Shippagan

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Modèle:Infobox Municipalité du Canada

Shippagan (anglais: Shippagan ou parfois Shippegan, latin: Cibaguensi, micmac (orthographe Francis-Smith): Sipakun) est une ville portuaire et universitaire canadienne située dans la région de la péninsule acadienne et le comté de Gloucester, dans le Nord-Est du Nouveau-Brunswick. Elle est la capitale de la pêche commerciale au Nouveau-Brunswick.

Toponyme

Modèle:Article connexe Le toponyme Shippagan vient du micmac Sepakunjíj (prononcez sépakountchiitche), qui signifie « passage des canards ». Ce nom serait composé de trois racines principales: sebaase (passer), owokun (portage ou passage) et chiche (canard). Le nom micmac actuel est Sipakun. Le nom ferait allusion à la région et non au lieu précis. Il se prononce Chipagan et non Chipagane.

Le nom de la ville eut différentes orthographes. Malgré le fait que Jacques Cartier, Samuel de Champlain et Nicolas Denys aient tous exploré la région, aucun n'a mentionné le nom Shippagan. Le nom est mentionné pour la première fois en 1656 lorsque Ignace de Paris, un missionnaire capucin, propose dans une lettre à ses supérieurs d'établir des postes de missionnaires en quatre ou cinq lieux de l'Acadie, dont Miscou et Cibaguensi, une version en latin du toponyme.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la forme la plus courante du nom était Chipagan et quelques variantes. Certains anglophones utilisaient l'orthographe française mais celle anglaise s'imposa à partir du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec quelques variantes, dont Shipagan, Ship-a-gang, Shipegan, Shippegan, Shippigan et Shippagan<ref>Donat Robichaud, Le Grand Chipagan - Histoire de Shippagan, chez l'auteur, Beresford, 1976. Modèle:P..</ref>. Le nom officiel de la ville, qui était auparavant Town of Shippagan, fut changé en Shippagan le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un village du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle situé sur le site de l'actuel Bas-Caraquet s'appelait Chipagan<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Géographie

Modèle:Article connexe

Fichier:Carte topographique Shippagan fr.svg
Carte topographique de Shippagan et des environs.

Géographie physique

Situation

Shippagan est situé à Modèle:Unité à vol d'oiseau et à Modèle:Unité de route à l'est de Bathurst, dans la Péninsule acadienne. La ville a une superficie de Modèle:Unité.

Shippagan est limitrophe de Pointe-Sauvage à l'est, du Goulet au sud-est, de Baie-du-Petit-Pokemouche puis de la paroisse de Shippagan au sud-ouest, de Haut-Shippagan à l'ouest et de la Pointe-Brûlée au nord-ouest.

Shippagan est généralement considérée comme faisant partie de l'Acadie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Topographie

Shippagan est situé sur une presqu'île longue d'environ Modèle:Unité et large d'au plus Modèle:Unité. Cette presqu'île est délimitée au nord-ouest par la baie de Shippagan, au nord par le havre de Shippagan, à l'est par le golfe du Saint-Laurent et à l'ouest par la baie Saint-Simon. Tous ces plans d'eau communiquent entre eux, sauf que le havre se déverse dans le golfe à travers une dune par l'étroit goulet de Shippagan. Le havre de Shippagan sépare également la presqu'île de l'île de Lamèque. La ville de Shippagan occupe quant à elle une partie du littoral du havre de Shippagan et de la baie Saint-Simon.

Le terrain est plat et l'altitude moyenne est de Modèle:Unité. Il n'y a en fait aucune pente importante ni de zones instables.

Il y a le lac du Goulet au sud-est mais aucun cours d'eau important. Le terrain est très plat. Le reste du territoire est partiellement boisé.

Géologie

Le sous-sol de Shippagan est composé principalement de roches sédimentaires, surtout du grès gris, datant du Pennsylvanien (entre 300 et 311 millions d'années)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Carte géologique du Nouveau-Brunswick</ref>.

Le sol de Shippagan est organique sur 33 % de la superficie et acide, signifiant qu'il ne peut pas supporter des cultures comme les céréales mais qu'il est au contraire très bon pour les petits fruits et certains légumes<ref name="CAPA"/>. L'agriculture est par contre presque inexistante en ville<ref name="CAPA"/>.

Climat

Modèle:Article détaillé

Faune et flore

La forêt recouvre à peine 25 % du territoire de la ville<ref name="CAPA">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Pdf Commission d'aménagement de la péninsule acadienne, Présentation des études préliminaires de la ville de Shippagan, 2007 Modèle:Lire en ligne.</ref>. Cette forêt est dominée par l'épinette noire, le pin gris, l'épinette blanche, l'épinette rouge et l'érable rouge<ref name="CAPA"/>. La forte concentration de conifères cause un sol pauvre et le sous-bois n'est pas garni bien qu'on y trouve des espèces caractéristiques de ce milieu comme le cornouiller du Canada et la clintonie boréale<ref name="CAPA"/>. Dans les sols acides des tourbières se trouvent du mélèze et de l'épinette noire<ref name="CAPA"/>. Le couvert forestier n'a pas changé entre 1996 et 2002 bien qu'une carrière et une coupe à blanc soient maintenant recouverts d'arbres<ref name="CAPA"/>.

Shippagan compte une tourbière de 605 hectares au sud-est, dite la tourbière de Shippagan, ainsi qu'une toute petite au sud de la ville<ref name="CAPA"/>. La tourbière de Shippagan fut exploitée jusque dans les années 1970 par la compagnie Fafard<ref name="CAPA"/>. Elle appartient aujourd'hui à Sun Gro qui ne l'exploite pas mais qui depuis 2004 opère une ferme expérimentale de culture de sphaigne sur une surface d'un hectare, en collaboration avec le ministère des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick et l'Université Laval<ref name="CAPA"/>. Une troisième tourbière, située quant à elle sur le territoire de Haut-Shippagan, aurait pu nuire aux habitants de l'ouest de la ville mais de toute façon ne représente pas d'intérêt commercial<ref name="CAPA"/>.

Des balbuzards vivent dans la région.

Géographie humaine

Morphologie urbaine

Modèle:Article connexe

Fichier:Boulevard J.D.-Gauthier Shippagan 1.JPG
Le boulevard J.D.-Gauthier.

La rue principale de la ville porte le nom de Boulevard J.D Gauthier, du nom du Modèle:Dr Joseph Dominique Gauthier. Sur cette rue se trouvent la plupart des commerces et l'université. Au nord du boulevard se trouve le port de Shippagan. Ce quartier comprend un centre sportif, le collège, l'aquarium, un restaurant, un phare historique, l'église, quelques résidences, une marina, un port de pêche, des usines et des magasins d'agrès de pêche. Du côté sud du boulevard se trouvent plutôt des résidences, les autres usines, les écoles et l'hôtel de ville.

La ville s'est développée à partir du rivage, à l'époque où la population se déplaçait en voilier ou au moyen des portages établis par les Micmacs<ref name="CAPA"/>. Des sentiers se sont ensuite développés parallèlement au rivage entre les maisons et qui sont devenus les rues. Par la suite, la construction de routes vers Pokemouche et Haut-Shippagan ont entraîné un développement linéaire<ref name="CAPA"/>. Par contre, la tourbière représente un obstacle au développement, ce qui donne à Shippagan un aspect compact, fait rare dans la Péninsule acadienne<ref name="CAPA"/>. Il y a tout de même un problème d'étalement urbain à l'extérieur du centre-ville<ref name="CAPA"/>.

Logement

La ville comptait 1242 logements privés en 2006, dont 1120 occupés par des résidents habituels<ref name="population">Modèle:Lien web.</ref>. Parmi ces logements, 63,8 % sont individuels, 3,6 % sont jumelés, 2,2 % sont en rangée, 4,5 % sont des appartements ou duplex et 21,0 % sont des immeubles de moins de cinq étages. Enfin, 4,9 % des logements entrent dans la catégorie autres, tels que les maisons-mobiles<ref name="familles et ménages">Modèle:Lien web.</ref>. 65,6 % des logements sont possédés alors que 34,4 % sont loués<ref name="familles et ménages"/>. 78,6 % ont été construits avant 1986 et 8,9 % ont besoin de réparations majeures<ref name="familles et ménages"/>. Les logements comptent en moyenne 6,4 pièces et aucun logement ne compte plus d'une personne habitant par pièce<ref name="familles et ménages"/>. Les logements possédés ont une valeur moyenne de Modèle:Unité, comparativement à Modèle:Unité pour la province<ref name="familles et ménages"/>.

Histoire

Modèle:Article connexe

Préhistoire

Modèle:Article connexe Shippagan est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Sigenigteoag, qui comprend l'actuel côte Est du Nouveau-Brunswick, jusqu'à la baie de Fundy<ref name="Micmacs">Modèle:Ouvrage</ref>.

Explorations et colonisation européenne

Modèle:Article connexe Modèle:Encadré texte Selon ce que rapporte Donat Robichaud, la région est visitée par des pêcheurs Normands et Bretons dès la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Grand Shippagan">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Donat Robichaud, Le Grand Shippagan, 1976. p. 33-37</ref>. Les Bretons sont en fait bien établis avant 1536<ref name="basques">Modèle:Article</ref>. Les Basques chassent la baleine en Europe à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou plus tôt mais, à la suite de l'effondrement de la population de ces cétacés, commencent à les chasser au sud du Labrador au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en plus de pêcher la morue<ref name="basques"/>. Ces pêcheurs viennent surtout du Pays basque espagnol mais sont ceux du Pays basque français deviennent de plus en plus nombreux<ref name="basques"/>. Ils sont déjà bien installés vers 1540 et, contrairement à une idée répandue, les Basques n'ont pas chassés la baleine de plus en plus loin jusqu'à atteindre l'Amérique<ref name="basques"/>. Vers 1632, les pêcheurs de morue basques se déplacent dans des endroits plus reculés, dont Caraquet, Paspébiac et Shippagan, notamment pour éviter les attaques des Inuits et des pirates anglais ou danois, mais aussi à cause de la baisse de la population de baleine et de l'ouverture de la pêche au Svalbard<ref name="basques"/>. La pêche basque à Shippagan dure sans encombre jusque vers la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="basques"/>.

Jacques Cartier passe à proximité de Shippagan en juillet 1534<ref name="CAPA"/>. Les Jésuites ont une mission à Miscou de 1634 à 1662<ref name="encyclopédie">Modèle:Lien web.</ref>. Nicolas Denys établit un poste de traite au même endroit en 1645<ref name="encyclopédie"/>. Le secteur est cartographié pour la première fois en 1686<ref name="CAPA"/>.

Le Modèle:Date, le Conseil souverain donne la concession de Pokemouche à Philippe Hesnault, de Nipisiguit, lui ajoutant trois lieues de largeur de chaque côté de la vallée, pour un total de huit lieues par quatre<ref name="Philippe Esnault">« Philippe Hesnault », dans Revue d'histoire de la Société historique Nicholas Denys, Vol. XXXIV, no. 3, sept.-déc. 2006, Modèle:P..</ref>, un territoire qui inclut le site de Shippagan<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Michel Degrez, qui possédait auparavant la seigneurie, devait 200 livres à Hesnault, ce qui explique probablement cette décision. Hesnault ne s'établit pas sur les lieux et d'autres marchands en profitent pour chasser sur ses terres. Il porte plainte au Conseil et obtient gain de cause le Modèle:Date contre le directeur général de la Compagnie de Mont-Louis, Jean de Clarmont<ref name="Philippe Esnault"/>. On ne sait pas avec précision ce qui est arrivé au fief de Pokemouche après la mort d'Hesnault<ref name="Philippe Esnault"/>.

Des corsaires américains fréquentent les lieux en 1777, durant la Révolution américaine<ref name="encyclopédie"/>. Les pêcheurs et marchands de passage signalent la présence d'habitations dès 1759<ref name="encyclopédie"/> mais les premières familles à s'établir de façon permanente sont des Normands de Gaspésie, en 1790<ref name="encyclopédie"/>, suivis par les familles acadiennes Duguay, Mallet et Robichaud, en 1791<ref name="CAPA"/>. Les deux groupes se mélangent rapidement<ref name="encyclopédie"/>.

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Fichier:Rue 1900 Shippagan.jpg
Une rue de Shippagan en 1900.

Les marchands Witzell et Topham développent l'industrie du bois<ref name="CAPA"/>. La première église est consacrée le Modèle:Date par l'abbé Thomas Cooke, de Caraquet<ref name="CAPA"/>. Shippagan est séparé de la paroisse catholique de Caraquet en 1824, pour devenir la paroisse Saint-Jérôme<ref name="CAPA"/>. La compagnie de pêche jersiaise William Fruing & Cie s'installe dans le port en 1830 et domine l'économie pendant plusieurs décennies<ref name="CAPA"/>. Une route en bois est construite en 1832 entre Shippagan et Pokemouche<ref name="CAPA"/>. La première école ouvre ses portes en 1833<ref name="CAPA"/>. La deuxième église de la ville est inaugurée en 1858<ref name="CAPA"/>. La première compagnie de pêche à la morue fondée par un néo-brunswickois est la W.S.Loggie & Co. Ltd. de Shippagan, en 1876<ref name="CAPA"/>. Le chemin de fer est inauguré en novembre 1887, permettant de se déplacer une fois par semaine vers Bathurst<ref name="CAPA"/>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Modèle:Article détaillé

Le premier quai du port est construit en 1906<ref name="CAPA"/>. L'église est agrandie en 1909<ref name="CAPA"/>. Le réseau de téléphone de Shippagan est relié au reste de la province en 1914<ref name="CAPA"/>.

La ville est durement touchée par la Grande Dépression des années 1930<ref name="CAPA"/>. Le nombre de familles recevant une aide financière passe ainsi de 175 en 1933 à 475 en 1936<ref name="CAPA"/>. Cette situation est due à la méthode de paiement utilisée par les compagnies de pêche<ref name="CAPA"/>. La Caisse populaire de Shippagan est fondée en 1937<ref name="CAPA"/>. La première route est pavée en 1938<ref name="CAPA"/>. L'électricité est disponible à partir de 1939, au moyen d'une ligne partant de Bathurst<ref name="CAPA"/>.

La compagnie Fafard commence l'exploitation de la tourbière de Shippagan en 1942<ref name="CAPA"/>. En 1945, Nathan Smofsky révolutionne l'industrie de la pêche en payant les pêcheurs en espèces et en leur offrant une ristourne en automne<ref name="CAPA"/>. Shippagan est constitué en village le Modèle:Date<ref name="CAPA"/>. Le premier maire élu est Joseph Valérien Robichaud, qui effectuera 3 mandats jusqu'en 1953<ref name="CAPA"/>. Les services de pompiers et de police sont inaugurés en 1947<ref name="CAPA"/>. Le couvent de Shippagan est fondé en 1948<ref name="Université de Shippagan">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Université de Moncton - Campus de Shippagan - Historique</ref>. Le théâtre Frontenac, une salle de 300 places, est construit la même année<ref name="CAPA"/>. Il est détruit dans un incendie le Modèle:Date<ref name="CAPA"/>. Le Canadien National arrête son service de passagers à la gare de Shippagan en 1954<ref name="CAPA"/>.

Le village de Shippagan obtient le statut de ville le Modèle:Date<ref name="elections_municipales_2012">Modèle:Lien web</ref>. Le théâtre Frontenac est détruit une deuxième fois par les flammes durant la même année<ref name="CAPA"/>. Le couvent devient le collège Jésus-Marie en 1960<ref name="Université de Shippagan"/>. Le pont de Shippagan, reliant la ville à l'île de Lamèque, est inauguré en 1959<ref name="CAPA"/>. Le centre récréatif Rhéal-Cormier est inauguré le Modèle:Date par Maurice Richard<ref name="CAPA"/>. Le collège Jésus-Marie est annexé au Collège Sacré-Cœur de Bathurst en 1963 puis à l'Université de Moncton<ref name="Université de Shippagan"/>. Pointe-Brûlée devient un district de services locaux (DSL) en 1968<ref name="CAPA"/>. La Société historique Nicolas-Denys et de l'école Marie-Esther sont tous deux fondés le Modèle:Date<ref name="CAPA"/>. Le foyer Modèle:Mgr est inauguré en novembre de la même année<ref name="CAPA"/>. La Polyvalente Marie-Esther est inaugurée en 1970<ref name="Nord-Est">Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. L'hôtel de ville ouvre ses portes en 1971<ref name="CAPA"/>. Le nombre de cours au Collège Jésus-Marie de Shippagan augmente en 1972<ref name="Université de Shippagan"/>. L'église actuelle de Shippagan, la troisième de la ville, est terminée en 1973<ref name="CAPA"/>. Pointe-Sauvage devient un DSL en 1974<ref name="CAPA"/>.

En 1975, un rapport propose l'élargissement du collège alors qu'un autre propose sa fermeture. Une manifestation est organisée à Fredericton le Modèle:Date et le même jour, l'Assemblée législative change la loi, qui réorganise l'Université en 1977, créant le Centre universitaire de Shippagan<ref name="Université de Shippagan"/>. La Société historique Nicolas-Denys avait ouvert un centre de documentation dans le même établissement en 1976<ref name="CAPA"/>. L'entreprise Jiffy ouvre une usine de transformation de la tourbe, aussi en 1976<ref>Modèle:Article</ref>. L'usine Connors, qui embauchait entre 400 et 500 personnes, est détruite par un incendie le Modèle:Date<ref name="CAPA"/>. Le nouvel aréna Rhéal-Cormier est ouvert en 1980 alors que l'ancien édifice devient un entrepôt municipal<ref name="CAPA"/>. En 1981, la Caisse populaire de Shippagan quitte la Fédération des caisses populaires acadiennes pour se joindre à la Credit Union Central of New Brunswick<ref name="src_caisse">Modèle:Article</ref>. L'Aquarium et centre marin du Nouveau-Brunswick est inauguré le Modèle:Date<ref name="CAPA"/>. Une partie de Pointe-Brûlée est annexé à Shippagan en 1983<ref name="CAPA"/>. La marina est construite en 1983<ref name="Historique de la Marina">Modèle:Lien brisé</ref>. Le Centre de recherche et de développement de la tourbe (CRDT) est ouvert la même année<ref name="CAPA"/>. Haut-Shippagan devient un DSL en 1988<ref name="CAPA"/>. Shippagan accueille la Xe finale des Jeux de l'Acadie en 1989, à laquelle participe 940 jeunes sportifs<ref name="CAPA"/>. L'école L'Envolée ouvre ses portes en 1992<ref name="CAPA"/>. Une émeute a lieu au port de Shippagan en 1996, où un policier de la Gendarmerie royale du Canada est blessé<ref name="Il y a 10 ans, la GRC frappait fort à Saint-Simon et Saint-Sauveur">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Réal Fradette, « Il y a 10 ans, la GRC frappait fort à Saint-Simon et Saint-Sauveur », dans L'Acadie nouvelle, 28 avril 2007 Modèle:Lire en ligne.</ref>. Cet événement expliquerait en partie la répression violente des émeutes de Saint-Sauveur et Saint-Simon en 1997<ref name="Il y a 10 ans, la GRC frappait fort à Saint-Simon et Saint-Sauveur"/>. 1500 personnes manifestent à Shippagan le Modèle:Date- dans l'espoir de préserver 600 emplois dans les usines de transformation de poisson<ref>Modèle:Article</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le Portage de Shippagan est annexé à la ville en 2001<ref name="CAPA"/>. L'Institut de recherche sur les zones côtières (IRZC) et le CCNB-Péninsule acadienne sont inaugurés dans le même édifice en 2002<ref name="CAPA"/>. Un courant de protestation se répand dans l'est du pays au début du mois de mai 2003 contre une décision de Pêches et Océans Canada. Le principal évènement est une émeute ayant lieu au port de Shippagan, le samedi Modèle:Date. Jusqu'à 250 personnes incendient des bateaux, du matériel de pêche et des bâtiments dans le port. Ces événements sont connus sous le nom de crise du crabe<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Frédéric Nicoloff, Anette Bolduc, « Conflit du crabe : la GRC porte des accusations », sur [Radio-Canada.ca - Sans frontières], 19 avril 2006, Modèle:Lire en ligne.</ref>. La Caisse populaire de Shippagan réintègre la Fédération des caisses populaires acadiennes en 2007<ref name="src_caisse"/>. Le Modèle:Date, environ Modèle:Nombre assistent aux funérailles du joueur de hockey Luc Bourdon, mort dans un accident de la route près de la ville quatre jours plus tôt<ref>Modèle:Article</ref>. Shippagan est l'une des localités organisatrices du IVe Congrès mondial acadien, en 2009. La Coupe du monde de kiteboard a lieu dans la région de Shippagan en août de la même année<ref>Modèle:Article</ref>. Une piscine régionale est inaugurée la même année<ref>Modèle:Article</ref>.

La municipalité a été constituée le Modèle:Date, de la fusion de la ville de Shippagan, du village de Le Goulet, des DSL de Baie-du-Petit-Pokemouche, Haut-Shippagan, Inkerman et Pointe-Sauvage, ainsi qu'une partie des DSL de la paroisse de Caraquet, de la paroisse de Shippagan et d'Évangéline<ref name="fusion2023">Modèle:Lien web.</ref>.

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Mettre à jour La ville comptait Modèle:Nombre en 2006, soit une baisse de 5,7 % en 5 ans<ref name="population"/>,<ref group="Note">Les limites de la ville de Shippagan ont été changées entre les recensements de 2001 et 2006, ce qui influence sur l'évolution réelle de la population.</ref>. Il y a en tout Modèle:Nombre dont 810 familles<ref name="familles et ménages"/>. Les ménages comptent en moyenne 2,3 personnes tandis que les familles comptent en moyenne 2,7 personnes<ref name="familles et ménages"/>. Les ménages sont composés de couples avec enfants dans 24,1 % des cas, de couples sans enfants dans 23,7 % des cas et de personnes seules dans 27,7 % des cas alors que 24,1 % des ménages entrent dans la catégorie autres (familles monoparentales, colocataires, etc.)<ref name="familles et ménages"/>. 52,5 % des familles comptent un couple marié, 18,5 % comptent un couple en union libre et 29,0 % sont monoparentales<ref name="familles et ménages"/>. Dans ces dernières, une femme est le parent dans 76,6 % des cas<ref name="familles et ménages"/>. L'âge médian est de 43,2 ans, comparativement à 41,5 ans pour la province<ref name="population"/>. 85,8 % de la population est âgée de plus de 15 ans, comparativement à 83,8 % pour la province<ref name="population"/>. Les femmes représentent 53,6 % de la population, comparativement à 51,3 % pour la province<ref name="population"/>. Chez les plus de 15 ans, 44,8 % sont célibataires, 33,6 % sont mariés, 6,3 % sont séparés, 6,3 % sont divorcés et 8,7 % sont veufs<ref name="population"/>. De plus, 13,8 % vivent en union libre<ref name="population"/>.

{{#invoke:Démographie|demographie}}

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Les autochtones représentent 0,6 % de la population<ref name="peuples autochtones">Modèle:Lien web.</ref> et 1,2 % des habitants font partie d'une minorité visible<ref name="minorité visible">Modèle:Lien web.</ref>. Les immigrants représentent 1,4 % de la population et aucun n'est résident permanent<ref name="immigration et citoyenneté">Modèle:Lien web.</ref>. Tous les habitants sont citoyens canadiens et 96,8 % des habitants âgés de plus de 15 ans sont issus de familles établies au Canada depuis trois générations ou plus<ref name="immigration et citoyenneté"/>. En date du Modèle:Date, 88,0 % des gens avaient la même adresse depuis au moins un an alors que 6,4 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville et que 5,6 % habitaient ailleurs dans la province<ref name="mobilité et migration">Modèle:Lien web.</ref>. À la même date, 69,7 % des gens avaient la même adresse depuis au moins cinq ans alors que 14,2 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville, que 14,6 % habitaient ailleurs dans la province et que 1,4 % habitaient ailleurs au pays<ref name="mobilité et migration"/>.

La langue maternelle est le français chez 95,9 % des habitants, l'anglais chez 2,7 % et les deux langues chez 0,4 % alors que 0,8 % sont allophones<ref name="langue">Modèle:Lien web.</ref>. Les deux langues officielles<ref group="Note">Le Nouveau-Brunswick est officiellement bilingue, c'est-à-dire que l'anglais et le français ont un statut égal.</ref> sont comprises par 46,5 % de la population alors que 53,1 % des habitants sont unilingues francophones, que 0,4 % sont unilingues anglophones et aucun ne connaissent ni l'anglais ni le français<ref name="langue"/>. Le français est parlé à la maison par 98,5 % des gens et l'anglais par 1,5 %<ref name="langue"/>. Le français est utilisé au travail par 92,1 % des employés et l'anglais par 5,3 % alors que 0,7 % des employés utilisent les deux langues officielles<ref name="langue de travail">Modèle:Lien web.</ref>.

Chez les plus de 15 ans, 26,8 % n'ont aucun certificat, diplôme ou grade, 21,8 % ont uniquement un diplôme d'études secondaires ou l'équivalent et 51,4 % détiennent aussi un certificat, un diplôme ou un grade post-secondaire; par comparaison, ces taux s'élèvent à 29,4 %, 26,0 % et 44,6 % au provincial<ref name="scolarité">Modèle:Lien web.</ref>. Parmi la même tranche d'âge, 8,5 % des gens possèdent un diplôme d'un programme d'un an au CCNB ou l'équivalent, 12,2 % détiennent un diplôme d'un programme de trois ans au CCNB ou l'équivalent, 12,2 % ont un diplôme ou un certificat universitaire inférieur au baccalauréat et 8,0 % ont un certificat, un diplôme ou un grade universitaire plus élevé<ref name="scolarité"/>. Parmi ces diplômés, 13,4 % sont formés en enseignement, 1,3 % en arts ou en communications, 3,1 % en sciences humaines, 4,5 % en sciences sociales ou en droit, 25,9 % en commerce, en gestion ou en administration, 7,1 % en sciences et technologies, 1,8 % en mathématiques ou en informatique, 17,0 % en architecture, en génie ou dans des domaines connexes, 2,2 % en agriculture, en ressources naturelles ou en conservation, 15,2 % en santé, parcs, récréation ou conditionnement physique, 8,5 % en services personnels, de protection ou de transport<ref name="scolarité"/>. Aucun des diplômés post-secondaires n'ont terminé leurs études à l'extérieur du pays<ref name="scolarité"/>.

Économie

Modèle:Article connexe

Travail et revenu

Fichier:Usine Jiffy Shippagan.JPG
L'usine Jiffy.

Le recensement de 2006 de Statistique Canada fourni aussi des données sur l'économie. Chez les habitants âgés de plus de 15 ans, le taux d'activité était alors de 63,1 %, le taux d'emploi était de 57,4 % et le taux de chômage était de 9,0 % ; à titre de comparaison, ceux de la province étaient respectivement de 63,7 %, 57,3 % et 10,0 %<ref name="travail">Modèle:Lien web.</ref>.

Évolution du taux de chômage à Shippagan

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Sources <ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="travail"/>:
Fichier:Usine de verre Shippagan.JPG
Une usine de verre.

Parmi la population en âge de travailler, 1 470 personnes ont déclaré des gains et 2 085 ont déclaré des revenus en 2005<ref name="revenu et gains">Modèle:Lien web.</ref>. 87,2 % avaient aussi déclaré des heures de travail non rémunérées<ref name="travail"/>. Le revenu médian s'élevait alors à Modèle:Unité avant et à Modèle:Unité après impôt, comparativement à la moyenne provinciale de Modèle:Unité avant et Modèle:Unité après impôt; les femmes gagnaient en moyenne Modèle:Unité de moins que les hommes après impôt, soit Modèle:Unité<ref name="revenu et gains"/>. En moyenne, 70,6 % du revenu provenait de gains, 17,9 % de transferts gouvernementaux et 11,3 % d'autres sources<ref name="revenu et gains"/>. 8,5 % des ménages avaient un faible revenu après impôt, une proportion montant à 16,2 % pour les moins de 18 ans<ref name="revenu et gains"/>.

Parmi la population active occupée, 9,1 % des gens travaillaient à domicile, aucun ne travaillaient ailleurs dans le monde, 9,1 % étaient sans lieu de travail fixe et 81,2 % avaient un lieu de travail fixe<ref name="lieu de travail">Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les travailleurs ayant un lieu de travail fixe, 73,2 % travaillaient en ville, 22,3 % travaillaient ailleurs dans le comté, 2,7 % travaillaient ailleurs dans la province et 1,2 % travaillaient dans une autre province<ref name="lieu de travail"/>.

Principaux secteurs

Fichier:Caisse populaire Shippagan.JPG
La caisse populaire.

En 2006, on dénombrait 8,0 % des emplois dans l'agriculture, la pêche et les autres ressources, 4,5 % dans la construction, 12,3 % dans la fabrication, 2,3 % dans le commerce de gros, 15,2 % dans le commerce de détail, 7,3 % dans la finance et l'immobilier, 11,8 % dans la santé et les services sociaux, 6,8 % dans l'éducation, 13,4 % dans les services de commerce et 20,2 % dans les autres services<ref name="travail"/>.

Shippagan fournit de nombreux emplois aux localités voisines, notamment grâce à son parc industriel et son université<ref name="rapport Finn">Modèle:Lien web.</ref>. La pêche, les commerces et les services gouvernements créent eux aussi de nombreux emplois<ref name="rapport Finn"/>. Entreprise Péninsule, un organisme basé à Tracadie-Sheila faisant partie du réseau Entreprise, avait la responsabilité du développement économique de la région<ref name="rapport Finn"/>, mais a fermé ses portes en juin 2013 après une quarantaine d'années dû aux nouvelles priorités du gouvernement Alward et à cause de l'arrêt du financement provenant de l'APECA<ref name=caron>acadienouvelle.com: "Entreprise Péninsule fait ses derniers adieux", 25 juin 2013</ref>.

Administration

Modèle:Mettre à jour

Conseil municipal

Le conseil municipal est formé d'un maire et de 5 conseillers<ref name="elections_municipales_2012"/>. Kassim Doumbia est réélu le Modèle:Date, et deviendra donc maire de la nouvelle municipalité élargie de Shippagan, le Modèle:Date<ref>Modèle:Article.</ref>.

Anciens conseils municipaux

Le maire Tilmon Mallet démissionne le Modèle:Date<ref>Modèle:Article</ref>. La mairesse Anita Savoie Robichaud est élue par acclamation lors des élections municipales complémentaires le Modèle:Date. Le conseil municipal actuel est élu lors de l'élection générale du Modèle:Date<ref name="elections2016">Modèle:Lien web</ref>.

Mandat Fonctions Nom(s)
2012 - 2016 Maire Anita Savoie Robichaud(depuis 2014)
Conseillers Jean-Marc Mallet, Kassim Doumbia, Rémi Hébert, Jérôme Roy, Patrice-Éloi Mallet.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Commission de services régionaux

Shippagan fait partie de la Région 4<ref>Modèle:Lien web.</ref>, une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le Modèle:Date<ref name="conseil">Modèle:Lien web.</ref>. Shippagan est représenté au conseil par son maire<ref name="gouvernance">Modèle:Lien web.</ref>. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste<ref name="services">Modèle:Lien web.</ref>.

Représentation

Modèle:Article connexe Shippagan est membre de l'Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Nouveau-Brunswick: Shippagan fait partie de la circonscription de Lamèque-Shippagan-Miscou, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Wilfred Roussel, du Parti Libéral du Nouveau-Brunswick. Il fut élu le Modèle:Date-.

Modèle:Pays: Shippagan fait partie de la circonscription d'Acadie-Bathurst. Cette circonscription est représentée à la Chambre des communes du Canada par Yvon Godin, du NPD. Il fut élu lors de l'élection de 1997 contre le député sortant Doug Young, en raison du mécontentement provoqué par une réforme du régime d’assurance-emploi<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Réal Fradette, « Qui arrivera à défaire Yvon Godin », dans L'Acadie Nouvelle, 20 décembre 2008 Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Regroupement

Dans la foulée du projet une péninsule une ville des années 1990, un projet de regroupement municipal plus modeste, centré autour de Shippagan, est lancé en 2012<ref name="fusion">Modèle:Article</ref>. Cette nouvelle municipalité devrait ainsi regrouper le village du Goulet ainsi que les DSL de Baie-du-Petit-Pokemouche, Chiasson-Savoy, Inkerman, Haut-Shippagan, la paroisse de Shippagan, Pointe-Brûlée et Pointe-Sauvage<ref name="fusion"/>. Les premières consultations publiques ont lieu en mars 2016 et un plébiscite doit avoir lieu le Modèle:Date- suivant<ref name="fusion"/>.

Chronologie municipale

Modèle:Article connexe

Fichier:Port de Shippagan.jpg
Le port de Shippagan

1786: La paroisse d'Alnwick est érigée dans le comté de Northumberland <ref name="paroisses">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Cleadie B. Barnett, « New Brunswick Parishes », dans New Brunswick's Past, 17 avril 1998 Modèle:Lire en ligne.</ref>.

1814: La paroisse de Saumarez est créée à partir de portions de la paroisse d'Alnwick et d'un territoire non organisé<ref name="paroisses"/>.

1826: Le comté de Gloucester est créé à partir des paroisses de Saumarez et de Beresford, du comté de Northumberland<ref name="paroisses"/>.

1831: La paroisse de Caraquet est créée à partir d'une portion de la paroisse de Saumarez<ref name="paroisses"/>.

1851: La paroisse de Shippagan est créée à partir d'une portion de la paroisse de Caraquet<ref name="paroisses"/>.

1851: La paroisse d'Inkerman est créée à partir de portions des paroisses de Caraquet et de Shippagan<ref name="paroisses"/>.

1867: Confédération canadienne.

Années 1870: Le comté de Gloucester est constitué en municipalité.

1947: Shippagan est constitué en municipalité dans le territoire de la paroisse.

1958: Le village de Shippagan obtient le statut de ville.

1966: La municipalité du comté de Gloucester est dissoute.

1983: Une partie de Pointe-Brûlée est annexée à la ville.

2001: Le Portage de Shippagan est annexé à la ville.

Vivre à Shippagan

Fichier:Université de Moncton Campus de Shippagan 1.JPG
Le campus de Shippagan de l'Université de Moncton

Shippagan est le principal centre de services des environs<ref name="rapport Finn"/>.

Éducation

Modèle:Article connexe

Fichier:CCNB Péninsule acadienne.JPG
Le CCNB-Péninsule acadienne

Le campus de Shippagan de l'Université de Moncton (UMCS) est au cœur de la vie culturelle de la ville. L'UMCS accueille chaque année plus de 400 étudiants et regroupe une quarantaine de professeurs-chercheurs. Le campus accueille également les bureaux du comité organisateur de la Modèle:4e du Congrès mondial acadien, qui se déroulera du 7 au Modèle:Date dans la Péninsule acadienne. Le CCNB-Péninsule acadienne se trouve à proximité de l'université.

L'école L'Envolée accueille les élèves de la maternelle à la Modèle:8e tandis que L'école Marie-Esther accueille ceux de la Modèle:9e à la Modèle:12e. Ce sont des écoles publiques francophones faisant partie du sous-district 6 du district scolaire Francophone Nord-Est<ref name="Nord-Est"/>.

Shippagan possède une bibliothèque publique.

Santé

Shippagan possède un poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick ainsi qu'un foyer de soins agréés, les résidences Modèle:Mgr. L'hôpital le plus proche est à Lamèque.

Médias

Modèle:Article connexe Le quotidien francophone est L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, et le quotidien anglophone est Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean. Le journal Stella Maris fut publié par le Collège Jésus-Marie de 1960 à 1970<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Autres services publics

Fichier:Piscine régionale Shippagan.JPG
La piscine régionale
Fichier:Édifice fédéral Shippagan.JPG
Un édifice du gouvernement fédéral

Shippagan possède une caserne de pompiers et une entente avec les DSl des environs permet le partage de ce service<ref name="rapport Finn"/>. Les DSL dépendent aussi de Shippagan pour la plupart des loisirs ainsi que de la piscine régionale<ref name="rapport Finn"/>. Shippagan dispose d'un poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick alors que l'hôpital le plus est à Lamèque.

Existant depuis le Modèle:Date, la Commission de gestion des déchets solides de la Péninsule acadienne (COGEDES) a son siège-social à Caraquet et la municipalité y a un représentant. Les déchets sont transférés au centre de transbordement de Tracadie-Sheila et les matières non-recyclables sont ensuite enfouies à Allardville.

Religion

L'église Saint-Jérôme est une église catholique romaine faisant partie du diocèse de Bathurst. La prière n'est plus récitée au conseil municipal<ref>Modèle:Article</ref>.

Culture

Personnalités

Architecture et monuments

Modèle:Article connexe

Fichier:Cimetière protestant Shippagan.JPG
Le cimetière de l'église unie St John
Fichier:PhareShippagan.JPG
Le phare de l'île du Portage, reconstruit à Shippagan

Un orme blanc mesurant plus de vingt mètres de haut et faisant Modèle:Unité de diamètre se trouve sur un terrain privé en arrière de l'école L'Envolée. Il serait l'arbre le plus ancien du Grand Shippagan et y aurait été avant la fondation de la ville<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Commission d'aménagement de la Péninsule acadienne, Étude préliminaires de la ville de Shippagan, p.17.</ref>.

Shippagan possède depuis 2008 un répertoire de lieux historiques. Voici une partie des bâtiments les plus remarquables:

L'église unie St John est située sur le boulevard J.D. Gauthier. L'édifice en bois de style néogothique fut construit en 1903 par George Robichaud. Son emplacement délimitait le quartier anglican de la ville. Elle comprend aussi un cimetière, comprenant la tombe de nombreuses personnalités dont Joshua Alexandre. L'édifice de forme rectangulaire, caractéristique des églises anglicanes de l'époque, possède un toit à pignons très incliné. Les fenêtres à guillotines comptent quatre panneaux sur quatre et il y a un oculus quadrilobé sur la façade.

La demeure De Grâce, située sur la rue éponyme, fut construite vers 1898 dans le style colonial hollandais par Chrysologue DeGrâce pour Johnny De Grâce. La maison de deux étages, en bois et au plan carré symétrique, possède des éléments caractéristiques de ce style, dont un toit à haute mansarde et les lucarnes à pignon. La remise est construite dans la même style que la maison.

La demeure Mallet fut construite vers 1860 et serait la plus vieille maison en ville. Elle est de style acadien traditionnel, possède un plan en « T » symétrique, un toit à pignon avec avant-toits lisses, une lucarne rampante centrale un lambris en bardeau de cèdre. C'est aussi la seule maison de la ville qui fut halée (tirée) sur traverses par un attelage animal. Elle fut en effet construite à Pointe-Sauvage puis déménagée vers 1870 à son emplacement actuel. Elle fut halée au moyen d'un attelage de bœufs ou de chevaux sur la glace durant l'hiver. Pour la soulever, les ouvriers ont creusé sous la maison pour y assembler une plate-forme de billots de bois. Ensuite, des cordes furent fixées à la structure puis amarrées aux attelages. Les billots furent ensuite ramenés vers l'avant au fur et à mesure que la maison avança.

Langues

Selon la Loi sur les langues officielles, Shippagan est officiellement francophone<ref> Modèle:Loi.</ref> puisque moins de 20 % de la population parle l'anglais<ref name="langue"/>.

Événements

Le festival des pêches et de l'aquaculture du Nouveau-Brunswick a lieu chaque année et débute toujours le 2e samedi de juillet .

Musées

Fichier:Aquarium shippagan 1.JPG
L'Aquarium et centre marin du Nouveau-Brunswick

L'Aquarium et centre marin du Nouveau-Brunswick est une attraction touristique très prisée des visiteurs en saison estivale. On y retrouve une collection d'une centaine d'espèces marines, dont des phoques communs (Phoca vitulina). L'aquarium se double d'un musée, où sont exposés des engins et du matériel de pêche commerciale.

Shippagan dans la culture

Shippagan fait l'objet d'un poème dans le recueil de poésie La terre tressée, de Claude Le Bouthillier<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Michel Conte a écrit et composé une chanson sur la ville, intitulée Je reviendrai à Shippagan.

Jumelage

Shippagan est jumelé à Loudun, en France, depuis 1981<ref>Ville de Shippagan - Jumelage</ref>.

Municipalités limitrophes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage
  • Donat Robichaud, Le Grand Chipagan - Histoire de Shippagan, chez l'auteur, Beresford, 1976.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} William Francis Ganong, The history of Shippagan and Miscou, New Brunswick Museum, Saint-Jean.
  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail