Station touristique

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Les stations touristiques combinent hôtels et différents types d'animations tels que la piscine.

Une station touristique est un lieu touristique qui se caractérise par la prédominance d'une activité touristique et récréative (monofonctionnalité), créatrice du lieu (création ex nihilo), d'une capacité d'hébergement d'une population non permanente conséquente et de la présence d'une population permanente<ref name="MIT">Modèle:Article.</ref>. La notion de saisonnalité est aussi prise en compte. La langue anglaise qui possède également le mot station utilise plutôt le terme de resort pour qualifier les espaces spécialisés (health resort, beach resort, etc.), faisant de lui un synonyme de « station ».

Elle peut être fondée et exploitée ou co-exploitée par les partenaires publics et privés.

Étymologie

Le mot « station » dérive du latin Modèle:Latin, indiquant la position pour se tenir debout, ainsi que Modèle:Latin, qui marque l'arrêt. Le mot se retrouve également dans de nombreuses langues européennes.

« Station » prend le sens de lieu de villégiature à partir du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, selon l'historien du tourisme Marc Boyer, en étant accompagné d'un adjectif qualificatif précisant sa spécificité<ref name="MB p.74">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ainsi trouve-t-on par exemple la mention de station thermale ou balnéaire<ref name="MB p.74"/>.

Villes ou stations touristiques

L'équipe française de recherche « Mobilités, itinéraires, tourisme » (dite « équipe MIT », Paris 7) distingue la « station » de la « ville touristique », cette dernière étant définie comme une agglomération urbaine qui accueille un ou plusieurs sites touristiques, tout en reposant sur d'autres fonctions ou activités urbaines<ref name="MIT"/>. Selon le modèle christallérien, les villes touristiques sont des centres alors que les stations non<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle n'accueille en effet aucune fonction de commandement et n'attire pas l'implantation d'activités de haute technologie<ref name="Vles p.84">Modèle:Harvsp.</ref>.

S'il existe des stations touristiques dans le monde entier, attirant de plus en plus de visiteurs, certaines villes touristiques sont très connues, comme Sotchi en Russie, Newport aux États-Unis ou St. Moritz en Suisse. De vastes régions, comme les Montagnes Adirondack ou la Riviera méditerranéenne en abritent également plusieurs.

Une station touristique doit disposer d'une ressource touristique (littoral, montagne, ville, campagne). Elle doit en outre être accessible (donc être desservie par le réseau routier, ferroviaire, aérien, maritime). Elle doit comporter des hébergements (hôtels, campings, hébergement chez l'habitant, centres de vacances), des commerces, des restaurants, et des installations comme les remontées mécaniques dans les stations de sports d'hiver, ou encore balnéaires pour les stations de bord de mer ou de lac.

Type de stations touristiques

Les stations touristiques se distinguent selon leur nature. Elles peuvent être classées en

L'expression peut aussi désigner, en France, un label, comme « Station verte et Village de neige ».

En Europe

Modèle:Pays

Modèle:Article détaillé En France, le label « station classée de tourisme » est un label officiel décerné à des communes ou des groupes de communes<ref>Stations classées de tourisme</ref> parmi les communes ayant préalablement obtenu le label « commune touristique ». Cependant, des exceptions peuvent exister comme ce fut le cas avec Aix-les-Bains (Savoie), ville classée directement station touristique en Modèle:Date-, sans avoir obtenu le label commune touristique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>Modèle:Source insuffisante.

Naissance du classement des stations (lois de 1910 et 1919)

L’assemblée vote le Modèle:Date une loi portant sur la création des stations hydrominérales et climatiques. Toute commune ou fraction de commune peut être classée, selon la demande du conseil municipal ou d’un commission syndical, par le préfet, ou par une association qualifiée. Le décret de classement est pris par le conseil d’État. Le classement permet l’instauration, dans les stations hydrothermales, de la taxe de séjour et vise à développer la fréquentation de la station. Il permet la création d’une chambre d’industrie thermale ou climatique. La loi prévoit également la création d’une commission permanente des stations, pouvant être interrogée par le ministre notamment sur les demandes de classement. Elle peut se prononcer sur l’emploi du produit de la taxe de séjour<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La loi du Modèle:Date crée un troisième type de station, les stations de tourisme<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dès 1920, l'Office national de tourisme édite un Guide des stations de tourisme et de la taxe de séjour pour l'application de la loi du Modèle:Date- aux stations de tourisme. En 1929, les communes souhaitant devenir station de tourisme s'engagent à créer une Chambre d'industrie touristique. L'instruction des dossiers est réalisée par l'Office national de tourisme. Toutefois, les stations hydrominérales et climatiques ont un statut distinct: elles ne relèvent pas de l'Office national de tourisme mais d'une Commission permanente des stations hydrominérales et climatiques de France<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>.

Refonte générale du classement en 2006

Le classement des communes touristiques et des stations classées de tourisme, a été introduit par la loi du Modèle:Date-. Cette loi, complétée par un décret et un arrêté du Modèle:Date-, a créé un nouveau régime juridique offrant un véritable statut aux communes touristiques : Modèle:Citation<ref>Site de la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services</ref>. Ce classement offre aux communes différents avantages. Il existait auparavant différents statuts, décernés entre 1912 et 2009 : stations balnéaire, touristique, hydrominérale, climatique, sport d'hiver et alpinisme et uvale. Au moment de l'entrée en vigueur de 2006, 536 communes possédaient l'un de ces labels<ref>Document [pdf] « Classements prononcés entre 1912 et février 2009 sur la base des textes applicables avant la réforme issue de l'article 7 de la loi no2006-437 du 14 avril 2006 portant diverses dispositions relatives au tourisme », publié sur le site de la Direction générale des entreprises.</ref>.

Le ministère de l'Économie publie la liste des stations ayant obtenu ce label : il y en avait 31 au Modèle:Date-<ref>Document Modèle:Pdf « Modèle:Lien brisé », publié sur le site de la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services</ref>, 191 au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien brisé</ref>, 209 au Modèle:Date-<ref>Document [pdf] « Liste des stations classées de tourisme », publié sur le site de la Direction générale des entreprises.</ref> et 317 au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien brisé</ref>. L'année 2017 a été particulièrement riche en classement, avec 71 décrets promulgués, contre 15 pour l'année précédente<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>. Au Modèle:Date-, 433 communes sont classées selon le nouveau référentiel<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2018, 20 % des stations de tourisme se situe en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, soit plus de 40 communes<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.

Nouvelles modifications de 2019

Le Modèle:Date-, un arrêté met en vigueur de nouveaux critères de classement pour les stations de tourisme<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

La loi Modèle:N° du Modèle:Date- relative à l’engagement dans la vie locale et à la proximité de l’action publique met fin à une certaine officialité des classements en station de tourisme en supprimant la parution de la décision de classement au journal officiel par décret ministériel. Elle permet aux stations de tourisme de conserver leur classement en commune touristique durant la durée de leur classement<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Principe du classement

L’érection d’une commune en station de tourisme se fonde sur plusieurs principes. Elle doit :

  • posséder un office de tourisme classé en catégorie I
  • détenir le label de commune touristique
  • ne pas avoir commis d'infraction sanitaire
  • abriter un certain nombre d’hébergements dont une part importante d’hébergements classés

Un dossier doit ensuite être constitué portant sur différents aspects, notamment la signalisation, l’accès routiers, les mesures de protections inscrits au PLU, la mise en place des actions touristiques et posséder certains équipements.

Conséquences du classement

Le classement a, en 2019, plusieurs effets. Il permet<ref name=":0" />,<ref name=":1" /> :

  • l’instauration de la taxe de séjour
  • possibilité pour la commune de conserver sa compétence tourisme, dont création d’office de tourisme
  • possibilité de déposer auprès du préfet un dossier de surclassement démographique
  • de majorer les indemnités des maires et des adjoints
  • de percevoir directement les droits de mutation pour les communes de moins de Modèle:Nombre
  • la commune peut promouvoir sa labellisation en arborant un panneau spécifique, détaillé par un arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Notes et références

Modèle:Références

Modèle:Portail