Segré

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Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Segré Modèle:API-fr est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire. Elle était l'une des sous-préfectures du département.

Elle est depuis le Modèle:Date<ref name="création">Modèle:Article.</ref>, l'une des 15 communes déléguées de la commune nouvelle de Segré-en-Anjou Bleu.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune est située dans le Pays segréen, et s'organise autour de l'Oudon, l'Argos et la Verzée.

Dans le département de Maine-et-Loire, Segré se situe à Modèle:Unité d'Angers, Modèle:Unité de Cholet et Modèle:Unité de Saumur.

Dans la région Pays de la Loire, la ville se situe à Modèle:Unité de Château-Gontier, Modèle:Unité de Châteaubriant, Modèle:Unité de Laval, Modèle:Unité de Nantes et Modèle:Unité du Mans.

Fichier:Map commune FR insee code 49331.png
Carte de la commune.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et hydrographie

L'Oudon et son tributaire la Verzée traversent Segré. L'Oudon entre sur le territoire communal depuis le nord pour traverser le bourg du nord vers le sud puis bifurquer vers l'est où il est rejoint par la Verzée avant de continuer vers La Chapelle-sur-Oudon et Louvaines.

La situation de Segré sur ces deux rivières a donné naissance à un dicton dont il existe plusieurs variantes : « Segré ville de renom, deux rivières et deux monts, deux églises et deux ponts, autant de belles filles que de maisons<ref name="Augereau"/>. »

Climat

Modèle:Article détaillé

Réseaux de transport

Segré se situe au carrefour des axes Angers-Rennes et Nantes-Laval.

Transport fluvial : Segré possède un port de plaisance, d'une capacité de 30 bateaux environ, sur l'Oudon dont elle est l'origine navigable.

Urbanisme

Morphologie et évolution urbaine

Le bourg de Segré est construit à la confluence de l'Oudon et de la Verzée, sur un promontoire dominant la rivière. Les habitats anciens se concentrent le long de l'Oudon. Dans la rue Pasteur se trouve encore un exemple d'habitat à pan de bois, inscrit monument historique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Les édifices anciens ont été modernisés et certains détruits ou endommagés en 1944<ref name="Port361">Modèle:Harvsp.</ref>.

La reconstruction de la ville est rapide après la Seconde Guerre mondiale, notamment sous l'impulsion du maire Fernand Rossignol. Le quartier Saint-Joseph est rénové vers 1990-91. Les premiers lotissements apparaissent en 1955, avec le quartier des « Hauts-de-Saint-Jean », suivi de « La Minière » en 1962. En 1964 est construite la « Zone Nord-Ouest », avec 61 maisons et 284 appartements, puis la « Zone de petites industries » en 1967, avec 11 maisons. Le lotissement « Eventard » est construit en 1971, avec 156 maisons et 117 appartements. Le lotissement du « Bois » en 1977 avec 10 maisons, « Renier » en 1980 avec 90 maisons et 49 locatifs, « Debussy » en 1988 avec 11 maisons, « Flucas » en 1990 avec 2 maisons et 30 locatifs, le lotissement « Renaissance » en 1993-1994 complètent l'urbanisation de la ville<ref name="Port362">Modèle:Harvsp.</ref>.

Logement

En 2009 on trouvait Modèle:Nombre sur la commune de Segré, dont 90 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91 %, et dont 48 % des ménages en étaient propriétaires<ref name="insee-local-2011">Insee, Statistiques locales du territoire de Segré (49), consultées le 5 juin 2013.</ref>.

Toponymie

La première occurrence du nom du lieu se retrouve en 1070, sous la forme latinisée castellum secretum. On retrouve ensuite le nom en tant que Sigredum et Castellum Segredum en 1080 - 1096<ref name="Augereau">Modèle:Harvsp.</ref> ou Segreium en 1080 - 1096<ref name="D&R 79">Modèle:Ouvrage.</ref>, Castellum Segregium 1097, Castellum Segredi en 1121. La forme Segre apparaît dès 1100<ref name="Augereau" />.

Albert Dauzat et, à sa suite, d'autres auteurs de toponymie rejettent la forme primitive Secretum qui, même si elle convient bien phonétiquement, ressemble pour eux davantage à une latinisation abusive d'après le latin secretum « isolé, écarté »<ref name="D&R 79" /> et Castellum Secretum aurait désigné alors un château isolé, une fortification à l'écart<ref name="Augereau" />, hypothèse discutée.

Certains auteurs y voient une formation toponymique en -acum, suffixe gaulois puis gallo-romain ayant valeur locative, puis de marqueur de la propriété<ref name="D&R 79" />. Il a généralement abouti à une finale dans l'ouest de la France.

Segré remonterait à un primitif *Securacum, sur la base du nom de personne latin Securus (porté par un Gaulois) et serait équivalent à Segry (Indre, de Sigriaco 1267) et Segrie (Sarthe, Segreia 1097 - 1125)<ref name="D&R 79" /> ou alors plus simplement l'adjectif securus qui a donné le français sûr, d'où le sens de « lieu sûr ».

Selon Pierre-Louis Augereau qui considère Segregium comme étant la forme primitive, ce qui implique le rejet pur et simple de toutes les formes anciennes antérieures, il faudrait chercher une racine celtique seg, « sécurité, sûreté », voir sego, « force ». Cette théorie serait confirmée par l'existence de la place forte construite au-dessus de la confluence entre la Verzée et l'Oudon<ref name="Augereau" />. Cependant, elle n'explique pas la nature du second élément -regium > . En outre, Xavier Delamarre ne mentionne pas, dans son dictionnaire, l'existence d'une racine gauloise seg ayant ce sens. Quant aux Ségur ou Montségur du sud de la France, selon tous les auteurs, ils correspondent aux Montsûrs du nord de la France. L'élément -segur représente l'occitan segur équivalent de sûr en français, tous deux issus du latin securus.

Note : la récurrence des formes anciennes en -etum / -edum (-*ETU / *-EDU, -etum ayant régulièrement abouti à -edum) > -eium (-ei), régulièrement, ne plaident pas en faveur d'un toponyme en -acum. Albert Dauzat ne disposait pas de toutes ces formes anciennes.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Les plus anciennes preuves de présence humaine à Segré ne sont connues que par les vestiges et objets mobiliers découverts sur la commune. On y trouve un menhir, dans le parc de Bourg-Chevreau, le long de la Verzée. On y a retrouvé également cinq haches en pierre polie, une hache-marteau, une hache en bronze à anneaux et deux haches en bronze à douille. Plusieurs statères, dont ceux des Namnètes, ont été retrouvés<ref name="Port364" />.

Moyen Âge

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le premier comte d'Anjou Foulques le Roux y fait construire un premier château sur l'éperon schisteux qui domine les deux rivières. Ce n'est alors qu'un donjon en bois élevé sur une butte de terre : une motte féodale que l'on peut voir encore aujourd'hui.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la pierre remplace progressivement le bois. À Segré, un nouveau château, doté d'une enceinte fortifiée, est édifié sous le comte Foulque Nerra. Il est pris en 1066 par les troupes de Conan II de Bretagne qui veux reconstituer l'ancienne domination bretonne à l'est (la Bretagne avait jadis contrôlé le Cotentin, l'Avranchin et les terres à l'ouest de la Mayenne ; le duc Conan s'était emparé de Pouancé (livrée par Hervé de Martigné, qui y avait été placé vers 1060 par Martel, le fils de Nerra) et de Segré, puis avait assiégé Château-Gontier avant de mourir à Craon ou Château-Gontier en décembre 1066).

À partir du deuxième tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au moins, le château de Segré est aux mains des La Jaille-Château-Gontier. Se succèdent à La Jaille et Segré les descendants d'Yvon (Yves, Ivon), sous la suzeraineté des descendants de Renaud (dont Renaud III Yvon à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cité notamment vers 1095) : Yvon II (fl. vers 1030/1040, sous Martel ; fils d'Yvon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}), père d'Yvon III et de Geoffroy/Godefroy {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} ; leur sœur Béliarde est abbesse du Ronceray en 1062-1073) ; Yvon III (cité sous le Barbu dès 1052-1069, il serait † en 1100 à Jérusalem : le même que Renaud III ci-dessus ?) ; Yvon IV (actif sous le Réchin, notamment en 1102, il serait le fils de Geoffroy {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}), père de Geoffroy/Godefroy II († après 1121 et avant 1125/1138), père d'Yvon V<ref>Modèle:Lien web</ref>...

Dans le premier tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la Maison de La Guerche et Pouancé est présente juste à l’ouest de Segré, occupant l'honneur de Lourzais qui court de la forêt de Lourzais (à Renazé, Congrier) jusqu’à l’Oudon. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la Maison de La Jaille-Château-Gontier a disparu de Segré, remplacée par les seigneurs de La Guerche et Pouancé : l'expansion de cette dernière famille trouve son origine dans l'action de deux proches du duc Conan II, Sylvestre de La Guerche (seigneur châtelain de La Guerche entre 1068 et 1076, évêque de Rennes entre 1076 et sa mort vers 1093 ; père de Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de La Guerche qui est cité entre 1107 et 1121), et Hervé de Martigné et Pouancé (qu'on a rencontré plus haut ; père de Gautier Hai, sgr. de Pouancé cité entre 1090 et 1109, père lui-même de Geoffroy ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}) ― qui se fait moine à Nioyseau ― et d'Emma/Anna de Pouancé)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Puis Emma de Pouancé et Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de La Guerche convolent après 1100, unissant indéfectiblement les deux seigneuries de La Guerche et de Pouancé jusqu'à la Révolution : leur fils héritier, Guillaume II, sgr. de La Guerche, Pouancé, Martigné et Segré (fl. de 1127/1145 à 1169) vit en Terre sainte à partir de 1156, où il devient sénéchal du Temple et où il meurt avant/vers 1172. Guillaume II est suivi de son fils Geoffroy {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} († en juillet 1195 ; son frère cadet Hugues de La Guerche épouse Marquise, sœur de Maurice II de Craon), père lui-même de Guillaume III de La Guerche.

Mais en mai 1191, Richard Cœur de Lion, comte d'Anjou et roi d'Angleterre, confisque la terre de Segré à Guillaume III pour constituer le douaire de sa femme, Bérengère de Navarre, épousée à Limassol en Chypre. En fait, jamais la reine Bérengère ne tiendra réellement Segré ― dont le seigneur effectif reste bien Guillaume III, jusqu'à sa mort en septembre 1223 ― et Philippe Auguste lui donnera Le Mans comme douaire de remplacement. Marié à Hersende de Sillé, Guillaume III est suivi de son fils Geoffroy II († 1244 ; frère d'Elisabeth/Isabelle de La Guerche, femme de Guillaume de Thouars), père de Geoffroy III († vers 1263 ; frère de Thomasse de La Guerche qui épouse 1° vers 1240 André de Vitré ― la dot de Thomasse est constituée de toutes les terres et revenus familiaux situés au nord de la Seiche ― puis 2° avant 1257 Guy VII de Laval, d'où les Laval d'Attichy). Marié en 1259 à Emma de Château-Gontier, héritière de la famille qui fit les premiers sires de Segré (elle se remarie en 1263/1264 avec Girard/Gérard II Chabot de Rais), Geoffroy III est le père de Jeanne de La Guerche.

Jeanne de La Guerche, dame de La Gu(i)erche, Martigné, Segré et Pouancé, transmet ses seigneuries à son mari Jean de Brienne de Beaumont (vers 1255-1306) ; et leur arrière-petite-fille Marguerite de Brienne de Beaumont, dame du Lude, de Segré et de Martigné-Ferchaud, à son époux Bouchard de Vendôme, sire de Feillet ou Feuillet(te) et de la Ventrouze († vers/après 1373 ; marié vers 1345/1350), fils cadet du comte Bouchard VI et frère de Jean VI, d'où la suite des Vendôme-Montoire, sires et châtelains de Segré : Pierre {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} († ap. 1383 ; chambellan du roi ; x Jeanne de Chazé et de Bellefontaine) et son fils Pierre II de Vendôme († vers 1407 ; sa sœur Guillemette de Vendôme transmet Feuillet, la Ventrouze et Bellefontaine à son mari Gervais Auvé, † 1415 à Azincourt). La fille de Pierre II, Jeanne de Vendôme, dame du Lude et de Segré, épouse 1° Robert/René de Fontaine(s) et 2° vers 1435/1440 François II de Montb(e)ron († 1476), vicomte d’Aunay, baron de Maulévrier et de Matha, petit-fils du maréchal Jacques de Montberon. Après une Modèle:1re cession de Segré en 1407 à Guy de Laval-Pommerieux (sans postérité ; la terre retourne alors aux Vendôme), François II de Montberon vend en 1461 à Jacques d'Espinay (1423-1482), évêque de Rennes et de St-Malo<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1490, la ville est une nouvelle fois détruite par des bandes de pillards qui ravagent tout le Haut-Anjou.

Fichier:Vieux Pont de Segré (1).jpg
Le Vieux Pont et l'église de la Madeleine en arrière-plan.
Fichier:Pont de la rue Victor Hugo(1).jpg
Le pont de la rue Victor-Hugo, et l'hôtel de ville au fond à gauche.

Ancien Régime

La famille d'Espinay hérite ensuite de l'évêque Jacques (son neveu Jacques, sgr. d'Ussé par acquisition en 1485, fils de Richard d'Espinay de la Rivière), jusqu'à Madeleine d'Espinay, qui vend le 26 janvier 1629 à Guillaume II Bautru, comte de Serrant (1588-1665), diplomate, un fidèle de Richelieu ; en 1635/1636, Guillame Bautru fait ériger sa terre en baronnie de Segré. Mais son arrière-petite-fille Madeleine-Diane Bautru (1668-1753), duchesse d'Estrées par son mariage avec François-Annibal III (1649-1698), baronne de Segré, dame de Serrant et du Plessis-Macé, dame aussi d'Ingrandes et Chantocé en 1704 par acquisition sur les d'Avaugour, vend en 1749 tous ses biens angevins aux Walsh (dont Segré dès 1730 à François-Jacques Walsh, 1704-1782). Le 14 août 1752, Walsh de Serrant cède contre 24 000 livres la baronnie de Segré au marquis Charles-François d'Andigné, comte de St-Gemmes (1695-1780 ; père de Guy-René-Charles-François (1735-1783) et grand-père de Paul-Marie-Céleste, Louis et Charles-François d'Andigné) : les d'Andigné avaient toujours Segré à la Révolution<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1589, le comte de La Rochepot, gouverneur d'Anjou, au nom du roi Henri III, s'empare de Segré qui était jusque-là aux mains des ligueurs. Après avoir pillé la cité, il fait démanteler le château et les murs d'enceinte ainsi que tous les manoirs fortifiés de la contrée.

En 1635 la terre de Segré est érigée en baronnie au profit d'un protégé de Richelieu, Guillaume II de Bautru, seigneur de Louvaines.

Époque contemporaine

Modèle:Article détaillé En 1795, 2 000 Chouans envahissent la cité défendue par 200 soldats républicains. Après quatre heures de combat, les Bleus capitulent. La ville est saccagée et 33 prisonniers républicains sont égorgés.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et début du Modèle:S mini-, Segré connaît un net accroissement démographique puisque le nombre d'habitants passe de 700 en 1841 à 2 894 en 1878, à 3 551 en 1891 et à 4 874 en 1939. Cette augmentation est due, entre autres, au rattachement de la commune de Saint-Aubin-du-Pavoil au développement du réseau ferroviaire (inauguration de la gare en 1884, tête de la ligne de Segré à Nantes-État), à l'expansion industrielle : mine de fer et ardoisières.

Durant la Première guerre Mondiale, la ville perd 216 hommes tués<ref name="Port364">Modèle:Harvsp</ref>.

Les 5 et 6 août 1944, les Allemands, devant l'avancée américaine, incendient la ville et prennent une soixantaine de personnes en otage. Sans l'intervention du sous-préfet Albert Fouet et de l'archiprêtre, ces derniers étaient condamnés.

La tradition d'extraction d'ardoise et de fer à Segré remonte au moins au Moyen Âge, faisant partie du bassin de Segré-Nyoiseau / Noyant-Combrée, cœur du territoire de l’extraction minière fer et ardoise dans le Haut-Anjou<ref name="">D'ardoise en minerai de fer, le Haut-Anjou minier et ses cités, sur le site de l'association pour la promotion et la conservation du patrimoine minier et ardoisier du haut-Anjou.</ref>. Le Cher et la Loire à proximité ont considérablement contribué à l'extension de ces activités<ref name="poi63">La Loire – les peuples du fleuve, par Abel Poitrineau. Modèle:P., La sarabande des frets. Éd. Horvath, Saint-Étienne, 1989. Modèle:ISBN.</ref>.

Cette cité industrielle au passé minier a dû faire face à d'importantes mutations. En 30 ans, Segré s'est dotée d'une industrie et de services répondant aux besoins administratifs, économiques, scolaires, sanitaires et sociaux, d'un commerce et d'un équipement sportif et culturel.

Segré est une ville fleurie qui avait obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris au palmarès 2006, mais qui en a perdu une en 2011 parce que Segré n'est pas assez dans une démarche de développement durable, selon le concours régional des villes et villages fleuris.

Le Modèle:Date-, commandée par le maire Gilles Grimaud et le conseil municipal, l'église Saint-Aubin-du-Pavoil est démolie<ref name="va-1aout2013">Valeurs actuelles, Modèle:N°4001 du Modèle:1er août 2013, page 19.</ref>,<ref name="mb-14janvier2013">Mauges et bocage, Patrimoine en péril : 14 janvier 2013, l'église de Saint-Aubin-du-Pavoil à Segré est tombée sous les coups de pelle.</ref>,<ref name="co-3janvier2013">Le Courrier de l'Ouest, Segré. Insolite : l’église de Saint-Aubin-du-Pavoil n’a plus de flèche, 3 janvier 2013.</ref>,<ref name="of-2013">Ouest-France, Démolition en vidéo, consulté le 2 août 2013.</ref>,<ref name="pr-2013">Patrimoine religieux, L'Anjou : paradis des destructeurs d'églises, consulté le 2 août 2013.</ref>.

Les communes d'Aviré, du Bourg-d'Iré, de La Chapelle-sur-Oudon, de Châtelais, de La Ferrière-de-Flée, de L'Hôtellerie-de-Flée, de Louvaines, de Marans, de Montguillon, de Noyant-la-Gravoyère, de Nyoiseau, de Sainte-Gemmes-d'Andigné, de Saint-Martin-du-Bois, de Saint-Sauveur-de-Flée et de Segré se regroupent le Modèle:Date- pour former la commune nouvelle de Segré-en-Anjou Bleu<ref name="création" />.

Politique et administration

Administration municipale

Administration actuelle

Fichier:Sous-préfecture de Segré.jpg
La sous-préfecture de Segré.

Depuis le Modèle:Date- Segré constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Segré-en-Anjou Bleu et dispose d'un maire délégué<ref name="création" />.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Administration ancienne

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Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Ancienne situation administrative

La commune était membre de la communauté de communes du canton de Segré, elle-même membre du syndicat mixte Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen, jusqu'à son intégration au sein de Segré-en-Anjou Bleu.

Jumelages

La ville de Segré est jumelée avec :

Population et société

Évolution démographique

Modèle:Section démographie d'article de commune de France

Pyramide des âges (2008)

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (25,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 47,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,2 %, 15 à 29 ans = 21,1 %, 30 à 44 ans = 19,7 %, 45 à 59 ans = 19,4 %, plus de 60 ans = 21,5 %) ;
  • 52,3 % de femmes (0 à 14 ans = 15,4 %, 15 à 29 ans = 20 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 17,6 %, plus de 60 ans = 28,4 %).

Modèle:Pyramide des âges Modèle:Pyramide des âges

Enseignement

La ville dispose de 4 écoles primaires, 2 collèges (le collège public Georges-Gironde et le collège privé Saint-Joseph), 2 lycées (le lycée public Blaise-Pascal et le lycée privé Bourg-Chevreau) et une maison familiale rurale.

Une école de musique (située au groupe Milon) propose une formation musicale (initiation, solfège) et instrumentale (voix, cordes, vents et percussions, instruments polyphoniques) mais aussi une pratique collective (chant choral, musique de chambre, orchestres, big band, ateliers, ensembles vocaux). Elle fait partie de l'école de musique du Pays Segréen.

Elle dispose également d'un centre de formation pour adultes du ministère de l'agriculture et de la pêche sur les métiers de l'agriculture élevage, l'industrie agroalimentaire et les nouvelles technologies (CFPPA de Segré). On y trouve aussi une médiathèque située à l'espace Saint-Exupéry depuis 1999, un centre culturel, un parc exposition, un cinéma, un skate-park et une piscine.

Santé

Modèle:...

Sports

L'Entente sportive Segré Haut-Anjou est une association qui a pour objectif de favoriser la pratique de l’Éducation Physique et des Sports et rassemble 24 disciplines : Athlétisme, Badminton, Billard, Basket, Cyclisme, Cyclotourisme, Football, Football de table, Golf, Gymnastique, Gym club, Handball, Hockey sur Gazon, Judo, Karaté, Modélisme roulant, Moto, Natation, Pétanque, Plongée, Rugby, Sport adapté, Tennis, Tennis de table, Triathlon.

Manifestations et festivités

  • Le Saveurs Jazz festival est une manifestation annuelle de jazz se déroulant à Segré, dont la première édition a eu lieu en août 2010<ref>Saveurs Jazz festival, Le festival, consulté le 13 juin 2013.</ref>. En 2014, le festival réunit plus de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2015, le pianiste John Taylor y fait un malaise et décède par la suite<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Les Foliklores, festival des cultures du monde, se déroule dans différentes communes du Pays segréen. Il accueille tous les deux ans, au mois de juillet, des groupes folkloriques venus des quatre coins de la planète<ref>Modèle:Lien web.</ref>. 2014 en a été la douzième édition<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Rendez-vous conte ! est un festival annuel se déroulant sur le territoire de l'Anjou bleu, et dont 2015 en a été la quatrième édition<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Le revenu fiscal médian par ménage était en 2010 de Modèle:Unité, pour une moyenne sur le département de Modèle:Unité<ref name="insee-local-2011" />.

En 2009, 47 % des foyers fiscaux étaient imposables, pour 51 % sur le département<ref name="insee-local-2011" />.

Tissu économique

Sur 523 établissements présents sur la commune à fin 2010, 4 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 9 % du secteur de l'industrie, 7 % du secteur de la construction, 57 % de celui du commerce et des services et 24 % du secteur de l'administration et de la santé<ref name="insee-local-2011" />.

Entreprises :

  • La Toque Angevine, groupe LDC, traiteur spécialisé dans les pizzas et sandwichs frais. Environ 600 employés sur le site segréen.
  • Cassegrain, spécialiste de la maroquinerie de luxe dont la marque de distribution est Longchamp (en 2016, Longchamp y érige sa plateforme logistique internationale). Environ 450 employés sur le site segréen.
  • Paulstra, filiale du Groupe TOTAL, manufacturier automobile en joints d'étanchéité. Environ 850 employés sur le site segréen.
  • De nombreuses entreprises de 3 à 100 personnes sont également installées sur la ZI d'Etriché où près de Modèle:Nombre travaillent quotidiennement.

La ville possède une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de Maine-et-Loire.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Segré - Maison rue Pasteur.jpg
Maison à colombages dans la vieille-ville.
Fichier:Segré - Eglise Sainte-Madeleine - Intérieur.jpg
Intérieur de l'église Sainte-Madeleine.

Personnalités liées à la commune

  • Colette Yver, (1874-1953), écrivaine catholique française y est née.
  • Louis Guilleux La Roërie (1886-1959), officier de marine, y est né.
  • Jean Delmas (1912-1979), enseignant et journaliste, fondateur de la revue Jeune Cinéma, y est né.
  • Una McCann Wilkinson (1913-2013), artiste peintre américaine, s'y est installée à la fin des années 1980 et y meurt.
  • Albert Fouet (1915-2017), homme politique français, sous-préfet de Segré, ayant contribué à sauver 60 otages en août 1944.
  • Adrien Tigeot (1923-1943), résistant, fut élève au collège de Segré.
  • Jean Monnier (1930-2018), homme politique français, y est né.
  • Patrick Gaumer (1957-), écrivain et journaliste, spécialiste de la bande dessinée.
  • Pascal Grosbois (1963-), footballeur puis entraîneur, y est né.
  • Fabrice Amedeo (1978-), journaliste et skipper français, a vécu à Segré jusqu'à ses 18 ans. Il a fini Modèle:11e du Vendée Globe 2016/2017 en 103 jours.
  • Léo Dubois (1994-), footballeur international français y est né.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail