Sidney Poitier
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)
Sidney Poitier est un acteur et réalisateur américano-bahaméen né le Modèle:Date de naissance à Miami et mort le Modèle:Date de décès à Los Angeles.
Chevalier-commandeur de l'ordre de l'Empire britannique (KBE) en 1974 et ambassadeur des Bahamas, il est le premier acteur noir et le premier Bahaméen à recevoir l'Oscar du meilleur acteur en 1964, pour son rôle dans le film Le Lys des champs (1963) de Ralph Nelson.
Il occupe la Modèle:22e du classement des acteurs de légende AFI's 100 Years... 100 Stars, établi par l'American Film Institute.
Biographie
Jeunesse, formation et débuts
Le patronyme de Poitier, d'origine française, fut introduit en Angleterre au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle durant la conquête normande. Au début des années 1800, un descendant de cette lignée, Charles Leonard Poitier, s'installe comme planteur sur l'île Cat, aux Bahamas. À son décès en 1834, son épouse hérite de 86 esclaves (39 hommes et 47 femmes), qui portent tous, comme le voulait la coutume, le patronyme de leur maître. Parmi eux se trouve l'un des ancêtres de Sidney Poitier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Fils de Reginald James Poitier, un planteur de tomates<ref>Modèle:Lien web.</ref> et d'Evelyn Outten, Sidney Poitier naît lors d'un voyage de sa mère à Miami<ref>Modèle:Lien web.</ref> en Floride<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dans le quartier de Coconut Grove.
Citoyen américain de ce fait, il grandit aux Bahamas dans le village de ses parents, sur l'île Cat. Afin de prévenir une tendance croissante à la délinquance, son père l'envoie à 15 ans rejoindre son frère à Miami<ref name="speakeasy">Modèle:Lien web.</ref>. Alors qu'il avait été élevé dans une société à majorité d'origine africaine, il y est confronté au racisme qui divise le pays. Modèle:Citation<ref>Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="speakeasy"/>.
Carrière
À 16 ans, Sidney Poitier quitte le sud pour s'installer à New York où il exerce différents métiers pour subvenir à ses besoins. Après un bref passage dans l'armée comme employé dans un hôpital pour vétérans, il auditionne pour la troupe de l'Modèle:Lien fondée à Harlem par le dramaturge Modèle:Lien et l'acteur Frederick O'Neal. Recalé une première fois, il travaille durant six mois pour perdre son accent et parfaire sa technique et parvient à l'intégrer. Il est repéré par un directeur de casting durant une répétition et décroche un petit rôle dans une production de Lysistrata à Broadway, s'attirant de bonnes critiques<ref name="speakeasy"/>.
À la fin de l'année 1949, il se voit offrir un rôle dans La porte s'ouvre (No Way Out) de Joseph L. Mankiewicz<ref name="speakeasy"/>.
Nommé pour l'Oscar du meilleur acteur en 1958 pour le film La Chaîne (The Defiant Ones), il remporte cette récompense en 1964 pour Le Lys des champs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il devient ainsi le premier acteur noir à remporter ce prix<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sidney Poitier a joué au cours de sa carrière dans une cinquantaine de films et en a réalisé une dizaine.
Décès
Sidney Poitier meurt le Modèle:Date- dans sa résidence de Beverly Hills à Los Angeles à l'âge de 94 ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>, des suites d'une crise cardiaque<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est inhumé au Western Cemetery de Nassau, aux Bahamas<ref>Find a grave</ref>.
Vie privée
Après un mariage avec la danseuse Juanita Hardy de 1950 à 1965, avec qui il a eu quatre filles, Sidney Poitier épouse l'actrice Joanna Shimkus le Modèle:Date-. De cette union naissent deux filles, dont l'actrice Sydney Tamiia Poitier.
Engagements
Sidney Poitier a milité pour le mouvement américain des droits civiques<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, il est nommé ambassadeur des Bahamas au Japon. Il est également ambassadeur des Bahamas auprès de l'UNESCO<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Bahamas National Commission for UNESCO</ref>.
Filmographie
Acteur
Cinéma
Années 1950
- 1950 : La porte s'ouvre (No Way Out) de Joseph L. Mankiewicz : Modèle:Dr Luther Brooks
- 1952 : Pleure, ô pays bien-aimé (Cry, the Beloved Country) de Zoltan Korda : révérend Msimangu
- 1952 : Les Conducteurs du diable (Red Ball Express) de Budd Boetticher : Andrew Robertson
- 1954 : Go, Man, Go! de James Wong Howe : Inman Jackson
- 1955 : Graine de violence (Blackboard Jungle) de Richard Brooks : Gregory W. Miller
- 1956 : Adieu Lady (Good-bye, My Lady) de William A. Wellman : Gates
- 1957 : L'Homme qui tua la peur (Edge of the City) de Martin Ritt : Tommy Tyler
- 1957 : Le Carnaval des dieux (Something of Value) de Richard Brooks : Kimani Wa Karanja
- 1957 : L'Esclave libre (Band of Angels) de Raoul Walsh : Rau-Ru
- 1957 : La Marque du faucon (The Mark of the Hawk) de Michael Audley : Obam
- 1958 : Virgin Island de Pat Jackson : Marcus
- 1958 : La Chaîne (The Defiant Ones) de Stanley Kramer : Noah Cullen
- 1959 : Porgy and Bess d'Otto Preminger : Porgy
Années 1960
- 1960 : Les Marines attaquent (All the Young Men) de Hall Bartlett : Eddie Towler
- 1961 : Un raisin au soleil (A Raisin in the Sun) de Daniel Petrie : Walter Lee Younger
- 1961 : Paris Blues de Martin Ritt : Eddie Cook
- 1962 : Pressure Point de Hubert Cornfield : Docteur (le psychiatre en chef)
- 1963 : Les Drakkars (The Long Ships) de Jack Cardiff : prince Aly Mansuh
- 1963 : Le Lys des champs (Lilies of the Field) de Ralph Nelson : Homer Smith
- 1965 : Aux postes de combat (The Bedford Incident) de James B. Harris : Ben Munceford
- 1965 : La Plus Grande Histoire jamais contée (The Greatest Story Ever Told) de George Stevens : Simon de Cyrène
- 1965 : Un coin de ciel bleu (A Patch of Blue) de Guy Green : Gordon Ralfe
- 1965 : Trente minutes de sursis (The Slender Thread) de Sydney Pollack : Alan Newell
- 1966 : La Bataille de la vallée du diable (Duel at Diablo) de Ralph Nelson : Toller
- 1967 : Les Anges aux poings serrés (To Sir, with Love) de James Clavell : Mark Thackeray
- 1967 : Dans la chaleur de la nuit (In the Heat of the Night) de Norman Jewison : inspecteur Virgil Tibbs
- 1967 : Devine qui vient dîner... (Guess Who's Coming to Dinner) de Stanley Kramer : Modèle:Dr John Wade Prentice
- 1968 : Mon homme (For Love of Ivy) de Daniel Mann : Jack Parks
- 1969 : L'Homme perdu (The Lost Man) de Robert Alan Aurthur : Jason Higgs
Années 1970
- 1970 : Appelez-moi Monsieur Tibbs (They Call Me Mister Tibbs!) de Gordon Douglas : lieutenant Virgil Tibbs
- 1971 : Brother John de James Goldstone : John Kane
- 1971 : L'Organisation (The Organization) de Don Medford : lieutenant inspecteur Virgil Tibbs
- 1972 : Buck et son complice (Buck and the Preacher) de Sidney Poitier : Buck
- 1973 : L'Amour fleurit en décembre (A Warm December) de Sidney Poitier : Matt Younger
- 1974 : Modèle:Lien de Sidney Poitier : Steve Jackson
- 1975 : Le Vent de la violence (The Wilby Conspiracy) de Ralph Nelson : Shack Twala
- 1975 : Modèle:Lien de Sidney Poitier : Clyde Williams
- 1977 : A Piece of the Action de Sidney Poitier : Manny Durrell
Années 1980-1990
- 1987 : Randonnée pour un tueur (Shoot to Kill) de Roger Spottiswoode : Warren Stantin
- 1988 : Little Nikita de Richard Benjamin : Roy Parmenter
- 1992 : Les Experts (Sneakers) de Phil Alden Robinson : Donald Crease
- 1997 : Le Chacal (The Jackal) de Michael Caton-Jones : Carter Preston
Télévision
- 1991 : Separate But Equal : Thurgood Marshall
- 1995 : La Croisée des destins : Gypsy Smith
- 1996 : Un prof en enfer (To Sir, with Love 2) : Mark Thackeray
- 1997 : Mandela and de Klerk : Nelson Mandela
- 1998 : David et Lisa (David and Lisa) : Modèle:Dr Jack Miller
- 1999 : Free of Eden : Will Cleamons - également producteur
- 1999 : L'Affaire Noah Dearborn : Noah Dearborn
- 2001 : The Last Brickmaker in America : Henry Cobb
Documentaire
- 1979 : Paul Robeson: Tribute to an Artist : narrateur.
Réalisateur
- 1972 : Buck et son complice
- 1973 : L'Amour fleurit en décembre (A Warm December)
- 1974 : Modèle:Lien
- 1975 : Le Coup à refaire (Let's Do It Again)
- 1977 : A Piece of the Action
- 1980 : Faut s'faire la malle
- 1982 : La Folie aux trousses
- 1985 : Modèle:Lien
- 1990 : Papa est un fantôme (Ghost Dad)
Distinctions
Récompenses
Nominations
Décorations
En 1974, Sidney Poitier est fait chevalier-commandeur de l'ordre de l'Empire britannique (KBE)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce qui lui confère le titre et le prédicat de « Sir » (les Bahamas, membre du Commonwealth, étaient encore une colonie britannique quelques mois auparavant).
Le Modèle:Date-, il est fait docteur honoris causa en beaux-arts de l'université de Miami<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Honorary Degree Recipients » sur commencement.miami.edu (consulté le 8 janvier 2022)</ref>
En 2006, en déplacement au Festival de Cannes, il est promu commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, il fait partie des seize personnalités à recevoir des mains du président des États-Unis Barack Obama la médaille présidentielle de la Liberté, la plus haute distinction civile américaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Publication
Voix françaises
- Bachir Touré dans :
- Georges Aminel dans :
- Serge Sauvion dans :
- Med Hondo dans :
- et aussi :
- Marcel Painvin dans La porte s'ouvre
- René Arrieu dans L'Esclave libre
- William Sabatier dans Aux postes de combat
- Greg Germain dans Randonnée pour un tueur
- Sady Rebbot dans Les Experts