Tremblecourt
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Modèle:Infobox Commune de France
Tremblecourt est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Géographie
D’après les données Corine land Cover , le ban communal de 604 hectares comprend en 2011, plus de 77 % de terres arables et de prairies, 19 % de forêt et seulement près de 5 % de zones urbanisées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le territoire est arrosé par le ruisseau de Naly-fontaine et comporte plusieurs sources, ce ruisseau n'est pas recensé par le SANDRE. L'altitude moyenne de Tremblecourt est de 280 mètres environ.
communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Tremblecourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,6 %), forêts (18,8 %), prairies (9,6 %), zones urbanisées (5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Tremblecurt (1127-1168), Tremblecort (1245), Tramblecourt (1249), Tranblecourt (1273) et Tramblecort (1275), sont les graphies recensées par le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe<ref>Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862</ref>.
Le toponyme n'apparaît pas avant 1127-1168, sous la forme « Tremblecurt » : l'on reconstitue la forme latine Tremuli curte, où le premier élément peut être un anthroponyme latin ou le nom de l'arbre. Le substantif curtis désignait au Haut Moyen Âge un centre d’exploitation rurale : ce type de toponyme est caractéristique du Haut Moyen Âge et dénote un terroir confié par le roi à un grand en vue d’une opération de défrichementModèle:Nom de lieux de M&M.
L'abbé Grosse<ref name=grosse>Modèle:Ouvrage.</ref>, érudit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, voit dans la racine Tremul un sobriquet appliqué au village du fait de la réputation effrayante de ses seigneurs en s'appuyant sur l'étymologie latine qui a effectivement donné le verbe trembler (voir l'article Anecdote).
Histoire
Antiquité
Au lieu-dit Bois Lajus (fig. 1) une monnaie gauloise a été découverte à une époque indéterminée et un établissement gallo-romain a été mis en évidence lors de prospections aériennes<ref>Modèle:Article.</ref>, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècled'autres sites d'époque gallo-romaine datés du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle ont été signalés<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> sur la commune.
Moyen Âge
H. Lepage rapporte, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qu'un château-fort, dont les ruines se laissaient encore apercevoir vers 1500, se situait proche de l’église actuelle<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref> :
« On peut remarquer, par la trace des fossés qui en dessinent l'enceinte ; que c'était un petit donjon s'élevant sur un plan à peu près carré,d'environ 20 mètres de côté, flanqué de tours aux angles, dont on a retrouvé les soubassements il y a près de vingt-cinq ans. À la même époque, on a découvert encore, sur cet emplacement, une citerne, une auge, des couperets... »
Il ajoute que des sépultures furent découvertes au pied du château vers 1870.
Jules Beaupré mentionne dans son répertoire l’existence d'une chemin reliant la voie romaine Langres-Metz passant à Rosières-en-Hayes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces éléments permettent de supposer que le village s'est formé à proximité d'un établissement gallo-romain le long d'une voie secondaire reliant la voie romaine Toul-Metz à la commune de Pannes. (Fig. 1 - ban communal)
Epoque moderne
Le village a été ravagé par la peste, incendié par les Suédois et détruit en grande partie pendant la guerre de Trente Ans<ref name=":0" />.
Anecdotes
- L'abbé Grosse relate dans son ouvrage le souvenir laissé par les seigneurs de Tremblecourt en ces termes :
«On prétend que la terreur, inspirée par les seigneurs de ce village, lui a mérité primitivement le nom de Tremblecourt, Tremendi- Curia ou Tremuli- Curia : un de ses farouches barons, qui s'élançait comme un vautour sur les manants de la plaine , porta ses armes jusqu'à Condé-sur-Moselle (Custines), et périt dans la rivière aux acclamations de ses vassaux ; le repaire que ces maîtres féroces habitaient fut renversé dans le 15e siècle .»
- Comme le rapporte l'exemplaire du Pays lorrain de 1914, c'est à Griscourt que le brigadier chargé du ravitaillement des troupes s'aperçût de la disparition d'un petit cochon acquis à Tremblecourt, le ton et l'orthographe de son rapport firent sourire de nombreux mobilisés de Toul lors de la grande guerre :
«Étant de passage à Tremblecourt ayant là mission d'acheter un petit cochon pour le Modèle:39e d'artillerie camper à Jezainville… »<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
E Grosse indique dans son dictionnaire pour le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle :
«Territ. : 596 hect., dont 259 en labours, 68 en bois, 81 en prés et 63 en vignes,dont les produits sont durs, froids et peu généreux : on en fait cependant une assez grande exportation.»<ref name=grosse/>
indiquant ainsi le caractère essentiellement agricole de l’économie à cette époque..(cf. carte historique du vignoble lorrain)
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Tremblecourt était majoritairement orientée <ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant production de céréales et d'oléagineux ) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 865 hectares (surface cultivable communale) en hausse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est renforcé de 558 à 595 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 4 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 7 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château fort au Modèle:S mini- (disparu).
- Puits avec margelle et treuil.
- Église Saint-Epvre, chœur Modèle:S mini-, nef Modèle:S mini- agrandie Modèle:S mini-.
- Vestiges de trois fontaines de dévotion : Saint-Roch, Sainte-Jeanne-d'Arc, Sainte-Philomène.
Personnalités liées à la commune
Dans la sacristie de l'église Saint-Epvre, une inscription rappelle que le sieur François Bernard, greffier en chef de la Cour souveraine, natif de Tremblecourt et décédé à Nancy, le 19 février 1750, a fait diverses fondations dans l'église et a légué, dans ce but, 500 livres à la fabrique, suivant l'acte d'acceptation de l'évêque, en date du 22 septembre 1733.
Héraldique, logotype et devise
Voir aussi
Bibliographie
- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
- L'hôtel de Lillebonne à Nancy: Quatre siècles d'histoire, 1578-1978
- Images des églises du Toulois - Michel Hachet - Gérard Louis 15 Novembre 2007
- LEFEBVRE Henri - Le Marquisat De Noviant-aux-Prés et Ses Origines N A N C Y SIDOT FRÈRES, LIBRAIRES-ÉDITEURS 3, rue Raugraff, 3. 1895
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Autres projets Mairie de Tremblecourt