Saint-Maixent-l'École
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Maixent-l'École est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Saint-Maixentais et les Saint-Maixentaises.
Géographie
La ville de Saint-Maixent-l’École est située sur la RD 611 à Modèle:Unité au nord-est de Niort et à Modèle:Unité au sud-ouest de Poitiers, elle est desservie par l'autoroute A10 et par le TGV vers Poitiers-Paris ou vers Niort-La Rochelle.
La ville est traversée par la Sèvre Niortaise.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Touche Stna », sur la commune de Saint-Georges-de-Noisné, mise en service en 1995<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Niort », sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Maixent-l'École est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Maixent-l'École, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Maixent-l'École, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (80,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (57,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,1 %), terres arables (13,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), forêts (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Maixent-l'École est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Sèvre Niortaise. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1993, 1995, 1999, 2006, 2010 et 2011<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Vallée de la Sèvre Niortaise amont », approuvé le Modèle:Date-, dont le périmètre regroupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 66,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010<ref name=Géorisques/>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Maixent-l'École est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Histoire
La ville se développe autour du monastère fondé en 459 par le moine oratorien Agapit, rejoint en 480 par Adjutor qui prit alors le nom de Maixent. La ville porta d'abord le nom de Saint-Saturnin et prospéra aux {{#switch: VII
| e | er | = {{#switch: VII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: VII|-| – | VII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: VII|-| – | VII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}.
En septembre 1346, le comte de Derby échoue dans son assaut pour prendre la ville<ref>Robert Favreau (historien), in Modèle:Histoire du Poitou et des Pays charentais, Modèle:P..</ref> (guerre de Cent Ans).
En Modèle:Date-, par ses lettres patentes, le roi Louis XI autorisa une création des foires et des marchés à Saint-Maixent, selon une demande du comte du Maine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
De 1880 à 1940, l'École militaire d'infanterie (EMI, puis EMICC, avec les chars de combat) forme des milliers d'officiers issus du corps des sous-officiers.
En juin 1940, ces élèves officiers de Saint-Maixent rejoignent les élèves de l’École de cavalerie de Saumur dans leur sacrifice pour défendre le passage de la Loire<ref>Modèle:30questions-OccupationVienne, Modèle:P..</ref>.
Après la guerre, l'École militaire d'infanterie et des chars de combat rejoindra l'École militaire interarmes au camp de Coëtquidan.
En 1963, s'installe l'École nationale des sous-officiers d'active.
Patrimoine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Porte Chalon
Le bâtiment datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été construit lors de travaux d'urbanisme souhaités par le Comte de Blossac, intendant du Poitou. Il remplaçait l’une des anciennes portes de la ville fortifiée, et faisait partie d’un fief appartenant aux Chalon, puissante famille Saint-Maixentaise au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Cette nouvelle porte accueillit l'hôtel de ville jusqu'en 1921. La porte Chalon est classée monument historique depuis 1999.
Hôtel Chauray
L'hôtel Chauray, a été construit pour Pierre Paen en 1531. L'édifice faisait partie du domaine de Chauray qui s'étendait de la rue Chalon à la rue de l'Audience.
La famille Paen est une famille très ancienne de Saint-Maixent. Philippon Paen, marchand à Saint-Maixent, fut le premier maire de la ville en 1441. Il fut maire à trois reprises.
Son frère Pierre acheta, vers 1450 la seigneurie de Chauray. Il fut maire de Niort puis de Saint-Maixent, tout comme son fils Guillaume. Pierre, le fils de ce dernier, fit construire cet hôtel particulier. Il fut également maire de Saint-Maixent.
À l'origine, l'hôtel Chauray, était entouré de deux avant-corps en forme de demi-tourelles. Aujourd'hui, une seule demeure visible.
Après la Révolution, le bâtiment a appartenu à plusieurs familles. En 1921, les derniers propriétaires vendent à la ville l'ensemble du domaine. Il a été occupé par l'administration des Postes jusque dans les années 1950.
Église Saint-Léger
Seule une chapelle gothique de l'église Saint-Léger subsiste, abritant la crypte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle redécouverte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et classée au monument historique.
Porte Canclaux
Cette porte de l'abbaye du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est de style classique. Au-dessous de la corniche, au centre de la frise, on peut y voir trois cartouches avec inscriptions, celle qui se trouve au centre portant la date « 1660 » ; date de reconstruction de l'abbaye. Au-dessus de l'arcade se trouvent trois écussons : à gauche, aux armes des Bénédictins à une fleur de lys, au centre aux armes de la France aux trois fleurs de lys et à droite aux armes de l'abbaye à une fleur de lys. L'abbaye fut donc abbaye royale.
Lors de l'installation des militaires dans l'abbaye, la caserne prend le nom de « caserne des bénédictins » puis en 1886 de « caserne Canclaux » ; qui donne alors son nom à la porte d'entrée de l'abbaye.
Le quai des Tanneries
Ce bord de canal sert au nettoyage des peaux dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le travail de la laine, du chanvre, des peaux, la teinturerie, le filage et le tissage étaient des activités importantes au Moyen Âge et à l'époque moderne.
La localisation des tanneries s'explique par le besoin d'un courant d'eau important, assuré par le canal de dérivation des moulins de l'abbaye. Une position à l'extérieur du cœur de la ville était par ailleurs nécessaire au vu des nuisances olfactives et des risques sanitaires de l'activité. La dernière tannerie saint-maixentaise cessa ses activités en 1889.
Maison de l'Apothicaire
Rue Anatole-France se situe une maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui a conservé son inscription sur la façade aux colombages « HIC VALETUDO » (ici la santé) 1442). Celle-ci était une maison d’apothicaire.
Hôtel Balisy
L’hôtel Balisy a été construit en 1530 pour Aimery de Léau, sieur de Balisy, capitaine du château de Saint-Maixent de 1522 à 1549. Il accueillit de nombreux notables de l'époque comme Catherine de Médicis ou le duc de Sully.
Sa façade de style classique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est prolongée par une galerie de style renaissance, et est ornée avec des médaillons sculptés à l'effigie d'empereurs romains surmontés de lucarnes aux frontons décorés de coquille. En 1625, cet hôtel devint le siège de la justice de paix, jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Hôtel Pied Foulard
L’hôtel Pied Foulard du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle était le presbytère jusqu'à la loi de 1905. Il est devenu hôtel de ville en 1921.
Le Musée du Sous-Officier
Avenue de l’École-Militaire se trouve le Musée militaire de St-Maixent-l’École. En ce lieu se trouvait aussi l’emplacement de l’ancien château.
Les allées vertes
Les allées vertes aménagées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l’instigation du Comte de Blossac. Constituées de quatre rangées d’arbres, elles entourent la place Denfert-Rochereau d’une superficie de 2 ha. Au centre se trouve la statue du colonel Denfert-Rochereau, défenseur de Belfort en 1870, né à Saint-Maixent le Modèle:Date-.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:Article détaillé Depuis 1959, 5 maires se sont succédé :
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Démographie
Modèle:Population de France/section
Saint-Maixent est la Modèle:6e des Deux-Sèvres par la population (Modèle:5e). C'est également la ville la plus densément peuplée du département, avec une densité de près de 1500 Modèle:Hab./km². Après un pic de près de 8 000 habitants en 1975, la ville a perdu des habitants jusqu'à la fin des années 1990 (6 600 habitants en 1999).
Il est difficile d'établir des comparaisons entre la population comptée au recensement de la population en 1999 et les chiffres des recensements postérieurs, en raison du changement de méthodologie de l'Insee. En effet, « avec la nouvelle méthode de recensement, les élèves majeurs vivant en internat ainsi que les militaires vivant en caserne sans leur famille font partie de la population des communautés. Ils ne sont plus rattachés au ménage de leur famille et ne font donc plus partie de la population des ménages comme lors des précédents recensements de la population. Les caractéristiques de la population vivant en communauté et de la population des ménages peuvent être affectées par ce changement, en particulier pour certains territoires. Ainsi, si l'internat ou la caserne n'est pas situé dans la même commune que la résidence de la famille, ces personnes sont comptées à un endroit différent de celui où elles auraient été comptées lors des recensements précédents. Elles sont désormais comptées au lieu où est situé l'internat ou la caserne alors qu'elles étaient comptées auparavant au lieu de leur résidence familiale. Pour certains territoires, notamment les communes sièges d'un établissement d'enseignement avec internat ou d'une structure militaire dont les effectifs sont importants au regard de la population de la commune, la qualité des comparaisons dans le temps peut être affectée de façon significative. »<ref>Insee : Évolution et structure de la population, documentation</ref>
La présence de l'ENSOA sur la commune de Saint-Maixent-l'École pèse donc considérablement sur la différence de chiffres entre 1999 et 2006, créant une croissance fictive de population, ne correspondant probablement à aucune croissance réelle. Au contraire, le solde naturel (naissances-décès) n'a de cesse de diminuer à Saint-Maixent depuis 1968. La période 1999-2008 enregistre même un solde naturel annuel négatif, pour la première fois<ref>Insee : Évolution et structure de la population de Saint-Maixent-l'École, recensement 2008</ref>. La tendance induite par les résultats de 2006 et 2009 (c'est-à-dire à méthodologie constante, quoique la comparaison formelle soit proscrite en raison des enquêtes de recensement 2007 et 2008, prises en compte à la fois dans le résultat officiel pour l'année 2006 et dans le résultat officiel pour l'année 2009) indiquerait également qu'il n'y a pas de reprise de la croissance démographique à Saint-Maixent.
Économie
Saint-Maixent-l’École est une ville de garnison depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et son économie en dépend entièrement.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Demeures médiévales.
- De 1881 à 1940, Saint-Maixent a accueilli une école militaire de formation d'officiers de l'armée de terre (infanterie, puis infanterie et chars).
- Saint-Maixent est depuis 1963 le siège de l’École nationale des sous-officiers d'active, qui forme tous les sous-officiers de l'armée de terre française.
- Musée du sous-officier, au quartier Marchand, aménagé sur l'emplacement du château de Saint-Maixent. L'origine de cet établissement remonte à l'année 1926. Le général Pierre Michelin fonde alors le musée du souvenir pour retracer le passé militaire de Saint-Maixent et celui d'autres écoles de formation.
- Abbatiale Saint-Maixent de Saint-Maixent-l'École, construite en 940, abrita les reliques de saint Maixent et saint Léger et fut détruite par un tremblement de terre. Reconstruite aux {{#switch: XII
| e | er | = {{#switch: XII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} (église romane), elle fut à nouveau détruite par les calvinistes en septembre 1568, et reconstruite (abbatiale) sur ses bases romanes dans un très beau style gothique. L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 2012<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Vestiges de l'église Saint-Léger, à côté de l'abbatiale, sous laquelle se trouve la crypte Saint-Léger. La Crypte a été classé au titre des monuments historique en 1879<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Église Saint-Saturnin de Saint-Maixent-l'École. Le chevet, la crypte, la partie de la nef romane, les reconstructions et adjonctions gothiques ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref>.
-
Maison à poivrière (place du marché).
-
Porche de la caserne Canclaux.
-
Vestiges de l'église Saint-Léger. -
Abbatiale Saint-Maixent - Crypte Saint-Maixent et Saint-Léger. -
Abbatiale Saint-Maixent - Vitraux du chœur. -
Hôtel de Balisy (1530). -
Halles.
Patrimoine culturel
Patrimoine naturel
Personnalités liées à la commune
- Perrette de La Rivière, usufruitière de la seigneurie de Saint-Maixent sous Charles VII. Elle résiste à l'attaque du Modèle:Date par le Duc d'Alençon, instigateur de la Praguerie, et Jean de La Roche qui y subissent une défaite cinglante<ref>Favreau Robert. La Praguerie en Poitou. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1971, tome 129, livraison 2. pp. 289-291.</ref>.
- François Villon finit ses jours à Saint-Maixent en 1489 si l'on en croit Rabelais ; mais aucune preuve solide n'a été apportée<ref>cf. à ce sujet la biographie de Villon par Jean Favier.</ref>.
- Michel Mathieu Lecointe-Puyraveau, révolutionnaire français.
- Charles Guy François Agier (1753 à Saint-Maixent - 1828 à Niort), député.
- François-Marie Agier (1780 à Saint-Maixent - 1848 à Paris), député.
- Pierre-Gaspard Roll<ref>Pierre-Gaspard Roll sur musinem.com</ref> (1787-1851), compositeur, premier grand prix de Rome en 1814, est né le Modèle:Date-<ref>Acte de baptême de Pierre-Gaspard Roll, registre de Saint-Saturnin de Saint-Maixent le 5 octobre 1787.</ref>, à Saint-Maixent (paroisse Saint-Saturnin). Sa tombe est au cimetière Montmartre (33e division).
- Pierre Philippe Denfert-Rochereau, défenseur de Belfort pendant la guerre de 1870.
- Henry Charbonneau né le Modèle:Date- à Saint-Maixent-l'École, est un militant d'extrême droite, collaborateur, journaliste et écrivain nationaliste français.
- Stéphane Hessel (1917-2013) diplomate, résistant et écrivain, est un ancien élève de l'école militaire de Saint-Maixent<ref>[1].</ref>.
- Ségolène Royal, députée PS de la Modèle:2e de Saint-Maixent-l'École de 1988 à 2007.
- Octave Gelin (1874-1932), architecte né à Saint-Maixent.
- Pierre Goguet (1830-1886), homme politique français, maire de Saint-Maixent.
- Régis Loisel, dessinateur né à Saint-Maixent.
- Yves Godard, officier parachutiste français né à Saint-Maixent.
- Jacques Fouchier (1913-1994), docteur-vétérinaire (E.R.), ancien député, secrétaire d'État auprès du ministre de l'agriculture en avril 1978, membre de la direction du CNIP de 1979 à 1980.
- Christian (en religion Bruno) Lemarchand (1930-1996), l'un des sept moines de Tibhirine.
- Khaled Nezzar, général algérien, est un ancien élève de l'école militaire de Saint-Maixent.
- Le président du Congo Denis Sassou-N'Guesso est un ancien élève de l'école militaire de Saint-Maixent<ref>Biographie officielle, consultée le 13 mai 2009.</ref>.
- Jean Cavaillès (1903-1944). Normalien, mathématicien et philosophe, résistant, Compagnon de la Libération. Cofondateur du réseau Libération-Sud et du journal Libération (1941-1964).
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Jacques Fouchier, L'Abbaye Saint-Maixent et son destin, Modèle:2e éd., Poitiers : Projet éditions, 1987.
- Jacques Fouchier, Saint-Maixent-l'École : histoire du château fort et de l'école militaire, 1224-1989, Saint-Jean-d'Angély : Bordessoules, 1989.
- Jacques Fouchier, Hélène Guyonnet, Jean-Marie Guyonnet et al., Saint-Maixent au fil de ses rues, de ses monuments et de son histoire : petite encyclopédie illustrée, Saint-Maixent-l'École : Société historique et archéologique du Val de Sèvre, 1994.
- Jean Guyonnet, Histoire de la ville de Saint-Maixent des origines à nos jours, Poitiers : D. Brissaud, 1978.
- Meyrialle (capitaine), Saint-Maixent-l’École, esquisse géographique et historique sur le pays et sur la ville, Niort : Impr. Saint-Denis, 1929.
- Alfred Richard, « La mairie de Saint-Maixent procurait-elle la noblesse ? » dans Revue de l'Aunis, de la Saintonge et du Poitou, t. 7, Modèle:1er 1868, Modèle:P..
- Alfred Richard, « Recherches sur l’organisation communale de la ville de Saint-Maixent jusqu’en 1790 » dans Mémoires de la Société des antiquaires de l’Ouest, t. 34, 1869, Modèle:P..
- Alfred Richard, « Le château de Saint-Maixent » dans Bulletins de la Société des antiquaires de l’Ouest, Modèle:2e, tome 2, 1880, Modèle:P..
- A.D. de la Fontenelle de Vaudoré, Recherches sur les Chroniques du Monastère de Saint-Maixant en Poitou, Poitiers Saurin Frères, 1838.
Articles connexes
- Anciennes communes des Deux-Sèvres
- Liste des communes des Deux-Sèvres
- Abbatiale de Saint-Maixent-l'École
- Chronique de Saint-Maixent
- École nationale des sous-officiers d'active
- Ainsi soient-ils, série télévisée tournée en partie au quartier Canclaux, situé dans l'abbatiale (Modèle:1re en 2011, Modèle:2e en 2013)
Liens externes
- Site de la mairie
- Saint-Maixent-l'École sur le site de l'Institut géographique national
- SHAVDS : http://fshds.fr/2017/les-societes-affilies/shvds-societe-historique-et-archeologique-du-val-de-sevre/
- (Société Historique et Archéologique du Val De Sèvre)
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes