exemple par L'Action française<ref>Journal L'Action française, Modèle:N° du Modèle:Date- Modèle:Lire en ligne.</ref>, Le Petit Journal<ref>Journal Le Petit Journal, Modèle:N° du Modèle:Date- Modèle:Lire en ligne.</ref>, L'Homme libre<ref>Journal L'Homme libre, Modèle:N° du Modèle:Date- Modèle:Lire en ligne.</ref>Modèle:Etc., ainsi que par la presse catholique<ref>Par exemple dans l'hebdomadaire L'Ami du clergé paroissial (supplément à L'Ami du clergé), publié à Langres, numéro du Modèle:Date- Modèle:Lire en ligne ; ou encore La Semaine religieuse du diocèse de Cambrai, Modèle:N° du Modèle:Date- Modèle:Lire en ligne.</ref>, et même outre-mer<ref>Annales africaines : revue hebdomadaire de l'Afrique du Nord, numéro du Modèle:Date- Modèle:Lire en ligne.</ref>. Certains journaux allèrent même plus loin, précisant à leurs lecteurs : « Nous avons pu nous procurer l'adresse de ce jeune phénomène et nous lui avons demandé une interview par écrit. Malheureusement nous avons appris qu'il fallait renoncer à recevoir jamais sa réponse : l'écolier le plus cher de France est illettré ». Or toutes ces informations étaient fausses ; le journal Le Populaire écrit, après avoir enquêté près de l'institutrice de la commune : Modèle:Citation bloc

La Seconde Guerre mondiale

Le journal L'Ouest-Éclair écrit le Modèle:Date- : Modèle:Citation bloc

Le monument aux morts de Saint-Jean-sur-Vilaine porte les noms de 6 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : un soldat (Auguste Gillouard) est mort en Tunisie en Modèle:Date-, quatre (François Coudray<ref group="Bio">François Coudray, né le Modèle:Date à Saint-Jean-sur-Vilaine, soldat au [[404e régiment d'artillerie anti-aérienne|Modèle:404e d'artillerie de défense contre les aéronefs]], décédé le Modèle:Date- à Zuydcoote (dans le Nord).</ref>, Louis Fréreux<ref group="Bio">Louis Fréreux, né le Modèle:Date- à Saint-Jean-sur-Vilaine, soldat au [[7e régiment d'artillerie (France)|Modèle:7e d'artillerie]], décédé le Modèle:Date- à l'hôpital de Saint-Dizier (en Haute-Marne).</ref>, Georges Guilard<ref group="Bio">Georges Guilard, né le Modèle:Date- à Marpiré, soldat au [[2e régiment d'infanterie|Modèle:2e d'infanterie]], tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Saint-Mesmin (dans l'Aube).</ref>, Antoine Guilleux<ref group="Bio">Antoine Guilleux, né le Modèle:Date- à Saint-Jean-sur-Vilaine, soldat au [[106e régiment d'infanterie|Modèle:106e d'infanterie]], mort pour la France le Modèle:Date- à Lille (dans le Nord), inhumé à la nécropole nationale d'Haubourdin.</ref>) sont morts lors de la Débâcle ; François Morlier est mort aussi au printemps 1940, mais en Belgique<ref name="mgw 64227" />.

L'après Seconde Guerre mondiale

Une photographie du bourg de Saint-Jean-sur-Vilaine en 1951 est disponible sur un site Internet<ref>http://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&rubrique=cartes&id=282573</ref>.

Politique et administration

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Démographie

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