Saint-Rome-de-Cernon

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Rome-de-Cernon est une commune française du département de l'Aveyron, en région Occitanie. Elle fait partie de l'ancienne province du Rouergue où le parler traditionnel est l'occitan rouergat. Depuis 1995, la commune fait partie du Parc naturel régional des Grands Causses créé la même année. Saint Rome de Cernon, que l'on traverse par la D 999 reliant Saint Affrique à Millau (ancienne nationale Nîmes Albi), est pourvu de quatre châteaux dont l'un dans le bourg, les autres à Laumière, Monclarat et Mélac, mais aussi de dolmens et de grottes préhistoriques du Néolithique. La commune est traversée par le Cernon, rivière à truites.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Mélac, inscrit en 1992.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Le territoire communal de 3788 hectares est situé dans la partie méridionale du Massif central. Il s'étend sur un versant du Larzac dans la vallée du Cernon. Son altitude est comprise entre 374 et Modèle:Unité. L'intersection du Modèle:44e parallèle nord et du Modèle:3e méridien à l'est de Greenwich se trouve sur le territoire de la commune (voir aussi le Degree Confluence Project). Saint Rome de Cernon se situe à equivalente distance de Millau et La Cavalerie (16 km) et Saint Affrique (10 km).À noter enfin que, via l'autoroute A75, la commune n'est qu'à 55 km de Lodėve au Sud, 107 km de Montpellier au Sud Est, Béziers au Sud Ouest et 247 km de Clermont-Ferrand au Nord.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes

Lieux-dits et écarts

Les lieux-dits et quartiers ruraux s'appellent : Laumière, Mas de Gaujoux, Les Aubarèdes, Carcan, Fournials, La Prade, Montclarat, Nouzet, Raspaillac, Le Moulin d'Aiguebelle, Les Egines, Blacassut, Les Clayrades, Blayac, Mélac, Les Pallies, Vialgues, Les Mazels, La Cave Haute, La Cave Basse, Mas del Camp, Dourdou, Bussac, Le Bois de Lach, Puech Ricard, Malevieille, Les Cazals, Le Caussanel.

Transports

Axes ferroviaires

Modèle:Article détaillé Saint-Rome-de-Cernon<ref name="SNCFTERGare"/> est desservie par des trains Intercités qui circulent entre Béziers et Saint-Chély-d'Apcher ou Clermont-Ferrand, par des trains TER Languedoc-Roussillon<ref>Site SNCF TER Languedoc-Roussillon, Gare de lire (consulté le Modèle:1er octobre 2011)</ref> qui effectuent des missions entre les gares : de Béziers et de Saint-Chély-d'Apcher ou de Millau, et par des trains TER Midi-Pyrénées<ref name="SNCFTERGare"/> entre les gares : de Tournemire - Roquefort et de Millau ; de Saint-Rome-de-Cernon et de Sévérac-le-Château.

Axes routiers

RD 999 Nîmes Albi. RD 992 Ancien tracé de Millau à Saint-Rome-de-Cernon (ex RN 992). Plusieurs liaisons quotidiennes de bus LIO Occitanie - Millau Albi numéros 202 et 720.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Rome-de-Cernon.

La commune est drainée par le Cernon, le Soulzon, le ruisseau de Lavencou, le ravin du Lagast, le ruisseau de Fourniou, le ruisseau de Lessude, le ruisseau de Vertède et par divers petits cours d'eau<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>.

Le Cernon, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Sainte-Eulalie-de-Cernon et se jette dans le Tarn à Saint-Georges-de-Luzençon, après avoir arrosé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>. Il atteint 15 mètres de large en aval de St Rome-de-Cernon. Ses eaux particulièrement claires, la méfiance des très nombreuses truites sauvages et le couvert végétal dense font du Cernon une rivière à réserver aux pêcheurs confirmés.

Le Soulzon, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Jean-et-Saint-Paul et se jette dans le Cernon à Saint-Rome-de-Cernon, après avoir arrosé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en œuvre dans le département de l'Aveyron<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web</ref>.

La commune fait partie du SAGE Tarn amont, approuvé le Modèle:Date-, au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le territoire de ce SAGE concerne une partie des bassins du Tarn de l’Aveyron et de l’Agout. Il couvre Modèle:Unité, sur trois départements (Aveyron, Gard et Lozère) et deux régions, pour une superficie de Modèle:Unité<ref name="SAGE-Tarnamont">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="SAGE-intro">Modèle:Lien web</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE et du contrat de rivière du Tarn-amont associé sont assurés par le Syndicat mixte du bassin versant du Tarn-amont (SMBVTAM), qualifié de « structure porteuse ». Cet organisme a été créé le Modèle:Date- et est constitué de neuf communautés de communes<ref>site officiel du SMBVTAM</ref>.

Climat

Modèle:Article connexe

Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 8,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : 983 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4,8 j

La commune bénéficie d’un « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. La température moyenne annuelle est élevée, avec des jours de froid en nombre réduit et des jours chauds compris entre 15 et 23 par an<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de Modèle:Unité, s'étend sur Modèle:Unité. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine<ref name="PNRCausses1">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="PNRCausses2">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sites Natura 2000

Fichier:12243-Saint-Rome-de-Cernon-Natura2000.png
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web</ref>.

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Les « Cirques de Saint-Paul-des-Fonts et de Tournemire », d'une superficie de Modèle:Unité, situés bordures sud-ouest du Causse du Larzac, présentent des corniches calcaires et des escarpements rocheux. On y trouve aussi des cavités et des grottes. La cassure avec la bordure du plateau est brutale, le paysage est marqué par un étagement des activités agricoles depuis la vallée jusqu'au plateau : cultures et prairies dans la vallée et l'avant-causse, forêts sur les pentes (chênes pubescents, pins sylvestres), parcours sur le causse<ref>Modèle:Lien web</ref> ;

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Saint-Rome-de-Cernon comprend trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :

et trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Typologie

Saint-Rome-de-Cernon est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Millau, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:12243-Saint-Rome-de-Cernon-Sols.png
Infrastructures et occupation des sols de la commune de Saint-Rome-de-Cernon.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,9 %), zones agricoles hétérogènes (35,7 %), terres arables (13,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,6 %), prairies (6,2 %), zones urbanisées (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

Planification

La loi SRU du Modèle:Date- a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi Modèle:Date- par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons, dont la commune est membre<ref name="PNR-prés">Modèle:Lien web</ref>.

La commune disposait en 2017 d'un plan d'occupation des sols approuvé et un plan local d'urbanisme était en révision<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme<ref name="Géoport">Modèle:Lien web</ref>.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Saint-Rome-de-Cernon est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:12243-Saint-Rome-de-Cernon-Zone inondable.svg
Zones inondables de la commune de Saint-Rome-de-Cernon.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Cernon. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et Modèle:Date- (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au Modèle:Date- (bassins de la Sorgues et du Dourdou)<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Cernon-Soulzon<ref>Modèle:Lien web</ref>, approuvé le 21 décembre 2007<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte<ref name="DDRM-incendie">Modèle:Lien web</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines<ref name="DDRM-liste"/>. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques<ref name="RG">Modèle:Lien web</ref>. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières et ferroviaires importantes et la présence d'une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Saint-Rome-de-Cernon est classée à risque faible<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Un décret du Modèle:Date- a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique<ref name="R1333-29">Modèle:Lien web</ref> et a été complété par un arrêté du Modèle:Date- portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 1, à savoir zone à potentiel radon faible<ref name="Arr2018">Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Modèle:… Durant la Révolution, la commune porte le nom de Fort-Cernon<ref name=Cassini/>.

Histoire

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Moyen Âge

Saint Rome de Cernon était déjà au Moyen Age un carrefour entre les routes de Millau à Saint Affrique puis Albi et celle ouverte par le Cernon vers Sainte Eulalie. La seigneurie et le château n’apparaissent qu’au XIVe siècle, époque où ils appartiennent au seigneur de Caylus. Ils relevaient de la vicomté de Creissels. Le château, en haut du vieux village, fut longtemps à l’abandon. Il est en cours de restauration depuis quelques années.

Époque moderne

Modèle:…

Époque contemporaine

En 1840, la commune de Montclarat (voir Montclarat), au sud-est du village, a été rattachée à Saint-Rome-de-Cernon.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Saint-Rome-de-Cernon est membre de la communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Vabres-l'Abbaye. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Affrique pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Élections municipales et communautaires

Élections de 2020

Le conseil municipal de Saint-Rome-de-Cernon, commune de moins de Modèle:Unité, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours<ref>Article Modèle:Légifrance du Code électoral</ref> avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage<ref>Modèle:Lien web</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les trente candidats en lice<ref>Modèle:Lien web.</ref>, quatorze sont élus dès le premier tour, le Modèle:Date-, avec un taux de participation de 77,48 %. Le dernier conseiller restant à élire est élu au second tour, qui se tient le Modèle:Date- du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 59 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pierre Pantanella, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le Modèle:Date-<ref name="RNE-3sep2020">Modèle:Lien web</ref>.

Dans les communes de moins de Modèle:Unité, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Trois sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 79,3 % d'actifs (71,7 % ayant un emploi et 7,6 % de chômeurs) et 20,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Millau, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 127 en 2013 et 131 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 413, soit un indicateur de concentration d'emploi de 37,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,7 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 413 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 98 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 84,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,7 % les transports en commun, 5,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

71 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Saint-Rome-de-Cernon au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 71 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
10 14,1 % (17,7 %)
Construction 8 11,3 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
19 26,8 % (27,5 %)
Information et communication 1 1,4 % (1,5 %)
Activités financières et d'assurance 2 2,8 % (3,4 %)
Activités immobilières 4 5,6 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
7 9,9 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
11 15,5 % (12,7 %)
Autres activités de services 9 12,7 % (7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,8 % du nombre total d'établissements de la commune (19 sur les 71 entreprises implantées à Saint-Rome-de-Cernon), contre 27,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Arnal Et Gely, fabrication de structures métalliques et de parties de structures (Modèle:Unité)
  • EURL Philippe Delcros, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (Modèle:Unité)
  • TPCP Aveyron, services d'aménagement paysager (Modèle:Unité)
  • Chassaing Thermi Service, location de terrains et d'autres biens immobiliers (Modèle:Unité)

L'économie de la commune est caractérisée par une agriculture traditionnelle extensive basée sur l'élevage pour la production laitière de brebis destinée à la fabrication des fromages roquefort, pérail, tome et pour la production de veaux et agneaux broutards destinés à l'engraissement. Cette commune sert aussi maintenant de résidence permanente à une population importante qui a son activité professionnelle sur les communes de Millau, Saint-Affrique et le bourg de Lauras.

Marché hebdomadaire du jeudi. Bar tabac traiteur. Pizzeria. Boulangerie associative Le Lien du Cernon.

Agriculture

La commune est dans les Grands Causses, une petite région agricole occupant le sud-est du département de l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 18 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 14 en 2000 puis à 14 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 15 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 17 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 95 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé Modèle:Section à sourcer

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  • Château de Laumière du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On trouve trace de l'ancien château en 1322, époque où il était habité par Raymond de Vanco de Banc d'Anglars, puis au XVe siècle où il était propriété de la maison d'Armagnac, il passa ensuite à la maison de Morlhon, au Vernhet de Grandval et au Sambucy de Sorgue. La seigneurie de Laumière fut cédée aux Vernhet au XVIIIe siècle qui devinrent Vernhet de Laumière. Un général Vernhet de Laumière s'illustra en commandant l'artillerie de la garde impériale au Second Empire. Il mourut au Mexique au siège de Puebla en 1863. Au XIXe siècle, Maria de Sambucy l'apporta en dot au comte de Toulza. Aujourd'hui, il abrite des gîtes. L'entrée du château se fait sous une arche, surmontée de mâchicoulis, qui donne accès à l'avant du parc et de la bâtisse. La ferme attenante à la propriété ne fait plus partie du domaine mais reste active avec ses volailles, ses vaches et ses brebis.
  • Château de Montclarat : Le château de Montclarat se situe à 3 km au sud est de Saint Rome de Cernon. C'est le plus ancien car Montclarat était le point central avant Saint Rome de Cernon. Il était propriété de la famille de Gozon, puis il passa successivement à la famille Tubières, aux Morlhon de Laumière, et aux Montcalm-Gozon. La demeure fut prise en 1595 par une troupe de brigands commandé par le capitaine du Vigan qui réclamèrent 4000 écus pour le rendre. Monsieur d'Arpajon obtint la restitution de ce bien après avoir rassemblé une troupe. Le village de Montclarat fut rattaché à St Rome de Cernon en 1840. On trouve des traces écrites dès 936. Le premier château est situé sur la hauteur nommée "La Pierre Plate", il fut rasé sur ordre de Richelieu en 1616. Démolition radicale, il ne reste que quelques bases de murs à cet endroit. Le "nouveau château", donjon carré, logis du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Les dolmens du bois de Laumière.Le Bois Grand ou bois de Laumière situé sur la commune, comprend quatre dolmens et des ruines de murs, les traces de deux fours à chaux et d'une enceinte. L'endroit est couvert de végétation, buis principalement; il est donc difficile d'y retrouver les éléments signalés par Jean Poujol soit un mur d'une vingtaine de mètres et au minimum de 80 cm d'épaisseur très bien assemblé, une enceinte non fermée, divers pans de murs, mais aucun vestige de toiture, ni tuiles ni lauze ni reste de charpente. Conclusion provisoire : Haut-Moyen Âge ou Moyen Âge. Le site se trouve sur une terrasse 70m au dessus du Cernon.
  • Le rocher de Sargels, dominant la région à Modèle:Unité d'altitude, abrite des grottes préhistoriques, estimées à cinq et datant du Neolithique à l'usage d'habitats (fragments de poteries, de pointes de flèches en bronze, bracelets...) . La légende le nomme “le tombeau des géants“ il vous réserve un panorama grandiose sur le plateau du Lévézou, le causse du Larzac occidental et le pic du Merdelou, un des plus hauts sommets de l'Aveyron .

Personnalités liées à la commune

Bibliographie

Articles connexes

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Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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