Soye-en-Septaine

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Modèle:Infobox Commune de France

Soye-en-Septaine est une commune française, située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Géographie

Modèle:…

Localisation

Urbanisme

Typologie

Soye-en-Septaine est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,4 %), forêts (36,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17 %), zones urbanisées (2,1 %), prairies (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Soye-en-Septaine est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:18254-Soye-en-Septaine-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Soye-en-Septaine.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 61,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 94 sont en aléa moyen ou fort, soit 38 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Toponymie

Dans les anciens documents - écrits en latin pendant des siècles - le lieu est désigné sous le nom de Soya.

Histoire

Antiquité

Des traces d'occupation humaine - datant des 4 premiers siècles- ont été reconnues sur le territoire de la commune. Des restes d'habitations gallo-romaines ont été identifiées aux lieuxdits suivants: Domaine de Soye, Coulon, le Palais; du mobilier et une monnaie ont été trouvés à Souaire et l'Ermitage. Depuis les rois carolingiens, la banlieue de l'antique cité devenue Civitas Biturigas ou Biturigum (Bourges) -qui s'étendait sur 26 ou 27 villes à « clochiers » (selon Nicolas de Nicolay) - était appelée la Septaine de Bourges (dont faisait partie "Soya"). Cette Septaine (ou Septène) assurait la subsistance de la métropole administrative, militaire, religieuse et économique qu'était devenue la lointaine "Avaric".

Durant la période de la Gaule romaine, après la victoire de Jules César sur les Bituriges Cubes (ou Cubi) puis sur la totalité des Gaulois (peuples) avec la défaite de Vercingétorix au siège d'Alésia, la ville d'Avaric - devenue Avaricum - est reconstruite et embellie de constructions prestigieuses (amphithéâtre ou arènes, thermes monumentaux, temples...). Avaricum voit accroître son influence au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en devenant capitale de la portion de Gaule appelée Aquitaine première et - après l'abandon de la religion romaine au profit du christianisme - siège d'un archevêque "Primat d'Aquitaine"(Primatie).

Les différentes provinces de l'Empire romain étaient reliées par un réseau assez dense de routes (voies romaines). C'est ainsi que partaient en étoile depuis Avaricum diverses voies, en particulier en direction de la capitale des Gaules (Lugdunum ou Lyon) ; ce grand axe de communication traversait le territoire de SOYE et se dirigeait vers Tinconium (Sancoins), Decetia (Decize), Augustodunum (Autun)...

De même, pour alimenter les thermes, les fontaines publiques d'Avaricum (dont la "fontaine monumentale" retrouvée sous l'ancien palais du duc Jean de Berry), les Gallo-Romains construisirent plusieurs aqueducs dont l'aqueduc de Traslay (qui amenait l'eau depuis une source située sur la commune actuelle de Ourouer-les-Bourdelins). Cet ouvrage d'art enterré traverse le territoire de la commune actuelle de Soye-en-Septaine. (la route N 76 - ou D 2076 - au départ de Bourges suit de près le tracé des deux ouvrages gallo-romains cités ci-dessus').

Moyen Âge

Période moderne

Sous l'Ancien Régime, la paroisse dépendait de la très célèbre abbaye de Marmoutier (Tours) fondée aux portes de cette ville par Saint Martin (ie: ce monastère percevait la majeure partie de la dîme versée par les anciens Soyens); mais la cure était à la nomination de l'archevêque de Bourges. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Hugues Lapaire, écrivain et conteur berrichon, né à Sancoins en 1869, cite Soye dans un de ses Noëls berriauds (dont voici quelques extraits) : Modèle:Citation

Époque contemporaine

Les 24,Modèle:Date- et Modèle:Date, les nazis commettent trois massacres abominables à la ferme de Guerry. Il s'agit de la Tragédie des puits de Guerry. 26 hommes, réfugiés juifs d'Alsace-Lorraine, sont jetés un par un vivants le Modèle:Date- dans un puits et écrasés sous des pierres. Le Modèle:Date-, ce sont sept femmes, une jeune fille et trois hommes qui subissent le même sort dans un autre puits. Les corps ont été remontés le Modèle:Date-<ref>La tragédie de Guerry, Comité du souvenir de la tragédie des puits de Guerry, réédité en 1994 ; 1944, La région opprimée, la région libérée, La Nouvelle République, hors série, p. 44, 2004</ref>,<ref>La tragédie des puits de Guerry (été 1944) : étapes, rouages, mobiles d'une répression raciale, Jean-Yves Ribault, actes du colloquer de Saint-Amand-Montrond, 8 juin 2005.</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

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Culture locale et patrimoine

Fichier:Puis près de l’église de Soye-en-Septaine.jpg
Puits près de l’église de Soye-en-Septaine.

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

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Notes cartes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

Bibliographie

  • Carte archéologique de la Gaule : le Cher 18 par JF Chevrot et J Troadec, Paris, 1992.
  • Nicolas de Nicolaÿ, Description générale du pays et duché de Berry et diocèse de Bourges, 1567.
  • Gaspard Thomas de La Thaumassière, Histoire de Berry, Paris, 1689.

Article connexe

Liens externes

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