Saint-Martin-de-Brômes
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Saint-Martin-de-Brômes (Sant-Martin en occitan provençal) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Modèle:Référence nécessaire.
Géographie
Le village est à une altitude de Modèle:Unité<ref name="La Torre"/>.
Géologie
Relief
Hydrographie
La commune est traversée par le Colostre : son confluent avec le Verdon est un site inscrit.
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 63 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Transports
Voies routières
La commune est desservie par les routes départementales Modèle:Nobr et Modèle:Nobr.
Services autocars
Lignes régionales, réseau Zou !
Saint-Martin-de-Brômes est desservie par une ligne EXPRESS<ref>Zou ! Le réseau de transport de la Région Sud</ref> :
Ligne | Tracé |
---|---|
Modèle:Bus Zou/correspondance | Marseille ↔ Gréoux-les-Bains ↔ Saint-Martin-de-Brômes ↔ Riez |
Lignes intercommunales
Le village est relié par deux lignes intercommunales du réseau Trans'Agglo<ref>DLVA Transports intercommunaux</ref> :
Ligne | Tracé |
---|---|
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance | Puimoisson ↔ Riez ↔ Allemagne-en-Provence ↔ Saint-Martin-de-Brômes ↔ Gréoux-les-Bains ↔ Manosque |
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance | Manosque ↔ Gréoux-les-Bains ↔ Saint-Martin-de-Brômes ↔ Esparron-de-Verdon ↔ Quinson (Ligne estivale) |
Lignes scolaires
Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier le collège de Riez ainsi que les lycées et collèges de Manosque. Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomération Durance-Luberon-Verdon au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, d'autres ont été rajoutées.
Ligne | Tracé |
---|---|
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance | Saint-Martin-de-Brômes ↔ Allemagne-en-Provence ↔ Riez |
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Valensole auquel appartient Saint-Martin-de-Brômes est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 3 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Saint-Martin-de-Brômes est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt ;
- inondation ;
- mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Saint-Martin-de-Brômes est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de rupture de barrage<ref name="ddrm88"/>. Quatre barrages menacent une partie restreinte du territoire de Saint-Martin-de-Brômes : les barrages de Castillon, Sainte-Croix, de Quinson et de Gréoux<ref name="dreal"/>. Le premier ne menace la commune que d’une inondation forte, comparable aux très fortes crues du Verdon<ref name="ppi-castillon14"/> : de plus, l’onde de submersion mettrait plus de deux heures à parvenir à Saint-Martin-de-Brômes<ref name="ppi-castillon29"/>. Les autres barrages, plus proches, et surtout le barrage de Sainte-Croix, au réservoir beaucoup plus volumineux, causeraient des submersions plus importantes.
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 1998 pour les risques d’inondation et de séisme<ref name="ppr"/> et le Dicrim existe depuis 2011<ref name="dicrim"/>. Deux incendies, le 7 août 2005, détruisent Modèle:Unité de forêt, en touchant également les communes de Quinson, Manosque et Esparron-de-Verdon<ref name="ddrm52">Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, Modèle:Opcit, p. 52</ref>.
Toponymie
Le nom du village apparaît pour la première fois en 1042 (ecclesiam. de Brumeç), puis vers 1064-1079, sous le nom de Sancti Martini de Bromezes, forme occitane du nom de saint Martin de Tours, qui a été francisée par la suite<ref>Modèle:TGF3, § 28474, p 1627</ref>,<ref>Laurence Mombel, « Saint-Martin-de-Brômes : un patrimoine à découvrir », in verdon : ivern 2000-2001 no 4, p 36</ref>. Le toponyme Brumeç est préceltique<ref name="AHP-c11">Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit, carte 11 et commentaire</ref>, et sa signification très probablement liée à un cours d’eau<ref name="Fénié"/>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Martin-de-Brômes est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,7 %), terres arables (14,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,4 %), zones agricoles hétérogènes (11,9 %), zones urbanisées (2,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Agriculture
Bien que Saint-Martin-de-Brômes soit inclus dans le périmètre de l’appellation d'origine contrôlée (AOC) du vin de Pierrevert, la vigne n’y est pas cultivée. Jusqu’au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée dans la commune, mais uniquement pour l’autoconsommation<ref name="reparaz-medit109"/>.
La culture de l’olivier est une des principales de la commune. Alors que la production d’huile d’olive était importante jusqu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (avec 7 200 pieds), elle connait un fort déclin pour finir, avec seulement 3400 pieds en 1994<ref name="durbiano19"/>. Sa culture, pratiquée dans la commune depuis des siècles, est limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité : à Saint-Martin-de-Brômes, il s’agit des versants bien exposés des vallons entaillant le plateau de Valensole<ref name="reparaz-medit109-58"/>.
Activités de services
- deux campings ;
- un hôtel-restaurant ;
- une épicerie ;
- un salon de coiffure.
Histoire
Protohistoire
L'oppidum de Buffe-Arnaud, celto-ligure et fouillé en 1992<ref>Laurence Mombel, Modèle:Opcit p 37</ref>, lors de travaux sur la RD 952, est la plus ancienne agglomération présente sur le territoire de la commune. Il est situé au confluent du Colostre et du Verdon : les escarpements formés par ces rivières le défendent sur trois côtés, un mur de pierres liées à la terre sur le dernier. Il est occupé du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. De 450 environ av. J.-C. jusqu’en 225, l’oppidum ne livre plus de traces d’occupation ; il est ensuite à nouveau habité au Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle jusqu'à la conquête romaine, à la fin du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle Une tour-porche montre que l'oppidum était sous l'influence des colonies grecques de la côte. Il a été assiégé par les Romains en 124 av. J.-C.<ref>Laurence Mombel, Modèle:Opcit, p 39-41</ref>. Un autre oppidum se trouvait en vis-à-vis de celui-ci, au Bas-Défends, mais n'a été que rapidement fouillé en 1996.
Antiquité
La commune a livré des vestiges de l’occupation romaine : tombes et sarcophages de plomb exposés au musée (début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), milliaire de Carus. Elle se trouvait sur la voie allant de Riez (Colonia Julia Augusta Apollinarium Reiorum) à Aix-en-Provence<ref name="archeo-provence"/>.
Moyen Âge et Ancien Régime
Au début du IIe millénaire, le territoire de la commune est appelé vallée d’Archincosco, et était sous la domination d’un ministral, jusqu’à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>. Le premier site d’implantation de la communauté est le castrum de Notre-Dame, situé actuellement dans la commune d’Allemagne-en-Provence<ref>Daniel Mouton, « Genèse des premières fortifications provençales », Laboratoire d’archéologie médiévale et moderne en Méditerranée, consulté le 11 novembre 2013.</ref>. Le castrum était détenu par abbaye Saint-Victor de Marseille, qui confiait l’administration de la seigneurie à un laïc<ref>Yann Codou, « Le paysage religieux et l'habitat rural en Provence de l'antiquité tardive au XIIe siècle », Archéologie du monde médiéval, tome 21, 2003, Modèle:P.53.</ref>.
L’abbaye Saint-Victor de Marseille possède également l’église de Saint-Martin, celle de Saint-Pierre-d’Archincosco, qu’elle reçoit du ministral avec la tasque (redevance semblable à la taille) avec des terres et d’autres droits<ref name="archeo-provence"/>. Elle possède aussi deux fiefs, à Saint-Martin et à Brômes, et y était représenté par plusieurs seigneurs. Les Castellane y sont seigneurs de 1227 à 1673<ref>Laurence Mombel, Modèle:Opcit, Modèle:P.44.</ref>, les Modèle:Page h' leur succédant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, Modèle:P.196.</ref>.
Période contemporaine
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref>Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:N°307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.296-298</ref>. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Brômes<ref>Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:N°307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.113.</ref>.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 8 habitants de Saint-Martin-de-Brômes sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, Saint-Martin-de-Brômes se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. La même instruction est donnée aux filles, bien que la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve<ref name="labadie11"/>.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune
Politique et administration
Intercommunalité
Saint-Martin-de-Brômes fait partie :
- de 2002 à 2013, de la communauté de communes Luberon Durance Verdon ;
- depuis le Modèle:Date, de la communauté d'agglomération Durance-Luberon-Verdon Agglomération.
Municipalité
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Budget et fiscalité 2021
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune Modèle:Lien archive</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 11,53 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 19,10 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 87,56 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Enseignement
La commune est dotée d’une école primaire<ref name="ecole"/>.
Environnement et recyclage
La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.
Économie
Emploi
Modèle:... En 2019, la commune compte 370 personnes de 15 à 62 ans. La part des actifs est de 65,4%. 9,2 % sont chômeurs. 8,2% sont étudiants; 7,6% retraités et 9,7% sont sans activité.
20,5% travaillent sur la commune et 79,5% travaillent à l'extérieur.
Entreprises, commerces, activités artistiques
- En 2020, la commune compte 60 entreprises
- 6 dans l'industrie
- 10 dans la construction
- 22 dans le commerce
- 2 dans la communication
- 3 dans les activités immobilières
- 4 dans des activités spécialisées
- 6 dans d'autres activités de service <ref>Commerces, artisans et entreprises</ref>.
Tourisme
Modèle:... La commune compte un hôtel restaurant 2 étoiles
Les deux campings offrent 54 emplacements :
- Un camping une étoile avec 20 emplacements
- Un camping deux étoiles avec 34 emplacements.
- 18 gites sont officiellement recensés.
Démographie
Modèle:Population de France/section
L’histoire démographique de Saint-Martin-de-Brômes, après la saignée des {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXV
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure des années 1810 à 1856. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1926, la commune a perdu la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1831<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.287.</ref>. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1960. Depuis, la commune a connu une forte croissance, triplant sa population et rejoignant le maximum d'il y a presque deux siècles.
{{#invoke:Démographie|demographie}}
Lieux et monuments
- La tour de l’Horloge ou des Templiers est une tour de guet des Castellane.
- Une maison de la rue principale possède une baie géminée du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, dont les chapiteaux sont sculptés de feuillages très découpés<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 355</ref>. D’autres maisons de la même rue datent du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:| }} }} ou du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, p 359</ref>.
- Le pont sur l’affluent du Colostre, à 1,5 km du village en direction d’Allemagne, en contrehaut de la RD 952, est construit après 1650, voire au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il est constitué d’une arche en plein cintre. Ses arcs de tête sont doublés par des arcs en pierres taillées de façon plus fruste<ref>. Il a été reconstruit après une crue du Colostre en 1867. Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p 112</ref>.
- L’église paroissiale Saint-Martin, assez trapue, est un ancien prieuré de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. La nef à trois travées voûtée en berceau et l’abside, datent du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est agrandie d'un collatéral sud au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (sous croisée d'ogives), puis d'une chapelle au Nord et d'un clocher à sommet pyramidal au XVe ou au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Laurence Mombel, Modèle:Opcit p 42</ref>,<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 67</ref>. Le bâtiment est classé monument historique<ref>Arrêté du 4 juin 1993, notice de la Base Mérimée, consultée le 12 décembre 2008</ref>. Les tableaux, dus à un artiste local, Esprit Michel Gibelin, qui les a peint entre 1890 et 1897, sont classés monuments historiques au titre objet<ref>notice de la Base Palissy, consultée le 12 décembre 2008</ref>,<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, p 488</ref>.
- Le musée archéologique<ref>Le Musée Gallo-Romain</ref> (depuis 1972<ref>Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p 58</ref>) recèle deux tombeaux dont un comprenait un sarcophage de plomb, mis au jour en 1972 lors des travaux sur la RD 952, et datant de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Laurence Mombel, Modèle:Opcit, p 38</ref>. La borne milliaire retrouvée sur la commune, qui porte le n° 14 et le nom de l'empereur Carus) y est exposée.
- Place de la Libération ombragée (site inscrit).
- Cimetière mérovingien au ravin de Pinet.
- Monument aux morts<ref>Monument aux morts Conflits commémorés 1914-18 et 1939-45</ref>.
Vie locale
Un réseau associatif très complet œuvre sur la commune<ref>Annuaire des associations</ref>.
Cultes
Culte catholique dans l'église Saint-Martin<ref>L’église Saint-Martin</ref>.
Environnement
682 taxons terminaux (espèces et infra-espèces) ont été recensés sur le territoire de la commune<ref>Liste des espèces recensées) : Inventaire national du patrimoine naturel des communes</ref>.
Sports
Santé
La commune dispose de<ref>Santé | Mairie de Saint Martin de Brômes (saint-martin-de-bromes.fr)</ref> :
- un Kinésithérapeute,
- un cabinet de soins infirmiers.
- un docteur
Transports en commun
La ville de Saint-Martin-de-Brômes est desservie par la ligne de bus entre Riez et Manosque<ref>horaires de bus Riez-Manosque</ref>. Une connexion est faite à Manosque avec la gare SNCF, et la gare routière. Il existe aussi un service d'autocars régionaux (autocars Sumian, à Gréoux-les-Bains) qui relie 3 fois par jour sauf le Dimanche et les jours fériés Riez à Marseille en passant par St-Martin de Brômes, Gréoux, Vinon et Aix-en-Provence. Une correspondance existe à Aix-en-Provencepour la gare d'Aix TGV et l'aéroport Marseille-Provence.
Personnalités liées à la commune
Modèle:… Enrico Campagnola, peintre et sculpteur
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- Saint-Martin-de-Brômes, par Daniel Thiery
- Saint-Martin-de-Brômes, Bas-Défends (Le) ; Bas-Deffends (Le), Age du Fer, sur Patrimages Drac Paca
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Modèle:Ouvrage.
Articles connexes
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Huile d'olive de Provence AOC
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Saint-Martin-de-Brômes sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes